Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Politique

  •   PhotoAspect du local au rez de chaussée à l'angle des rues de Jouy et François Miron (IVe) (Photo GDV)

     

    Il y a quelques années, le local situé au rez de chaussée à l'angle des rues de Jouy et François Miron (IVe) servait d’emplacement pour annoncer les conseils municipaux de la mairie du IVe  notamment.

    Puis il est devenu un délaissé municipal…. D'une part les conseils ne sont plus annoncés dans le quartier  ( hors certaines sorties d'écoles et en mairie ) et certains panneaux municipaux tournent au dépotoir… Dommage de laisser en un tel état cet endroit et de raréfier le nombre d'annonces municipales. Passer à la mairie pour s'enquérir des réunions à venir ou se renseigner sur le site internet de la mairie  n'est pas du goût de tous les administrés. La solution de l'affichage à certains endroits fréquentés et suffisamment espacés les uns des autres au sein de  l'arrondissement serait judicieuse et  permettait de diversifier les moyens de communication de la mairie.

    Dans un monde où l'information est devenue primordiale, une arme redoutable en matière de communication aussi bien commerciale que politique avec des moyens démultipliés et illimités à notre disposition, il est dommage de ne pas utiliser tous les supports à existants . Tous les canaux de communication ont en effet leur importance, en négliger certains c'est se couper de ceux qui justement les utilisent afin de s'informer c'est-à-dire pour les élus, se couper d'une partie de leur  électorat.

    Informer largement  sur l'activité déployée par l'équipe municipale relève du bon sens  et donne une meilleure visibilité à ceux qui la reçoivent. Pour le cas qui nous occupe  la plupart sont des électeurs  qui souhaitent savoir  quelles actions mènent leurs élus au travers des instances existantes.

    Il suffit donc d'un petit effort pour y parvenir. et satisfaire ceux qui réclament davantage d'informations sur la marche de leur arrondissement (réunions du conseil municipal,  des conseils de quartier,  des conseils arrondissement, des CICA etc…). En cette matière nos élus devraient être plus vigilants.

     

  • St jean dAngly  Abbaye Royale St jean Baptiste patrimoine UNESCO-700piPhoto réelle St Jean d’Angély Charentes – Abbaye Royale St jean Baptiste patrimoine mondial UNESCO

     

    Le 21 mars 2016, les députés ont rejeté l'amendement du Sénat qui exigeait l'avis de conformité de l'architecte des bâtiments de France (ABF) pour les projets d'éoliennes en co-visibilité avec un monument classé/inscrit, ou un site patrimonial protégé, dans un  périmètre de 10 kilomètres. La FED (fédération environnement durable) dénonce "le saccage du patrimoine culturel et touristique de la France par les éoliennes". La FED avait produit sans succès une pétition de 8.814 signataires à destination des députés pour qu'ils retiennent la proposition du Sénat

     

    La décision des députés a bénéficié du soutien actif d’Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication et de  67 députés principalement PS et EELV (Verts). La FED suggère que des messages de protestation soient adressés à ces personnalités. On trouvera le mode d'emploi sur le site de la FED.

     

    On comprend l'importance du développement en France de sources d'énergie durable qui ne doivent rien au nucléaire et aux énergies fossiles. Et pourquoi pas des éoliennes ! On n'accepte pas en revanche que le rôle des architectes des bâtiments de France (ABF) soit réduit à ne faire que de la figuration dans des décision qui mettent en cause la préservation des sites de France.

     

    Le patrimoine et les paysages français sont un atout majeur et non délocalisable de notre pays dans une mondialisation où on ne peut que céder du terrain face aux géants que sont la Chine, l'Inde et bien d'autres. On préfère que les arbitres en matière de protection des sites soient, de préférence aux exécutifs locaux, des gens que nous croyons apolitiques, désintéressés, et dotés par leur formation et leur expérience de compétences dans les domaines de la culture, de l'architecture et de l'esthétique tout court.

    Cette position vaut pour nos villes, et pour la centaine de secteurs sauvegardés en France, dont le Marais.

    Gérard Simonet

     

  •   Fujimoto_5ac5f

    Une conférence  intitulée "MILLE ARBRES – SOU FUJIMOTO & MANAL RACHDI" est programmée au Pavillon de l'Arsenal, 21 boulevard Morland le jeudi 14 avril à 19h00 – entrée libre.

    Elle porte sur un projet visant à "reconnecter l'homme à la nature…" en proposant "de planter 1 000 arbres au-dessus du boulevard périphérique pour symboliser un autre modèle de développement, empreint de sagesse, et ainsi participer à l'action résolue en matière de développement durable de Paris qui vise à rendre la ville toujours plus solidaire, attentive et respectueuse de son environnement… Parce que Paris s'est développée en abattant ses murailles, Mille Arbres a pour ambition de transformer la frontière qu'est le périphérique en un lien… Un parc accessible au public, dédié à la promenade et à la rencontre."

    Ce projet a aussi pour ambition de construire deux crèches, une halte garderie, une rue gourmande bordée de restaurants une maison de la biodiversité avec des ateliers pédagogiques des serres potagères, un immeuble-ville ont le toit sera transformé en parc comportant bureaux et hôtel, et 11.000 m2 de logements sociaux et intermédiaires …  

    Ambitieux et déroutant à la fois ce dossier mérite que l'on s'y intéresse. 

     

     

  • Conseil générations futures 25 03 16"Figurants du conseil des générations futures" (Photo mairie de Paris)

     

    Le conseil de Paris comporte 163 élus qui ont les attributions d'un conseil communal (la ville de Paris) et d'un conseil départemental (le 75). Élus au suffrage universel, ils sont la seule représentation légitime de notre ville-capitale.

    Par notre vote, nous leur avons confié un mandat. Lorsqu'il arrivera à son terme, nous jugerons de l'usage qui en a été fait et déciderons si nous reconduisons les mêmes au pouvoir ou si nous préférons en changer.

    Il ne s'agit pas pourtant d'un chèque en blanc comme le prétendent les tenants d'une "concertation" permanente sur tous les sujets, à laquelle des groupes organisés ont la naïveté de croire et en font une revendication. En réalité, les contre-pouvoirs sont là pour qu'un pouvoir absolu ne puisse s'exercer : partis politiques, médias, syndicats et associations y veillent. La recherche d'une "vraie concertation" ressemble à la quête du Graal. C'est un miroir aux alouettes qui nous renvoie inlassablement l'image de son inefficacité.

    On apprend que la Maire de Paris, soucieuse d'innover et de laisser sa marque jusque dans les institutions, a décidé de créer une nouvelle instance sans légitimité dont le nombre des membres est égal à celui des conseillers de Paris plus un, soit 164 (car seul un nombre pair autorise la parité absolue…). S'agit-il d'une démarche sincère visant à mieux connaitre les aspirations de la population ? Ou d'une manœuvre dilatoire pour étouffer la contestation. Chacun se fera une opinion, quand on saura notamment comment ces "conseillers-fantômes" sont désignés. En attendant, voici le dispositif qui nous est proposé :

     

    La nouvelle instance "participative"

    "Le Conseil des Générations Futures (CGF), souhaité par la Maire de Paris, est une instance consultative, indépendante et paritaire, qui a pour vocation de représenter la société civile parisienne et de réfléchir de manière prospective sur des thèmes qui concernent Paris et les Parisiens."

    Son rôle :

    "Cette instance est pensée comme un espace d’échanges d’idées entre des experts, des citoyens, des représentants du monde économique, social et associatif. Elle a vocation à devenir un lieu où le Paris du futur peut être débattu et réfléchi, avec des membres représentatifs de la société civile parisienne."

    Sa composition :

    "164 membres composent le CGF, répartis en 7 collèges, représentatifs de la société parisienne :

    • le collège des entreprises : 20 représentants-es des entreprises et des professions non salariées ;
    • le collège des salariés : 20 représentants-tes des organisations syndicales départementales ;
    • le collège des associations : 28 représentant-tes d’associations impliquées dans la vie de la cité ;
    • le collège des services publics : 14 représentant-tes des grands services publics aux usagers parisiens ;
    • le collège des personnalités qualifiées : 18 représentant-tes choisis pour leur haute expertise ;
    • le collège des instances de la démocratie locale : 29 représentant-tes des conseils de quartier, des conseils citoyens et du Conseil Parisien de la Jeunesse ;
    • le collège des Parisiennes et des Parisiens : 35 Parisiennes et Parisiens".

    Son mode de fonctionnement :

    "Le CGF pourra être saisi pour avis par la Maire de Paris, les groupes politiques du Conseil de Paris, le Médiateur de la Ville ou directement par les Parisiens grâce à un système de pétitions en ligne. Il aura également la faculté de s’auto saisir de différents sujets et remettra un rapport annuel à la Maire de Paris. Il se réunira trois fois par an en séance plénière."

    Deux co-présidents ont déjà été désignés : Cynthia Fleury, psychanalyste philosophe versée dans l'ontologie et la métaphysique et Patrick Doutreligne, président d'ADOMA (insertion par le logement, anciennement SONACOTRA). La Maire Anne Hidalgo leur a fixé trois thèmes :

    • La place des adolescents dans la Ville du XXIe siècle
    • Commémorations et hommages : comment faire vivre le souvenir dans Paris ?
    • Comment organiser l’économie collaborative, pour qu’elle reste l’économie du partage et non celle de la prédation.

    Ces informations sont disponibles sur le site de la Ville.

    Nos lecteurs sont invités par leurs commentaires à donner leur avis "consultatif, indépendant et paritaire" à cette initiative.

    Gérard Simonet

     

  • Sans-titre L'état du passage des Arbalétriers (IIIe) (Photo VlM!) 

     

    Voilà un an (30 mars 2015), une nouvelle fois encore,  et ce depuis 2010 ( !) date de la première alerte, notre association s’insurgeait de l’état de délabrement et de saccage du passage des Arbalétriers (il débouche 38 rue des Francs Bourgeois IIIe) en plein centre historique du Marais, là où les touristes affluent lorsque, venant du Centre Pompidou, ils rejoignent la place des Vosges et vice versa.

    Que doivent- ils penser de l’état de droit, de l’impunité dont jouissent ceux qui s’ingénient à massacrer le passage en y apposant tags et barbouillages divers, aussi odieux que laids et gratuits. La presse relatait récemment la mobilisation d’étudiants de Sciences Po Paris qui eux se battaient pour trouver les fonds nécessaires permettant de restaurer des chefs d’œuvre oubliés…

    Que faisons-nous ?

    Alors que nous avons la chance de disposer de ce lieu historique où ce sont joués des évènements de notre histoire, situé dans un environnement visité par des touristes du monde entier, ce trou béant d’indifférence et de désintérêt laisse songeur. N’y a-t-il aucune solution pour faire arrêter ce massacre ? L’argent manque-t-il tant pour ne pas pouvoir aider à sa restauration et à sa protection ensuite? Attend–on un miracle soudain alors que chacun sait combien sont élevées les subventions distribuées par la Mairie de Paris à de multiples associations  (voir notre article du 12 octobre 2015) ?

    Il est grand temps de se pencher au chevet du passage des Arbalétriers. Le traitement qui lui est réservé depuis des années est une injure à notre histoire et à notre quartier.

    Dominique Feutry

     

  •  A5La pollution atmosphérique à Paris  (Photo Houpline Renard/SIPA)

     

    Paris et sa région traversent depuis plusieurs jours un nouvel épisode  de pollution atmosphérique  aux particules.

    Les médias et  presse s'en font l'écho mais sans trop insister, beaucoup estiment devoir vivre avec et sont résignés,  un mal contemporain qui finira peut-être par être battu en brèche pensent-ils mais sans vraiment trop y croire… Les joggeurs courent,  les voitures ont toujours aussi nombreuses et les politiques et décideurs restent timides,  il est vrai que l' actualité les a rattrapés par ailleurs. 

    Hélas nous l'avons dit à de multiples reprises, et ne nous berçons pas d'illusions,  tant que  des mesures drastiques et plus fortes encore que celles annoncées à l'issue de la  COP21 ne seront pas arrêtées et mises en œuvre,  nous aurons du souci à nous faire car la situation reste inquiétante.  La crise économique notamment est un facteur défavorable pour la lutte contre la pollution atmosphérique, souvent les pays pollueurs ont d'autres objectifs que la  réduction des gaz à effet de serre quand le chômage augmente  et avec lui la misère,  le mécontentement et l'inquiétude du lendemain.

    Nous sommes en fait tous responsables, passivité, routine et égoïsme disent certains, démunis, désarmés, dépassés affirment d'autres. Ne banalisons pas le phénomène. Sans une réaction collective suffisante face à la taille de l'enjeu,  nous ne risquons pas de faire avancer le sujet et d’apporter  les solutions fortes et adaptées pour y répondre.

    Le stationnement résidentiel gratuit apparait bien dérisoire face à la situation qui se répète au fil des mois.  Et l'entrée en vigueur du contrôle technique des deux-roues motorisés, fortement polluants, ne doit plus être différé pour plaire au lobby des motards dont l'attitude de refus est irresponsable.

    Dominique Feutry

     

  • Mesloisirs overblogAnne Hidalgo part en chandelle… ou en vrille ? (illustration mes-loisirs.over-blog)

     

    Elle donne le tournis. Après avoir lancé « réinventer Paris » afin de réaménager différents lieux de la capitale, c’est maintenant la Seine qui va être l’objet de toutes les attentions. En effet la Maire de Paris vient cette fois de déclarer au JDD  qu’elle souhaitait aménager certains sites longeant le fleuve.  Dans les différentes propositions avancées, il y le projet de construire trois  « passerelles-café» qui abriteraient, comme le nom l’indique, des cafés mais aussi des restaurants voire des hôtels  … sorte d’écho à une autre annonce faite en son temps de construire sur les ponts existants ainsi qu’il était de mise au Moyen-Age.

    La cathédrale Notre-Dame ne serait pas épargnée non plus puisqu’il est question d’installer à ses pieds une construction flottante (quai Montebello (Ve) ! Lorsque l’on découvre l’emprise que représente sur la Seine à la hauteur du quai d’Austerlitz l’hôtel flottant qui est en cours  de finition, on se dit qu’il sera de plus en plus difficile d’emprunter la Seine pour y naviguer. A été abordé aussi avec le journaliste un dossier d‘agriculture urbaine sur un terrain à Ivry sur Seine…

    Après les ponts, les berges de la Seine, les places, le logement social, les tours,  les surfaces en sous-sol non utilisées, le rehaussement des toits, sans compter aussi le réaménagement des  Halles (dont le résultat et les coûts sont discutables) et les J.O. de 2024,  la frénésie de construction et la volonté de changer l’aspect de la capitale s’emballent. Dangereuse façon de conduire la gestion municipale alors que les budgets sont serrés et difficiles à équilibrer, que bien d’autres sujets mériteraient une telle énergie mobilisatrice, la sécurité, la propreté, la pollution, l’accroissement des espaces verts, l'amélioration des transports en commun, la prise en compte des ravages des nuisances diverses notamment sonores dues à la promotion de la fête dont une autre conséquence est la montée exponentielle de l’alcoolisme…

    Le temps n’est-il pas venu pour l’équipe municipale de se focaliser sur les habitants et de les écouter un peu ? Cette remarque peut paraitre banale à ceux qui n’écoutent plus et pourtant elle est la base même d’un management réussi.

    Dominique Feutry

     

  • FêteModèle pour Paris ? Munich, la plus grande beuverie du monde (Photo Eurojournalist)

     

    « Paris est une fête », tel est le titre figurant en page de garde du dernier numéro du magazine  trimestriel «àParis » édité par l’équipe municipale.

    Le site de la Ville en fait la promotion en ces termes « En ces beaux jours de printemps, votre magazine « àParis » revient avec un numéro qui donne le ton : Paris est une fête ! Au programme, un dossier culture qui vous propose un tour d’horizon de l’offre culturelle et festive parisienne…La Ville met tout en place afin de renforcer ce dynamisme culturel ambiant…» tout en précisant que cette offre est tous publics.

     

    79026Page de garde du numéro 57 (printemps 2016) du magazine municipal de la Ville de Paris 

     

    Preuve est faite s’il en était encore besoin que le principal objectif de la municipalité est la fête, encore la fête et toujours la fête !

    Or nous le savons bien s’il faut pouvoir s’amuser de temps à autre, amuser les habitants qui le souhaitent, en 3 mots « FAIRE LA FÊTE » (une expression qui en devient d’ailleurs galvaudée  tant elle est utilisée à mauvais escient), le quotidien de la majorité des parisiens ne se résume pas à « FAIRE LA FÊTE ».  Paris  n’est pas une fête n’en déplaise à ceux qui le pensent, le croient ou veulent le faire accroire !

    Jusqu’à preuve du contraire, une équipe municipale, quelle qu’elle soit, n’est pas élue sur des promesses de fêtes mais plutôt sur la nécessité d'une gestion rigoureuse des budgets dont elle a la charge sans alourdir la pression fiscale, sur la recherche d’un mieux vivre de ses habitants, sur la réduction de la saleté et de la pollution, sur des services qui fonctionnent correctement, sur des investissements nécessaires et utiles pour une vie facilitée. En somme une ville qui marche bien avec une équipe au service de tous et pas seulement de tel ou tel lobby.

    Alors de la fête, oui cela est nécessaire, mais la fête et seulement la fête nous disons non.

    Dominique Feutry

     

  • Oies zoom"Les parisiens" tels que les conçoit Anne Hidalgo

     

    Les parisiens sont invités à se réunir la nuit du 2 avril où bon leur semble pour discuter de n'importe quoi. A un jour près, on aurait pu croire à une plaisanterie de 1er avril, mais non, voici l'invitation que la Maire de Paris lance aujourd'hui aux parisiens. Une façon nouvelle de nous infantiliser :

     


    Anne Hidalgo a souhaité l’organisation d’une « Nuit des débats » le 2 avril 2016 à partir de 18h, au cours de laquelle « les Parisiens seront invités à discuter toute la nuit pour partager leurs visions du monde, échanger, refaire le monde ».

    Paris a plus que jamais besoin d’échanges et de réflexions partagées. Par cette initiative la Maire de Paris propose aux Parisiens d’organiser ou de se retrouver dans différents lieux de la capitale facilement accessibles pour débattre.

    En tant qu’association, je vous invite à participer à cette première « Nuit des débats » en étant vous-même organisateur d’un débat le temps d’un soir, ou pourquoi pas le temps d’une nuit entière, dans vos locaux, dans un café ou dans tout autre lieu de vie.

    Si effectivement vous êtes intéressé par cette initiative, je vous invite à vous rendre à l’adresse paris.fr/nuitdesdebats où vous trouverez un « kit d’organisation des débats » qui vous aidera à penser et à organiser votre événement. Vous pourrez ensuite y faire référencer votre débat afin de le faire connaître aux Parisiens. Une cartographie de tous les débats organisés cette nuit-là est prévue.

    Pour nous faire savoir que vous souhaitez organiser un débat ou pour être mis en relation avec des lieux disponibles pour l’accueillir, ou pour nous poser toute autre question au sujet de la « Nuit des débats », vous pouvez écrire à nuitdesdebats@paris.fr.

    Je vous souhaite à toutes et à tous une première « Nuit des débats » passionnante et enrichissante tant d’un point de vue intellectuel qu’humain.
     

    Pauline VÉRON,
    Adjointe à la Maire de Paris chargée de la démocratie locale,
    de la participation citoyenne, de la vie associative,

     

     

    A noter qu'il n'est pas question que ces débats aient lieu de jour. On a le droit de discuter mais seulement la nuit …. Cette initiative ne s'adresse visiblement pas aux gens qui travaillent le jour et aspirent à se reposer la nuit.

    Nous proposons à nos lecteurs de débattre de cette invitation en déposant leur commentaire au moment qui leur convient et pas forcément le 2 avril, pas nécessairement la nuit, sur le thème : quelles sont les actions que la Maire de Paris devraient conduire en priorité ?

     

  •   Sans-titreEntrée du Crédit Municipal de Paris 55 rue des Francs Bourgeois (IVe)

     

    Le Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris daté du 23 février fait état de la nomination de Jean-Paul Escande comme Directeur Général du Crédit Municipal de Paris dont le siège est 55, rue des Francs Bourgeois (IVe).

    Cette nomination intervient alors que la vénérable institution a souhaité arrêter l’activité de sa filiale bancaire créée en 2005  CMP Banque. Ainsi que  nous l’écrivions dans un article du 6 juillet 2015, cette diversification s’est révélée  «  en effet déficitaire depuis plusieurs années, la production de prêts, objet de son activité, étant insuffisante pour couvrir les coûts qu'elle génère ».  Y a-t-il un lien entre cette « promotion » et ce que nous avions signalé ? Nous ne pouvons l’affirmer.

    Nous savons simplement que Jean-Paul Escande est né en 1939, qu’il est entré à la Banque Hervet (rachetée depuis lors par  HSBC) en 1967, qu’il a été ensuite Directeur de la banque SFF et de Cogéra (établissements du groupe Renault),  puis au moment de la nationalisation des banques en 1982 nommé  PDG de la Société Marseillaise de Crédit qui a connu des difficultés, avant de rejoindre en 1992, comme Président, le Crédit Industriel de l’Ouest et la Société Bordelaise de CIC qu'il a quittée en 2004.  Il était  depuis plusieurs années  membre, en tant que personnalité qualifiée du Conseil d’Orientation et de Surveillance  (COS) et membre du Conseil d’administration tout en présidant le  Comité d’audit du Crédit Municipal.

    Une suite logique dirons certains.