Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Politique

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    République

    Samedi 13 octobre, 16h31 place de la République, arrivée de la manifestation "Marcher pour la planète"   (Photo BFM/TV)

     

     

    Ils ont raison ces manifestants de marcher de l'Opéra à la République pour exprimer leur attachement à notre planète. Ses réserves sont  mises à mal par une consommation débridée, l'atmosphère que nous respirons est polluée, l'habitabilité des cinq continents est menacée par le réchauffement climatique générateur de montée des eaux des océans, de catastrophes naturelles comme les cyclones, les ouragans, les inondations… Des milliers d'espèces naturelles disparaissent ou sont menacées. L'homme en fait partie. Faute de réagir, lui le seul être sur Terre à en avoir les moyens, il sera lui aussi dans la charrette. Brrrrh……….

    Ceux qui se déclarent "écologistes" défendent une grande cause. Ils méritent notre considération et notre soutien. mais comme d'habitude, lorsque la politique s'en mêle, le discours dérape et pour ceux qui raisonnent un peu il devient carrément inintelligible car sa cohérence se perd dans une rhétorique qui ne cherche qu'à gagner des voix.

    Ainsi, pendant que des milliers de braves gens battaient le pavé à Paris pour sauver notre planète, des milliers d'avions encombraient l'espace aérien au-dessus de nos têtes en brûlant des dizaines de milliers de tonnes de kérosène, l'hydrocarbure utilisé par les jets, sans qu'aucun des meneurs n'ait l'idée de dénoncer cette réalité.

     

     Vols sur la france

     Photographie des vols au-dessus de la France le samedi 13 octobre à 16h31. Application "Flight aware". La densité est en constante progression !

     

     Une telle dénonciation ne changerait rien à la situation mais on aurait au moins l'assurance que ceux qui s'expriment de façon péremptoire maîtrisent l'ensemble du dossier. Ils n'en donnent pas le sentiment aujourd'hui.

    Ainsi en est-t-il du mélange des genres entre pollution et dérèglement climatique. Il faut absolument les séparer. Le recours inconsidéré aux matières plastiques pour les usages de la vie courante, le traitement désordonné des déchets, l'incivilité qui noie les villes sous les mégots, les pailles plastiques, les emballages, les affiches, les tags… sont du domaine de la pollution et à ce titre sont éligibles d'une action volontaire de la part de ceux qui se réclament de l'écologie. On les trouve bien timides et silencieux en la matière. La solution est à leur portée cependant : faire comme aux Etats-Unis, voter des lois, durcir les sanctions, contrôler et sanctionner.

    Voilà un domaine de l'écologie où des résultats seront au rendez-vous si des actions sont mises en oeuvre. Qu'ils se mettent à l'ouvrage, ceux qui s'en réclament !

    Il y a ensuite le réchauffement climatique, la COP 21, le rapport du GIEC et l'agitation qu'il provoque…. C'est beaucoup plus complexe et je crains personnellement que ce soit insoluble tant l'humanité est prisonnière de ses habitudes, de ses aspirations et de son égoïsme. Il faut ajouter que certaines ressources sont rares, par construction, sur notre planète et qu'on ne peut pas raisonner comme si la source était sans fin, à l'instar du vent et du soleil.

    A ce propos, arrêtons nous sur le transport aérien et maritime. Pour avoir travaillé dans un groupe international où nous passions tous une grande partie de notre temps dans les avions, j'atteste que nous aurions pu diviser cette dépense par 10. Les moyens de télécommunications, la téléconférence, font que (presque) tout ce qui se traite en réunion avec présence physique peut l'être par échange électronique d'informations. Mais si la question était posée aux intéressés, beaucoup d'entre eux se diraient farouchement contre, arguments à la clé…. 

    L'attrait des croisières en mer a suscité la mise sur le marché d'énormes paquebots, des villes flottantes qui déversent en mer et, hélas, dans les ports, des nuages de pollution dus à la combustion d'un fioul peu raffiné. Une mesure de salut public, si on veut effectivement sauver la planète, serait de demander aux citoyens du  monde de renoncer à ce plaisir, car il n'est pas indispensable. J'imagine les réactions ! Quel gouvernant se hasardera à une provocation de ce genre ? 

    Donc on ne dira rien qui soit iconoclaste et on continuera comme avant à évoquer des perspectives illusoires. L'électricité par exemple. La voiture électrique est un progrès pour la vie en centre ville. Peu de bruit, pas de pollution. Mais la voiture électrique a besoin de courant électrique. Comment va-t-on le produire ? Retour au charbon ? Extension du parc de centrales nucléaire ? Éoliennes ? Leur empreinte carbone est considérable du fait de la plateforme de béton. Leur exploitation est intermittente, tout comme celle des panneaux solaires. Ces sources d'énergie nécessitent le recours à des batteries dont la fabrication est tributaire de ressources rares détenues par des pays qui en font un usage stratégique.

    Il faut ajouter qu'en éloignant la production d'énergie de son lieu d'utilisation on met en jeu deux rendements  qui, multipliés entre eux, donnent un rendement résultant de faible niveau (ex : 30% et 25% donnent 0,3×0,25 = 0,075 soit 7,5 %).

     

    éoliennes

     

    On voit, sans aller plus loin dans cette analyse, que les solutions-miracle n'existent pas et qu'il n'est pas honnête en conséquence d'exciter la foule et les folliculaires. Luttons contre la pollution sans modération mais disons "au peuple" au sujet du réchauffement climatique qu'il existe un vrai problème existentiel dont la solution est le renoncement à des pratiques, à des habitudes, à des besoins, à des plaisirs. Il n'est pas impossible que cette attitude déclenche des révolutions … qui déboucheraient elles-mêmes inévitablement sur de nouvelles impasses.

    Je m'en veux d'être aussi négatif et j'espère bien me tromper. Je me dis pourtant qu'une dose raisonnable de sagesse dans nos comportements pourrait décaler les dommages suffisamment longtemps pour que les savants inventent un autre modèle énergétique. Quand je vois la taille des voitures qui se vendent aujourd'hui pour faire de la ville (on appelle ces monstres des SUV) je me dis qu'il existe une marge de progression en direction du bon sens. Pour autant que quelqu'un montre la voie. A ce sujet, il faudrait que d'ores et déjà les politiques nous orientent vers des véhicules légers et tout simples ne consommant que un à deux litres d'essence aux 100 kilomètres. Voilà qui serait responsable. On n'a rien entendu de semblable dans les défilés de samedi et dans les commentaires.

    Gérard Simonet

     

  • Quincampoix 37 dr feelgood 09 10 18

    Bar "Dr Feelgood", 37 rue Quincampoix (IVe)

     

     

    Après une accalmie qui avait donné de l'espoir aux riverains, le "Dr Feelgood" est reparti de plus belle en suscitant une avalanche de protestations des habitants de l'immeuble concerné et des immeubles voisins, en direction du Maire du IVe Ariel Weil, de la Commissaire de police Laetitia Vallar et du directeur de la DPSP Matthieu Clouzeau (prévention, sécurité et protection) de la Ville de Paris.

    Est mise en cause, notamment, la "commission de régulation des débits de boissons" perçue comme une source d'attitudes dilatoires vis à vis d'infractions nettement caractérisées comme :

    • stationnement de grosses cylindrées sur espace piétons
    • portes de l'établissement diffusant de la musique amplifiée maintenues ouvertes  
    • dépassement de l'heure d'ouverture de nuit (02h00 du matin), en particulier les week-ends
    • attroupements et éclats de voix des clients qui stationnement devant le bar tard dans la nuit

    On trouve dans ces échanges ces déclarations fréquentes des forces de l'ordre qui annoncent "s'être rendues sur place et n'avoir rien constaté". La répétition de ce type de réponse à des plaignants qui n'ont aucune raison d'inventer leurs souffrances est vécue de façon amère et crée une défiance des citoyens à l'égard de l'autorité. 

    Comment rester insensible à cette mère de famille qui écrit au Maire : "Toute cette fin de semaine, nous avons peu ou mal dormi. Épuisée, ma fille étudiante en double situation de handicap, n'a ainsi pu se rendre en cours ce matin".

    Dans un dernier échange, la directrice de cabinet du Maire indique que l'établissement a été verbalisé par la DPSP et que l'aide du commissariat sera sollicitée si nécessaire. Cette précision jette une lumière sur ce qui a probablement été une erreur : la répartition de la responsabilité du maintien de l'ordre à Paris entre la police nationale et cette police municipale qui n'a jamais voulu dire son nom et qui donne encore le sentiment de se chercher.

    Dirigée par le Commissaire Divisionnaire Matthieu Clouzeau, qui nous a reçu à diverses reprises, elle était à l'origine porteuse d'espoir qu'il y ait moins de laisser-aller dans Paris. On se perd dans les chiffres mais son effectif tourne autour de 3.000 dont 1.000 agents de sécurité dont la définition de fonction incite à penser qu'il suffit de les appeler pour régler définitivement un problème comme celui de notre Dr Feelgood.

    En fait il n'en est rien car le pouvoir de décider d'une fermeture administrative, d'une suppression d'autorisation de nuit, d'un retrait de licence est du ressort exclusif de la préfecture de police. En coupant l'autorité en deux on l'a affaiblie et il ne serait pas inutile de repenser la pertinence de ce qui a été fait en 2014 pour amorcer la mandature de 2020.

    GS

     

  • Préfecture de police vue aérienneLe cœur de Paris  : la Préfecture de police, l'Hôtel Dieu, la flèche de la Sainte Chapelle, la Seine et le Pont St Michel (Ve) (Photo Claude Charensol)

     

    Nous avons tous reçu ce courrier de la Maire Anne Hidalgo adressé aux inscrits sur les listes électorales : quel nom souhaitez vous pour le regroupement des arrondissements du centre et quelle mairie a votre préférence entre celle du IIIe et celle du IVe ?

    C'est une fois de plus la méthode du hochet qu'on distribue aux habitants pour qu'ils fassent joujou. On n'a pas été consultés pour connaitre notre opinion sur  le principe de cette fusion. Voici ce qu'on en disait à l'époque où le sujet est venu sur la table. Notre opinion, exprimée en 2016, n'a pas changé depuis :

    Si on compare entre eux la taille des arrondissements parisiens, on trouve aux deux extrêmes le 1er avec 17.100 habitants et le XVe qui en affiche 238.190. Un ratio de 14 ! Le IIe n'est guère mieux loti avec 22.390 habitants, un peu moins que le IVe et ses 27.769 habitants. Dans le centre historique de Paris, le IIIe se distingue avec 35.991 habitants. On voit que le total des quatre arrondissements, avec 103.250 habitants, est à peine au niveau de la moyenne de Paris (112.000) (source INSEE, recensement 2012).

    En regroupant les quatre arrondissements du centre on doit pouvoir faire des économies d'échelle sans pour autant priver les habitants concernés de la qualité des services municipaux auxquels ils sont attachés. C'est ce que semble penser Mme Hidalgo. La réalité est tout autre. 

    La municipalité de Paris est construite, du point de vue des technostructures, sur une logique qui ne repose en rien sur les arrondissements. C'est le cas de l'urbanisme, de la propreté, des espaces verts et de la voirie qui ne sont pas décentralisés. C'est le cas aussi des unités fonctionnelles telles que la finance, le commerce, le logement…  

    Ces observations conduisent à la conclusion que les économies d'échelle sont un leurre puisque la masse des agents de la Ville (50.000 environ) appartiennent à une structure de l'hôtel de Ville déjà décentralisée suivant une logique propre. En résumé, les charges de structure sont à l'Hôtel de Ville, c'est là que les économies doivent porter.

     

    Quelle mairie choisir ?

    Les mairies de Paris font partie du patrimoine de l'arrondissement et en sont le repère prestigieux. Nos quatre mairies sont des édifices construits autour de 1860. Il est probable que chacun choisisse celle qui lui est familière. Les habitants du 1er resteront probablement silencieux. Ceux du IIe choisiront l'arrondissement qui leur ressemble le plus. Mais on n'empêchera pas les citoyens des trois arrondissements dont la mairie disparaîtra en tant que telle d'en ressentir une blessure.

    Faut-il choisir un nom ?

    Les autres arrondissements n'en ont pas et ne s'en portent pas plus mal. Mais si le pli se prend d'appeler ce secteur "Paris centre" on ne se battra pas pour s'y opposer !

     GS

     

  • Mains

    Tout a commencé en 2010 avec des mains qui se joignent…

     

     

    Il a fallu en 2010 une campagne commanditée par les professionnels de la nuit, les débitants de boissons et les fabricants de matériel de sonorisation, dans le but de catalyser des nuits parisiennes jugées trop molles par ceux qui en vivent, pour que plusieurs associations de quartiers dans Paris, qui souffraient déjà de nuisances dues à l'occupation abusives de l'espace public et du tapage nocturne d'établissements recevant du public, s'unissent sous le nom de réseau "Vivre Paris !" pour obtenir un entretien avec Bertrand Delanoë.

    Mao Péninou nous fut désigné comme interlocuteur. Chargé à l'époque du "bureau des temps", une responsabilité un peu absconse, il nous confirma qu'il organiserait des "états généraux de la nuit" en novembre 2011. Nos représentants y prirent part et l'impression qu'on en conserve avec le recul est que les habitants, les parisiens, y occupèrent une place que les prémices de cette manifestation ne laissaient pas franchement espérer.

     

    Hocquart rvp 13 05 14

    Réunion en 2014 avec Frédéric Hocquard (de face au centre) à l'Hôtel de Ville

     

    La mouvance "Vivre Paris !" ne cessa de se développer par l'adhésion de nouvelles associations et l'organisation de manifestations en France et à l'étranger. Les élections municipales de 2014 et la mise en place d'un nouveau conseil de Paris sous l'autorité d'Anne Hidalgo, fut à l'origine de nos premières déconvenues. En effet, il parut clair à nos yeux que le "conseil de la nuit" rattaché à l'élu Frédéric Hocquard ayant rang de Maire-Adjoint, pourvu d'un véritable staff et rattaché au Premier-Adjoint Bruno Julliard, avait plus vocation à promouvoir la nuit parisienne qu'à se préoccuper de la santé et de la tranquillité des parisiens.

    Les entretiens que nous avons eus avec M. Hocquard ont été dans l'ensemble courtois et constructifs, plutôt agréables, mais les mesures qui se sont succédé, à notre grand regret, n'ont pas été à la hauteur de nos espérances. 

    Dans les débats qui se sont déroulés au sein de la "Plateforme de la vie nocturne", en septembre 2017, la prise en compte du phénomène de l'alcoolisme des jeunes et ses effets catastrophiques sur leur santé ont été éludés. Une après l'autre, à l'exclusion bien entendu de celle de notre représentant, les interventions se sont appliquées à réfuter les nombreuses nuisances qui découlent des festivités nocturnes. Il est apparu évident que cette manifestation, qui portait l'espoir d'une entente sur des mesures concrètes pour réguler la relation entre les commerçants de la nuit et les habitants, n'avait été qu'un instrument de promotion du marché des noctambules.

    De la même manière, Frédéric Hocquard s'applique en ce moment à mettre en place dans les arrondissements, des commissions chargées de suivre les établissements connus pour leurs nuisances. Il y en a des dizaines dans un arrondissement comme le XIe. Ces commissions regroupent des représentants de la mairie, de la police, de la DPSP (lutte contre les incivilités) et des syndicats de la profession des débitants de boissons. Vous avez bien lu : il n'y a personne pour parler au nom des habitants ! Certes, la mairie est censée le faire, mais pourquoi se priver du témoignage direct de ceux qui souffrent et ne pas leur donner l'occasion de s'exprimer et de se défendre ?

    Que dire aussi du fait que ces commissions se dessaisissent des dossiers dès qu'une procédure judiciaire, trop souvent inévitable, est entamée ?

    Sur le terrain, chez nous en tout cas dans le Marais, dès qu'un dossier devient sensible, les autorités les plus qualifiées se mobilisent et interviennent. On en rend compte à longueur d'articles sur ce blog… Nous sommes naturellement impliqués en tant qu'association représentative et c'est généralement le Maire en personne, le Commissaire central et le Directeur de cabinet du Préfet de police qui agissent. 

     

    Pierre au Lard 1Occupation de l'espace public et tapage nocturne au Who's rue Pierre au Lard (IVe)

     

    Nos attentes envers l'Hôtel de Ville sont principalement un cadre transverse, une méthodologie générale pour le traitement des litiges en circuit court, un guide pour la lutte contre la drogue et l'hyper alcoolisation, notamment chez les jeunes, et une propagande intelligente pour prôner le respect des autres, de leur intégrité, de leur tranquillité et de leur sommeil. La délégation de Frédéric Hocquard nous a envoyé un signal positif dans ce sens au début de l'été. C'est une piste qu'il faut poursuivre.

    C'est le rôle de la mouvance "Vivre Paris !" de conduire cette recherche de dialogue et de concorde avec les élus actuels si on y parvient mais aussi avec les candidats aux élections municipales de 2020. Notre devoir est de les éclairer sur ce que les parisiens-électeurs attendent. Cette entité informelle qui a résisté longtemps aux forces centrifuges qui sévissent souvent dans les corps sociaux est éclatée aujourd'hui en plusieurs composantes. Comme dans les partis politiques, des courants existent chez les représentants de "Vivre Paris !" Des ego s'expriment et quelques fois s'opposent sur la façon de procéder mais leur but à tous est identique : le respect de l'espace public et la tranquillité des riverains.

    Il apparaît évident aux gens de bon sens et de bonne volonté que ces groupes doivent se rapprocher pour constituer une entité "Vivre Paris !" structurée, dirigée et unique, habilitée à s'exprimer au nom des parisiens et éclairer les dirigeants de demain sur les exigences qui sont les nôtres.

    Gérard Simonet

      

  • 17 rue Beautreillis

    La rue Beautreillis (IVe)

     

     

    Insuffisamment annoncée, d'après les riverains dont beaucoup l'ont manquée, une réunion convoquée par Ariel Weil  Maire du IVe, s'est tenue lundi 24 septembre en mairie pour annoncer des travaux "d'apaisement" du quartier de la rue Neuve St Pierre, qui inclut les rues Beautreillis et de l'Hôtel St Paul.

    Au titre du "budget participatif", 275.000 € sont affectés à ce programme, qui comprend :

    • la transformation de la rue Beautreillis en "rue partagée" entre modes de transport, sur le modèle de l'espace St Paul rue de Rivoli
    • les mêmes changements pour la rue Neuve St Pierre avec de surcroît la perspective d'une transformation certains jours en "rue des enfants", cette idée que le IIIe a mise en oeuvre avec la "rue'Golotte", que les commerçants riverains ont accueilli vent debout !
    • Quant à la rue de l'Hôtel St Paul, ce sera une véritable rue piétonne

    Il y avait peu de monde à cette réunion où notre association était présente. Le projet est plutôt bien accueilli. Il faut dire que la relation dans ces rues entre les habitants et les commerçants est satisfaisante. Notre représentante a exprimé le regret cependant que la description qui en faite par la mairie ne mette pas en avant le bien-être résultant pour les riverains et leur protection contre les nuisances sonores dont on sait qu'elles prospèrent dans ces voies qui sont plus ou moins piétonnisées. 

    GDV-NL

     

     

  • Nazareth

    Rue N.D. de Nazareth 38 et 40, les cafés-restaurants "Le Coltrane" et "Le Cosmos", au seuil de la rue du Pont aux Biches (IIIe)

     

     

    Les propriétaires de ces deux établissements avaient contesté devant le Tribunal Administratif la décision de retrait de l'autorisation de terrasses dont ils bénéficiaient. Le tribunal a rejeté leur demande par le jugement du 31 mai 2018 que nous avons publié en annexe à notre article du 7 juin.

    Les choses ne sont pas rentrées dans l'ordre durant l'été. Les deux établissement continuent à perturber le voisinage comme si rien ne s'était passé.

    Le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum en a tiré la leçon : il fait appel à la police pour que les terrasses en infraction soient dégagées. A cet effet, il a présenté un vœu en conseil de Paris le 26 courant qui a été voté à l'unanimité Téléchargement. 

    Le Préfet de police, à travers son directeur de cabinet Matthieu Garrigue-Guyonnaud, a répondu "qu’ils examinent les conditions dans lesquelles la force publique pourra être mobilisée afin d'assurer l'exécution de l'arrêté municipal avec le concours de la municipalité".

    Qu'il s'agisse du IIIe ou du IVe, et nous semble-t-il de l'ensemble des arrondissements parisiens, il semble qu'il y ait désormais l'amorce d'une prise de conscience des autorités municipales que la population parisienne ne doit pas subir les excès de comportement de ceux qui sont obnubilés par leur tiroir-caisse. Il est évidemment tentant de s'étaler bruyamment sur l'espace public pour en faire ses choux-gras sans respecter le droit à la tranquillité des riverains mais il ne faut pas s'étonner que ceux-là réagissent et obtiennent de leur élus, qui leur doivent le mandat qu'ils exercent, le droit d'être défendus.

    GS

     

     

     

  • Image3Image3

     

     

        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    « À Paris, le vandalisme fleurit et prospère sous nos yeux. Le vandalisme est architecte.

    Le vandalisme se carre et se prélasse. Le vandalisme est fêté, applaudi, encouragé, admiré, caressé, protégé, consulté, subventionné, défrayé, naturalisé. Tous les jours il démolit quelque chose du peu qui nous reste de cet admirable vieux Paris. »

    Victor Hugo, «Guerre aux démolisseurs», Revue des deux mondes, vers 1825.

     

    Deux siècles après cette alarme de Victor Hugo, Le Centre « Culturel ?» suisse, vandalise le Passage des Arbalétriers, en plein mois d’août, en sciant en deux les pavés anciens de ce passage privé… « pour offrir une surface aussi plane que lisse, puis reposés façon carrelage de salle de bains »[1] .

    Sans autorisation des pouvoirs publics français, « La confédération helvétique vient de chambouler un passage historique et pittoresque du quartier parisien du Marais pour le doter d’un sol digne d’une piste de rollers ou des rues de Disney-land »[2].

     

    « Il y a deux choses dans un édifice : son usage et sa beauté. Son usage appartient au propriétaire, sa beauté à tout le monde, à vous, à moi, à nous tous. Donc, le détruire c’est dépasser son droit.

    Victor Hugo, vers 1825.

    Quelle serait, en Suisse, la réaction des habitants, des pouvoirs locaux, et de la presse, si une institution française s’avisait de changer l’esthétique d’une ruelle à Genève, Saint-Gall, Berne ou Neuchâtel, sans déclaration ni autorisation ?

    Une réunion confidentielle s’est tenue le vendredi 14 septembre, mais la présence des propriétaires et riverains du passage n’était pas souhaitée… Seules étaient admises les personnalités qui tiennent le haut du pavé : le Maire d’arrondissement, un adjoint à l’urbanisme, l’architecte des Bâtiments de France et le maître d’œuvre de la destruction des pavés (l’architecte de la confédération suisse).

    Dans cette affaire, la Confédération Suisse, qui ne dit mot, aurait pris conseil auprès d’un avocat. Dans quel but ? S’employer à quérir une dérogation pour régularisation ? Ou présenter ses excuses et remettre en état le pavage ancien ?

    Paris ne se contentera pas des seules images des pavés anciens réalisées par les photographes du Paris historique, tels Marville, Atget, Brassaï et Doisneau. La Confédération Suisse doit réparation aux parisiens et faire remettre en état le pavage Napoléon d’époque.

    Amis suisses, si vous avez un tant soit peu de considération pour la France, son passé, son histoire, rendez à Paris et aux parisiens le pavage ancien du Passage des Arbalétriers !

    Yves Di Maria, copropriétaire du passage.

     

    1 & 2.  Le Canard enchaîné du mercredi 12 septembre 2018, page 5.

    Voir aussi "Vivre le Marais !" : Passage des Arbalétriers : le vandalisme des suisses

     

  • Weil ariel 20 03 18

    Ariel Weil, Maire du IVe

     

     

    Le Maire du IVe réagit au contenu de notre article du 12 septembre intitulé "les résidents du IVe souffrent des excès et des facéties de leur arrondissement". Il nous demande de publier la réponse que voici :

     

    J’ai beau connaître vos positions fréquemment exprimées au sujet du Marais gay, je suis tout de même surpris de la teneur de votre article d’hier intitulé « Les résidents du IVe souffrent des excès et des facéties de leur arrondissement ! ».
     
    Faire le lien aussi spontanément sans aucun argument tangible (« La raison saute aux yeux », écrivez-vous) entre la baisse démographique du 4e arrondissement et « l’agitation » que vous semblez imputer exclusivement aux établissements et manifestations gays est assez stupéfiante.
    Sur quoi vous fondez-vous pour affirmer ceci ? Qu’est-ce qui vous permet de dire que cette « agitation » est plus préjudiciable aux habitants que le prix du mètre carré ou la pénurie de logement préemptés au profit des locations saisonnières ou touristiques ? Pensez-vous vraiment que les établissements portant haut le drapeau arc-en-ciel soient les seuls à créer des nuisances dans le 4e alors qu’ils ne sont qu’une poignée par rapport aux centaines d’établissements présents dans l’arrondissement ? Enfin, pourquoi faire le lien entre nuisance et communautarisme ?
     
    Nous en avons parlé, je vous l’ai même écrit, je n'aime ni les ghettos ni les identités uniques ou assignées. (Ni même le mot de communauté, quand il est conjugué au singulier). En revanche, je soutiens l’action des associations qui œuvrent contre une homophobie malheureusement toujours d’actualité, même au cœur du Marais, comme nous l’ont prouvé les dégradations des passages piétons cet été. Je les soutiens sous leur formes festive et militante et je crois, que vous le vouliez ou non, que cette dimension fait désormais partie de l’histoire du Marais. Je ne vous dis pas cela dans l’idée de « jeter de l’huile sur le  feu » (sic) mais plutôt parce que cela correspond à mes convictions profondes heureusement partagées par bon nombre de nos concitoyens.
     
    Pour vous répondre très concrètement, les décorations mises en place pour les Gay Games disparaîtront dans les prochains jours. Elles n’ont pas vocation à durer. Concernant l’habillage des passages piétons, j’ai exprimé des réserves au sujet de leur pérennisation et je n’ai pas changé d’avis.
     
    Ceci étant posé, je partage avec vous le droit des habitants du 4e au calme. Au quotidien, la fête ne doit pas se faire au détriment des riverains qui aspirent au repos comme partout ailleurs.
    D’ailleurs, je m’emploie à œuvrer en ce sens à chaque fois que je suis informé d’une tension ou d’un problème entre un habitant et un établissement. Un point hebdomadaire avec la Commissaire du 4e et la Direction de la Protection, de la Sécurité et de la Prévention de la Ville (DPSP), qui font un travail remarquable auprès des riverains comme des établissements problématiques, nous permet de faire un suivi personnalisé de chaque situation ; d’ailleurs, dans la plupart des cas, les choses finissent par s’arranger. Quand ce n’est pas le cas, la solution reste la verbalisation des contrevenants.
     
    Il se trouve que hier matin (le 13 septembre), nous avons inauguré un nouvel outil pour notre arrondissement : la commission de régulation des débits de boisson que vous devez connaître. Pour vos lecteurs qui ne connaîtraient pas ce dispositif lancé à l’initiative de la mairie : il s’agit d’une réunion de professionnels de différents services de la Ville, de syndicats professionnels, de représentants de l’ordre public et d’associations réunis pour trouver un équilibre entre le dynamisme économique et la tranquillité des riverains qui se plaignent des nuisances émanant des bars et restaurants (nuisances sonores et olfactives, problème d’hygiène, envahissement du trottoir, débordement de terrasses, etc.). Concrètement, il s’agit de pointer les établissements les plus problématiques de l’arrondissement et de trouver, avec tous les acteurs présents, la meilleure manière de remédier aux problèmes.
    Cette réunion, présidée par Boniface N’Cho, mon adjoint chargé du commerce et de la nuit et Frédéric Hocquard, adjoint à la Maire de Paris chargé de la vie nocturne et de l'économie culturelle, a étudié les cas de 13 établissements du 4e choisis en fonction des plaintes et signalements reçus par le commissariat, la Préfecture, la DPSP et la mairie du 4e.  Très productive, cette réunion a permis aux différentes parties prenantes de partager constats et informations. Des pistes d’actions ont été dégagées et feront l’objet d’un suivi précis.
     
    J’espère que ce nouvel outil  permettra de remplir deux objectifs que je me suis fixés depuis mon élection : améliorer au cas par cas le dialogue entre les différentes parties prenantes et instaurer une meilleure harmonie entre tous.
     
    Ariel Weil
    Maire du 4e arrondissement 
     
     
    Vous l'aurez compris, nous avons de mauvaises raisons de nous plaindre de ce qui se passe dans le IVe. A chacun de juger.
     
    Un point doit être précisé : la "commission de régulation des débits de boissons" dont il est question dans la réponse de M. Weil est sous l'autorité du "conseil de la nuit" de Frédéric Hocquard à l'Hôtel de Ville, conseil qui a été créé pour promouvoir les activités nocturnes à Paris. Personne ne nous a proposé d'en faire partie dans le IVe car les riverains sont a priori exclus de cette instance.

     

  • Ste croix 43 legay 11 09 18

    Boulangerie Legay Choc, 43 rue Ste Croix de la Bretonnerie (IVe)

     

     

    On constate que c'est le IVe arrondissement qui proportionnellement perd le plus d'habitants (alors que le IIIe en gagne). La raison saute aux yeux : il y règne une agitation qui fait fuir ceux qui cherchent à vivre paisiblement et attire à l'inverse les opportunistes qui misent sur le développement des locations saisonnières, en forte expansion dans ce secteur.

    C'est dans le IVe que chaque soir le COX-Bar occupe le trottoir avec des centaines de consommateurs leur verre de bière à la main ; c'est dans le IVe que le Who's rend la vie impossible aux habitants des immeubles de la rue St Merri et de la rue du Renard avec l'exploitation de sa discothèque de la rue Pierre au Lard.  La rue du Temple n'est pas en reste avec le RAIDD-Bar qui a plus de retenue mais n'en est pas moins un point chaud du quartier.

    La mairie de Paris, loin de s'en préoccuper, ne déteste pas de temps en temps jeter un peu d'huile sur le feu. Ainsi, au cours de sa deuxième mandature, Bertrand Delanoë annonçait qu'il souhaitait accueillir ce qu'on appelait à l'époque "les Jeux Olympiques Gay", qui sont depuis devenus les "Gay Games". L'organisation à Paris de cette manifestation, en plein été, a drainé une foule importante qui s'est retrouvée dans le IVe.

     

    Passage piétons

     

    En préalable, les animateurs de l'événement à l'Hôtel de Ville ont fait peindre aux couleurs arc-en-ciel des éléments du décor urbain dont l'esthétique en temps normal est contrôlée par l'Architecte des Bâtiments de France car, ne l'oublions pas, on est ici dans le centre historique de la capitale et en secteur sauvegardé. Nous nous sommes exprimés à ce sujet pour rappeler que le communautarisme n'affranchit pas de la  soumission à la loi républicaine. Le Maire du IVe nous avait assuré que ce maquillage disparaîtrait à la fin des Gay Games. Anne Hidalgo en a remis une couche pour punir sans enquête des gens non identifiés et déclarer que cette facétie serait pérennisée ! 

    Il n'est pas acceptable pour nous qui sommes un exemple de diversité dans notre association que cette situation perdure. Elle fait naturellement des émules et la boulangerie Legay Choc nous en fait la démonstration. Nous attendons du Maire du IVe Ariel Weil, garant de la préservation du patrimoine exceptionnel dont il a la charge et de l'ordre public, qu'il prononce la fin de la récréation et des débordements qui l'accompagnent.

    GS

     

     

  • Brossat 1

    Ian Brossat, élu du XVIIIème arrondissement à la mairie de Paris, Maire-Adjoint d'Anne Hidalgo, en charge du logement, président du groupe communiste , tête de liste communiste aux élections européennes de 2019

     

     

    J'ai rencontré Ian Brossat pour la première fois en  mars 2010 à l'Hôtel de Ville où il était déjà à cette époque président du groupe communiste à la mairie de Paris. Nous venions de former "Vivre Paris !", un collectif d'associations parisiennes que nous avions créé en réponse au projet "d'états généraux de la nuit" que portait M. Brossat et pour lequel il venait d'obtenir un budget de 60.000 € pour son organisation, si ma mémoire ne me trahit pas.

    Cet événement, souhaité par les professionnels de la nuit et leurs syndicats, prévu pour novembre 2010 avait pour but de stimuler l'activité nocturne de Paris, que les discothèques, les fabricants de boissons alcooliques et de matériel de sonorisation, trouvaient insuffisamment dynamique à leur goût.

    Nous avions découvert à l'époque un Ian Brossat peu soucieux de la tranquillité des parisiens et de leur besoin vital de dormir la nuit "quand tout s'agite autour d'eux". Aux craintes exprimées par les représentants des associations de riverains que la mairie sacrifie leur qualité de vie aux intérêts marchands des exploitants de lieux festifs, sans aucun souci de santé publique, Ian Brossat rétorquait que nous n'avions pas à nous plaindre car le prix de l'immobilier dont il nous supposait propriétaire avait fait de nous des riches à Paris !

    Déçus par ce contact, nous nous en étions ouvert au directeur de cabinet de Bertrand Delanoë qui nous annonçait en juin que M. Brossat était dessaisi du dossier au profit de Mao Péninou.

     

    Bourguinat 17ème chambre 03 02 12Elisabeth Bourguinat, association ACCOMPLIR, avec son avocate, devant la 17ème Chambre Correctionnelle du TGI de Paris en 2012

     

     Nous avons retrouvé Ian Brossat en 2011 et 2012 au Tribunal de Grande Instance de Paris où il avait décidé d'assigner une de nos amies animatrice de l'association ACCOMPLIR (Ier et IIe) en diffamation pour avoir repris des révélations de la presse sur de sombres histoires de financement occulte de la CGT. Par deux fois, en première instance et en appel, il avait été débouté…

    De quoi nous le rendre peu sympathique. Les positions qu'il prend maintenant pour lutter contre les locations saisonnières pourraient corriger le sentiment qu'on a de lui car c'est un sujet sur lequel les associations de défense des parisiens et de leur qualité de vie s'accordent. "Le Parisien" s'en est fait l'écho dans un article du 5 septembre qui révèle que M. Brossat souhaite que soient interdites les activités d'Airbnb dans les arrondissements du centre de Paris ! Les Maires de nos quatre arrondissements ont exprimé leur sentiment à ce propos. Le moins qu'on puisse dire est qu'ils font état de sérieuses réserves…

    Il n'est pas mauvais toutefois que le Maire-Adjoint à l'Hôtel de Ville montre sa détermination à lutter contre une évolution de l'offre touristique qui a des conséquences dommageables sur le logement dont il a la charge à Paris. A la réserve près que les propositions de Ian Brossat relèvent de l'utopie. L'idéologie dont il s'inspire condamne toute "stigmatisation" mais c'est bien de stigmatisation qu'il s'agit quand il choisit de viser quatre arrondissements de Paris sans se préoccuper des autres.

    Autre remarque : il semble se focaliser sur les propriétaires qui louent leur résidence principale. Que ne voit-il dans le Bulletin Municipal Officiel, qu'il devrait consulter consciencieusement comme nous, que chaque semaine on relève de nombreuses demandes d'autorisation de travaux pour la transformation de locaux commerciaux en "résidences hôtelières" destinées à grossir le parc des logements type Airbnb et les autres. En toute légalité et sans qu'aucune contrainte du genre "120 jours" ne s'applique car il s'agit d'une activité "commerciale" dont la loi garantit la liberté.

    Je m'étonne que cet aspect du problème passe inaperçu, et qu'on nous resserve en permanence cette règle des 120 jours qui ne vise que les propriétaires de résidences principales qui ne sont vraisemblablement que la pointe émergée de l'iceberg.

    De mon point de vue, c'est cette cible des résidences hôtelières qu'il faut prioritairement viser en réglementant  l'activité, en imposant des normes, comme pour la profession de l'hôtellerie, et en s'assurant qu'elle est fiscalisée de manière appropriée.

    Il reste les investisseurs nombreux semble-t-il qui achètent des appartement en vue de les louer de façon précaire. Le règlement de la Ville de Paris interdit que des locaux sous le statut "habitation" soit utilisés à des fins commerciales. Les loueurs en infraction doivent être sanctionnés et Ian Brossat et son administration ont raison de le faire. Il faut que les conseils syndicaux des copropriétés concernés et leurs syndics signalent les manquements et n'aient pas de réticence à coopérer avec les services de la mairie de Paris.

     

    A l'approche des élections, notamment des municipales de 2020, nous nous ferons un devoir d'analyser ce que les candidats ont fait depuis des années sur les sujets qui ont trait au patrimoine et à la qualité de vie des habitants. Leurs propositions, leurs prises de position, seront mesurées à l'aune de l'impact qu'elles peuvent avoir sur les questions qui nous concernent. Je vous les livre en vrac : équilibre budgétaire, impôts locaux, gaspillage des deniers publics, sécurité, propreté, circulation et piétonnisation, lutte contre la pollution, maîtrise de la location saisonnière, occupation de l'espace public par les terrasses, nuisances causées par des activités commerciales en milieu résidentiel, contrôle et maîtrise de la vie festive, entretien du mobilier urbain, affichage sauvage, transports publics…

    C'est sur ces bases également que se dérouleront les interview que nous ne manquerons pas d'avoir avec eux comme nous l'avons fait jusqu'ici mais nous observerons davantage leurs engagements à la lumière des actions passées, comme nous l'avons fait ici pour M. Ian Brossat.

    Gérard Simonet