Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

  • Photo-68La girafe de Noël 51 rue de Saintonge (IIIe) (Photo VlM)

     

    Les vitrines de Noêl et des fêtes de fin d’année sont une occasion unique pour les commerçants de mettre en scène et en valeur, au moyen de décors de rêve parfois, les objets et futurs cadeaux que les uns et les autres trouveront au pied du sapin.

    Le plus souvent les jouets animés ou les automates, la neige, les rennes, les pères Noêl sont à mis à l’honneur à l’aune de l’imaginaire que l’on entretient auprès des petits et que les grands regrettent.

    Flânant dans le Marais, un curieux s’est arrêté à la vitrine du 51 rue de Saintonge (IIIe) près de la rue de Turenne. Pourquoi à cet endroit ? Eh bien parce que le réalisateur de la vitrine a fait une interprétation toute personnelle de Noêl en opposant une girafe à la neige.

     

    Photo-67Un chalet de vente de sapins de Noël à quelques centaines de mètres de la girafe, angle rues Vieille du Temple et de la  Perle (IIIe),  efface nos doutes !(Photo VlM)

     

    A-t-il été fait l’ascension du Kilimandjaro après avoir traversé le désert ? A-t-il été marqué par une visite sous la neige du Zoo de Vincennes ou de celui du Jardin des Plantes ? Il faut reconnaître que l’association est inattendue voire osée et produit son effet car elle attire l’attention.

    Peut-être que l’année prochaine des ours polaires seront mis en situation au sein d’une représentation du Sahara ? Mais sans doute que certains y verront une allégorie du réchauffement climatique…

    Dominique Feutry

     

  • Barres sans terrasseRue des Barres dans le quartier Saint-Gervais (IVe) (Photo VlM)

     

    Lors du dernier conseil de quartier Saint-Gervais, après avoir rappelé la mise en place du budget participatif dès janvier 2015, au niveau parisien et local, la coordinatrice des conseils de quartier du IVe arrondissement a exposé le choix du Maire d’investir une partie du budget d’investissement dans le cadre de ce budget en rappelant qu’un euro investi par la Mairie d’arrondissement est complété par un euro en provenance de la Mairie centrale. Aussi a-t-elle insisté pour que le bureau du conseil de quartier commence à réfléchir à des projets.

    Soutenant le Conseil de la Place Sainte-Catherine qui travaille à un projet d’aménagement (notre article du 31 mai 2014), le conseil de quartier a demandé que celui-ci soit présenté au budget participatif et a convié pour ce faire les porteurs du projet à leur prochaine réunion en janvier.

    L’idée d’un dossier dit des « quatre places » a été soumis à la réflexion du conseil de quartier. Outre la place du Marché Sainte-Catherine serait intégrées dans un même projet les places du Bourg-Tibourg (notre article du 6 novembre 2014) , Saint-Gervais et le square Marie Trintignant avec l’objectif de les végétaliser, de les rendre piétonniers et de faire entrer cet ensemble dans le budget participatif parisien.

    Il y a toujours loin de la coupe aux lèvres mais cette idée de regrouper l’aménagement de 4 places en un seul dossier plus important est intéressante et permettrait de redonner le lustre perdu à ces places qui souffrent de l’aménagement souvent purement commercial qui s’y trouve, aggravé par le stationnement des deux roues qui les encombrent.

    Nous vous tiendrons au courant des développements futurs notamment lors du prochain conseil de quartier Saint-Gervais.

    Dominique Feutry

     

     

  • Girard christophe 28 02 14Christophe Girard  (Photo VlM)

     

    Interpelé par un riverain  de la rue Saint Merri sur le déroulement des travaux, interrompus depuis quelques jours, et sur les balbutiements d'un conseil de quartier qui a apporté plus de confusion que de clarté, le Maire a choisi d'intervenir pour mettre les choses au point.

    Nous avons reçu de lui le message ci-dessous :

    Le chantier qui a commencé pendant les vacances de la Toussaint visait à démolir le plus gros de l’œuvre durant l’absence des enfants. Ce chantier a toutefois pris du retard compte tenu de difficultés, évoquées lors de la réunion publique, dues à la complexité de l’œuvre à démolir, la fontaine étant imbriquée dans le tunnel (NDLR : tunnel dont on a découvert l'existence à l'occasion des travaux). Ces difficultés ont obligé l’entreprise à prendre d’ultimes précautions techniques pour éviter tout impact sur le tunnel.

    Nous attendons un calendrier précis de fin des travaux de la part de la Direction de la voirie qui doit effectuer l’étanchéité de la fontaine. Les espaces verts travaillent également sur un projet de végétalisation.

    De toutes façons l’inversion de la rue était programmée depuis le départ pour début janvier et le fait qu’elle reste fermée jusqu’à l’inversion du sens  a au moins un avantage, c’est qu’il habitue les gens à ne plus emprunter la rue Saint-Merri pour se rendre dans le Marais.

    Je tiens également à souligner que les directeurs des écoles Saint-Merri et Renard ainsi que de nombreux parents d’élèves, apprécient cette accalmie.

    Sur votre déception quant à la portion de fontaine démolie, je la comprends. La réunion publique s’étant essentiellement centrée sur la question de l’inversion ou de la fermeture de la rue, je n’ai peut être pas eu l’occasion de m’étendre sur les enjeux de cette première action municipale.

    En tant que Maire d’arrondissement, je suis contraint par un budget limité et je ne suis pas en mesure d’entreprendre, sans l’aval de la Mairie centrale, de gros travaux tels que la fermeture du tunnel, mon souhait initial que je sais complexe et couteux.

    J’ai donc, sur le budget espace public alloué à la Mairie d’arrondissement, décidé de marquer la première étape de la reprise de cet espace et de sa sécurisation. Le projet consiste à réduire, autant que faire se peut la fontaine, sans toucher à la structure du tunnel, pour retrouver une certaine visibilité et requalifier cet espace. Je travaille en parallèle avec la Maire de Paris et son Adjoint, Christophe Najdovski sur une potentielle prochaine étape qui irait de pair avec les travaux sur l’établissement Saint-Merri.

    Mon Premier Adjoint, qui a eu effectivement un empêchement mardi dernier, sera évidemment votre interlocuteur privilégié sur ce dossier qu’il suit de près en étroite collaboration avec le Conseil de quartier Saint Merri et son Président Alain Genel.

    Cordialement

    Christophe Girard

     

    Les riverains sont invités à poster leurs commentaires à cette déclaration. On apprécie quoiqu'il en soit que le Maire se soit manifesté à la suire d'un "conseil de quartier Saint Merri" particulièrementd décevant

     

  •  IMG_0756Anne Hidalgo entourée de Ch. Girard, Y. Cordier, F. Hocquard lors du 1er "Conseil de la Nuit" (Photo JFR) 

     

    A grands renforts de publicité, la Maire de Paris a invité au premier Conseil de la Nuit tous ceux qui de loin ou de près sont liés à la nuit à Paris, qu'il s'agisse d'élus (plus d'une dizaine étaient présents), des représentants des administrations (Préfectures de Police et de Région), ou encore d'associations d'habitants, ("Vivre le Marais !" et plusieurs membres du réseau « Vivre Paris ! » étaient présents), d’associations de commerces de la nuit, d'organisations professionnelles, d'organismes spécialisés ou de personnalités qualifiées.

    Après une introduction de Christophe Girard soulignant combien Anne Hidalgo « tenait de façon impressionnante ses engagements de campagne »,  cette dernière a dit se réjouir de la mise en œuvre de ce conseil, « illustration de la démocratie parisienne », sur un sujet controversé, entre ceux qui estiment  que Paris est une ville morte la nuit et ceux qui dénoncent le tapage nocturne.

    Le Conseil de la Nuit est défini comme « une instance qui participera à la gouvernance de la ville ». Il doit permettre de trouver des solutions concrètes pour ceux qui travaillent la nuit et ceux qui font le fête mais aussi pour ceux qui veulent dormir. Rappelant que la Nuit à Paris a une histoire, citant les « espaces pacifiés existants » (les voies sur berges), la nuit Blanche…, la Maire estime qu'il faut que « les différentes fonctions de la nuit, y compris le sommeil, soient conciliées. » « Mon rôle de Maire, » ajoute t-elle, « est d'être un médiateur, comme le sont certains maires africains dans des situations de conflit autrement plus graves que celles que nous rencontrons à Paris ». En conclusion, Anne Hidalgo propose « de ne pas rester dans des ‘postures’ et de considérer les sujets avec objectivité afin de trouver le chemin pour résoudre les problèmes. »

    Index

    Nuits parisiennes. Toulouse Lautrec

     

    Bruno Julliard estime quant à lui que, contrairement à ce que prétendent certains, la nuit festive à Paris est toujours aussi intense et voit émerger de nouveaux lieux de vie nocturne. En revanche, « il ne faut pas comparer l’offre qu’on peut trouver dans une ville comme Berlin et celle qu’on peut trouver à Paris, ville particulièrement dense, » reconnaît-il. Il présente ensuite la liste des thèmes qui seront débattus dans les groupes de travail de ce conseil : activités culturelles et festives, sécurité, discrimination, problèmes sanitaires… en soulignant que ces groupes devront permettre à tous les acteurs de débattre, dans leur diversité.

    IMG_07578L' assistance présente à la Mairie du IVe lors du 1er Conseil de la Nuit (Photo JFR)

     

    Son conseiller à la nuit, Frédéric Hocquard, exprime la volonté de la Mairie de Paris de conforter la dynamique de la nuit (12 000 établissements ouverts à Paris, dont 9 000 avec autorisation de terrasse et 800 avec autorisation de nuit), tout en assurant une meilleure régulation. Il faut, selon lui, développer l’attractivité de la ville en diversifiant et valorisant la vie nocturne, ouvrir la nuit à tous et faire que les différents droits puissent coexister. Il indique  les sujets déjà passés en revue avec les adjoints des mairies et l’administration,  qu'il s'agisse de la médiation, du problème de l’alcoolisation massive des jeunes, de l’ouverture nocturne des parcs et jardins, des nouveaux lieux festifs, de la prolongation de l’ouverture en soirée des équipements sportifs, de la propreté.

    Les deux directeurs de cabinet représentant les deux préfets présentent ensuite l’action de leurs
    administrations en matière de police et de prévention et leur engagement dans ce Conseil de la Nuit.

    Bruit oreillers la nuit

    Viennent ensuite les questions et remarques des participants. Les représentants de « Vivre Paris ! » rappellent que le réseau n’est pas contre la fête dès lors que le  droit au sommeil pour tous est respecté, car il s'agit d'un problème de santé publique. Ils demandent un engagement ferme à cet égard de la part de la Maire de Paris. Ils demandent aussi  que le Conseil de la nuit ait pour objet l’application de  la règlementation en vigueur et non son contournement. Ils souhaitent que des agents de la Ville soient présents sur le terrain entre minuit et quatre heures du matin pour pouvoir verbaliser, en lien avec l’action de la police pour faire respecter la tranquillité des riverains, et ils approuvent le projet de campagne de communication contre l’alcoolisation massive  des jeunes. Ils rappellent enfin l’échec du dispositif des Pierrots de la Nuit, dont le réseau était membre observateur et dont il vient de démissionner.

    Plusieurs élus d’arrondissement, issus notamment des Xe, XIe et XVIIIe, montrent par leurs témoignages et leurs préoccupations qu'ils abondent dans nos « revendications ».

    La conclusion de Bruno Juliard nous a laissés sur notre faim quant à la volonté réelle d’appliquer les règlements en vigueur concernant la vie la nuit à Paris. Nous verrons, selon les propositions qui seront faites dans le cadre des travaux du Conseil de la nuit, si nous avons lieu de nous réjouir ou à l’inverse, de nous inquiéter.

    Par l’abondance et la convergence des témoignages déplorant les nuisances sonores liées aux pratiques festives nocturnes et, pour la première fois, l’affirmation par des élus parisiens du « droit au sommeil » des Parisiens, nous avons cependant eu l’impression d'avoir été  entendus. Une page semble s’être tournée, en tout cas, par rapport à l’époque où l’ancien Maire de Paris, Bertrand Delanoë, nous avait lancé, lors d’un bilan de mandat, « Si vous voulez dormir, allez vivre à Rodez ».

     

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    Au-merveilleux-de-fred-paris-1291384184Merveilleux et cramiches exposés dans la virtrine du magasin "Au Merveilleux de Fred"

     

    Au 24 rue du Pont Louis Philippe, à l'angle de la rue François Miron (IVe) est ouvert depuis peu un nouveau magasin à l'enseigne «  Au Merveilleux de Fred ».

    Même si ce nom nous fait penser aux excentriques du Directoire, il s'agit d'une pâtisserie, une sorte de meringue ainsi dénommée. Elle se décline en différents parfums avec des noms comme incroyable, impensable, magnifique ou sans culotte.

    Cette boutique qui remplace un ancien commerce de meubles-décoration est en réalité l'une des 6 ouvertes à Paris et parmi celles existant à Metz, Nantes, Londres, Bruxelles, Saint-Omer ou Lille. Car le fondateur de cette petite chaîne de magasins, Fréderic Vaucamps, est du Nord où il vit. Il a, précise la publicité, " revisité la recette du Merveilleux en 1985 pour gagner en légèreté et le décliner en plusieurs parfums. Il a retravaillé également la brioche et l'a dotée d’une gamme de saveurs, les Cramiques".

    Les pâtisseries du Nord s'exportent donc bien dans le Marais, comme les gaufres Meert 16 rue Elzévir (IIIe) (voir notre article du 4 juillet 2012). Le succès devrait être au rendez-vous de ce joli et grand magasin à la décoration sobre qui met en valeur les lustres en cristal et …bien entendu les merveilleux !

    Dominique Feutry

     

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  •    842219La "Jeune Rue" le soir

     

    Nous vous en parlions en  mai dernier (notre article du 7 mai 2014). La Jeune Rue, le nom donné au projet d'un homme d'affaires de créer prés d'une quarantaine de boutiques dans les rues  Notre-Dame-de-Nazareth, Volta et  du Vertbois, prend du retard et serait bien à la peine selon certains articles de presse. Seuls deux restaurants ont ouvert  à ce jour, les autres commerces offrent porte close alors que nombre d'entre eux devaient accueillir la clientèle dès cette automne. Les travaux paraissent délaissés et ces rues maquent de vie.

    Selon certaines sources, des financiers se seraient retirés du dossier.

     

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    Le restaurant Ibaji récemment ouvert 13 rue Vertbois (IIIe) (Photo O. Gabriel 2O mn)

     

    Les avis restent partagés quant  au maintien où le retrait du projet. Pour les sceptiques ce dossier était trop ambitieux. Pour les optimistes, il y du retard mais le projet sera mené à bien et les commerces de bouche (boucherie, fromagerie, bar à huitres, pâtisserie…) ouvriront au printemps prochain. 

    Difficile de se fonder une opinion dans ces conditions !  

    Défaut de communication car trop prémarurée, crise économique, besoin de revoir le dimensionnement et la planification de cette opération ou abandon pur et simple du projet. Seul l'avenir nous éclairera.

    Dominique Feutry

     

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  •   Photo-66Jeux de rubans de sécurité virvoltant au-dessus de la bouche d'éaration du parking de la rue du Grenier Saint-Lazare (Photo VlM)

     

    Curieux ces rubans en matière plastique qui virevoltent ce 30 novembre au dessus d'une bouche d'aération du parking de la rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe) ?

    Des plaisantins ont noué ces bandes de ruban de couleurs rouge et blanche servant à délimiter les périmètres de sécurité à la grille où sort l'air propulsé. Ils se trouvent alors entraînés vers le haut par le souffle de la ventilation mécanique et s'agitent dans tous les sens.

    Les badauds et passants intrigués par cette animation insolite ont découvert amusés en s'approchant mais aussi un peu médusés cette animation improvisée !

    Dominique Feutry

     

  •   Rue Blondel El Jimata-1    La rue Blondel (IIIe) semble paisible au petit matin lorsque les commerces sont encore fernés             (Photo MA)

     

    Au fil des derniers mois les habitants des rues Blondel et Sainte Apolline ont constaté impuissants la spécialisation de leur rue dans l'activité communautaire de la coiffure, des cosmétiques et de la restauration.

    Les boutiques sont côte à côte et la concurrence est rude. Aussi le recours à des "rabatteurs" chargés de diriger des clients vers ces commerces s'est-il développé. Ils sont incités dés la sortie du métro Strasbourg Saint-Denis par exemple à se diriger vers tel ou tel point de vente situé dans ces rues occasionnant beaucoup de bruit y compris lorsque ces activités se déroulent durant des tranches horaires lâches.

    L'excès de bruit est de surcroît amplifié par le fait que nombre de commerçants, leurs employés et leurs clients utilisent le rebord des devantures des boutiques comme des bancs et des lieux de discussion souvent verre à la main, ce qui provoque aussi insécurité et saleté sur les trottoirs.

     

    TM  Fils Beauty rue Blondel 5 rue Blondel-1Un des salons de coiffure de la rue Blondel (IIIe) (Photo MA)

     

    Des riverains sont intervenus auprès du Commissariat du IIIe arrondissement en demandant le passage d'une patrouille de police pour verbaliser le soir le tapage nocturne et l'ivresse sur la voie publique. Par ailleurs une lettre ouverte est actuellement adressée aux riverains indisposés par cette situation leur proposant de se fédérer afin d'organiser des actions visant à éviter cette évolution anormale qui frappe ces deux rues et d'autres voies proches. Le but étant de créer un collectif à l’instar de ce qui existe dans d'autres quartiers.

    La mairie du 3ème arrondissement ne serait pas opposée semble t-il à travailler avec les propriétaires afin de favoriser la diversification des commerces à l'occasion des changements de locataires et permettre ainsi à ces rues une diversification des activités par l'implantation de commerces de proximité

    Un blog spécifique à destination des riverains est mis à disposition à l’adresse :

    http://ruesteapollineparis.wordpress.com/

     

     

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  • Pierrots 3Les "Pierrots de la Nuit" (Photo pierrotsdelanuit.fr)

     

    La Mairie de Paris et les lobbies de la nuit mettent sans cesse en avant les recettes générées par l'activité nocturne.

    Nous opposons à la Mairie de Paris et aux lobbies de la nuit le coût pour les fonds publics des excès de l'activité nocturne : effectifs de police supplémentaires, nettoyage des rues pour effacer les flaques d'urine et de vomis, services de secours et personnels hospitaliers pour venir en aide aux victimes de alcoolisation massive, coût à plus long terme de l'alcoolisme chez les jeunes, coût lié aux troubles du sommeil chez les victimes des nuisances sonores, perte d'efficacité économique (voire perte d'emplois) pour ces mêmes personnes, difficultés scolaires pour les enfants dont le sommeil est troublé…

    De plus par le biais de subventions la Mairie de Paris aide le développement de l'activité nocturne. Les contribuables parisiens subventionnent ainsi malgré eux ceux qui troublent leurs nuits.

    Ce qui nous est présenté comme une source de revenus l'est surtout pour les établissements, une petite partie seulement revenant vers les fonds publics sous forme d'impôts, taxes… Les coûts des excès de l'activité nocturne sont intégralement supportés par les fonds publics. Les parisiens exposés aux nuisances sonores nocturnes subissent donc une double peine : ils sont victimes du bruit et paient un surplus d'impôts (impôt sur le revenu et taxes locales) pour contrecarrer et encourager les excès de l'activité nocturne.

    C'est pourquoi en accord avec les autres membres du réseau "Vivre Paris !", leur représentant avec le statut de membre observateur se retire de l'AMUON, l'association qui gère les Pierrots de la Nuit. La raison principale est que, malgré des demandes réitérées, il n'a jamais été procédé à une évaluation externe du dispositif des Pierrots de la nuit. Ce que les membres du réseau "Vivre Paris !" constatent sur le terrain, qu'il est au mieux inefficace et, au pire, contre-performant. Or, il bénéficie de subventions considérables de la Ville de Paris.

    Pierrots 2Les Pierrots en action

     

    Nous préférons que l'argent public soit investi dans des mesures plus efficaces et nous ne souhaitons pas cautionner la poursuite de cette expérience qui, à nos yeux, est un échec, pour ce qui concerne l'objectif de protection de la tranquillité des riverains.

    "Vivre Paris !"

     

  •  Photo-64La rue Rambuteau avec ses arbres, ses bancs, ses potelets et ses larges trottoirs (Photo VlM)

     

    Les travaux de la rue Rambuteau sont treminés. Ouf ! Après les désagréments, le résultat est vraiment agréable. Une opération réussie

    Des trottoirs élargis, 11 arbres plantés, deux bancs et deux abribus de dernière génération remplacent  les anciens arrêts qui étaient simplement matérialisés par un poteau (notre article du 14 novembre), des aires de stationnement pour les livraisons, quelques voitures et les transports de fonds aux agences bancares ponctuent désormais la voie refaite. Il existe plusieurs parkings à vélos et aussi à motos que certains auraient aimé ne pas voir installés car il en existent déjà dans les rues proches (Temple, Beaubourg, Archives…).

    N'oublions pas l'installation de pavés et de clous sur les trottoirs et la chaussée qui marquent l'endroit où passait l'enceinte Philippe Auguste à la hauteur de la rue Pecquay.

     

    Photo-65Les pavés sur le trottoir et les clous sur la chaussée devant la rue Pecquay, ils rappellent le tracé de l'enceinte Philippe Auguste (Photo VlM)

     

    Les bus de la ligne 29 ont repris leur trajet habituel et circulent lentement comme les autres véhicules. Il est dommage que les bicyclettes soient autorisées à rouler dans les deux sens, ce n'est pas très sécuritif pour le piétons et le risque est grand de les voir évoluer sur les trottoirs losque des véhicules larges rouleront sur la chauséée.

    Pour l'instant les bars et restaurants n'ont pas dépassé le périmètre de terrasse autorisé. Il est vrai que le temps n'est pas actuellement incitatif pour installer les clients à l'extérieur. Nous serons très attentifs si des débordements devaient se produire.

    La rue a trouvé une allure, un aspect de l'espace qui lui donnent une grande qualité, veillons tous à ce qu'elle soit préservée des dégradations diverses et de la saleté. Bravo à toutes les personnes qui ont travaillé à cette belle réalisation qui valorise notre quartier. Conduite sous maitrise d'oeuvre de la direction de la Voirie de la Ville de Paris, ce sont les Maires des IIIe et IVe qui l'ont voulue. Nous les en félicitons et remercions bien sincèrement.

    Dominique Feutry

     

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