Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

  • AAAAALa façade du restaurant "Iperiber" 46, rue de Montmorency (IIIe)

     

    Les critiques sont de plus en plus dithyrambiques sur le restaurant "Iperiber" installé voilà plus d'un an au 46 rue de Montmorency dans les locaux de l’ancienne épicerie devenue ensuite traiteur "Au duc de Montmorency".

    Assez discret de l'extérieur, mais branché à l’intérieur avec sa décoration vintage (le lustre mérite le détour), sa cuisine toute tournée sur l’Espagne surprend. Elle met en valeur des saveurs et de mets qui ne sont pas les nôtres, les plats sont raffinés agréables sans aucune outrecuidance.

      BbbbLa salle de restaurant avec son lustre si particulier 

     

    Le maître des lieux est un chef qui a fait ses classes et  exercé ses talents à San Sebastian. il nous incite à revenir goûter les jambons et chorizos, les plats de lotte et de bœuf mitonnés avec un coup de main inattendu et des desserts très hispaniques

    L’accueil est agréable et de qualité, nous recommandons vraiment cette adresse.

    Fermé les samedi midi, dimanche et lundi

     

  • P1080492Impasse de l'Hôtel d'Argenson (IVe) mars 2015 (Photo VlM)

     

    Plutôt que d'une impasse c'est d'un cloaque qu'il faudrait parler. C'est en ces termes qu'on décrivait la situation dans un article paru le 1er janvier 2013. Tout en annonçant la fin d'une situation qui avait trop duré.

    C'est le troisième site privé de cette nature auquel on a jugé nécessaire de s'intéresser depuis la création de l'association en septembre 2000. Ce fut en premier lieu le passage Ste Avoye dans le IIIe, dont les deux entrées, 8 rue Rambuteau et 60 rue du Temple étaient enlaidies à l'extrême par des tags hideux visibles de l'extérieur. Le conseil syndical des immeubles du passage a mis plusieurs années à obtenir que tout le monde s'entende. Des deux côtés, la résidence offre maintenant, depuis l'espace public, la vue sur un ensemble rénové qui ne manque ni de charme, ni de classe, ni de beauté.

    Ste avoye passage 60 temple 09 04 14Passage Ste Avoye, accès 60 rue du Temple (IIIe) (Photo VlM)

     

    L'autre point noir était le passage des Arbalétriers. Propriété privée des immeubles du 34 rue des Francs-Bourgeois et des 56 -58 rue Vieille du Temple, sa gestion est de ce fait divisée en une rive "est" et une rive "ouest". Tout au long des années 2000, cette ruelle médiévale où certains situent l’assassinat en 1407 du Duc d'Orléans par les sbires du Duc de Bourgogne, est restée indigne de son caractère historique du fait des graffiti qui l'avaient envahie.

    Nous avons pesé de tout notre poids pour sa réhabilitation. A l'est on a été écoutés. On le voit sur la photo, la rive orientale (à gauche) est en excellent état. L'autre rive est restée dans un état déplorable. Les copropriétaires concernés sont forcément responsables. Ils vivent dans un secteur prestigieux mais refusent de s'acquitter de la responsabilité de sauvegarde qui est la leur. Quant à la mairie, elle joue les Ponce Pilate. Combien d'années faudra-t-il attendre pour que la sagesse s'impose ?

    Arbalétriers contraste droite gauchePassage des Arbalétriers (IIIe), à hauteur du 36 rue des Francs-Bourgeois (Photo VlM)

     

    Impasse de l'Hôtel d'Argenson, voilà aussi des lustres que nous sonnons le tocsin. Il y a deux ans l'espoir revenait mais rien de concret ne s'était produit depuis. On apprend aujourd'hui que la décision d'installer une grille de contrôle à l'entrée et son financement par les copropriétaires des immeubles en bordure va être mise en œuvre dans les semaines qui viennent. Si l'on en croit une personne proche du dossier, ce sera la fin du cauchemar.

    On aimerait savoir là aussi quelle part la mairie a prise dans l'effort de persuasion des riverains de mettre fin à une situation indigne d'un secteur protégé. Il y a fort à craindre qu'elle s'en soit elle aussi lavé les mains …

    Gérard Simonet

     

  • EDF ArchivesLe bâtiment ERDF, 49 rue des Archives (IIIe), qui fait face à l'Hôtel de Clisson, à ses tourelles et à son portail monumental (Photo VlM)

     

    Pour beaucoup, ce bâtiment qui vient d'être ravalé et resplendit d'un blond vénitien retrouvé et d'un portail vernis marqueté impressionnant, est un mystère. Percé de fenêtres, il semble abriter de nombreux logements.

    Il n'en est rien. Ceux qui sont passés par là un jour où les accès étaient ouverts ont dû être surpris de voir à l’intérieur un immense sarcophage de béton.

    C'est un  transformateur haute tension qui fournit le courant électrique au quartier. La façade est un trompe-l’œil, les fenêtres sont des leurres : elles donnent sur du vide ! Il y a en revanche de vrais logements à l'angle avec la rue de Braque au sommet de l'immeuble.

    Ce bâtiment n'obéit à aucun style. Pourtant, reconnaissons le, il était difficile de faire mieux dans l'environnement exigeant qui est le sien. Il nous rend des services et se fait oublier … Que demander de plus, si ce n'est qu'ERDF continue à l'entretenir avec le soin auquel ce grand service public nous a habitués.

     

  • Pastourelle la poste 17 03 15Rue Pastourelle (IIIe) le long de la poste. Un espace "pacifié" (Photo VlM)

     

    Il y a cinq ans seulement, c'est avec répugnance qu'on empruntait cette portion de la rue. Les murs tagués de l'immeuble de la poste, leur saleté, les épanchements d'urine d'animaux à quatre (et à deux) pattes faisaient frémir. Le décrochement au fond débouchait sur une impasse car les arcades qui suivaient sous l'immeuble d'angle avec la rue du Temple servaient de logement de fortune à une foule de gens qui en étaient dépourvus (de logement tout autant que de fortune) et y vivaient dans des conditions d'hygiène et de salubrité déplorables.

    Les bâtiments qui abritent la poste ont été ravalés. Ils restent staliniens dans le style mais le fait qu'ils soient propres aujourd'hui crée dorénavant une ambiance générale qui incite à l'effort de chacun pour l'amélioration du cadre de vie et de travail.

    L'immeuble 18ème siècle aux arcades a été réhabilité. Propriété de France Telecom-Orange, il a été cédé à un promoteur qui en a fait des logements de bon standing. Le Maire Pierre Aidenbaum obtint à cette occasion qu'une part de la surface soit réservée à des logements sociaux haut de gamme. Les arcades ont été fermées. Elles ont laissé la place à des locaux commerciaux élégants. L'esthétique du quartier y a beaucoup gagné.

    Par contrecoup, la rive paire de la rue s'est métamorphosée. Il faut s'y arrêter et lever les yeux pour découvrir le charme de ses immeubles dépareillés et la variété des activités commerciales qui s'y exercent en rez-de-chaussée.On voit ici à quel point l'incohérence peut s'avérer harmonieuse et le désordre créatif.

    Pastourelle 22 élévation 17 03 15Ici au n° 22, un immeuble séduisant en dépit de son étroitesse, enchâssé dans deux autres immeubles de taille et de style différents. En bas, le "Comptoir Horloger du Marais" (Photo VlM)

     

    On trouve successivement un parfumeur, l’État Libre d'Orange à l'angle de la rue des Archives, puis un bar-restaurant, "Le 16", un artisan en métaux pour la bijouterie, Clémentine SNBP, au 32 et au 34 un artiste en objets de terre cuite (Terra Cotta) et un encadreur, un atelier de dorure et un marchand de vins.

    Pastourelle 38 soif d'ailleurs 17 03 15 Pastourelle atelier dorure 17 03 15

     A gauche l'atelier de dorure-argenture-placage "l'électrolyse du Marais" au 40,  et à droite le marchand de vins "Soif d'Ailleurs" au 36. (Photos VlM)

     

    Le prix de l'originalité va au voisin de "L'union Européenne de l'Or :"Que du Bluff !" qui propose des "tableaux de vos animaux de compagnie par un peintre de talent"

    Que du bluff

    On ne peut pas ici les citer tous mais tous sont intéressants. On va finir la courte promenade avec le bar qui fait l'angle avec la rue du Temple, "Le Roi de Pique". Rénové récemment lui aussi, il jouxte un autre local inoccupé pour le moment qui affiche une décoration du genre "street-art" qui pour une fois est suffisamment inspirée pour s'intégrer dans son environnement.

    Pastourelle café bar 17 03 15

     

    On le voit, rue Pastourelle aujourd'hui, la mono activité ne sévit pas !

     Gérard Simonet

     

  • DevantieeLa devanture du 10 rue Saint Paul (IVe) (photo GD)

     

    Nous évoquions dans un récent article (11 mars 2015) la restauration réussie du garage au 46 de la rue des Archives (IVe) où vient de s'installer le nouveau commerce "Jeanne et Martin". Une de nos lectrices vient de nous signaler que malheureusement ce n'est pas le cas rue Saint Paul au N° 10 où est installé un magasin spécialisé en  services de conciergerie. La couleur lie de vin et les inscriptions du bandeau, ni l’enroulement proéminent du rideau métallique  ne sont en phase avec le quartier et son règlement.

    Nous allons demander à la  Direction de l’Urbanisme (Sous-Direction du permis de construire et du paysage de la rue) ce qu'elle en pense. Elle exigera sans doute des aménagements afin que cet ensemble soit plus en conformité et plus en phase avec le quartier et la façade XVIIIe de l'immeuble qui l'abrite.

    Dominique Feutry

     

  • Cox 08 03 15COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe), dimanche 8 mars 2015 à 21h44

     

    Nous sommes en hiver mais chaque soir l'essaim se forme autour de l'entrée du COX-BAR. La Mairie de Paris lui a refusé une autorisation de terrasse en août dernier, à l'issue d'une période d'essais de trois mois. Le gérant s'en plaint pour se victimiser mais consommateurs et exploitant n'ont rien changé de leurs comportements. N'en déplaise à ceux qui la leur refuse, leur terrasse, c'est le trottoir et la rue … et c'est gratuit !

    A voir ceux qui se pressent en hiver, qu'en sera-t-il aux beaux jours de mai et de juin ? On appréhende le pire.

    Ils n'ont plus de raison d'avoir des scrupules si tant est qu'ils en aient eu un jour : le Tribunal Administratif, saisi par des riverains et trois associations, a estimé dans son  jugement du 3 février 2015 que la préfecture de police avait pris les mesures adéquates. En effet, elle a donné "un avertissement" ! Non suivi d'effet, comme chacun le constate, mais la cour a relevé qu'elle avait agi.

    On peut faire appel de ce jugement jusqu'au 3 avril. Les riverains y réfléchissent. Il leur semble inconcevable que notre République et ses institutions laissent prospérer une situation qui défie l'équité et le bon sens. Le Maire du IVe, Christophe Girard avait annoncé qu'il trouverait une issue à ce que ses administrés ressentent comme une provocation permanente. Rien n'a bougé.

    Le Commissaire Central du IVe, Eric Moyse, en prenant ses fonctions, nous avait assurés qu'il serait intransigeant sur l'application de la loi dans son arrondissement. Visiblement ses supérieurs l'en ont dissuadé. Pourquoi ? Toute une population s’interroge. Leur perplexité a atteint des sommets avec le jugement du Tribunal Administratif.

    Il est vrai que cette instance ne juge pas une situation sur le fond mais s'attache à des textes, des formes et des procédures. Le sens commun et la "justice de paix" n'ont pas leur place dans leurs jugements. Tant pis si les citoyens voient leur espoirs déçus par une institution dans laquelle ils plaçaient leur confiance.

    Il est possible toutefois qu'ils ne se laissent pas abattre par ce qui pourrait n'être qu'une péripétie. Les jours et les semaines qui viennent nous le diront.

    Collectif Archives/Ste Croix

     

  • Photo 6Le nouveau magasin "Jeanne et Martin" 46 rue des Archives (IVe)  (Photo VlM)

     

    Hideux, tagué de toutes parts (rideau métallique et façades), le garage du 46 de la rue des Archives (IVe) dénotait. Il faisait néanmoins partie du décor, implanté là depuis tant d'années, restant une des rares stations-services du Marais, avec tout le danger que cela représentait par ailleurs (voir notre article du 4 octobre 2013).

    Depuis  l'été dernier, à la suite de la cession du local, des travaux assez importants et longs ont été entrepris et les riverains s'interrogeaient sur la destination des lieux.

     

    IMG_5167Aperçu des murs du garage avant restauration 

     

    Le magasin qui vient d'ouvrir à l'enseigne "Jeanne et Martin", même si la pierre entourant la vitrine doit encore être nettoyée, a fière allure et s'insère avantageusement dans le paysage de la rue. La restauration sobre et neutre à la fois nous fait presque oublier ce qu'il y  avait avant.  Le percement d'une vitrine dans le mur de côté a supprimé l’énorme tag particulièrement laid qui s'y trouvait.

    Parmi les habitants certains soulignent  qu'il s'agit encore d'un magasin de prêt à porter, leur nombre ne cesse en effet d'augmenter au détriment des commerces traditionnels de quartier. Une chose est certaine cependant cette portion de rue bénéficie d'une rénovation de qualité qui l'embellit significativement. 

    Dominique Feutry

     

  • PotiouLe mur défiguré et délaissé, à l'aplomb du 22 rue de Poitou (IIIe) (Photo VlM)

     

    Défigurer pou défigurer, actes gratuits et véritables saccages,  nous n’en finissons pas de dénoncer ces murs souillés et abîmés à longueur d’année et qui donnent  cette impression de saleté ancrée dans certains lieux touristiques du Marais. Nous ne reviendrons pas sur le mur situé à l’angle des rues Vieille du Temple et des Quatre Fils (IIIe) (voir nos articles des 7 janvier et 19 décembre 2014), nous citerons simplement quelques cas « emblématiques ». Ainsi en est-il du mur qui se trouve à l’angle du N° 22 rue de Poitou, près de l’intersection avec la rue de Belleyme (IIIe), il est maculé de tags, affiches, carrelages  et inscriptions, avec souvent à sa base des détritus déposés là comme s’il s’agissait d’une décharge. Ce coin est lamentable voire immonde. Il est urgent que la mairie se saisisse de cet emplacement pour mettre des moyens, comme sa végétalisation, pour empêcher de telles souillures.

    Photo 1Le mur maculé du 35 rue Charlot (IIIe) (Photo VlM)

     

    Il est de même pour le mur de la rue Charlot, non loin du magasin du photographe vintage, au N° 35 qui forme angle avec la rue de Bretagne (IIIe). Là encore la mairie doit apporter avec les services compétents, un soin tout particulier, puisque ce mur est "sensibe", pour faire disparaitre dès leur apparition toutes ces inscriptions tags, affiches et autre salissures qui créent ce sentiment de mauvais entretien, alors que chacun paie des impôts suffisamment élevés pour qu’il n’en soit pas ainsi.

    Autre phénomène sans doute plus grave encore, le plaisir quasi ravageur de détruire.

    Le mur qui se trouve rue de Quatre Fils, à l’angle avec l’immeuble situé au N° 20, juste en face de la façade arrière et aveugle des Archives et en diagonal du CARAN, vient d’être entièrement refait. Le travail est de grande qualité et particulièrement soigné. Il est vrai qu’il était en piteux état. Eh bien il ne s’est pas passé une semaine sans que des malotrus le souillent à nouveau.

    Photo2Le mur de côté de l'immeuble du 20 rue des Quatre Fils (IIIe) (Photo VlM)

     

    Quelle est la finalité de tels agissements, sinon la rage de vandaliser, massacrer et ruiner le travail des autres, le paroxysme de l’irrespect, pour choquer et finalement faire mal.

    Car à ce niveau, ne disons  plus, de grâce, qu’il s’agit d’un jeu, d’une forme d’art ou d’expression, d’actes de « sauvageons » pour paraphraser un ancien ministre. C’est bel et bien la volonté d’anéantir, de démolir et de détériorer ce qui peut apparaitre à leurs yeux comme le symbole du par trop conventionnel.

      Photo -Etat actuel des vitrines des ex magasins "Nickel" et" Livre ouvert" 48 rue des Francs Bourgeois (IIIe) (Photo VlM)

     

    Mais alors, si nous ne faisons rien, jusqu’où ce mode de rejet va-t-il nous mener ?

    Dominique Feutry

     

  • ArchiUn bar de la rue Rambuteau le 07 mars à 18h00 qui outrepasse son autorisation de terrasse (IVe) (Photo VlM)

     

    Dès le lancement des travaux de rénovation de la seconde tranche de la rue Rambuteau (IIIe et IVe), nous avons alerté les maires d'arrondissement que le principal inconvénient de l'extension de la largeur des trottoirs serait les abus d'utilisation de l’espace public par les exploitants des bars et des restaurants. Nous le disions à l'appui de l’exemple vécu quotidiennement sur les trottoirs de la section de la même rue, entre la rue Saint-Martin et le boulevard de Sébastopol. Nos élus avaient répondu qu'il feraient respecter les autorisations de terrasses, rien que les autorisations et qu' aucun débordement ne serait toléré. Le mauvais temps, le froid qui ont sévi depuis la réouverture de la rue n'ont pas contredit ces propos.

    Malheureusement ce week-end quelques rayons de soleil annonçant  le printemps ont suffi à faire sortir de leur réserve les exploitants peu scrupuleux qui, sans aucune gêne, ont installé tables et chaises sur l'espace public bien au-delà de la limite de leur autorisation de terrasse voire sans qu'une quelconque autorisation de terrasse leur ait été délivrée. Et s'il elle l'avait été, elle aurait dû être affichée sur la vitrine, ce qui n'était pas le cas. Les 2 photographies que nous reproduisons illustrent deux cas d'abus commis. 

     

    AntLe magasin de brocante devient aussi salon de thé avec terrasse au 3 rue des Guillemites (IVe) (Photo VlM prise à 19h00)

     

    II est important que les agents de contrôle de la Ville comme ceux la Direction de l’Urbanisme ne laissent pas perdurer ce type de situation car à ce petit jeu les grands gagnants sont les exploitants  et leurs tiroirs caisse au détriment des passants à qui on vole l'espace public qui leur est destiné.

     

  • PhotoL'enseigne drapeau Uniqlo, 39 rue de Francs Bourgeois (IVe) enfin disposée à la hauteur réglementaire (*) (Photo VlM) 

     

    Le magasin Uniqlo qui s’est installé voilà bientôt un an 39 rue des Francs Bourgeois (IVe) vient enfin de se mettre en règle.

    En effet grâce à l’action conjointe de Vivre le Marais ! et de la Direction du l’Urbanisme (Sous-direction du Permis de Construire et du Paysage de la Rue) que nous tenons à remercier, le célèbre magasin vient d’abaisser son enseigne drapeau à la hauteur permise par le Plan de Sauvegarde du Marais. Il aura tout de même fallu un an pour y parvenir !

    Marais_Exterior_CGPrécédente disposition de l'enseigne drapeau

     

    Cette entorse peut apparaître comme un détail face à la réussite de la rénovation de l’Usine des Cendres que nous avions saluée (voir notre article du 25 avril 2014). En réalité ce détail est important car il évite que d’autres ne transgressent les règles en vigueur dans ce secteur.

    Dominique Feutry

     

    (*)     L'enseigne doit être au-dessous du plancher du 1er étage et ne pas dépasser 80×80 cm de dimensions hors tout