Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

  • Paris_4_mairieLa mairie du IVe, place Baudoyer

     

    Lors de sa réunion du 3 octobre, le Conseil de quartier Saint-Gervais (IVe) a abordé de nouveau la question des malencontreusement nommées "zones de rencontres". Aucun véritable changement de comportement n’a été noté de la part des "usagers" malgré les nouveaux marquages. En revanche la plupart d’entre eux affirment ne plus rien comprendre de ces différentes signalisations en excès !

    Premier Adjoint au Maire, en charge du développement économique, des relations avec les commerçants, du tourisme, de l’espace public et des transports, Richard JEAN BAPTISTE fait savoir que le gouvernement souhaite les harmoniser, puisque l'expérience a été lancée dans plusieurs villes, et qu’il modifiera en conséquence le code de la route ! Il insiste sur le fait que le principe de la création de ces zones est en tout cas acquis.

    La propreté qui se détériore notablement a été ensuite abordée. Les échanges sur ce sujet ont été nourris. En réponse, la mairie envisage de réduire le nombre de poubelles de rue au motif qu'il s'agit d'une affaire d'incivilité… ! Nous ne savons pas comment la municipalité envisage de gérer le problème désormais.

    Plusieurs membres du Conseil de quartier ont attiré l’attention sur la présence de dealers rue Charlemagne (à proximité du lycée). Il s’agit certes d’un problème de police mais ce sujet est connu, il n’est pas nouveau ! Quelles mesures sont envisagées avant que la question ne prenne de l’ampleur ?

    Paris31
    L'exploitant du Kiosque à journaux place Saint Paul est parti sans être remplacé

     

    Sur la mendicité croissante – le sujet est crucial – la question a été posée de savoir si elle était devenue légale ou bien quels étaient les moyens qui étaient dévolus pour l’éradiquer ? L’idée d’un arrêté municipal a été évoquée, de même celle où la Mairie se doterait d’un référent (pas un élu) auprès de la Préfecture dans chaque arrondissement. L’adjoint au Maire évoque la diversité de populations concernées et les nombreux camps aux portes de Paris … Le bureau du Conseil de quartier va demander à rencontrer le Commissaire Central du IVe.

    La situation du kiosque à journaux du terre-plein St-Paul déserté par son titulaire est soulignée…Y aura-t-il un remplaçant ?

    Le Conseil évoque à nouveau le problème du respect des zones piétonnes du dimanche. Des véhicules motorisés se permettent de déplacer les barrières de fermeture des rues pour pouvoir y circuler …Afin d’éviter les abus, l’idée de la création d’un macaron " résidant" a été suggérée.

    L'épineuse question de l'Hôtel-Dieu devait faire l’objet d’un échange entre les quatre Conseils de quartier du IVe en présence d'un partisan du démantèlement et d'un opposant. Il a été décidé finalement d’organiser une réunion publique sur ce thème. 

    28966559
    Maisons à colombages, rue François Miron (IVe)

     

    Le représentant de "Vivre le Marais !" a saisi le Président du Conseil de la rue des Archives au sujet des activités (en particulier "musicales") du garage Mobil situé au 46 rue des Archives (IVe) afin de faire respecter la charte de cette même rue visant à empêcher les débordements des bars-cafés et à assurer la tranquillité des riverains ! Il est difficile de savoir quelle suite sera donnée à cette situation ubuesque ? Dimanche dernier 6 octobre, le garage était ouvert, apparemment dans le cadre de l'opération de ventes de chaussures Converse, marque dont le nom est même imprimé sur le trottoir de la rue des Archives, entre le garage et la rue des Francs-Bourgeois…Heureusement que le survol de Paris par les avions est interdit sinon nous aurions un coucou qui survolerait notre quartier tirant une banderole vantant la marque !

    Monique Bernardon Fontaine

     

  •  

    Cox tribord affichette terrasseAffichette apposée par le COX sur sa devanture, délivrée "par erreur" par la Mairie de Paris

     

    La requête déposée par six riverains et trois associations devant le Tribunal Administratif contre l'Etat, Mairie de Paris et Préfecture de Police, à propos des débordements du COX, suit son cours.

    Dans un mémoire adressé au Tribunal, la Mairie de Paris se défend en précisant que le COX-BAR, exploité par la société BRV, ne dispose d'aucune autorisation de terrasse. confirmant ainsi un courrier daté du 15 avril 2013, adressé à l'avocat des riverains, qui leur apprenait que l'autorisation avait été accordée en 1996 à la société "TRIBORD", radiée du registre du commerce en 2003, et non renouvelée depuis au COX-BAR.

    Le mémoire conclut qu'en se référant à une "terrasse ouverte" pour constater les débordements, la Préfecture de Police a fait référence à une autorisation qui n'existe pas. Dès lors, selon ce mémoire, les troubles sont passibles de l'arrêté préfectoral du 10 décembre 2009 (interdiction de la consommation de boissons alcooliques sur la voie publique, hors terrasses régulièrement constituées, et de la vente à emporter), qui selon la Mairie de Paris, convient à ce type de situation dans le secteur concerné.

    C'est la thèse que nous avons toujours soutenue. Nous espérons fermement qu'elle sera mise en oeuvre. Il n'en reste pas moins qu'un gros cafouillage s'est bel et bien produit à la Mairie de Paris, Direction de l'Urbanisme, qui a agi depuis 2003 comme si la terrasse existait, au point d'adresser au bar l'affichette reproduite ci-dessus (dont le retrait a été exigé de l'exploitant en avril 2013). Du reste, la DU avoue que ce cas n'est pas isolé car face au nombre d'autorisations délivreés elle n'a pas les moyens, dit-elle, de vérifier toutes les cessions pouvant intervenir.

    Il nous reste à prendre connaissance du mémoire de la Préfecture de Police. En bonne logique, cette péripétie qui n'est pas à la gloire de la Mairie, a tout de même de notre point de vue le mérite de paver la voie à une solution pérenne du problème.

    Yvon Le Gall

    Vice-président IVe

     

  •  

      IMG00216-20131002-0811             Façade de la station service- parking  16, rue Saint Antoine (IVe) 

     

    Bien pratique à cet endroit très passant, la station service du 16, rue Saint Antoine (IVe) fait partie du paysage du quartier et se signale par ses deux pompes à essence situées sur le bord du trottoir. La station abrite aussi un parking de 500 places. Peu de conducteurs qui y stationnent, s'approvisionnent en carburant ou qui passent en ce lieu, peu de piétons qui empruntent cette voie, imaginent qu'ils côtoient une véritable bombe à retardement. On peut en effet s'interroger sur son installation à cet endroit lorsque l'on sait que la citerne est à l'intérieur du bâtiment.

     

    12052011192

     

    Or pour la remplir, les camions citernes sont tenus de franchir un porche puis de s'enfoncer au coeur de l'immeuble via un long corridor étroit (cf photo accompagnant l'article). Pendant le remplissage le risque d'explosion est maximum pour la centaine de résidents occupant la copropriété. Si une explosion se produisait à l'instar de catastrophes passées qui ont fait de nombreux morts, le nombre de victimes pourrait s'avérer extrêmement élevé, aggravé par la densité de la population présente, par la forte fréquentation dans cette zone et la présence d'une école de 2 000 élèves située juste en face dans l'Hotel de Mayenne (voir notre article du 14 septembre 2012). Nous ajouterons les risques de pollution de l'air, des personnes et des sols.

     

    IMG_2227 DFLa station service 46, rue des Archives (IVe) préparant un concert pour le soir  

     

    Une situation comparable quoique moins sensible est a signaler au 46 de la rue des Archives (IVe) où la station service est en plein coeur d'une rue animée de jour comme de nuit. Accessoirement et depuis peu le garage sert aussi curieusement de salle de concert le soir (avec le bruit que l'on imagine imposé aux riverains: "get loud !") et de magasin de ventes éphémères de jour, ce qui attire un important chaland accroissant le nombre de victimes potentielles en cas d'explosion.

    Si ces 2 implantations sont très anciennes, comment se peut-il, face à une réglementation sévère, qu'elles puissent encore en ces lieux si exposés distribuer du carburant … ? Mais nous dira-t-on si toutes les stations services sont considérées comme dangereuses dans les centres villes, alors il ne sera plus possible de s'approvisionner en carburant. Nous répondons que la législation déjà sévère devait être renforcée par le précédent gouvernement (doublement de l'épaisseur des parois de cuves …), il n'a pas été donné suite aux mesures prévues ! Pourtant si des évolutions réglementaires ont été envisagées c'est bien qu'il y a problème !

    Préfère-t-on privilégier le commerce au détriment de la sécurité des personnes et des biens ? Les responsables de la prévention de ces risques feraient bien de mettre ce dossier parmi leurs priorités. L'explosion récente, lors de travaux dans un garage, d'une cuve pourtant vide qui s'est produite rue d'Enghien (Xe) provoquant 3 morts, un disparu et un blessé grave, vient de rappeler malheureusement la dangerosité de ces installations.

    Certains se souviennent de l'incendie de la station service du 42 rue Beaubourg (IIIe) où un pompier avait perdu la vie. Une plaque apposée sur l'immeuble est là pour nous le rappeler. 

    Dominique Feutry

     

  • Blancs manteaux parvis église 01 10 13

    Eglise des Blancs Manteaux (IVe). Le parvis

    Nous avions décrit à plusieurs reprises de l’histoire (article du 01/09/12) et parlé des animations culturelles (12/01/2011 et 20/03/2013) de l’église des Blancs Manteaux (IVe) dont le parvis est orné d’une façade provenant de l’ancienne église Saint Eloi des Bernardins, aujourd’hui détruite, qui s’élevait sur l’Ile de la Cité.

    Malheureusement les 9 longues marches construites au pied de cette façade qui permettent d’accéder à l’édifice par la rue des Blancs Manteaux (IVe) sont devenues, ainsi que le palier et le trottoir qui les encadrent, un lieu de rassemblement et de fêtes bruyant où sont attroupées des personnes indélicates souvent alcoolisées qui n’hésitent pas en sus de cette pollution sonore à mettre l’endroit dans un état de saleté déplorable. Tâches de graisse, mégots et cannettes, bouteilles cassées, papiers et autres détritus en tous genres s’invitent à la vue de tous, gâchant le lieu, ne respectant ni l’entrée d’un édifice cultuel, ni les passants qui entrent pour visiter ou prier, obligés de slalomer entre les bouteilles, les papiers gras et les personnes souvent encore vautrées sur les marches.

    Du théâtre situé juste en face (15, rue des Blancs Manteaux), les clients qui attendent au guichet voient eux aussi ce triste spectacle qui tranche avec celui pour lequel ils se sont déplacés !

    Pire encore, que peuvent penser les élèves qui longent la bâtisse pour se rendre en classe à quelques pas de là ou au square tout proche et voient ces saletés joncher les escaliers et le trottoir. Quel modèle laisse-t-on aux jeunes ? Cette situation intolérable est une provocation si l’on sait qu’à quelques dizaines de mètres, dans la même rue, est installé le Clos des Blancs Manteaux (au N° 21) qui propose des animations pour tous dans " …le cadre d’une démarche éco-citoyenne…" où il est nécessaire de "…changer nos habitudes et préserver notre environnement proche… " Sic. Cette proximité, avouons-le, ne manque pas de sel !

    "Vivre le Marais !" comme il se doit, va alerter les autorités afin que cessent ces agissements qui créent, de jour comme de nuit, une vraie nuisance aux habitants et accentuent cette impression de laisser-aller qui, aux yeux des visiteurs, ternit, ce qui est dommageable, l’image du quartier et de Paris, déjà atteinte par les tags, l'affichage sauvage et les flyers.

    Dominique Feutry

     

  •  011
    La place du Marché Sainte Catherine (IVe)

     

    Nous informions nos lecteurs dans un article du 23 juillet dernier du triste sort réservé aux habitants de la place du Marché Sainte Catherine (IVe) confrontés chaque soir et chaque nuit au bruit incessant des terrasses extensives des restaurants ceinturant la place. Nous nous interrogions sur l’action des autorités à qui nous demandions par écrit des actes.

    Nous avons obtenu des réponses du Commissaire Central et du Maire du IVe arrondissement, en revanche aucun retour de la part du Directeur de l’Urbanisme. La police, en effet, de concert avec la mairie du IVe est intervenue durant l’été pour une concertation entre les protagonistes et une mise en garde des exploitants. Dès lors des contrôles ont été effectués et des procès verbaux dressés par la police et par la DPP (direction de la prévention et de la protection de la mairie de Paris), pour non-respect des autorisations de terrasse.

    Mais hélas la faiblesse du montant des contraventions (38€) et le fait que la police ne puisse pas indéfiniment mobiliser des effectifs à cette seule action ont fait que l’accalmie a été de courte durée. Dès le début du mois, le bruit et les débordements ont à nouveau été constatés, les mauvaises habitudes et les incivilités revenant au galop ! Les riverains qui ont décidé de se battre ne sont pas prêts de baisser les bras. Ils feront tout, nous les soutenons dans cette entreprise, pour que les autorisations de terrasse soient respectées et que le bruit soit contenu. *

    Il est regrettable que le concertation et les efforts menés par les pouvoirs publics n’aient abouti qu’à de si courtes accalmies.

    Il est regrettable que les exploitants ne raisonnent que « business » sans se soucier de leurs voisins résidents.

    Certains font remarquer que l’encombrement de la place est souvent tel qu’il ne faut pas sous-estimer les risques d’entraver l’accès aux véhicules de secours (SAMU, Pompiers…). Il serait effectivement dommageable qu’en raison uniquement d’un incident sérieux, des mesures plus énergiques soient enfin appliquées afin que la place retrouve une vie et une occupation plus normales !

    Dominique Feutry

     

  • IMG00094-20130828-1932
    La fontaine de Joyeuse 41 rue de Turenne (IVe) à l'arrêt et entartrée le 28 août 2013. (Photo VlM!)  

     

    Dans un article du 4 avril dernier consacré aux deux fontaines qui encadrent la rue de Turenne  (IVe), nous retracions leur histoire en montrant combien celles-ci s’inséraient magnifiquement au paysage de cette rue. Nous concluions sur la fontaine de Joyeuse, la plus récente, située au n°41, réalisée au XIXème siècle et décorée par Isidore Romain Boitel, avec ces mots « l’ensemble….met en valeur l’eau accentuée par le bruit de sa chute…»

    Malheureusement et bien qu’entièrement restaurée en 2008, la fontaine s’est tue et semble abandonnée. Les papiers ont envahi ses alentours immédiats, la grille qui la protégeait ne ferme plus et l’eau qui faisait tout son charme ne coule plus. Son joli bassin est vide.

    Que s’est-il passé ?

     Une panne ? Etonnant car cette situation dure depuis plusieurs mois.

    La volonté du voisinage de ne plus être dérangé par le bruit de l’eau ? Un système pourrait réguler son fonctionnement et faire en sorte que l’écoulement s’arrête la nuit.

    Des problèmes budgétaires de la Ville ? Il est peu probable qu’une restauration lourde soit à nouveau nécessaire 5 ans après sa remise en état complète.

    Alors doit-on privilégier de la négligence ? Si tel est le cas, cela est bien dommage car la fontaine égaie le quartier et constitue une animation qui attire les touristes et les badauds.

    Il est tout de même désolant que la fontaine ne fonctionne pas durant la période de l’année où les touristes sont les plus nombreux à visiter notre quartier. Espérons que nos édiles et les services se sont saisis de ce dossier et que la fontaine fonctionnera bientôt à nouveau justifiant pleinement son nom, Joyeuse.

    Dominique Feutry

    NDLR: Début novembre 2013, la fontaine refonctionne. nous remercions ceux qui sont intervenus pour lui redonner vie.  

  • 1
    Le square Albert Schweitzer à l'angle des rues de l'Hôtel de Ville et des Nonains d'Hyères (IVe)

    Le Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris du 13 août annonce une déclaration de travaux visant l’aménagement d’un espace vert ouvert au public, avec création d’un portail d’accès dans le secteur délimité par les rues Geoffroy l’Asnier (N° 14 à 26), de l’Hôtel de Ville (N° 10 à 28) et des Nonains d’Hyères (N° 1 à 9).
     
    Vivre le Marais! a tenté de se renseigner plus avant, mais en cette période estivale rien d’autre ne transparait. Il existe un jardin public à l’angle de la rue de l’Hôtel de Ville et de la rue des Nonains d’Hyères, le square Albert Schweitzer. Est-il prévu de l’agrandir en annexant une partie du terrain se trouvant devant l’Hôtel d’Aumont ?

    Un projet de jardin sonore avait été annoncé en 2010 avec mise en oeuvre fin 2011. Il était prévu de rassembler l'actuel square Albert-Schweitzer, l'aire de stationnement de la Cité des arts et le jardin de l'hôtel d'Aumont. Est-ce ce projet qui ressort des cartons ? Mais en quoi la rue Geoffroy l'Asnier est-elle concernée? Bordée d'immeubles, peut-que certains d'entre eux recèlent des jardins qui seront eux aussi annexés? 

    11119577
    Le jardin devant l'Hôtel d'Aumont (IVe)

    Sans tenter des conjectures trop hasardeuses, nous imaginons une extension plutôt que la création d’une nouveau square. Nous vous tiendrons bien entendu informés dès que nous aurons d’autres éléments, mais c’est une excellente nouvelle pour le Marais qui manque cruellement d’espaces verts (nos articles des 24 octobre 2012 et 28 février 2013).

    Dominique Feutry


  • IMG00089-20130822-1924

    L'homme au chapeau melon

     

    Nous évoquions dans deux articles ( 23 mai et 13 juin), la courte vie de deux potelets magnifiquement "humanisés" devant le magasin de chaussures homme dénommée  "L'échoppe de Black Dandy" situé au 23 rue des Blancs Manteaux (IVe). Tous deux avaient été gommés par le pinceau de l'employé municipal chargé de repeindre en marron tous les potelets de la rue sans distinction. 

    Quelle ne fut pas notre surprise de retour de congé de découvrir que les potelets étaient réapparus avec d'autres atours, encore plus riches et plus attractifs, tous deux coiffés d'un chapeau.

     

    IMG00084-20130820-1944

     

    Nous savons que cette réalisation est l'oeuvre du responsable du magasin.

    Bravo l'artiste car nous restons pantois face à un tel tour de main, et une telle délicatesse! Espérons que ces potelets "customisés" ne subiront pas le même sort que leurs prédécesseurs et que d'autres peut-être, habilement transformés viendront, les rejoindre. Espérons aussi que que cette initiative ne serve pas d'incitation à des transformations facétieuses et de mauvais goût à l'encontre du mobilier urbain et de la signalétique de la Ville.

    Dominique Feutry 

     

  •  

    IMG00068-20130819-0819

    Pendu de baskets face au 48 rue des Francs Bourgeois (IIIe). Photo VlM !

     

    Après la bicyclette tronquée scellée qui pavoise toujours sur un mur de la rue des Francs Bourgeois au croisement avec la rue Elzévir (IVe), un nouveau genre de décoration fleurit depuis plusieurs semaines dans notre quartier. Les câbles qui permettent de suspendre les illuminations de Noël servent désormais à pendre des baskets reliées entre elles par les lacets.

    Lancées sans doute par des plaisantins à partir de la chaussée mais plus probablement depuis une fenêtre d’immeuble, ces chaussures constituent de bien curieuses pendeloques inadaptées au paysage de la rue. Elles sont accrochées face au numéro 26 de la rue Rambuteau (IIIe) et au N° 48 de la rue des Francs Bourgeois (IIIe), elles ne donnent pas fière allure aux lieux qu'elles banalisent…

    IMG00062-20130819-0812
    Pendu de baskets face au 26 rue Rambuteau (IIIe). Photo VlM!

    Peut-être que les responsables de ces lancers voulaient faire sécher leurs souliers non pas sur le rebord de leur fenêtre mais à la manière italienne qui veut que le linge soit accroché sur des fils entre les immeubles qui se font face. Le problème est que le câble est fixe au contraire du système italien qui est monté sur poulie.

    IMG00071-20130819-0822

     La bicyclette tronquée installée rue des Francs Bourgeois (IVe) depuis novembre 2012 : un festival effectivement…Photo VlM !

     

    Arrêtons là la plaisanterie et reconnaissons qu’il est bien regrettable que ces suspensions ne soient toujours pas retirées depuis le nombre de semaines où elles interpellent les passants, à l’instar de la demi-bicyclette rose dont la peinture commence à être décolorée par le soleil depuis 8 mois qu’elle est plantée dans son mur!

    Mais peut-être s'agit-il d'une nouvelle volonté de voir fleurir une forme d’art qui s’accommode mal de ma compréhension en la matière et je pense ne pas être le seul…

    Dominique Feutry

     

  • Rueenpartage-logo

     

    La Ville de Paris vient de lancer l’expérimentation de plusieurs types de marquage au sol afin semble-t-il  de mieux signaler aux usagers, en sus des panneaux déjà existants, l’arrivée dans une zone dite "apaisée" c’est-à-dire soit une "zone 30", soit une "zone de rencontre" (voir notre article du 5 janvier 2013). Plusieurs propositions sont faites aux parisiens qui peuvent faire part de leurs préférences sur le site de la Mairie de Paris.

    Cinq nouveaux types de marquage sont proposés en accord notamment avec la Direction de la Sécurité et de la Circulation Routière (DSCR), afin de savoir lequel ou lesquels seront généralisés et illustrés par des schémas que nous reproduisons.

     Zo,ne 1viewmultimediadocument

    Des lignes minces

     

    Des lignes minces pouvant être répétées pour attirer davantage l’attention. Elles sont tracées sur la largeur de la chaussée par 3 pour indiquer une zone 30 et par 5 pour une zone de rencontre. Les secteurs rues Beaubourg et Temple (IIIe) ainsi que la rue Vieille du Temple (IVe) sont en test.

    Imagesynthese               Rectangles zone 30                                                  Rectangles zone de rencontre

      

    Des rectangles mais plus petits que ceux des passages piétons habituels pour les "zones 30" et très petits pour les "zones de rencontre".

          Zone 3viewmultimediadocument

    Des clous peints

               

    Les clous habituels matérialisés soit par de vrais clous, soit par des clous représentés par des ronds peints en blanc.

    Zone 4viewmultimediadocument                 Des pixels            

                                   

    Des pixels qui sont des nuages de pointillés peints en blanc.

     Zone 5viewmultimediadocumentDes chiffres et des lettres sur la marquage existant

                   

    Des chiffres et des lettres inscrits parmi les autres marquages indiquant la vitesse 30 par exemple pour 30 km/h.

    Les quatre derniers exemples ne sont pas expérimentés dans notre quartier et les deux derniers en font pas de distinction entre les deux types de zone. A notre sens rien ne sert de multiplier les signalisations qui se compliquent d’ailleurs puisque nous avons déjà, et depuis peu, les triangles permettant aux vélos de passer aux feux rouges…

    Pour notre part nous sommes pour la simplicité, inscrire le chiffre 30 a le mérite d’être suffisamment explicite et compréhensible par tous. Mais un effort de signalisation si louable soit-il n'empêchera jamais un chauffard de provoquer maleureusement un accident, ni aux habitués des incivilités de n'en tenir aucun cas.

    Dominique Feutry