Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

  • CasqueVolets en matière plastique marron au 46 rue Saint-Antoine (IVe) (Photo VlM)

     

    Des propriétaires ont dérogé bel et bien aux règles du PSMV du Marais, pour des raisons financières ou de confort certes mais en enlaidissant leur édifice, en installant des volets roulants en matière plastique qui jurent et laissent la porte ouverte à d'autres abus. Nous doutons qu'ils aient pu bénéficier d'une dérogation.

    C'est les cas de l'immeuble situé au n° 46 dont toutes les fenêtres, et elles sont nombreuses, sont équipées de volets roulants en matière plastique de couleur marron offrant un contraste disgracieux avec la façade blanche.  Verrons nous bientôt le portail d'entrée assorti ?

    Il est regrettable qu'une telle réalisation s'impose à nous comme un fait accompli …

    Que font les administrations  compétentes ?  A deux pas de l'Hôtel de Sully, non loin de l'Hôtel de Mayenne et bien d'autres monuments, beaucoup considèrent cette façade ainsi affublée comme une provocation.

    Il est fort probable que les textes en vigueur offrent peu ou pas de recours. Ou que face à la difficulté, les responsables optent courageusement pour la politique du moindre effort.

     

  • Enfants rouges embellissement 28 01 15Marché des Enfants Rouges rénové. Le Conseil de Quartier du même nom est en crise

     

    Nous donnons régulièrement des informations relatives aux conseils de quartier de nos deux arrondissements dès lors qu’ils traitent de sujets pouvant intéresser tout un chacun.

    Ces instances sont un moyen dont disposent les citoyens pour se faire entendre, une sorte de tribune constructive où les échanges doivent permettre de faire avancer certains dossiers et apporter des idées aux élus.

    Il arrive aussi que des membres de conseils de quartiers dont des associations demandent de améliorations dans le fonctionnement de cette instance ou des CICA (Comité d’Initiative  et de Consultation d’Arrondissement). C’est ainsi que "Vivre le Marais !"  a demandé par lettre au Maire du IVe arrondissement (restée d'ailleurs sans réponse)  qu’il mette en place, à l’image d’autres arrondissements de Paris, un CICA dans sa mairie (voir notre article du 03 mars 2015). 

    Parmi les dossiers souvent mis à l’ordre du jour du Conseil de Quartier des Enfants Rouges, l’aménagement du Carreau du Temple a été l’occasion de nombreux échanges/débats avec les élus du IIIe arrondissement.

    Dans un contexte de prolifération des terrasses autour du Carreau et dans le prologement de la demande d’autorisation (toujours en suspens) d’une terrasse par le Jules, le Collectif des riverains du Carreau du Temple vient de nous informer qu’il souhaitait mettre en lumière « les graves dysfonctionnements du Conseil de quartier des Enfants Rouges ». 

    Il vient à ce titre d’adresser un courrier aux élus du IIIe par lequel il demande la mise en place d’un audit du conseil de quartier arguant "d’ordres  du jour diffusés à la dernière minute, de l’absence de comptes-rendus systématiques, d’information aléatoire et a posteriori sur les événements importants du quartier".

    Il ajoute que "ces comportements graves discréditent la raison d’être du Conseil de quartier" alors que les nuisances subies par les riverains du fait des terrasses des établissements situés aux alentours du Carreau et des manifestations organisées dans le Carreau lui-même s’accentuent avec le retour des beaux jours…

    Le cadre de vie des habitants est primordial et dans le cas présent les signataires du courrier sont dans l’optique de pouvoir entretenir une relation de confiance avec l'équipe municipale.  

    Il est donc essentiel qu’un dialogue citoyen puisse être rétabli entre les riverains et les élus.

    "Vivre le Marais !" espère que la raison l’emportera et est prêt à proposer ses bons offices si nécessaire.                   

     

  • Naples baieLa baie de Naples. Au fond, le Vésuve

     

    "Nul ne peut aujourd'hui trépasser sans voir Naples, à l'assaut des chefs-d’œuvre ils veulent tous courir" (Georges Brassens)

    Naples et sa région regorgent de sites qui sont des merveilles du monde : les perles de la côte amalfitaine que sont Ravello, Amalfi, Positano et Sorrento, les îles de rêve qui ont pour noms Capri, Ischia et Procida, le Vésuve souverain qui inspire crainte et respect, Pompéi et Herculanum, où le temps s'est arrêté une nuit de l'an 79 après J.C…..

    Amalfi vue générale droiteAmalfi, nichée au creux des montagnes, vue de la mer

     

    Pompeï tombesPompéi, la nécropole

     

    Et puis Naples elle-même avec ses ruelles de dalles volcaniques, ses immeubles colorés, ses châteaux et palais, ses monastères, sa chartreuse, ses églises, qui témoignent d'un passé riche d’influences byzantine, normande, angevine et aragonaise successives et cumulées.

    La nature et l'Histoire ont doté Naples de tous les atours.

    Pourtant, Naples est repoussante. Ce qui domine dans la ville c'est la saleté qui n'a d'égale que l'indiscipline et l'incivilité qui y règnent. Les détritus jonchent le sol, les poubelles débordent, les scooters frôlent des passants que les klaxons stridents font sursauter. Se promener dans Naples, c'est le stress assuré.

    San giovanni parvis souilléReliefs de la nuit : canettes, sacs plastiques et détritus divers

     

    Les murs de la rue sont recouverts de tags hideux qui ne respectent ni la propriété privée ni le caractère officiel ou sacré des bâtiments.

    Naples st giovanni maggioriÉglise de San Giovanni Maggiore dont même la porte en bois est souillée

     

    Sta chiara escalierMonastère de Santa Chiara, perron monumental défiguré

     

    San giovanni mur taguéÉchantillon de mur qui se répète à l'infini sur la ville

     

    Il n'existe dans la ville aucun espace à hauteur d'homme sur les murs qui ne soit dégradé. La cathédrale elle-même en est victime. Les immeubles sont souvent ravalés mais leur mise en valeur s'arrête au niveau du premier étage. Cet état désastreux ajoute au caractère anxiogène des rues étroites et mal éclairées du centre-ville.

    Ce laisser-aller général qui désoriente les touristes a des causes nombreuses. Les citoyens ont tendance à en rejeter la responsabilité sur les politiques et sur la Mafia (Camora à Naples). L'explication est un peu simpliste. Il serait plus objectif de la mettre tout simplement sur le compte des mentalités et des us et coutumes des napolitains eux-mêmes. C'est ce que reconnaissent d'autres citoyens plus sincères.

    Au chapitre des mentalités : les gens ici soignent leur intérieur mais ne se sentent pas concernés par les parties communes, qui ne leur appartiennent pas (paliers, escaliers, couloirs …). Et dont la rue fait partie. Peu importe donc qu'elles soient laissées sans entretien. Pour ce qui est des pratiques, la rue est la nuit le lieu de sortie des habitants qui s'y retrouvent dès 19h00 et y consomment abondamment si l'on en juge par la quantité de bouteilles, canettes, boites métalliques et autres détritus qui sont laissés sur place aux bons soins d'un service de nettoiement trop souvent aux abonnés absents.

    Paris n'est pas à l'abri de ce genre de dérive. A la fin des années 90, il n'y avait pas de réponse au barbouillage des murs par des songe-creux en mal d'expression. La municipalité Delanoë étudia la faisabilité d'un service public anti-tags et le mit en musique dès 2001. Notre association ne fut pas  étrangère à cette initiative et maintient depuis une pression constante – que certains nous reprochent en nous qualifiant de "tagophobes" – pour que le problème soit pris au sérieux et que des dispositions pérennes soient mises en œuvre pour l'éradiquer. La ville de New-York nous a appris que c'était possible, en renforçant notamment les sanctions.

    Le combat que nous menons avec "Vivre Paris !" pour que la rue à Paris ne soit pas livrée aux fêtards et à leurs exactions ressortit de la même démarche.

    Paris qui n'a pas autant d'atouts naturels que Naples et se doit de mettre en valeur le capital architectural dont elle peut se vanter, entend résister aux dérives qui ont fait de la capitale de l'Italie du sud le joyau repoussant qu'elle est devenue en raison de l'ingratitude de ceux qui l'habitent et ne la respectent pas.

     (Photos VlM)

    N. B. Un lecteur attentif nous fait observer qu'il conviendrait de parler de "napoletanisation" (au lieu de "napolisation") et il n'a pas tort. Nous avons préféré pour faciliter la compréhension introduire un néologisme de notre cru.

     

  • B1Enlèvement de l'affichage sauvage sur les panneaux d'information du Centre Pompidou (Photo VlM)

     

    A l'angle des rues Rambuteau et Beaubourg (IVe), au pied du Centre Pompidou, a été installée une suite de panneaux d'informations comportant de explications sur la campagne de travaux menés par la célèbre institution et qui sont quasiment achevés. Les visiteurs peuvent ainsi se renseigner facilement.

    Hélas les afficheurs et tagueurs de tous poils, sans aucune gêne, s'en donnent à cœur joie, comme si   cette installation pourtant de qualité sobre et bien conçue était destinée à recevoir de l'affichage public!

     

    B2Etat des panneaux d’information du Centre Pompidou au matin du 15 mai 2015 (Photo VlM)

     
     

    Une véritable honte ! Les services de propreté de la Ville, ou tout le moins la société qu'elle mandate pour le faire, est constamment obligée de venir enlever ces maculages gratuits effectués par des individus sans scrupules.

    Non seulement cela est long et coûteux à éradiquer, mais malheureusement ce nettoyage devra être recommencé dans quelques semaines, une sorte d'action sans fin sauf si les panneaux sont enlevés ou bien si les fauteurs sont pris sur le fait. Mais la police comme les agents assermentés de la Ville répondent qu'ils ne peuvent être postés à longueur de journée devant chaque mur, chaque panneau soumis ou même sort.

    Un problème de société, une forme de pollution, dont nous avons bien du mal à nous départir et qui va grandissant.

    Peut-être que l'enseignement de la morale à l’école sur lequel nous revenons permettra de faire de la prévention s'il consacre l'un de ces thèmes à cette question comportementale ?

    Dominique Feutry

     

  • COX barils bière 05 05 15
    Les barils de bière (des futs de 50 litres chacun) occupent le trottoir. Sans parler de ceux qui sont à l'intérieur. Surprenant pour un bar qui n'a pas d'autorisation de terrasse et dont la salle ne peut contenir que 20 à 30 personnes (à conditions qu'elles se serrent debout).

    La réponse est dans la photo suivante :

     

    Cox 08 05 15 à 21h13Le COX-BAR 15 rue des Archives (IVe), le 8 mai 2015 à 21h10

     

    On peut faire mieux encore. Il reste un peu d'espace public à occuper sur le bord du trottoir des Archives, et la chaussée de la rue dite square Ste Croix qui débouche sur la gauche peut accueillir une bonne centaine de personnes supplémentaires. Avec les beaux jours, on est bien parti pour des records d'affluence, à la barbe des autorités qui font semblant de ne rien voir.

    Le marchand de hot-dogs qui est à droite, quant à lui, s'est fait souffler le comptoir de fortune qu'il a installé contre sa devanture.

    Le collectif Archives/Ste Croix

     

  • Bazar_de_la_Charité_avant_l'installation_des_comptoirs_et_l'incendiePhotographie de l'époque de l'intérieur du Bazar de la Charité en cours d'installation

      

    Chaque semaine qui passe semble apporter son lot de catastrophes de par le monde et aucun pays n'est épargné ni à l’abri. Cette dure réalité n’est pas seulement actuelle, l’histoire est faite aussi d’événements douloureux. Certains restent très présents, notamment les deux dernières guerres mondiales mais il ne faut pas oublier des faits divers qui ont eu un grand retentissement à leur époque qui ont été peu à peu oubliés au fil du temps.

    C’est  le cas notamment de l’incendie du Bazar de la Charité qui voilà 118 ans jour pour jour, le 4 mai 1897 a provoqué la mort de 129 personnes, des femmes pour la grande majorité. Le Marais compta 4 victimes des familles Haudecoeur et Rabery habitant aux 23, 55 et 58 rue des Archives et Potdvin domiciliée 19 rue de Sévigné.

    Fondée en 1885 par des aristocrates, cette vente de charité qui s’était installée à différents endroits de Paris avait lieu chaque année. En 1897 un terrain disposant d’un hangar en bois de 80 m de long est loué 15-17 rue Jean Goujon (VIIIe). Chaque œuvre de charité représentée disposait d’un comptoir pour vendre au profit des orphelins et des pauvres notamment, des objets collationnés par l’association.

    Pour attirer les visiteurs et rendre la manifestation originale une vieille rue de Paris avait été reconstituée faite  de la réutilisation de décors de théâtres. Un vaste vélum goudronné servant de plafond surmontait l’ensemble, d’autres toiles goudronnées étant utilisées comme cloisons, notamment celle qui permet d’abriter une des attractions, le cinématographe fonctionnant à avec une lampe à éther. Le film de l’arrivée d’un train en gare de La Ciotat tourné par des frères Lumière est inscrit au programme.

     Bazar_de_la_Charité_Le_lendemain_du_sinistreLa Bazar de la Charité le lendemain du sinistre

     

    Une mauvaise manipulation lors du rechargement de la lampe en plein après-midi et l’incendie se propage à une vitesse fulgurante sur les matériaux inflammables, le vélum en particulier. La panique gagne les centaines de personnes présentes qui tentent de fuir souvent en vain car il y a peu de sorties et la bousculade empêche d'avancer. Un quart d’heure suffira pour tout détruire et faire plus de 120 morts et disparus, la sœur de Sissi, la duchesse d’Alençon  étant parmi les victimes. En apprenant la mort de sa nièce, le duc d’Aumale à qui l’on doit la reconstruction du domaine de Chantilly et ses immenses collections d’objets d’art succomba des suites d’une crise cardiaque.

    Les journaux de l’époque ont polémiqué sur cette affaire, les hommes plus forts ayant pu s’enfuir plus facilement que les femmes… En réalité aucune règle de sécurité n’existait et cet évènement  est à l’origine de la réglementation en la matière tant pour faciliter l'évacuation que pour l’emploi de matériaux ininflammables.

     Chapelle_Notre-Dame-de-Consolation_ParisChapelle Notre Dame de la Consolation 23 rue Jean Goujon (VIIIe)

     

    La chapelle Notre Dame de la Consolation a été édifiée sur les lieux précis du drame. Elle appartient à l’association « Mémorial du Bazar de la Charité ». La Ville de Paris a financé de son côté un monument à la mémoire des victimes visible au cimetière du Père Lachaise.

    Pendant un temps, et heureusement la technique a évolué, les projections de cinéma ont été interdites.

    Dominique Feutry

     

    Sources : Articles de journaux relatant l’événement.

     

  • ImagesRéalisation en cours sur la palissade entourant le Café de la place de la République en travaux (Photo Le Parisien) 

     

    Plusieurs quotidiens viennent de relater la présence d'une palissade autour du Café Monde situé sur la Place de la République durant les travaux de réparation consécutifs à une incendie. La réouverture étant prévue l'an prochain. Plutôt que de laisser ces panneaux de 3 m de haut la proie des tagueurs plus ou moins bien inspirés et plus ou moins bien compétents, la Mairie de Paris a pris la décision de confier leur décoration à la galerie Wallworks (Xe). Cette galerie s'est fait un nom dans le "street art", elle a donc réuni une équipe de 15 spécialistes graffeurs qui sont déjà à la tâche pour réaliser sur cet entourage éphémère une composition de 300 m2 pour laquelle Mairie n'a pas donné d'instructions précises. Toutefois comme des manifestations et défilés sont prévus un grillage protégera les panneaux jusqu'au 4 mai, le relais sera pris ensuite par les services de nettoyage afin de conserver cette production.

    Cette façon de procéder de la Mairie de Paris pourrait préfigurer une autre méthode pour lutter contre les tags sauvages. Attribuer des espaces dédiés comme cela se fait déjà ici ou là et dans d'autres villes canaliserait les accros de tags et de la peinture à la bombe. Les productions sauvages qui trop souvent défigurent nos quartiers pourraient voir ainsi leur nombre réduit.

    Nous suggérons que cet essai de la place de la République soit reproduit dans un certain nombre de lieux parisiens. Ce qui serait autorisé pourrait en partie éviter ce qui ne l'est pas et que nous qualifions de "sauvage". Ceux qui enfreindraient cette nouvelle manière de procéder se verraient verbalisés chaque fois que possible.  

    Dominique Feutry

     

  •   PhotoLa vitrine toute neuve mais "à l'ancienne" du 59 rue de Saintonge (IIIe) (Photo VlM)

     

    Non loin du bureau de Poste de la rue de Saintonge (IIIe)  derrière laquelle sont prévus des aménagements de logements sociaux,  une boulangerie  installée au 59 lui fait vis à vis. Une boulangerie de quartier comme on les aime bien à Paris et dans le Haut Marais en particulier. 

    Le boulanger, Benjamin Turquier,  qui a repris cette affaire est de plus en plus connu du fait de la qualité de ses fabrications. Les croissants par exemple sont exceptionnels. Aussi fournit-il  pas mal de restaurants et d’hôtels dans tout le secteur. Les affaires aidant, il exploite depuis quelques mois un autre point de vente, la boulangerie « 134 RdT » située non loin de là au numéro 134 rue de Turenne (IIIe). Elle est en face de la chocolaterie-pâtisserie très chic et haut de gamme de Jacques Génin dont la renommée n’est plus à faire.   

    5924-PARIS3e59rueSaintongeLa vitrine de la boulangerie 59 rue de Saintonge (IIIe) avant son remplacement

     

    Le magasin de la rue Saintonge avait un charme désuet avec sa vitrine vintage. Elle vient d’être remplacée par une magnifique ensemble neuf qui imite ce qui se faisait de mieux à la fin du XIXème et au début du XXème siècles. 

    La nouvelle façade de « Tout autour du pain » a de la « classe ». Elle est noire avec des lettres dorées et de  beaux fixés sous verre de chaque côté l’un représentant un paysan avec une faux et l’autre une semeuse. Ils ne sont pas sans rappeler ceux qui ont été saccagés et non remplacés car devenus irréparables de l’ancienne boulangerie du 29 rue des Francs Bourgeois (IVe) qu’occupe l’enseigne de vêtements « Spontini » (voir notre article du 16 avril 2013).

    Il faut y aller rue de Saintonge pour déguster le pain et les spécialités, classiques,  mais de grande qualité.

    Dominique Feutry

     

  • C4Container à vêtements déposé sur un trottoir du boulevard de Sébastopol (IIIe) non loin de la rue aux Ours (Photo VlM)

     

    Nous avions indiqué dans un article du 4 juillet  2013 que les containers publics destinés à recevoir de vêtements usagers pour des œuvres caritatives, revendus ensuite au poids pour être transformés dans des usines, étaient systématiquement pillés comme le sont dorénavant les poubelles de nos immeubles.

    Il faut rappeler aussi que le processus de changement des containers a dû être accéléré à la suite du décès d'un enfant que les parents avaient laissé s'introduire à l’intérieur pour leur ramener des vêtements et qui n'a pas pu malheureusement ressortir.

     

    C0Un accès au container sécurisé et facilité

     

    Le nouvel appareil encore plus sophistiqué que ceux que nous présentions dans notre article cité plus     haut, commence à apparaître dans nos rues. Il est encore plus simple d’utilisation. Il est bien entendu muni d'un système anti-intrusion mais renforcé. Ouvert sur deux faces l’accès est facilité pour toutes personnes qu'elles soient à mobilité réduite ou âgées par exemple. Au dessous de chacune des deux ouvertures où sont glissés les vêtements, un panneau donne les consignes d'utilisation…

    Espérons qu'aucune faille nouvelle ne soit trouvée par les individus malveillants et que les associations puissent bénéficier de la totalité des vêtements déposés sans qu'aucun enfant ne puisse jamais à nouveau être sacrifié pour des raisons mercantiles.

    Dominique Feutry

     

    Note à l'attention des rédacteurs de commentaires :

    Il vous est demandé à la fin de votre message la saisie d'un code de sécurité. Plusieurs d'entre vous se plaignent de ne plus le trouver. En effet, l'hébergeur du site a introduit un raffinement dont nous ne voyons pas très bien l'utilité, mais enfin il est là.

    Voici la marche à suivre : quand apparait le cartouche "saisissez le texte", cliquez gauche dans le petit carré bleu situé en haut et à gauche de "CAPTCHA". Le code apparait. Il suffit alors de le saisir comme précédemment. Si vous cliquez dans le carré du milieu, le code vous sera donné oralement.

     

  • 2014-09-25 08.43.345Une publicité peinte sur un trottoir rue de Turenne (IIIe) (Photo VlM)

     

    L'ayant pourtant pratiqué lors des dernières municipales et pour promouvoir les expositions de ses musées, la Ville de Paris va faire la guerre aux publicités peintes  sur le sol qui défigurent les trottoirs. Elle prend enfin le taureau par les cornes, consciente sans doute que les parisiens mais aussi les touristes se plaignent de la malpropreté de la capitale. Un talon d'Achille pour la municipalité !

    Il en coutera désormais  un forfait fixé à 499 € les 3 heures d'enlèvement aux contrevenants qui espérons-le n'essaieront pas de trouver des subterfuges  pour y échapper.

    Voilà une mesure qui nous ravit (voir notre article du 26 septembre 2014)  et que nous souhaitons voir appliquer avec rigueur au-delà de l'effet d'annonce.

    Dominique Feutry