Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue


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    Terrasse encombrée par les tables et chaises du restaurant, les piétons doivent marcher sur la chaussée

     

    L’été n’est plus très loin, ce qui favorise  l’occupation des trottoirs par la prolifération de terrasses. Elles sont souvent installées à des endroits étroits et le pauvre piéton n’a plus comme alternative que d’emprunter la chaussée pour passer.

    Les autorisations de terrasses,  détaillées par arrondissement, publiées par la Direction de l’Urbanisme (Sous-Direction du Permis de Construire et du Paysage de la rue),  permettent de connaitre les dispositions attachées telle que notamment la surface octroyée. Mais là où le bât blesse, ce sont les contrôles et les sanctions insuffisantes infligées à l’égard des contrevenants qui n’en ont cure et occupent le maximum de surface  possible. Bien entendu, si de surcroit ces surfaces occupées le sont aussi par des potelets, un poteau auquel sont attachés des deux roues, le passant se demande s’il ne va pas rebrousser chemin ? Comment le parent poussant la poussette de son enfant, la personne âgée ou handicapée peuvent-ils avancer face à ces obstacles ?

    Marcher sur la chaussée est dangereux car outre la circulation habituelle, il y a maintenant les vélos qui roulent en contresens voire des deux roues motorisés, que la voie soit ou non en zone 30, cela ne change pas grand-chose.

    6a00d8341d8a0f53ef017eeb291075970dUn établissement de la rue Rambuteau (IIIe) et sa terrasse extensive  (Photo VlM)

     

    Nous ne dirons jamais assez combien nombre de propriétaires de bars-restaurants abusent des autorisations de terrasse qui leur sont délivrées en s’étendant au-delà des clous ? Toutes les terrasses autorisées sont en effet délimitées par des clous à large tête, c’est-à-dire des pastilles en cuivre ou en aluminium espacées et  vissées dans le sol figurant le périmètre accordé.  Une  affichette, qui doit être apposée sur la vitrine de l’établissement, donne diverses informations dont un plan décrivant la surface autorisée et  la durée de l’accord…

    Entre ceux qui n’ont aucune autorisation et ceux qui occupent davantage d’espace que le droit qui leur a été donné, ou bien ceux qui considèrent le trottoir comme leur domaine privé, il  y a fort à dire et fort à faire.

    Comment se fait-il que le non-droit prime à un tel point sur le droit ? Pourquoi et comment en est-on arrivé là ?  Quelles mesures, autres que celles assez inefficaces actuellement en vigueur, faudrait-il mettre en place pour faire respecter le règlement ? Enfin, face à ce laxisme, quid de l’utilité de développer les zones de rencontres ?

    L’exemple de la portion réaménagée de la rue Rambuteau (IIIe et IVe), entre le boulevard de Sébastopol et la rue Saint-Martin, laisse pantois, tant la surface laissée aux piétons par les restaurateurs est ridicule. Faut-il aménager l’autre portion de la rue Rambuteau et dépenser les deniers de la collectivité pour le seul bénéfice de ces exploitants et de certains commerces, dès lors que les règles du jeu sont dévoyées ?

    Dominique Feutry

     

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    DaliUne queue pour visiter le Centre Pompidou (photo Delphine Goldsztejn)

    Pâques marque un tournant chaque année en matière d’affluence touristique à Paris et plus spécialement dans le Marais dont les attraits et le charme sont vantés par tant de guides dans le monde.

    C’est ainsi que le flot de touristes devient partie intégrante de notre décor quotidien sauf le matin très tôt, nos artères sont alors quasi désertes ? Sans doute est-ce le moment le plus agréable de la journée, les rues retrouvant une ambiance provinciale. Mais rapidement arrivent les plus hardis qui se lèvent relativement de bonne heure en couple ou en famille rejoints par des groupes qui s’essaiment reconnaissables à la petite pancarte ou au petit drapeau qui sert de point de ralliement. Par la langue utilisée nous savons de quelles contrées viennent ces visiteurs.

    Les cars aussi sont de la partie, ils traversent le quartier déversant à certains points névralgiques, leur moteur tournant inutilement, les touristes marcheurs alors que d’autres de ces véhicules, à double étage, promènent les autres qui souhaitent visiter Paris assis. Par temps de pluie de minces imperméables tous identiques permettent d’identifier par la couleur chacun des groupes, tous étant encapuchonnés avec un dos étonnamment gonflé par les sacs à dos bien protégés.

    N’oublions pas ceux, nombreux, attirés par la location saisonnière qui tirent des valises dont les roulettes font un bruit d’enfer sur les pavés et le bitume, tous à la queue leu leu qui agacent bien des riverains. Mais le touriste n’est-il pas roi et bien plus encore lorsque Paris doit conserver sa place de première destination touristique au monde car la manne générée au plan financier est considérable et n’a pas de prix en cette période de longue morosité économique.

      

    Actu_2010_foxityUn des nombreux cars de visiteurs qui sillonnent les lieux touristiques de la capitale  

     

    Alors a-t-on des raisons de se plaindre face à un tel enjeu ? Certainement pas sauf que chaque touriste a deux yeux avec lesquels il observe et compare avec d’autres lieux, d’autres villes qu’il visite…. Or la propreté dit-il dans les enquêtes qui nous sont restituées n’est pas toujours au rendez-vous, loin s’en faut ! Certaines installations comme des sanisettes font cruellement défaut, la pollution atmosphérique, les tags, l’affichage sauvage, l’accueil ne sont pas à la hauteur des attentes.

    Alors si Paris veut conserver son rang de première destination, la nouvelle équipe municipale, fraîchement élue, doit dès à présent réfléchir avec tous les intervenants concernés, afin de mettre en place des moyens en conséquence et en rapport avec l’enjeu… ! car si l'on combine : des millions de touristes en plus et 100/150.000 habitants supplémentaires résultant du programme de nos élus en matière de logements nouveaux à Paris (+ 60.000), tout ceci dans la ville la plus dense d'Europe ! On peut dés lors imaginer le pire pour l'avenir des parisisiens, entassés dans une ville qui explose, et singulièrement ceux du centre historique de la capitale.

    La copie est à revoir. On ne veut pas d'un "big crunch" !

    Dominique Feutry

     

     

  • PhotoEtat actuel du mur de l'Espace des Blancs Manteaux, côté rue du Marché des Blancs Manteaux (IVe)

     

    Alors que l’Espace des Blancs Manteaux (IVe) situé en plein centre du Marais historique semblait enfin débarrassé des « dirty birds » qui l’enlaidissaient, voilà que de nouveaux collages de silhouettes et affiches diverses, dont une préconisant le lancer de chaussures sur des fils, recouvrent sa façade,  côté rue du Marché des Blancs Manteaux, en diagonale de l’Hôtel des Ambassadeurs.

    Nous avons beau entendre ici ou là que l’on doit laisser s’exprimer l’art de la rue (le soi-disant « street art »), il est difficile d’admettre que ce genre d’expression puisse apporter le moindre plus ou attrait à un quartier historique qui n’a pas vraiment besoin de cela pour exister ou faire venir à lui les touristes. Bien au contraire, laisser faire entretient cette impression de saleté ambiante que nous dénonçons si souvent.

     

    6a00d8341d8a0f53ef017eeb26f661970dEtat actuel des murs à l'angle des rues Marché des Blancs Manteaux et Hospitalières Saint-Gervais

     

    Les ex candidats devenus pour l’un, la nouvelle Maire de Paris, pour l’autre le Marie du IIIe en ont fait un argument de campagne. Mme Hidalgo déclarait peu de temps après son élection, lors d’une visite sur le terrain, qu’elle allait mettre les moyens dans ce domaine.

    Alors « mettez le paquet » car il y a à faire, plus spécifiquement dans les lieux les plus fréquentés, alors que récemment le classement international des Villes 2014 réalisé par Mercer ne mettait pas Paris en bonne position en ce domaine ! Une ombre indéniable dans l’attrait de la capitale…

    Dominique Feutry

     

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    Maison_Herouet
    L'Hôtel d' Hérouet 54 rue Vieille du Temple et à l'angle de la rue des Francs Bourgeois (IIIe)

     

    L’Hôtel Hérouet est situé au 54 rue Vieille du Temple (IIIe). Edifié au début du XVIe siècle par le secrétaire et Trésorier de France auprès du duc d’Orléans, Jean Hérouet, il resta dans la même famille jusqu’en 1582. Il devint ensuite successivement la propriété des Pelloquin, Tillet puis Villarceau.

    L’encoignure en encorbellement et octogonale qui attire l’œil est remarquable. Elle a été installée à l’angle de la maison et dispose d’une fenêtre trilobée facilitant l’observation de l’animation du quartier. Elle est de style gothique flamboyant tardif car conçue juste avant la Renaissance.

    Cette tourelle est la seule partie qui n’a pas été reconstruite à la suite du bombardement d’août 1944 qui a mis très à mal le carrefour rue Vieille du Temple-rue des Francs Bourgeois dont on voit bien que les constructions sont récentes. Elles remplacent des bâtisses datant souvent des XVIe et XVIIe siècles qui existaient avant cet épisode sanglant.

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    Paris a en effet été attaqué par des junkers de la Luftwaffe dans le nuit du 26 au 27 août alors que les parisiens venaient de fêter dans l’allégresse la reddition du Général von Choltitz. Arrivés d’aérodromes du Nord de la France, de Belgique et de Hollande, les avions ont fait 189 morts et 890 blessés dont 66 morts et 118 blessés pour les seules rues des Francs Bourgeois, Vieille du Temple et Rambuteau. L’immeuble au 46-48 rue des Francs Bourgeois s’est effondré et compta à lui seul 21 morts ! 

    MEDIUM~3L'Hôtel d'Hérouet après le bombardement de la nuit du 26 au 27 août 44

     

    Cet épisode de la fin de la dernière guerre est malheureusement méconnu aujourd’hui. Bien qu’un député réclamât la démolition des vestiges du bombardement, il en fut décidé autrement pour l’Hôtel d’Hérouet. Sa reconstruction fut donc entreprise en restituant au mieux l’aspect d’origine sachant que la tourelle qui met en avant cette rare construction de la pré Renaissance a été la moins abîmée.

    Mais qui se souvient aujourd'hui, en comtemplant ce joli édifice, de cette nuit sanglante d'août 44 ? 

    Dominique Feutry

     

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  • Bouquinistes quai de l'Hôtel de Ville
      Les fameuses boîtes vertes de bouquinistes ouvertes le long des quais (Photo VlM)

     

    A partir du partir du 25 avril et durant tout le week-end, les quais de Seine serviront d’écrin à la première édition du Festival Bouquinistes, une sorte de grande librairie en plein air.

    Le but affiché par les organisateurs est de faire découvrir au grand public le métier de bouquiniste que beaucoup imaginent faisant partie des métiers disparus.

    Bien entendu au-delà de cette initiation souhaitée livres anciens, livres d’occasion, livres rares, gravures, dessins, affiches, photos, cartes postales et objets insolites seront proposés à la vente. 50 exposants et leurs boîtes vertes seront présents totalisant une offre de 100 000 livres.

     

    PARIS-bouquinistes

    L'affiche de la manifestation

    Des invités sont prévus, notamment, des dessinateurs des éditeurs, des experts en gravures avec lesquels il sera possible de dialoguer. Une tombola devrait permettre de gagner livres et repas. Une inititiave intéressante,  un parcours intellectuel et riche d'images à la fois pour les amoureux des quais de Seine. Notre secteur  sera à l'honneur, quai de l' Hôtel  de Ville.

    Dominique Feutry

     

  • DaliLa place des Vosges et son square très fréquenté 

     

    Quelques jours après le deuxième tour des élections municipales, profitant de la reconduction de Mao Peninou comme Adjoint au Maire de Paris, en charge notamment de la propreté, du traitement des déchets et de l’assainissement, "Vivre le Marais !" lui a adressé un message soulignant l’insuffisante propreté de la place des Vosges. Nous nous sommes appuyés sur des témoignages de nos adhérents qui signalaient que ce constat était encore plus criant le week-end.

    Mao Peninou, dans la réponse qu’il vient de nous faire parvenir, apporte les précisions suivantes :

    « Toute l'année, les trottoirs de la place des Vosges sont balayés quotidiennement et lavés deux fois par semaine. En raison de la présence de soupiraux en pied d'immeuble, je précise que les agents de propreté balaient mais ne peuvent cependant pas laver les trottoirs situés sous les arcades.

    Au centre de la place, l'entretien du square est pour sa part assuré par les services des parcs et jardins de la Ville, qui le nettoient chaque matin le week-end. Néanmoins, afin de s'adapter à la fréquentation accrue de cet espace vert pendant les beaux jours, je vous informe qu'un nettoyage complémentaire a été mis en place depuis le week-end dernier (NDLR : depuis le 19 avril).
    Ainsi, jusqu'à la fin du mois de septembre, le square sera nettoyé matin et après-midi pendant le week-end.

    Vous en conviendrez, ce nettoyage renforcé devrait permettre de maintenir la propreté de la place des Vosges le week-end.»

    Nous remercions vivement Mao Peninou pour ces  explications et les mesures mises en œuvre afin d’améliorer la propreté de la place durant la haute saison touristique. Nous aurons l’occasion d’échanger avec lui sur ces sujets dans les prochaines semaines.

     Dominique Feutry

     

  •  PhotoLa roue de bicyclette de la maison de retraite, 2 rue de la Perle (IIIe)

     

    A l’angle du 2 rue de la Perle et de la rue de Thorigny (IIIe) se trouve la maison de retraite Madeleine Béjart. Ses murs sont de temps à autre la proie de tags et collages d’affiches non autorisés. Nous venons de monter d’un cran dans l’imagination de ceux qui souhaitent à leur façon « décorer » ce bâtiment puisqu’une roue de bicyclette, autant meurtrie que laide, vient d’y être scellée da façon sauvage et de manière à être bien visible pour ceux qui arrivent de la rue du Parc Royal ou de la rue Elzévir.

    Posée à cet endroit, elle est comme une réplique à ce demi petit vélo rose (notre article du 19 novembre 2012) toujours planté telle une enseigne rue de Francs Bourgeois (IVe), face au débouché de la rue Elzévir. Il est curieux de devoir constater que ce type d’installation soit possible et résiste à l’enlèvement. En effet, la demie bicyclette rose est présente sur un mur XVIIe depuis plus de 17 mois déjà ! Sa petite sœur a donc de beaux jours devant elle et constituera sans aucun doute une entrée en matière surprise pour les milliers de touristes qui vont se rendre quotidiennement au Musée Picasso. Espérons qu’elle ne lui fera pas de l’ombre ?

     

    Chaussures-accrochees-Street-art-Beaubourg-4Les chaussures pendues de la rue Rambuteau (photo Palagret Archéologie du quotidien)

      

    Il faudrait que les services compétents de la ville enlèvent rapidement ces objets hétéroclites qui n’ont que faire en ces lieux sinon de choquer, seul but très certainement recherché par leur auteur. Nous pouvons d’ailleurs pousser le raisonnement en s’interrogeant sur l’intérêt de laisser prospérer des chaussures pendues sur des fils dans les rues du quartier (rues Rambuteau du Temple et des Francs Bourgeois notamment). Dans le blog « Archéologie du quotidien », il est dit « qu’il s'agit d'une forme d'art urbain, le "shoefiti" (contraction de shoes et graffiti) ou shoe flinging, une manière de marquer le territoire, aérien celui-là. Des papiers collés, chaussures blanches sur fond rouge, accompagnent ces lancers et montrent bien qu'il s'agit d'une action organisée ». Il est même ajouté « qu’une variante consiste à jeter des chaussures sur un arbre, à les accrocher à une barrière. Les sacs plastiques dans les arbres inspirent aussi certains artistes de rue ». L'accrochage de cadenas d'amour sur les ponts ressort du même principe.

     

      Pont-des-artsLes cadenas du Pont des Arts  

     

    Alors que faut-il faire ? Laisser les choses en l’état et bientôt nous verrons apparaître, pourquoi pas, d’autres formes de créations. Ainsi des guirlandes d’objets insolites (lunettes, chapeaux, chaussettes voire des casserolesqui sonnant au vent) seront tendues au-dessus de nos têtes, comme le linge qui sèche entre les maisons dans les rues des villes italiennes! Ou bien, plus raisonnablement, n’y a-t-il pas lieu de donner un coup de frein à ces exagérations qui ne riment pas à grand-chose sinon d’accentuer et d’accréditer l’idée de mauvais entretien et d’insuffisante propreté du quartier.

    Nos élus du Marais seraient bien inspirés de se saisir du sujet avant qu’ils ne soient débordés comme le sont leurs collègues en charge du pont des Arts qui est devenu dangereux car trop alourdi par les cadenas accrochés en nombre ! Le "street art" a  ses limites !

    Dominique Feutry

     

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    Photo

     Une des deux oreilles en résine de la rue Pierre au Lard (IVe)

     

    "Grand-mère, que vous avez de grandes oreilles". "C'est pour mieux t'entendre mon enfant". Cette phrase du célébre conte de Perrault pourrait s'appliquer à la rue Pierre au Lard (IVe) où viennent d'être disposées deux grandes oreilles en résine. Elles sont juste à l'entrée lorsque l'on arrive de la rue Saint-Merri. Les passants peuvent  avoir l''impression qu'ils vont être écoutés s'ils parlent dans la rue …les murs ont des oreilles dit l'adage!

     

      PhotoLa seconde oreille de la rue Pierre au Lard (IVe)
     

    L'installateur de ces réalisations qui n'ont rien à faire à cet endroit a pris soin d'écrire, à côté de ses créations,  "zone sur écoute". Sans doute a-t-il cru bon, de faire une pâle réplique d'un élément de la fontaine toute voisine de Niki de Saint Phalle.

    Ce nouveau type de création décalée et franchement sans interêt n'a rien à faire dans nos rues. Les services compétents de la Ville doivent les retirer au plus vite.

     

    Dominique Feutry

  • ViewmultimediadocumentLe bus BGE Paris installé sur le parvis de l'Hôtel de Ville (IVe) pour favoriser la création d'entreprises

     

     

    Un bus inattendu stationne cette semaine devant l’Hôtel de Ville. Cela peut paraître étonnant.

    En fait, il s’agit d’une antenne ambulante d’un organisme dédié aux futurs entrepreneurs et aux chefs d’entreprise dénommé BGE Paris.

    Afin d’attirer entrepreneurs et créateurs, il est proposé dans un premier temps aux visiteurs du bus intéressés un jeu quizz avec comme récompenses 2 heures de diagnostic sur un dossier de création d’entreprise ou un atelier de formation d’une demie journée ou 3 jours dans les espaces de travail collaboratif de BGE Paris.

    BGE Paris qui existe depuis 35 ans est en réalité un réseau national d’appui aux entrepreneurs, d’aide à la création, à la reprise et au développement d’entreprises. Son rôle est de conseiller, de former et d’accompagner les créateurs et chefs d’entreprise de Paris-Ile de France qui ont besoin de soutien. 1 500 créateurs sont ainsi aidés chaque année.

    Cette initiative est intéressante et montre combien les dispositifs existants sont nombreux mais malheureusement souvent méconnus ou mal connus. La présence du bus tombe donc à pic en ce lieu où le passage est important. Une façon ludique de se faire connaître et qui montre aussi que le Marais n’est opas seulement un lieu touristique.

    Dominique Feutry

     

  •  Cox attoupement 12 04 14 à 20h42Le COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe), samedi 12 avril 2014, à 20h42
     

    Tandis que la Mairie de Paris étudie une nouvelle demande de terrasse à la suite de l'essai qui s'est terminé le 9 mars, le COX avec ou sans terrasse prospère en occupant une part toujours plus vaste de l'espace public.

    On voit sur cette photo le peu de cas qui est fait du cordon censé reserver un couloir humanitaire aux piétons ordinaires et aux personnes à mobilité réduite. Ils sont tacitement priés d'emprunter le trottoir d'en-face ou de se hasarder sur la chaussée comme le font certains.

    Il n'est pas nécessaire de commenter davantage cette prise de vue qui parle d'elle-même. Tous ceux qui ont la charge de l'ordre public à Paris et dans l'arrondissement, en tireront les enseignements qui les concernent.