Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Politique

  •   A2La pelouse jaunie et écrasée du jardin de l'Hôtel Salé (photo JFLB)   

     

    Le Musée Picasso est dépositaire de l'un des joyaux du Marais : l'Hôtel Salé.

    Or, depuis ses travaux et son agrandissement, il ne cesse de le maltraiter. Il a flanqué le bâtiment d'une horrible annexe, dont une partie a été construite sans permis, au prix de l'abattage du plus bel arbre du quartier, opportunément déclaré malade. Il prétendait l'affubler d'une horrible pergola, que la pression du voisinage l'a contraint à démanteler.Il a défiguré la façade en y disposant des caméras blanches de surveillance qui seraient mieux à leur place dans un supermarché ou une banque, comme si au 21e siècle on ne pouvait assurer la sécurité des lieux avec un dispositif plus discret.

    Il a renoncé à l'éclairage nocturne de la façade qui était de rigueur jusqu'à minuit, conformément aux directives d'André Malraux, et qui offrait aux promeneurs un superbe spectacle gratuit – là était sans doute le problème. Il multiplie les "événements", sans rapport avec la vocation de l'établissement, mais pour en faire tourner la trésorerie, et déploie alors, pendant de longues semaines, une tente blanche qui occulte et insulte le monument historique. Avec le résultat que chacun peut contempler, atterré, au lendemain de la dernière manifestation marchande, en octobre-novembre : une pelouse ravagée.

    Il serait temps que l'administration compétente rappelle au Musée cette évidence : l'Hôtel de Salé est situé dans une zone de protection du patrimoine, dont il doit lui-même bénéficier, à tout seigneur tout honneur.

    Jean-François Leguil-Bayart

     

  •  3_autolib_87796Station de voitures Autolib'

     

     

    Autolib’ donne des sueurs froides à la mairie de Paris mais aussi aux Parisiens et contribuables qui financent en partie cette aventure.  

    Les données communiquées au fil des mois laissent pantois. Si en début d’année, il était question d’un « déficit » estimé de 120 millions d’€ à l’échéance du contrat (2023) pour les contribuables (malgré la prise en charge du groupe Bolloré de 60 millions €), il est question désormais d’un montant révisé de 190 millions d’€.

    Déficit auquel s'ajoute celui de Vélib'.

    Un audit demandé par le syndicat mixte est en cours depuis 9 mois dont les conclusions se feraient attendre. Mais il est certain que le modèle n’est pas viable et devra être revu ! Il est en effet symptomatique que le coût de ce service qui profite à une minorité d’utilisateurs soit supporté entièrement ou presque par la collectivité. Avec l'emploi de "lib'" dans le nom du service, n'y a-t-il pas d'ailleurs dans le cas présent usurpation du mot "Liberté"?   

    Parmi les griefs qui nous remontent figure le mauvais entretien des véhicules dont l’intérieur est souvent sale et souillé. La carrosserie est fréquemment abimée (rayures, enfoncements…), ce qui ne donne pas vraiment envie d'utiliser ces voitures.  Les entourages en ciment qui délimitent les emplacements de stationnement sont fréquemment brisés. Quant aux abris ils sont très laids (voir notre article du 06 mai 2015 intitulé "Le triste sort des stations Autolib’") et utilisés comme dortoir ou dépotoir …

     

    Que faudrait-il faire pour changer la donne ?

    Il est question de fermer les stations. Sans doute faudra-t-il revoir leur implantation à l'aune de ces premières années d'expérience, afin de mieux les répartir sans pour autant trop défavoriser certains secteurs où le service serait jugé trop inutilisé.  

    En matière d'entretien des efforts significatifs devront être faits (y compris pour les stations !) faute bien entendu de pouvoir surveiller l'état des véhicules après chaque course.

    Sans doute que la tarification devra être affinée et révisée afin que le modèle retenu couvre au moins ses charges.

    N'oublions pas non plus les embouteillages dus aux modifications de la circulation (fermeture des voies sur berges, création de couloirs à vélos…) qui n'incitent pas à emprunter une Autolib' même avec un moteur électrique.

    Le plan des déplacements pour une circulation facilitée à Paris doit être davantage pensé et réfléchi avec des projections solides à moyen et long termes. Il faut éviter de raisonner à court terme et arrêter de procéder par effet d'annonce ce qui a conduit à la situation délicate actuelle, notamment pour d'Autolib'.

    Dominique Feutry

     

  •   Sans-titreLa foule la nuit sur les Champs Elysées

      

     

    Dans le prolongement du colloque organisé par la Plate-forme Nationale pour le développement de la Vie Nocturne, le docteur Bertrand Lukacs qui est aussi président de l’Association des Riverains du Canal Saint-Martin (Xe) fait part dans les ligne ci-après de ses réflexions quant à l’idée que certains fondent leur approche de la ville de demain sur le fait que, pour l’homme, le temps de la nuit serait absolument comparable au temps du jour. Il considère qu’il s’agit d’une grave erreur.  En effet la biologie de l’homme est construite sur un cycle circadien où la nuit, repos-sommeil, a un rôle différent du jour, veille-activité. Désynchroniser ce rythme entraine  des troubles importants pour l’homme.

    Le récent rapport de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) portant sur « L’évaluation des risques sanitaires liés au travail de nuit» souligne ce point :

    https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2011SA0088Ra.pdf 

    Ce rapport majeur résulte d’une consultation coordonnée pendant 3 ans par d’éminents spécialistes et experts nationaux et internationaux confirme les effets délétères du travail de nuit avec différents niveaux de preuve scientifique.

    Ces effets portent touchent  d’une part  la somnolence, la qualité de sommeil et la réduction du temps de sommeil total, et le syndrome métabolique sont avérés et d’autre part  la santé psychique, les performances cognitives, l’obésité et la prise de poids, le diabète de type 2 et les maladies coronariennes probables. Il se traduit par l’hypertension artérielle et de possibles  accidents vasculaires cérébraux.  L’expertise conclut aussi  à un effet probable du travail de nuit sur le risque de cancer notamment  du sein dû aux perturbations des rythmes biologiques.

    Le travail de l’Agence pointe également que la fréquence et la gravité des accidents survenant lors du travail de nuit sont généralement augmentées.

    Les conclusions de ce rapport centré sur le travail de nuit, s’appliquent à tous ceux dont le rythme jour, veille- activité, et nuit , repos –sommeil, vient à être perturbé.

    Le développement de la vie nocturne en ville concerne trois types de populations, les travailleurs de nuit, les noctambules incluant ceux qui aiment faire la fête  et la très grande majorité des habitants.

    Il est possible de protéger conjointement les intérêts des trois populations par un développement maitrisé de la vie nocturne. La condition première doit être une volonté politique non seulement  très clairement exprimée par des mots mais surtout déclinées par des actions opérationnelles efficaces.

    Malheureusement le politique préfère naviguer au gré des courants, reflets des rapports de force s’exprimant sur ce sujet.  Aujourd’hui, le rapport de force est en faveur de ceux qui sont porteurs d’une vision économique borgne et à court terme, vantant le développement d’activités nocturnes très mal régulées, accentuant fortement les nuisances impactant la vie des riverains et exacerbant ainsi  des tensions qui finiront pas s’exprimer massivement comme c’est le cas pour le tourisme de masse. 

    Aussi à partir de cette réflexion, plusieurs propositions peuvent être formulées pour le Conseil de la nuit :

    • Une charte reprenant les termes du socle commun à faire signer par l’ensemble des participants. 
    • Un engagement de la ville de Paris d’accompagner le développement de la vie nocturne par la mise en œuvre d’une politique affirmée de lutte contre le bruit avec une priorité pour la nuit et une priorité budgétaire pour le développement d’outils de mesure objective des niveaux sonores.
    • Une clarification des actions à engager en distinguant clairement deux situations : les problèmes liés à une mauvaise régulation des établissements ouverts la nuit et les problèmes liés au développement de l’utilisation de l’espace public.
    • Le financement d’une étude confiée à un groupe de recherche ad hoc permettant d’évaluer le coût sociétal des effets délétères d’un développement non maîtrisé de la vie nocturne pour ne plus être borgne.

    Puisse les politiques s’inspirer de ces recommandations et ne pas rester aveugles face à ce qui est devenu un enjeu de santé publique !  

     

  •   A1


    Aucun consensus ne se dégage dans une association comme la nôtre sur la politique conduite à Paris en matière de déplacements. Les opinions divergent assez fort depuis la reconnaissance qu'il faut agir par tous les moyens contre la pollution des véhicules à moteurs thermiques car c'est une question de survie pour les parisiens jusqu'à la conclusion que la mairie fait tout le contraire de ce qu'il faut pour y parvenir.

    Un effort de synthèse de ces opinions conduit à un pot-pourri de déclarations qui comportent leur part de vérité, d'illusions, d'intérêt personnel, de stupidité, de mauvaise foi et même d'érudition quand il s'agit de chimie de l'atmosphère, de production d'énergies alternatives ou de santé publique.

    On entend que depuis des mois, la mairie de Paris met en place un plan anti voitures, en jouant sur les restrictions de circulation, dans l'espoir, porté par Anne Hidalgo et par le Maire-Adjoint de Paris en charge de la voirie et des déplacements Christophe Najdovski, d'un changement des comportements en faveur d'une baisse de la circulation automobile au profit des transports collectifs, de la marche à pieds, des vélos, des deux-roues électriques, mais aussi, à plus long terme, d'une baisse des nécessités de déplacement grâce au rapprochement de l'activité économique des zones résidentielles ou l'inverse.

    Sa politique en faveur du vélo est jugée insuffisante et contre-productive, attentatoire au rayonnement de Paris et son attractivité.

    Ceux qui la soutiennent font valoir que ce qui est visé en priorité est un rééquilibrage à somme nulle, – voire croissante – à tous les points de vue entre Paris intra-muros et la petite et la grande couronnes.

    Par ailleurs, en renvoyant vers le RER le métro et le bus une partie des usagers, la mairie s’occupe de sujets qui ne sont pas directement de sa compétence. En effet, dans la division entre État et collectivités, c’est à la région Île-de-France qu’incombe exclusivement l’autorité sur les transports publics. On leur répond que les transports ne sont certes pas de sa compétence mais la Ville de Paris pèse lourd dans le STIF qui en est chargé. Quant à la lutte contre la pollution, on nous répond que seule la Ville en est comptable dans l'opinion des citadins même si cette pollution vient d'ailleurs …

    Aux yeux des érudits, Le "Grenelle de l’Environnement" (septembre-décembre 2007) a introduit le bonus/malus pour diminuer les rejets d’échappement en CO² des moteurs à combustion. Il se trouve que les moteurs à essence en rejettent beaucoup plus à puissance égale que les moteurs diesel. Les constructeurs ont donc choisi de développer les moteurs diesel pour échapper au malus … pour découvrir ensuite que les diesels rejettent des particules fines (PM 2,5) !

    Les Normes européennes – voir tableau ci-dessous – la constante amélioration des carburants, l’ajout de filtres à particules, les nouveaux moteurs ont maîtrisé la pollution. Le hic c’est que le parc automobile est vieux et ne bénéficie pas de toutes ces améliorations. Pour échapper à la malédiction du diesel on nous vante la voiture électrique (très chère) … et pourquoi pas la voiture à essence ? (Elle rejette du benzène hautement cancérigène).

    On en conclut que la voiture électrique est la solution. On ne peut pas ignorer cependant le pillage de la Mongolie par la Chine et de la Bolivie par les autres nations pour se procurer les terres rares (lanthanides) et le lithium nécessaires à la fabrication des batteries.

    Pour finir, il faut bien les recharger ces batteries ! Si l’on tient compte du parc automobile français actuel, il faudrait construire l’équivalent de 4 centrales nucléaires type EPR pour fournir l’électricité … (au minimum 8 années pour chacune) sachant que la section des câbles électriques est trop faible et les transformateurs aussi pour une telle surcharge !

    Quel bazar ! Sans oublier les bornes de recharge (dont les normes ne sont encore définies). Elles sont encore très rares et pour le moment on ne parle que des voitures car les camions, véhicules légers et tracteurs seront toujours au diesel.

    Avec un peu de bon sens ne pourrait-on pas :

    • Construire des voitures légères (la consommation est impactée par le poids), des voitures à 3 litres aux 100 kms ?

    • Les camions : rejets des gaz d’échappement comme aux États-Unis (au dessus de la Cabine et non au ras du sol).

    • Admettre que les voitures diesel très récentes ne polluent presque plus

    • Faire évoluer les batteries sans dévaster encore la planète ?

     

    Tableaux des Normes

    Les normes pour les véhicules Diesel sont plus strictes que pour les véhicules essence :

     

    DIESEL

    Norme

    Euro 1

    Euro 2

    Euro 3

    Euro 4

    Euro 5

    Euro 6b

    Oxydes d'azote (NOX)

    500

    250

    180

    80

    Monoxyde de carbone (CO)

    2 720

    1 000

    640

    500

    500

    500

    Hydrocarbures (HC)

    Hydrocarbures non méthaniques (HCNM)

    HC + NOX

    970

    900

    560

    300

    230

    170

    Particules (PM)

    140

    100

    50

    25

    5

    4,5

    Particules (PN) (Nb/km)

           

    6×1011

    6×1011

     

    ESSENCE

    Norme

    Euro 1

    Euro 2

    Euro 3

    Euro 4

    Euro 512

    Euro 6b13

    Oxydes d'azote (NOx)

       

    150

    80

    60

    60

    Monoxyde de carbone (CO)

    2 720

    2 200

    2 200

    1 000

    1 000

    1 000

    Hydrocarbures (HC)

       

    200

    100

    100

    100

    Hydrocarbures non méthaniques (HCNM)

           

    68

    68

    HC + NOX

               

    Particules (PM)

           

    5* 1

    4,5* 1

    Particules (PN) (Nb/km)

             

    6×1012* 2

                 

    Valeurs sauf PN exprimées en mg/km.

    1. ↑ a et b Uniquement pour les voitures à essence à injection directe fonctionnant en mélange pauvre (combustion stratifiée).

    2.  Le règlement n° 459/2012 autorise les voitures à essence à injection directe à émettre 6 × 1012 particules jusqu'en 2017 ; au-delà, elles seront limitées à 6×1011 comme les véhicules Diesel.

     

    Source Wikipedia sur les normes Euro des émissions des moteurs. Donne des précisions sur les moteurs.

     

    Pour ceux qui sont intéressés par leur contribution à la pollution automobile, voici le site officiel de simulations :

    https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R18602

     

    Avec la contribution de Jean-Claude Théodart

     

     

  •    A1 

    Les érables situés à l'angle des rues de la Perle et de Thorigny (IIIe)

     

     

    Dans son édition du 31 octobre, le BMO (Bulletin Municipal Officiel) de la Ville de Paris fait état des demandes de permis d'aménager qui ont été accordés par la Direction de l'Urbanisme. Parmi ceux-ci  figure l'aménagement du Jardin à l'angle des rues de la Perle et de Thorigny, jardin attaché à la résidence de la Perle (Madeleine Béjart). Le but étant de le transformer en jardin public. 

    Ce dossier avait créé polémique entre les riverains et la mairie du IIIe (voir nos articles  des 8 et 12 juin, 19 juillet 2016 et 19 janvier 2017). Le point de crispation  a porté en particulier sur l'abattage programmé de magnifiques érables devenus trop invasifs. Des échanges qui ont suivi cette annonce et auxquels a participé et contribué "Vivre le Marais !" il est ressorti que trois des érables cinquantenaires seraient finalement "sauvés".

     

                      A1                                                   A1
                      

    A gauche extrait du BMO du 31 octobre 2017 et à droite affichette apposée sur le site  concernant le permis d'aménager délivré pour le jardin à l'angle des rues de Thorigny et de la Perle (IIIe) 

     

    C'est ce qui ressort aujourd'hui sur l'affichage apposé sur la maison de retraite et annonçant les travaux. Curieusement le BMO  ne mentionne pas cet abattage de plusieurs arbres, alors que d'autres permis de la même édition du bulletin le mentionnent ? 

    "Vivre le Marais !" est ravi de constater que la mairie a tenu ses engagements sur ces érables qui font aujourd'hui partie du paysage.  Les riverains et les pensionnaires de la maison de retraite de La Perle lui en sont de leur côté infiniment reconnaissants.

     

  •   

    A1Un engin en action rue des Archives posant le nouveau tapis sur la chaussée (IVe) (photo FF) 

     

     

     

     

     

    Jeudi 26 octobre de gros engins s’affairaient à la pose d’un tapis de macadam sur la chaussée de la rue des Archives (IVe).

    Voir ce travail était en lui-même un spectacle à la fois impressionnant et intéressant, tant le remplacement du revêtement a été rapide. Des hommes avec pelles et balais suivaient les machines pour un dernier coup de main afin de parfaire la finition. 

    Quelques photos jointes donnent une idée des moyens mis en œuvre pour embellir la rue.  

                                                                                                                                                           

    A2 IMG_1323

  •   A1

    Photo du 37 rue Quincampoix (IVe) et de ses abords lors d'une soirée (photo LC) 

     

     

     

    Sous le titre "La Ville de Paris est très tolérante à l'égard du bruit généré par la fête. Tant pis pour les riverains, réduits à de grincheux ringards", le blog du Nouvel Observateur a publié le 24 octobre dernier un article très intéressant de Véronique Radier qui montre quel peut-être le calvaire des habitants confrontés à des établissements qui n'hésitent pas à perturber tout un quartier avec de la musique amplifiée, alors que l'insonorisation est insuffisante, voire inexistante.

    L'article insiste notamment sur la complicité de la Ville de Paris qui encourage la fête et n'a cure des riverains qui ne peuvent plus dormir…

    La rue Quincampoix (IVe) pour laquelle nous avions rédigé un article (06 septembre 2017) est citée parmi les lieux où la vie des habitants devient impossible.  

    L'analyse est fouillée et reprend tout ce que nous ne cessons de dire et d'écrire depuis bien longtemps maintenant sur le sujet.

    Voici le lien pour accéder à l'article

     

     

  • Coutures st g r'golotte 30 06 17Avant-goût de la privatisation de la rue des Coutures St Gervais, 30 juin 2017

     

     

    Dans un article daté du 25 octobre, le quotidien "Le Parisien", au lieu de reproduire strictement le libellé de notre "droit de réponse" à un article précédent, comme la loi l'y oblige, en a publié une version tronquée et inscrit l’association "Vivre le Marais !" en soutien du projet de « rue'Golotte » LOL.

    Étant expressément nommés et publiquement critiqués une nouvelle fois pour les alertes que nous avons lancées sur la gravité des risques encourus par les enfants et la mise en péril de la sécurité des résidents, nous avions rédigé en effet comme la loi nous y autorise, un "droit de réponse" adressé au "Parisien". Y était exposée notre position, étayée par des explications fouillées assorties  de propositions de solutions alternatives précisant que nous étions prêts à contribuer à la recherche de solutions acceptables.

    Au lieu de publier in extenso et sans modification notre courrier, "Le Parisien" a choisi d'écrire que notre association, ce qui est inexact, « souscrit pleinement » aux deux expérimentations réalisées le 30 juin et le 15 septembre par l’association sportive et culturelle de l’école des Quatre Fils (ASC4F)…

    Nous ne comprenons pas cette insistance répétée de la rédaction du journal  à transgresser les faits et nos écrits. Cette attitude est passible de poursuites en vertu des dispositions de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881…

    Cependant, comme la mairie et l'association qui soutient le projet ont pris la sage décision de surseoir à sa mise en œuvre, nous optons pour l'apaisement en invitant "Le Parisien" et le journaliste concerné à faire preuve dorénavant de plus de professionnalisme et d'honnêteté à l'égard de la vérité à laquelle ses lecteurs ont droit.

     

  • ImageUn taxi SeaBubble filant sur la Seine

      

     

    Annoncé à grands renforts de publicité, après un essai en mai dernier, les fameux SeaBubbles (voir nos articles des 27 octobre et 18 janvier 2017), ces bateaux volants électriques qui allaient  révolutionner la navigation sur la Seine et que la mairie de Paris avait adoubés pour une exploitation dès cette année Paris, ne vogueront pas sur les eaux de la capitale.

    Pour des questions financières, les constructeurs n’ont pas pu aboutir à un accord avec le Port autonome de Paris. Par ailleurs la limitation de la vitesse arrêtée par le Préfet ne permettrait pas aux bateaux d’exprimer toute leur puissance. Enfin, autre point et non des moindres, les détritus flottant sur la Seine peuvent endommager les bateaux.

    C’est finalement le Lac Léman qui a été retenu pour une première exploitation de ces taxis d’un nouveau genre et des marques d’intérêt ont été montrées par Dubaï !

    Faut-il regretter que Paris soit écartée par les constructeurs de ces bateaux ? Non car nous étions dans l’anecdotique avec cette expérimentation, mais une nouvelle fois le dossier n’avait pas été suffisamment travaillé puisque l’on découvre des points de désaccord et des difficultés qui auraient pu être davantage anticipés.

    Dominique Feutry

     

  •   

    A2Les installations extérieures du musée Picasso, sources de nuisances sonores pour les riverains 

     

     

    Le musée Picasso renoue avec les incivilités. Durant tout le week-end, il a gâché la vie des habitants des immeubles aux alentours de son jardin où une tente a été installée pour accueillir des invités. 

    Une musique de "piano bastringue"en boucle, le brouhaha des invités et un générateur tournant à plein régime ont eu raison de tranquillité du quartier. Les riverains, bien qu’équipés de double vitrage qui s’avère insuffisant face à l'intensité des décibels, craignent que cette installation soit pérenne et ont demandé au Président du musée Laurent Lebon de cesser ces manifestations.

    A4La tente installée dans le jardin du musée vue de la rue des Coutures Saint-Gervais

     

    Il est inadmissible en effet de faire subir aux riverains les conséquences collatérales des besoins de financement du musée dont l'essentiel des ressources est assuré par des subventions. A ce titre tous les voisins perturbés paient donc deux fois, via leurs impôts d'une part et en subissant les nuisances qui leur sont imposées d'autre part comme le ferait un suzerain donnant des fêtes en son château au mépris de la plèbe des alentours.

    Passé le cocktail, le brouhaha des invités sortant de la tente pour entrer dans le musée est insupportable comme l'est ensuite le bruit de rangement du traiteur…

    On peut aussi se poser la question de la légalité de cette installation qui défigure la façade d'un monument historique. Celle-ci n'est pas plus acceptable que ne l'était l'hideuse pergola qui a été démantelée.

     

    A1Le soir la fête continue 

     

    Il est surprenant que les importants travaux de rénovation qui ont coûté plus de 60 millions d'€ aux contribuables avec achat à prix d'or d'un immeuble rue des Quatre Fils pour y installer les services administratifs n'aient pas prévu la création d'une salle pour organiser manifestations et soirées?

    La presse a été alertée, une plainte va être déposée et "Vivre le Marais !" a informé les autorités compétentes de cette privatisation de fait de tout un quartier, sur la simple instigation d'un musée et de sa direction pour le bon plaisir de quelques "happy few" qui ne résident pas sur place et s'insurgeraient très certainement face à de tels agissements prés de leur lieu de résidence !

    Il serait intéressant que le Maire du IIIe en tant que membre du conseil d’administration du musée se préoccupe de faire cesser ces nuisances sonores qui indisposent de plus en plus ses administrés habitant aux alentours. Nous savons que la préfecture de police de son côté a été pressante à l'égard du président Laurent le Bon qui s'est efforcé d'apporter des apaisements, dont nous attendons avec attention les effets.