Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

  •  R12-73623Le magasin "Eataly" de New York (Photo Eataly)

     

    L’ouverture d’un megastore à l’enseigne "Eataly" est annoncée pour 2017… dans le Marais.

    La rue Sainte-Croix de la Bretonnerie a été retenue par le groupe Galeries Lafayette qui devient le franchisé de cette entreprise turinoise créée voilà 8 ans par des piémontais comptant aujourd’hui 25 points de vente dont certains sont installés aux Etats-Unis, au Japon et en Turquie.

    Il s’agit d’après les commentateurs d’un poids lourd dans son secteur (600 millions € de chiffre d’affaire prévu en 2014). Le magasin de New York a accueilli 7 millions de clients en 2013 alors que ceux de Tokyo, au nombre de 4, en recevaient 20 millions ! Des statistiques qui font frémir… mais le succès est le résultat d’un concept où les magasins à la fois restaurant et épicerie ne sont approvisionnés qu’en produits frais provenant de producteurs italiens savamment sélectionnés et proposés à des prix « raisonnables ».

    6 000 à 7 000 m2 seraient occupés par cette nouvelle enseigne dans les locaux utilisés par le BHV où serait présenté tout ce que l’Italie compte en matière de spécialités culinaires.

    R12-73624Intérieur du magasin "Eataly" de New York (Photo Eataly)

     

    Reste semble-t-il encore en suspens la question de l’obtention du permis de construire autorisant la transformation des locaux.

    Outre que le concept remet en cause certains modèles de distribution, voilà qui pourrait changer radicalement l’aspect de cette  partie du Marais qui voit peu à peu s’installer des enseignes connues de prêt-à-porter notamment qu’il s’agisse de la rue des Archives, de la rue du Temple et de la rue Vieille du Temple. 

    Si le succès de l’ouverture d’Eataly est au rendez-vous comme à New York ou Tokyo alors notre quartier va devoir faire face à un afflux important de visiteurs qui nécessitera un accompagnement qu’il s’agisse de la propreté, des facilités d’accès, de circulation, de respect de la réglementation des terrasses. Nombre d’acteurs sont concernés et devront se concerter.

    Dominique Feutry

     

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    Slide_propreté_2Affiche de la Mairie de Paris concernant la propreté

     

    La Maire de Paris a récemment déclaré, à propos de la propreté, que c'était « un vrai problème, on déplore beaucoup d’incivilités inacceptables et je constate moi aussi une dégradation qui me déplaît ».

    Enfin le sujet de la saleté constaté quotidiennement par les parisiens et pointé du doigt par les touristes, ce qui nous pénalise d'ailleurs dans les classements des villes touristiques, est reconnu par la Maire elle-même alors que certains élus n'hésitent pas à répondre lorsque le sujet est abordé que cela s'améliore.

    Eh bien non,  au contraire, la saleté gagne tous les quartiers et "Vivre le Marais !" l'a souligné à maintes et maintes reprises. Les trottoirs, tous les recoins sont tachés, parsemés de papiers gras, de détritus divers, de déjections, d'urine, de mégots, de canettes, de verres cassés etc… Il suffit de sortir pour s’en rendre compte aussitôt et cela est pire le week-end où le nettoyage est moindre.

    Il semblerait que nombre de conseils de quartier aient mis ce sujet dans les priorités des habitants. Bien sûr que des corbeilles sont en cours d’installation pour le mégots, bien sûr que des sanisettes supplémentaires sont annoncées (200 qui s’ajouteront aux 400 en place), mais les incivilités deviennent un comportement normal, les sanctions étant  rares ou peu dissuasives.

    Nous ne pouvons pas ignorer les difficultés liées aux nombreuses personnes qui dorment dans la rue venant souvent de pays étrangers et que la crise économique a poussé malheureusement hors de leur pays. Mais doit-on pour autant laisser s’installer cette saleté permanente qui n'est pas uniquement de leur fait et qui attire d'autres saletés. De nouvelles pratiques, pourtant à banir, telles ces inscriptions publicitaires peintes sur les trottoirs qui, comme les tags, les dégradations du mobilier urbain ou les pendaisons de baskets, concourent aussi à donner une impression de mauvais entretien.

      SaletéLes Champs Elysés après le pasage du Marathon de Paris (Photo le Figaro)

     

    Des commerçants (hôteliers, grands magasins…) qui paient pourtant la taxe de balayage, dont le montant rappelons le a fortement cru ces dernières années, sont obligés de demander à leur personnel ou d'utiliser des sociétés externes de nettoyer les abords de leur commerce, de peur de voir leurs clients les bouder. Ceci est anormal et la mairie doit prendre des mesures à la hauteur des enjeux, enjeux de santé publique (les rats sont de plus en plus nombreux), enjeux de qualité de vie des habitants qui demandent un retour face aux taxes et impôts qu'ils paient, enfin enjeu touristique. Paris ne peut pas prétendre être la première destination touristique du monde et laisser à l'encan la question de la propreté !

    Il est grand temps que nos élus s'en préoccupent et enfin «mettent les moyens» en regardant notamment ce qu'ont fait d’autres capitales et grandes villes confrontées à ce problème et qui ont apporté des solutions. Nos élus doivent aussi comprendre qu'il faut associer les citoyens que nous sommes (au minimum au niveau des conseils de quartier comme le suggère la Maire) au plan de propreté qui serait en cours d'élaboration.

    Il est annoncé que les premières expérimentations pourraient débuter en 2015. Vraiment il n'y a plus de temps à perdre…

    Dominique Feutry

     

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    Photo 1Cabine "photomaton" devant "Le Dôme du Marais" 53 bis rue des Francs Bourgeois (IVe) (Photo VlM) 

     

    Curieux emplacement pour installer une cabine « photomaton », juste devant le restaurant "Le Dôme du Marais" 53 bis, rue des Francs Bourgeois (IVe), à quelques pas de l’entrée du Crédit Municipal et de l’église des Blancs Manteaux.

    Est-ce une campagne menée par cette bonne table bien connue du Marais ? Est-ce un essai de réimplantatiion alors que ce type de cabine ne se trouve plus que dans les gares, les stations de métro et ceratins lieux publics ? Est-ce tout bonnement un simple lieu d’entreposage temporaire mais alors pourquoi la cabine est-elle reliée à un circuit électrique se trouvant ainsi en état de fonctionner ?

     

    Affiche-Hors-les-murs-OK-FB2
    L'affiche du parcours "Hors les Murs"

     

    En fait il s’agit d’une des pièces exposées dans le cadre de la 4ème édition du Young International Artists (YIA) dont l’épicentre est le  Carreau du Temple (IIIe).

    La manifestation, en écho à la FIAC, regroupe 65 galeries et 120 artistes avec un parcours "Hors les Murs" organisé en partenariat avec le réseau Marais Culture. Ce parcours proposé permet  aux visiteurs de se rendre dans des lieux emblématiques des IIIe et IVe arrondissements tels le Musée de la Chasse, les Archives Nationales, le Crédit Municipal, l’église Saint Denys du Saint Sacrement et bien d’autres dont le musée Picasso qui avec sa réouverture officielle le 25 octobre sera le point d’orgue de la manifestation. Des conférences  sont aussi prévues ainsi que des rencontres avec les artistes au cours de ces 4 jours s’échelonnant jusqu’au 26 octobre.   

     Dominique Feutry

     

  • P1080449Architecture audacieuse et élégante bien éloignée du stalinisme du bâtiment du boulevard Morland. Les   services de l'urbanisme de la Mairie de Paris sont situés désormais 121 avenue de France dans le XIIIe. Un cadre qui sied infiniment mieux à leur fonction (Photo VlM)

     

    "Vivre le Marais !" a rencontré le nouveau Sous-directeur du « permis de construire et du paysage de la rue » de la Direction de l’Urbanisme (DU), Bertrand Lericolais, accompagné de plusieurs de ses adjoints. Nous avons fait valoir combien nous avons toujours entretenu d’excellentes relations avec le précédent Sous-directeur, Denis Caillet, parti à la retraite. C’était aussi l’occasion pour nous de découvrir les nouveaux locaux situés avenue de France dans le XIIIe arrondissement (adresse postale :  CS 51388 – 75639 PARIS CEDEX 13), la DU ayant quitté le IVe il y a quelques semaines.

    Ces changements de responsable n’ont aucune conséquence en terme d’organisation, si ce n’est que les 6 circonscriptions existantes sont ramenées à 4, les IIIe et IVe arrondissements se trouvant désormais dans la "Circonscription Est" sous la responsabilité de Fabrice Martin.

    Nous avons fait un rapide tour d’horizon sur l’association et ses actions. Nous ne cachons pas combien nous sommes vigilants concernant la quiétude des riverains et donc sur la question des autorisations de terrasses. Nous citons les exemples les plus significatifs, ceux qui abusent allégrement de l’espace public pour s’étendre même pendant les travaux de la rue Rambuteau. Il nous est spécifié que pour les cas connus de la DU, des contraventions ont été dressées avant de passer à un niveau supérieur pouvant mener jusqu’aux Tribunaux.

    Il nous est confirmé que le COX n’a plus d’autorisation de terrasse. Après une autorisation temporaire qui est échue depuis le 9 mars dernier, le refus a été récemment notifié. On constate que son mode de fonctionnement n'a pas changé pour autant …. La place du Marché Sainte Catherine (IVe) est évoquée, la DU a participé à la Mairie du IVe à une réunion où ont été proposées des améliorations de l’aménagement de la place.

    Nous indiquons aussi le mécontentement grandissant des habitants du quartier de la Corderie (IIIe) dans le Haut Marais face à des établissements au comportement égoïste qui confondent espace privé et espace public. Un rapprochement avec un collectif proche est en train de s’opérer créant un foyer de mécontents prêts à intervenir si rien n’était fait. Nos interlocuteurs vont enquêter sur place afin de mesurer les dérapages au règlement.

    M. Lericolais se dit favorable aux chartes riverains/commerçants, certaines expériences s’étant révélées concluantes. Pour notre part nous marquons nos réserves forts de notre expérience décevante en ce domaine, notamment avec "la charte des bons usages de la rue des Archives".

    Sont évoqués enfin le cas de l'ex-garage de la rue des Archives (IVe) qui n’a pas affiché de demande de permis travaux, ainsi que des changements de terrasses en cours sur la partie de la place Baudoyer entre la rue de Rivoli et la rue du Roi de Sicile (IVe). Ces changements en relation avec une demande de la Mairie du IVe, seraient dus à des problèmes techniques de transformateurs mais nous soulignons combien il est dommageable que cette place soit couverte de terrasses qui ont plus l’air d’ailleurs de grandes tentes.

    Après cet échange constructif nous convenons de nous revoir dans 6 mois.

    Dominique Feutry

     

  • Rambuteau 58Rue Rambuteau, carrefour avec rue Saint-Martin, été 2003, trottoirs, chaussée et bancs publics la nuit ne désemplissent pas (Photo Renato H.)

     

    Au moment où nous sommes tentés de nous réjouir de l'achèvement des travaux d'aménagement de la portion de la rue Rambuteau qui va de Beaubourg à Archives (IIIe et IVe arrondissements), nous découvrons la détresse des habitants qui vivent la même transformation depuis bientôt deux ans le long du tronçon Sébastopol-Saint Martin.

    Bars à vins, crêperies, stands de vente à emporter, jazz-bands "live" tard dans la soirée, restaurants fenêtres ouvertes diffusant  leur musique, bancs publics assaillis, ivresse, bagarres, hurlements, odeurs….. Voilà en vrac ce que les riverains nous rapportent.

    Un collectif s'est formé. Cette année, lassés d'attendre que les choses rentrent dans l'ordre, ils ont signé une pétition en date du 23 juin à destination des Maires du IIIe et du IVe, Pierre Aidenbaum et Christophe Girard et du Préfet de Police de Paris. Ils rappellent justement que ce secteur fait l'objet d'un arrêté du Préfet de Police n° 00082 de 2010 portant interdiction de la vente à emporter la nuit. C'est pourtant ce genre de vente et la consommation qui s'en suit qui sont à l'origine des nuisances qu'ils subissent.

    Le Préfet de Police leur a répondu le 30 septembre, sous la signature de Yvan Cordier, directeur de Cabinet, pour leur notifier des informations qui de notre point de vue peuvent infléchir sérieusement le cours des évènements :

    • avertissement et neuf jours de fermeture administrative pour le bar à vin SERDA,
    • neuf jours également de fermeture administrative pour dépassement d'horaire, extension de terrasse et rixe, à la "Crêperie de Paris",
    • procès-verbal de terrasse abusive à l'encontre de la "Crêperie Chouchou"

    En revanche, l'établissement "Le Cavalier Bleu", qui a changé de gérant au 1er janvier, affiche depuis un comportement civique.

    On voit que la préfecture de police est décidée à ne tolérer aucun dérapage. Il est utile de préciser qu'un procès-verbal n'est pas une sanction anodine. Il donne généralement suite à une comparution devant le Tribunal de Police de Paris, dont les sanctions peuvent être lourdes de conséquences, surtout en cas de récidive. Ceux qui après une ou plusieurs fermetures temporaires ont été  conduits à arrêter leur exploitation s'en souviennent amèrement.

    Le collectif a édité un album photos des nuisances nocturnes que ses membres subissent depuis de longs mois. Un exemplaire a été remis à Frédéric Hocquard, le conseiller auprès du Premier Adjoint à la Maire de Paris, Bruno Julliard, en charge précisément de "la nuit". Nous soupçonnons qu'il a été nommé à ce poste au départ pour promouvoir la nuit débridée à Paris. Nous l'avons rencontré depuis et nous espérons qu'il a bien compris depuis que "la nuit" c'est aussi la période où ceux qui travaillent, les enfants, les personnes âgées ou malades, cherchent le repos.

      Rambuteau 19 09 14Travaux rue Rambuteau, dernier tronçon. Septembre 2014. (Photo VlM)

     

    Cet épisode nous met en garde contre les dérives qui pourraient maintenant se manifester sur la portion de cette rue Rambuteau dont les deux maires d'arrondissements nous ont fait la faveur d'un réaménagement de même nature. Ce que nous en voyons aujourd'hui, à quelques jours de la fin des travaux, est de bon augure.

    Ils n'ont pas lésiné sur la qualité en nous offrant du granite partout pour le dallage des trottoirs. La rue est donc pavée des meilleures intentions. Nous veillerons à ce qu'elle ne devienne pas un enfer, forts de l'expérience de nos amis du secteur Beaubourg. L'association des commerçants de la rue, dont  les membres ne souhaitent pas voir la rue envahie par la vente à emporter et les piques-niques spontanés de jour comme de nuit, sera notre alliée pour une surveillance active.

    Gérard Simonet

     

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    Photo T1Le nouveau magasin de livres Taschen 24 rue Vieille du Temple (IVe) (Photo VlM)

     

    Le magasin qui vient d'ouvrir au N° 24 de la rue Vieille du Temple (IVe) près de la rue du Trésor, à quelques mètres de l'emplacement de ce que fut l'Hôtel d'Effiat (notre article du 30 janvier 2014), est en complet décalage avec le PSVM. A la fois tag et composition enfantine aux nombreuses couleurs, le décor de la vitrine du magasin de livres Taschen ainsi bariolée n'a sans doute pas eu les autorisations nécessaires.

    Il est un fait qu'on la remarque et qu'elle tranche avec celles des magasins alentour !

    Lorsqu'un commerce de livres ouvre, alors que tant d'autres ont fermé et continuent de baisser leur rideau, nous ne pouvons que nous réjouir. Mais cela ne doit pas être cependant réalisé au mépris des règles en vigueur, au risque de faire des émules, nos rues seraient alors défigurées.

     

    Photo T3La même vitrine de nuit (Photo VlM!)

     

    "Vivre le Marais !" comme à chaque fois dans des cas similaires a informé la Direction de l'Urbanisme afin qu'elle mette bon ordre. Nous devons en effet toujours rester vigilants en ce domaine.

    Dominique Feutry

     

  •    Photo 2Le nouveau kiosque à journaux de la rue des Archives (IVe) (Photo VlM)

      

    Annoncé par le Maire du IVe arrondissement,  suite à l'émotion suscitée auprès des habitués lors de la fermeture de la librairie Agora (notre article du 14 septembre 2014), le kiosque à journaux a été installé dans la nuit du 6 au 7 octobre. Il ouvrira jeudi 9 octobre.

    Il est implanté devant l’église des Billettes, à la hauteur du N° 22, à la grande satisfaction de ceux qui aiment aller acheter chaque jour leur quotidien.

    Nous remercions Christophe Girard pour cette promesse tenue et nous souhaitons qu’il en soit de même pour les dossiers en cours dans lesquels la décision ou l’avis du Maire est décisive.

     

    Photo 3Une autre vue du kiosque à journaux (Photo VlM) 

     

    Nous profitons de l’annonce de cette nouvelle pour indiquer que la Tribunal administratif a confirmé hier l’élection de Christophe Girard dans le jugement rendu à la suite de la contestation de son principal adversaire, Vincent Roger, lors des dernières élections municipales (notre article du 23 septembre 2014). Ce dernier annonce qu’il fait appel devant le Conseil d’Etat.

    Dominique Feutry

     

  •   Photo-36Façade du 46 rue des Archives (IVe) en juillet 2014 (Photo VlM)

     

    Le dépôt de demandes de permis de construire postérieurement à l'exécution des travaux deviendrait-il une pratique courante au mépris des dispositions des lois et réglements ?

    Souvenons-nous de la polémique relative au permis rectificatif demandé par le Musée Picasso (notre article du 02 juin 2014) pour des changements substantiels du projet initial, alors même que les travaux visés avaient démarré depuis plusieurs mois !

    Le Bulletin Officiel de la Ville de Paris (BMO) du 30 septembre 2014, nous apprend que la SARL qui a acquis le garage de la rue des Archives (IVe) au n° 46 pour le transformer en magasin de prêt-à-porter (notre article du 28 août 2014) a fait une demande d'autorisation préalable de travaux afin de modifier la devanture et créer un baie sur le mur pignon avec pose d’un store, le 9 septembre alors que les travaux ont démarré à l’été !

     

    La devanture non autorisée du  "Mini Market"  9 rue Michel Le Comte (IIIe) (Photo VlM)

     

    Au 9 rue Michel Le Comte (IIIe) tout le monde peut se rendre compte de la laideur inappropriée de ce commerce dénommé "Mini Market" avec une façade comprenant quasiment tout ce qui est interdit dans le cadre du PSMV (notre article du 13 mai 2014), enseigne drapeau, panneau lumineux défilant, devanture au couleurs "flashies", installation d’un meuble réfrigéré sur le trottoir pour la vente de glaces et de boissons …. Nous avons prévenu la Direction de l’Urbanisme qui a répondu avoir envoyé par deux fois ses agents et pourtant rien n’a changé… sauf que sur la page 3275 du même BMO, une demande de modification de la devanture d’une épicerie située à la même adresse, a été déposée le 11 septembre 2014, soit plus de 4 mois après les travaux !

    Sommes-nous dans un état de droit, comme cela nous est rappelé à tout instant ? Incrédules nous pourrions presque croire que ce ne peut être autrement, et pourtant les cas que nous venons d’évoquer montrent que le laxisme ambiant permet tous les abus. Ces manquement sont pourtant du ressort des tribunaux correctionnels …. Encore faut-il qu'un procès-verbal soit dressé par la Sous-Direction du permis de construire et du paysage de la rue qui, de notre point de vue, fait mollement son travail. L'architecte des bâtiments de France en a également le pouvoir.

    Dommage pour ceux qui au contraire sont respectueux des règles et des textes en vigueur et gare à eux s’ils commettaient la moindre entorse.

    Dominique Feutry

     

  • St merri passage 10 01 14 détailJonction de la rue St Merri et de la rue du Renard. Un cloaque auquel la mairie du IVe voudrait bien remédier en réaménageant la rue et le carrefour (Photo 2013 VlM)

     

     Message du collectif "Pierre au Lard" :

     

    Piétonnisation de la rue Saint-Merri : non merci !
     
     
    Comme nous vous l’avions annoncé dans l’article “Menaces sur la rue Saint-Merri” du 12 septembre, la mairie envisage la possibilité de piétonniser notre rue, entre Renard et Temple.
     
    La piétonisation, rêve utopique séduisant, a malheureusement fait partout la preuve que sa réalité était un cauchemar pour les habitants. Partout, ceux-ci témoignent et se mobilisent, de la rue Montorgueil à la Butte-aux-Cailles, du Havre à Nice, de Berlin à Barcelone.
     
    Signalétique aire piétonne
     
    Ne mettons pas un mètre carré de chaussée dans cet engrenage : manifestons notre opposition lors de la réunion publique organisée le mercredi 1er octobre à 19h00 dans les locaux de l’école Saint-Merri-Renard, en présence du maire du IVème, Christophe Girard.
     
    Venez nombreux, riverains directement concernés, mais aussi habitants du Marais ou d’ailleurs : le tour de votre rue pourrait venir bientôt.
     
    Le Collectif Pierre au Lard
     
     
  •    PhotoMoto attachée à un banc, la latte de bois est brisée, boulevard Beaumarchais (IVe), le 23 septembre 2014 (Photo VlM)

     

     Nous publions cette photographie prise le 23 septembre 2014, en début de matinée, boulevard Beaumarchais (IVe). Elle illustre crûment ce que nous ne cessons de dénoncer : l’emprise des motos sur l’espace piétons (voir notre article du 10 février 2014 à ce sujet).

    Il est vrai que les magasins et ateliers de motos sont l’apanage de ce boulevard, mais doit-on pour autant laisser faire n’importe quoi ? Aller jusqu’à accrocher son véhicule à deux roues sur les montants d’un banc public quitte à le désintégrer en partie, voilà un comportement honteux qui illustre le laisser-aller ambiant.

    Car au final qui est gêné et ne peut plus utiliser le banc ? Qui doit contourner cet obstacle dû à un acte égoïste ? Qui paiera la réparation alors que les motards ne paient déjà pas leur place de stationnement ?

    Trop c’est trop !

    Arrêtons de nous amuser et de nous leurrer avec telle ou telle mesure insignifiante mâtinée d'une publicité soignée, de façon que l'annonce qui en est faite crée beaucoup de mousse. Il suffit d’arpenter l’espace public, loin des bureaux dorés, pour constater quels sont les vrais sujets et mettre en œuvre les mesures adéquates pour les résoudre ou tenter de le faire.

    Mesdames et Messieurs les élus, allez sur le terrain, incognito, et il vous suffira de constater… Vous ne serez pas déçus.

    Dominique Feutry

     

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