Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Politique

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    Hugo boss

     

    Nouveaux marquages publicitaires au sol dans le IIIe ! 

    Il est vrai qu'Anne Hidalgo a donné le La dans le Marais avec des peintures fantaisistes sur l'espace public : plaques de rues, bancs publics, passages piétons, potelets de protection des trottoirs….

    Les services de la propreté de Paris sont prévenus, ils vont intervenir… Nous nous sentons un peu fautifs de publier cette marque car nous lui donnons un retentissement qu'elle ne mérite pas mais c'est un message d’opprobre que nous diffusons afin que nos lecteurs l'excluent de leurs achats et boycottent la boutique désignée. Ils ont la chance d'avoir affaire à des citoyens respectueux du droit car ce sont des rétorsions auxquelles ils s'exposent par leur comportement incivique. Que diraient-ils si une officine comme celle qu'ils mandatent pour souiller le sol venait barbouiller leur devanture ?

    La mairie nous assure qu'ils paieront une amende. Le belle affaire, son montant est dérisoire et il n'est pas sûr qu'il soit appliqué. Voici le calcul économique auquel se livre l'annonceur qui raisonne sur de grands nombres : je vais débourser 1.000 € (par exemple) pour autant qu'on me prenne. Je sais statistiquement que j'ai une chance sur 20 (hypothèse) d'être verbalisé. Le coût résultant est de 50 € !

    Comment faire pour que notre environnement soit protégé ?

    Première mesure qui s'impose : réviser le montant de l'amende. Tout comme pour l'ensemble des incivilités recensées dans notre ville  : débordements de terrasses, jets de mégots et autres déchets, déjections canines, affiches sauvages et graffiti. Nous renouvelons cette requête auprès de tous les Députés de Paris pour qu'ils trouvent prochainement le véhicule législatif qui leur permettent de faire approuver cette disposition.

    Vis à vis de la direction de la propreté de Paris, nous revenons sur une proposition à laquelle nous croyons beaucoup : intervenir sur les incivilités en "mode LIFO" et non plus en "mode FIFO". Expliquons nous une fois encore.

    "LIFO", dans la terminologie empruntée aux Techniques de l'Information, signifie "LAST IN, FIRST OUT". Traduction : traiter immédiatement l’événement le plus récent. Conséquence, l'incivilité n'a aucun rendement et l'auteur est incité à renoncer dans l'avenir. On continue à traiter ensuite les événements dans l'ordre inverse de leur arrivée avec une efficacité qui reste élevée pour les plus récents.

    "FIFO" (FIRST IN, FIRST OUT) est le mode appliqué actuellement. On traite en premier l'événement le plus ancien. L'auteur de l'incivilité "en a déjà eu pour son argent" puisque son acte a été exposé un temps qui suffit à le satisfaire. Aucune leçon n'en est donc tirée par lui. C'est ainsi que le seul enlèvement des tags coûte plusieurs millions d'€ au contribuable parisien, sans compter les autres genres d'incivilités.

    Le changement de tactique ne coûterait rien, évidemment. Pourquoi ne pas le tenter plutôt que d'accepter de "passer à la caisse" sans réagir comme nous le faisons aujourd'hui ?

    Au passage, nous tenons  à dire, cependant, que les prestataires sous-traitants de la mairie de Paris qui sont derrière le service "DansMaRue" réagissent à nos sollicitations avec la rapidité qui convient et interviennent dans les règles de l'art. Nos suggestions ont pour but seulement de rendre leur intervention plus efficace et peut-être moins coûteuse.

     GS/JFL-B

     

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    Mairie IVe face 06 03 16Mairie du IVe (Photo VlM)

     

    Le 12 juillet fut l’occasion pour moi de rencontrer le nouveau Maire du IVe, Ariel Weil, avec sa Directrice de Cabinet, Isabelle Knafou. L’objectif de ce rendez-vous était de mieux nous connaitre et de confronter nos manières de travailler sur les dossiers afin que, quand "Vivre Le Marais !" et la Mairie ont une convergence de vue, nous puissions collaborer dans un souci d’efficacité.

    Nos modes opératoires sont apparus assez proches en ce sens que le Maire et son cabinet, tout comme "Vivre Le Marais !", ont choisi de sélectionner les dossiers sur lesquels ils s’impliquent et entendent mener ces dossiers jusqu’à leur conclusion.

    L’action municipale sur les sujets des débordements de terrasse des places Ste-Catherine et Bourg-Tibourg reçoit le soutien de notre association ainsi que le dossier sans fin des nuisances sonores provoquées par le restaurant le Who’s situé rue St Merri et rue Pierre au Lard.

    Au-delà de ces dossiers extrêmement visibles et stratégiques, nous sommes convenus de nous voir régulièrement pour échanger librement sur les sujets de notre choix.

    Indépendamment de nos orientations politiques personnelles, il est important pour "Vivre Le Marais !" d’être un acteur constructif du paysage urbain des IIIe et IVe arrondissements de Paris et dans cette optique nous privilégions une collaboration intelligente avec les mairies d’arrondissement et les services municipaux.

    Yvon Le Gall

     

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    Soubise rohan vue du ciel (3)

    Polygone des Archives Nationales (IIIe) : Hôtel de Clisson et Hôtel de Soubise, avec sa magnifique cour d'honneur à colonnes doubles au sud-ouest, l'Hôtel de Rohan et son parc à l'est. Les Hôtels de Fontenay, d'Assy, de Breteuil et de Jaucourt au sud, plus modestes mais pleins de charme, constituent la frontière avec la rue des Francs-Bourgeois au sud.

     

     

    Tous classés Monuments Historiques, ces sept Hôtels ont en commun un espace remarquable fait de cours et de jardins communicants. En 2011, en épilogue à un long combat des riverains du Marais soutenus par le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum, le Ministère de la Culture qui a la tutelle de ces monuments acceptait l'ouverture au public des parcs et jardins.

    Ce fut pour nous tous un enchantement. Rares étaient ceux qui avaient eu la chance, au-delà de la cour d'honneur de l'Hôtel de Soubise, de découvrir ce qui se cachait entre ce monument et l'Hôtel de Rohan dont on ne connaissait que l'entrée austère 87 rue Vieille du Temple (IIIe).

      

    Hôtel de rohan et jardins

    Hôtel de Rohan, sa façade côté jardins restaurée récemment ainsi que l'intérieur de l'édifice, pour y accueillir les décors de l'Hôtel d'Argenson dit de la Chancellerie d'Orléans, aujourd'hui hébergés par la Banque de France 

     

    Il s'agit d'un parc bordé de merveilles architecturales, dont le style emprunte à la fois aux "jardins à la française" et aux "jardins anglais", comme on peut le voir avec la photo ci-dessous qui montre une partie du jardin avec sa végétation foisonnante et le ru d'eau vive qui le traverse et alimente une mare.

     Soubise jardin anglais

     

    On craint aujourd’hui  la fin de cet enchantement.

    Selon un de nos adhérents  proche du dossier, de nouveaux travaux de rénovation et d'aménagement seraient entrepris à partir du mois de septembre et l'accès au parc serait fermé au public pendant trois ans !

    Nous n'avons aucune raison de douter de la pertinence des travaux et a priori les habitants ne peuvent que s'en réjouir, mais l'annonce de la fermeture d'un lieu de repos et de méditation aussi bucolique, au cœur de notre cadre de vie et qui fait désormais partie de notre univers personnel, et ceci pour trois ans…. provoque un sentiment de révolte difficile à maîtriser.

    Nous demandons en conséquence à nos Maires d'arrondissement et plus particulièrement à Pierre Aidenbaum puisqu'il s'agit de son territoire, de négocier avec le Ministère de la Culture des aménagements à ce qui ressemble à une décision non concertée, dont on n'a pas mesuré les effets, notamment politiques à la veille de l'échéance électorale des municipales de Paris.

    Ces aménagements pourraient par exemple prendre la forme d'un laisser-passer permanent délivré par les Maire des IIIe et IVe aux personnes de leurs arrondissements.

    Nous suivons avec attention l'évolution de la situation.

    Gérard Simonet

     

  • Préfecture de police vue aérienne

     La Préfecture de police de Paris.  A droite l'Hôtel-Dieu (IVe). Vue aérienne

     

     

    La Mairie de Paris ne rate jamais une occasion – c'est son pêché mignon – de lancer des opérations de communication. Elle aimerait donner un nom au secteur qui résultera de la fusion des quatre arrondissements du centre de Paris. Elle annonce que ce sont les citoyens qui choisiront. Consolation en forme de hochet alors que ces mêmes citoyens n'ont pas été consultés sur la pertinence de procéder à ce regroupement !

    Le quotidien "Le Parisien" lui emboîte le pas, mais lui c'est son métier…. Il a publié un article le 19 juillet qui rend compte d'un sondage effectué auprès d'un panel de 540 lecteurs. Si on l'en croit c'est "Lutèce" qui tient la corde à 11 % devant "Paris Centre" (10 %) et "Cœur de Paris" (7 %). Le qualificatif  sociologique mais facétieux de "Boboland" recueille modestement 2 % des voix et le nom provocateur de "Hidalgo Land" n'obtient que 0,7 % des voix….

    "Lutèce" serait donc le nom préféré…. mais 89 % des sondés ne le choisissent pas. De quoi jeter un doute sur l’enthousiasme de nos concitoyens à l'égard de ce choix.

    Il arrive en tête néanmoins. Avant qu'il ne soit choisi, j'ai demandé à Wikipédia d'où il vient : "Lutèce en latin veut dire "boueuse" (du latin lutum "boue"), à cause des boues pestilentielles dont elle était remplie. Les habitants leur ont préféré le nom de Paris car Lutèce évoquait trop cette odeur fétide. Quant à Paris, il vient de Pâris fils de Priam roi de Troie"…., par le biais d'une étrange généalogie à laquelle je laisse volontiers se référer nos lecteurs érudits en la matière.

    Après cette évocation, on peut encore vouloir retenir Lutèce et décider d'un étonnant retour en arrière mais on serait tout aussi bien inspirés de faire un autre choix…. ou de ne rien choisir du tout. Pour ma part, si on me menaçait des pires sévices si je refusais de me prononcer, je retiendrais, devinez quoi : Paris-centre !

    Gérard Simonet

     

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    Braque

    "Le Braque" n'en est pas à une facétie près. Ici, décoration pour la fête de la musique à l'effigie de son enseigne

     

     

    Appuyés par le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum qui les a reçus le 27 mai, les riverains de la rue de Braque regroupés en collectif adressent dorénavant une demande pressante au Préfet de police de Paris et au Commissaire d'arrondissement pour que l'établissement "Le Braque" situé au 11 de la rue, respecte enfin leur tranquillité et qu'en aucun cas l'autorisation de nuit ne lui soit accordée.

    Nous rappelons qu'il y a incompatibilité structurelle à la présence d'établissements festifs dans les lieux résidentiels sauf à obtenir de leurs exploitants une isolation totale la nuit et la maîtrise du comportements de leurs clients. Dans le cas présent, le propriétaire n'assure ni l'un ni l'autre. 

    Dans une lettre adressée à la cheffe du P.E.C. (pôle études et contrôles) de la Préfecture de police, le collectif de riverains souligne le manque d'efficacité des multiples interventions qui ont eu lieu pour mettre en évidence les défauts d'isolation. Il met le doigt sur l'anomalie qui fait que l'exploitant est juge et partie dans l'installation et le contrôle des limiteurs de bruits imposés par l'existence d'une réglementation qui fixe à trois décibels l'émergence de sons à ne pas dépasser. Contrainte illusoire quand on sait que l'exploitant est maître de ces limiteurs et en détient la clé ! 

    Ce restaurant a été pendant des années respectueux de la tranquillité de ses voisins, tout comme le sont la quasi totalité des établissements qui assurent le lien social dans l'arrondissement. A-t-il cédé à la gourmandise du lucre en décidant de faire dériver son restaurant vers un night-club sans en avoir le statut ? C'est ce que pensent les habitants de la rue. Il convient que les détenteurs de l'autorité et les garants de l'ordre public le lui fassent savoir en le priant de revenir à une exploitation paisible de son outil de travail.

    Gérard Simonet

     

     
  • F0744_Paris_III_rue_Ecouffes_boutiques_rwk

     Boutiques de la rue des Écouffes (IVe)

     

     

    Des riverains en témoignent, il s'est produit une curieuse série d’événements hier rue des Écouffes. Des agents de la voirie de la Mairie de Paris sont venus changer les plaques de la rue (une des plus anciennes du Paris historique) pour poser des plaques au nom de "rue Walter Benjamin".

    On s'est d'abord renseignés sur ces noms. Écouffes a une origine incertaine, mais Wikipédia citant Jacques Hillairet indique que ce nom vient de "escoffles" qui signifiait en vieux langage le milan, un oiseau de proie, nom souvent donné aux prêteurs sur gages. L'un d'eux aurait ouvert ses bureaux dans notre rue avec comme enseigne précisément un milan…

    Walter Benjamin, quant à lui et toujours d'après Wikipédia, est "un philosophe, historien de l'art, critique littéraire, critique d'art et traducteur allemand, né en 1892 à Berlin et mort en 1940 à Portbou. Il est rattaché à l'école de Francfort".

    Quoique le personnage fût respectable et digne de donner son nom à une rue de Paris, il n'a pas semblé aux riverains qu'il y avait matière à changer le nom de la leur. Ils ont interpellé l'agent en faisant valoir qu'on ne pouvait pas changer ainsi leur adresse sans leur demander leur avis et au minimum les prévenir.

    Ils auraient cru à un mauvais rêve le lendemain en constatant que les plaques de la rue des Écouffes n'avaient pas changé… s'ils s'étaient bornés à parcourir la portion principale qui va de la rue des Rosiers à la rue du Roi de Sicile. Car la rue avait bel et bien changé de nom mais seulement pour le court tronçon qui relie la rue du Roi de Sicile à la rue de Rivoli, dont le nom, c'est confirmé, est bien maintenant "rue Walter Benjamin"…

    Sic transit gloria mundi !

    FA

     

     

     

  • Fête en italie 01 02 16 La nuit ce n'est pas seulement la fête, c'est aussi le travail et le repos…

     

     

    La nuit, ce n'est pas seulement  comme les organisateurs/animateurs des "états généraux de la nuit" en 2010 puis du "conseil de la nuit" en 2014 l'ont pensé, l'affaire des fêtards. C'est pour eux exclusivement qu'ils ont agi, néanmoins, et pour ceux qui en vivent, en prenant trop visiblement le parti des industriels et des marchands de la nuit. Au nom de "Vivre Paris !" nous le rappelions dans un article qui mettait en cause les élus de l'Hôtel de Ville en leur reprochant d'avoir oublié les riverains dans les actions conduites en 2017.

    Depuis cependant, les équipes de Frédéric Hocquard, Adjoint à la Maire de Paris pour la vie nocturne et des représentants de "Vivre Paris !" se sont rapprochés pour rechercher ensemble un modus operandi susceptible d'apaiser les tensions avec des débits de boissons générateurs de nuisances. A cet effet, le Dr Bertrand Lukacs, président de l'association des riverains du canal St Martin – un lieu sinistré – rencontrait M. Hocquard et ses Adjoints au nom de "Vivre Paris !" (article du 1er février) pour jeter les bases d'un dialogue constructif avec la Mairie de Paris

    Un pas important a été franchi entre temps. Le "Conseil de la Nuit" vient d'adresser à l'Association "Vivre Paris !" créée entre temps et présidée par Bertrand Lukacs,  le contenu de propositions dont ils souhaitent s'entretenir avec les dirigeants de l'association.

    Les habitants n'ont pas tous attendu la formalisation de ce dispositif sur lequel nous reviendrons prochainement pour agir sur les nuisances qu'ils subissent. Avec notre aide, ils ont fait comme M. Jourdain de la prose sans le savoir. Ceux qui luttent pour leur tranquillité reconnaitront dans le descriptif annoncé des épisodes du combat qu'ils mènent depuis des mois.

    Nous en avons parlé ces jours derniers à propos du "Braque" et de l'ARQAM (renaissance du quartier des Arts & Métiers) dans le IIIe et de la rue Quincampoix dans le IVe sans oublier la démarche, qui a pris un tour judiciaire, des riverains du Who's (IVe) dont l'audience du 13 juin au Tribunal de Grande Instance de Paris vient d'être reportée au 5 septembre 2018

    Il sera réconfortant pour eux de constater qu'il est proposé désormais une "démarche qualité" au sens de la norme ISO 9001, pour une méthode de gestion des conflits, et que la Maire de Paris et ses Adjoints y adhèrent. Il est vrai que les élections de 2020 approchent et qu'il est assez judicieux pour eux de se soucier enfin de l'intérêt de leurs administrés.

    Gérard Simonet

      

  • Quincampoix 57 le lIV ClubLe LIV Club, 57 rue Quincampoix dans le IVe (Photo VlM)

     

     

    On  peut trouver dans l'étymologie du nom de cette rue, les raisons qui font que les avanies pour ses riverains s'y concentrent. Son nom burlesque vient de la locution du français ancien "cui qu'en poist" qui signifie "à qui en pèse" ou "quelque personne que cela peine", qui suggère que cette rue n'est pas propice aux gens qui s'y attachent… (Wikipédia).

    On le croit volontiers si on mesure l'humeur de ses riverains à l'encontre des lieux festifs qui affectent ou ont affecté leur tranquillité. On a parlé du Dr Feelgood dans un précédent article. L'actualité se porte aujourd'hui sur le LIV Club, au 57 de la rue.

    Pour constater qu'il vient de fermer "définitivement". Voilà des mois que les riverains effectuaient démarches sur démarches auprès de la police, de la mairie du IVe et de la DPSP en dénonçant le tapage nocturne, sans obtenir de résultats, et en regrettant que leurs interlocuteurs se défaussent les uns sur les autres pour ne rien faire. Jugement un peu dur sans doute mais qui correspond à un sentiment commun qui a sa source dans la complexité des structures (mairie, technostructures de la Ville, police nationale, services de la préfecture, DPSP…) dont dépend la qualité de vie des parisiens.

    La nouvelle est arrivée par un message de la directrice de cabinet d'Ariel Weil, Maire du IVe. Il est cruel de se réjouir des déboires des autres et nous ne tombons pas dans ce travers mais c'est humain quelques fois : les habitants de l'immeuble et autres riverains sont satisfaits de se dire que leurs misères ont pris fin.

    Ils n'y sont d'ailleurs pour rien, tout comme les autorités du secteur ; le gérant ne payait pas son loyer, le propriétaire des murs l'a fait traduire en justice et condamner à quitter les lieux.

    Ceux qui se sont mobilisés contre ses excès n'ont qu'une aspiration aujourd'hui : qu'on les protège d'un retour à la situation antérieure. Nantis de leur expérience, ils saurons taper aux bonnes portes. Nous veillerons quant à nous qu'ils soient entendus.

     

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    Gay bancs Gay potelets

     

    Gay plaques
    Gay plaques

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici le kaléidoscope qu'Ariel Weil nous annonce pour les jours prochains sur les carrefours Archives/Verrerie, Archives/Ste Croix, Temple/Ste Croix et Archives/Blancs-Manteaux.

    Sans attendre, les organisateurs qui sont derrière ces festivités se sont livrés à un marquage des trottoirs dont on sait qu'il est interdit. Ont-ils reçu licence de l'Hôtel de Ville pour y déroger ? Le contribuable paie-t-il pour ces travaux ? 

    Ce maquillage devrait durer le temps de la quinzaine du solstice d'été mais couvrir aussi la période des "gay games" (JO gay de 2018 en août à Paris). M. Weil cependant nous assure qu'il se refuse à les pérenniser.

    Nous lui avons rappelé notre position "nous défendons l'idée depuis toujours que le Marais n'est pas un quartier de bobos, de chinois, de juifs, d'homos, etc …, il est le quartier d'habitants qui ne veulent pas d'étiquette. Le marquage que vous avez accepté est une forme de stigmatisation. Dommage ! Nos amis gay, qui rejettent toute forme de discrimination, le regrettent".

     

     

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    Quai hdv

    Quai de l'Hôtel de Ville (IVe), 8 juin 2018 vers 11h30 du matin (Photo VlM)

     

     

    La Mairie de Paris annonce triomphalement une baisse de 6.5 % du trafic automobile (mesuré par les capteurs de la direction de la voirie) depuis le début de l'année 2018. Il saute aux yeux que cette information est destinée à servir les intérêts de la politique conduite par Anne Hidalgo et son Adjoint en charge de la voirie et des déplacement Christophe Najdovski, notamment sa décision d'interdire les berges rive droite à la circulation.

    Nous ne disposons d'aucun outil pour juger de l'exactitude de cette information. Simplement une impression, qui se base sur nos observations des principaux axes de circulation. Depuis quelques mois, il apparait qu'il y a moins de circulation en effet rue Beaubourg et rue du Renard. La rue des Archives est calme comme les matins de Corée si on oublie les thromboses épisodiques qui résultent du stationnement intempestif de certains livreurs. Les voies est-ouest sont moins favorisées mais il ne fait pas de doute que le déplacement des grossistes-importateurs vers Aubervilliers a fait chuter la circulation des camions de livraisons qui étaient la plaie de nos quartiers jusqu'en 2010.

    Les rues Saint-Antoine et de Rivoli ont souffert des travaux d'aménagement de la piste cyclable mais la fin du chantier a sonné le retour à une circulation relativement apaisée.

    M. de la Palice dirait que le trafic sur les berges a fortement chuté puisqu'elles sont fermées à la circulation… Les riverains des quais hauts font cependant remarquer que le flux s'est reporté sur eux. C'est objectivement crédible mais on ne le remarque pas nécessairement en dehors des heures de pointe, comme en témoigne la photo. Y a-t-il eu "sublimation" de trafic par suite d'un changement des comportements ?

    En conclusion, il nous semble que le cocorico des dirigeants de la mairie, même s'ils font certainement tout pour biaiser les mesures et en tirer argument, n'est pas forcément injustifié. A défaut d'instruments pour une mesure objective, nos lecteurs sont invités à  nous faire part en commentaires de leurs constatations et de leur jugement.

    GS