Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Pollution

  • 5171096793_294a491781Place de la Bastille, au centre la Colonne de Juillet, au fond l'Opéra

     

    " Apaiser l’espace public, rééquilibrer les usages au profit des piétons et des circulations douces, valoriser les espaces naturels, tels sont les grandes ambitions portées par l’exécutif municipal pour faire de notre capitale une ville bienveillante, harmonieuse et durable. Imaginer de nouveaux usages, remettre en question nos habitudes…  C’est à partir de votre envie de vivre la ville que les projets vont se dessiner."

    Telles sont les phrases choc que nous reprenons du site de la Mairie,  Paris.fr, au sujet de l’aménagement souhaité par la Maire des 7 places, Bastille, Fête, Gambetta, Italie, Madeleine, Nation ou Panthéon. Pour cela il est spécifié aussi que  « la participation citoyenne est plus que jamais au cœur de la démarche d’élaboration des programmes ».

    Vouloir aménager des places pourquoi pas mais est-ce si prioritaire comme le laissent à penser les discours officiels ? D’abord et avant  toute chose, cela coûte beaucoup, beaucoup  d’argent. Il suffit de se pencher sur le dossier de la place de la République pour en être convaincu, un réaménagement qui a coûté 24 millions  € à la Ville (« Le Moniteur »  du 05 septembre 2013). Il a été dit récemment que les parisiens plébiscitaient cette place. Les échos que notre association reçoit ne démontrent pas une telle adhésion ! Il n’empêche que vouloir aménager autant de places, si l’on se fonde sur ce qu’a coûté la Place de la République, correspond à  une dépense  de  100 à 150 millions € (loin des 30 millions annoncés), ce qui n’est pas rien même en l’étalant sur plusieurs exercices budgétaires, alors que nous sommes dans un contexte de contraction des recettes !

    Pour la place de la Bastille, les constatations faites sont que le trafic des véhicules est dense mais qu’il reste fluide (5600 véhicules à l’heure de pointe le soir). Le nombre d’accidents est difficile à évaluer, on parle d’une centaine sur 3 ans, mais les chiffres datent de plus de 6 ans. La végétalisation qui existe est peu visible (sauf sur les quais de l’arsenal), le mobilier est hétéroclite, l’éclairage est à revoir. La pollution aux particules comme le bruit sont assez élevés. Les places de stationnement sont quasi inexistantes mais il y a un stationnement illicite important de motos. La place voit converger 8 lignes de bus plus des  lignes de cars touristiques, 3 lignes de métro (avec de nombreuses sorties et plusieurs escaliers mécaniques), mais il n’existe qu’une seule station de taxis.

     

    Viewmultimediadocument

     

    Nous apprenons aussi, qu’outre la Colonne de Juillet,  les quais de l’Arsenal sont classés en Zone Verte Urbaine, les quais de la ligne 1 du métro en Zone Urbaine de Grands Services Urbains, que le sous-sol,  une  ancienne carrière, est très encombré par des réseaux souterrains qui sont loin de représenter « quelques contraintes techniques » comme  le relève le dossier de présentation.

    Les conseils de quartier, récemment interrogés, ont fait des propositions qui convergent le plus souvent avec les souhaits de la Mairie. Il faut plus d’arbres et de végétation (devant l’Opéra en particulier), une traversée piétonne directe de la place sans devoir la contourner, des pistes cyclables, des places de stationnement, pouvoir relier en un seul ensemble la place, les quais du Canal Saint-Martin, le bassin de l’Arsenal  et  la Coulée Verte. Mais il est demandé aussi de mettre plus en valeur l’histoire (enceinte de la Bastille, Colonne de Juillet …), de diversifier les commerces (les bars et les restaurants sont très nombreux) tout en supprimant les « baraques à frites » et en sécurisant certains lieux identifiés comme « points chauds », par exemple  les escaliers accédant au sous-sol  devant l’Opéra.

    Cet état des lieux et  ces diverses propositions étant rappelés, plusieurs points nous inquiètent. Si les aménagements réduisent la circulation où le trafic, il va forcément se reporter dans les rues voisines déjà très fréquentées (rue Saint-Antoine, boulevard Beaumarchais, rue du faubourg Saint-Antoine… ?). Si la volonté est d’attirer plus de touristes, cela ne va-t-il pas avoir comme conséquence de sur saturer  le Marais déjà fort encombré et sur visité ? Lorsqu’il est mis de surcroît comme point positif que la place est un « lieu de fête et d’attractivité », les bras nous en tombent. Veut-on reproduire dans  tout ce secteur ce qui fait le malheur des riverains dans différentes quartiers et plus spécifiquement non loin de là dans le XIe ? La fête n’est donc que la seule voie d’ambition et de progrès  qui, soulignons-le,  est antinomique avec la volonté affichée de nos édiles « d’apaiser l’espace public » ! Enfin lorsqu’il est fait mention  du « passage sur la place d’une ligne de transport à  haut niveau de services », nous ne voyons pas très bien de quoi il s’agit ?

    Certes certains aménagements de la place de la Bastille, s’ils sont réalisés,  ne seront pas du luxe. Elle est loin de refléter son passé historique et se trouve souvent mal traitée, il suffit de voir son état après une manifestation ou un rassemblement ! Franchement la place mérite autre chose ! Mais vouloir réduire drastiquement la circulation c’est déporter le trafic plus loin et concentrer les problèmes, notamment de pollution, ailleurs, alors que le constat est qu’actuellement le trafic reste fluide. Quant à affirmer que la place est « un lieu de fête et d’attractivité nocturne » c’est déjà vouloir ne rien faire pour qu’il n’en soit pas ainsi, au contraire c’est montrer déjà quel sera l’un des objectifs de l’aménagement. Restons plutôt dans l’optique d’un endroit familial et convivial valorisant les espaces naturels  et permettant aux habitants d’avoir une  vraie vie de quartier. Les touristes et les fêtards devant passer après.

    Nous vous tiendrons  informés  des orientations qui  seront retenues, du coût de cet aménagement qui doit être raisonné et ne pas devenir l'embléme d’une volonté. Nous notons que la concertation a lieu du 20 juin au 25 juillet, c'est-à-dire en pleine période de vacances d'été durant laquelle nombre de parisiens seront absents.

    Dominique Feutry

     

  • ZoeLa Renault  "Zoé" électrique de la Maire de Paris

     

    Christophe Najdovski, élu "Vert" auprès d'Anne Hidalgo, en charge de la voirie et des déplacements, s'était fait remarquer en affirmant qu'on n'avait pas besoin d'utiliser sa voiture dans Paris. "Vivre le Marais !" l'avait alors interrogé sur la pertinence d'un parc de voitures de fonction à l'usage des personnalités de la Mairie de Paris.

    Voici sa déclaration :

     

    Je vous réponds sur la question relative à la suppression des voitures de fonction de la mairie de Paris.

    Il faut d’abord préciser qu’il y a des situations différentes :

    • la Maire de Paris a une voiture de fonction, une « Zoé » électrique
    • Les maires d’arrondissement disposent d’une voiture de fonction, à l’exception notable de Jacques Boutault, maire (E.E.L.V. -  NDLR) du 2e arrondissement, qui a refusé une voiture, et qui se déplace à vélo
    • Les adjoint/es à la maire de Paris ont accès à un « pool » de voitures partagées. Ils les utilisent de façon très variable. En ce qui me concerne, je me déplace quasi-exclusivement en métro, en bus et à vélo (dont Vélib) dans Paris, y compris dans le cadre de mes fonctions.

    Pour ma part, je suis favorable à la suppression des voitures de fonction pour les maires d’arrondissement. Des vœux en ce sens ont d’ailleurs été déposés par les élus écologistes au conseil de Paris, mais ils ont été rejetés par nos partenaires de la majorité municipale.

    Pour ce qui est du « pool » de voitures partagées destinées aux adjoint/es, je pense que l’on peut en réduire le nombre, et faire en sorte que le nombre de véhicules restant serve exclusivement à des déplacements en covoiturage pour des destinations hors de Paris.

    Les élu/es parisien/nes peuvent se déplacer en transports collectifs ou à vélo dans Paris.

    Bien cordialement,

    Christophe Najdovski

    Maire-Adjoint de Paris, chargé des transports, des déplacements, de la voirie et de l’espace public

     

  • AUne affiche illicite recouverte d’affichettes, ordures illicites et stationnement illicite d'un deux roues le 31 mai au matin à l'angle des rues Portefoin et des Archives (IIIe) (Photo VlM)

     

    Lorsque nous disons que la saleté attire la saleté ou bien que les affiches sauvages attirent d’autres affiches et les tags d’autres tags, la photo publiée dans cet article, prise à l’angle des rues Portefoin et des Archives (IIIe) dimanche 31 mai à 9H50, nous en donne une parfaite illustration !

    Que dire ? 

    Tout d’abord que les marchands de tapis auraient tort de ne pas inonder le quartier pour une vente au 113 de Turennes (avec un « s » ?) puisqu’ils réitèrent sans vergogne, aux mêmes endroits, alors que nous l’avions dénoncée,  leur campagne d’affichage  sauvage  (voir notre article du 6 octobre 2014). Il y a d’ailleurs fort à parier qu’ils n’ont été nullement inquiétés et cela même dans les autres secteurs où ils ont sévi (voir nos articles des 09 avril 2013, 22 mars et 25 mai  2015).

     

    A1Un exemplaire, rue du Temple (IIIe) des affiches qui ont littéralement inondé le Haut Marais les 30 et 31 mai (Photo VlM)

     

    Le paroxysme de cet affichage est résumé sur la photo où l’on voit une nouvelle poubelle publique vide mais entourée de sacs d’ordures qu’une personne indélicate (ou plusieurs) a déposé là voyant une affiche sauvage fixée par des ficelles à un potelet. Affiche sauvage elle-même couverte d’autres affichettes….Enfin pour compléter la liste, on aperçoit une vespa stationnée tout à côté alors que ce n’est pas autorisé ! 

    Voilà un  « joli » concentré d’interdits qui illustre, faut-il le rappeler, la montée des incivilités, de l’égoïsme et du laisser-faire.

    A quoi bon alors s’égosiller dans ces conditions si chacun ignore l’autre et si ceux chargés de faire appliquer le règlement ne font rien pour qu’il soit respecté ?

    Navrant ! 

    Dominique Feutry

     

  • C2323253ce32547c68306a8921a04fb2b8b77b45

     

    Voilà une décision qui ravit ceux qui ont en assez d'être incommodés dans les aires de jeux publiques, là où s'ébattent les enfants. Fumer dans ces lieux devrait être bientôt interdit alors qu'une expérience est en cours dans trois d'entre eux. La publication du décret a été annoncé par la Ministre de la santé pour fin juin. 

    Ainsi les mégots qui souillent le sol  et dont on sait la difficulté d'élimination (voir notre article du 11 mai 2015) devraient avoir totalement disparu dans ces endroits.

     La Maire de Paris lors de lancement de l'expérimentation avait spécifié que des cendriers et des éteignoirs seront mis à disposition des fumeurs, tout en ajoutant que des agents de la Ville seraient  invités à expliquer cette mesure, plutôt que de sanctionner. 

    Parallèlement à cette décision une campagne  sera lancée dès lundi 1er juin avec le slogan "Profitez de l'été pour arrêter de fumer".

    Nous adhérons bien entendu à cette décision et à la prochaine campagne anti tabac, nous demandons  à nos élus, à nos gouvernants et au législateur d'aller plus loin encore  car nous sommes au cœur d'une question de santé publique qui nous concerne tous et pas seulement les enfants.

    Dominique Feutry 

     

  • AccidentAccident de la circulation à Paris (photo Le Parisien)

     

    Réduire à 30 km/h la vitesse des voitures dans les arrondissements du centre de Paris est une bonne mesure. Il en est de même de l'abaissement à 80 km/h de la vitesse sur les routes nationales et d'une nouvelle baisse sur le périphérique parisien. Pourquoi ?

    Parce que tout simplement le nombre et la gravité des accidents de la route sont une fonction croissante de la vitesse. A l'arrêt, il n'y pas d'accident. A 300 km/h, hors circuits conçus pour cela, l'accident et la mort sont garantis. Le risque croit à l'évidence de zéro à l'infini avec la vitesse. Comme croissent la pollution de l'air et le bruit.

    Certains nous disent, parce qu'ils défendent des intérêts marchands, que les accidents ont d'autres causes. Certes, nous ne le nions pas. Agissons aussi sur ces causes mais n'oublions pas pour autant la vitesse ! On n'a pas le droit, humainement et pour quelque motif que ce soit, de renoncer à sauver des vies et épargner des souffrances. D'autres font remarquer que la vitesse moyenne dans Paris étant de 16 km/h, il n'est pas utile de la limiter. Comble de l'ânerie car c'est la vitesse de pointe qui est visée ; c'est elle qui pollue et qui est dangereuse.

    A Paris, le Maire-Adjoint chargé des déplacements et de la voirie, Christophe Najdovski lançait le un message radical : "On n'a pas besoin de voiture pour se déplacer dans Paris" (Le Parisien du 18 mai 2015). Dans la foulée on lui répondait qu'on est parfaitement d'accord ; tellement d'accord qu'on lui rétorquait par mail le même jour que la Mairie de Paris devrait à ce titre supprimer toutes les voitures de fonction.

     

    NajChristophe Najdovski (photo Huffington Post)

     

    On a plutôt de la sympathie pour M. Najdovski qui a souvent de bonnes idées avec ses amis EELV (Les Verts). On ne lui a pas proposé cette mesure pour lui tendre un piège mais tout simplement parce qu'elle nous parait découler tout naturellement de sa propre analyse frappée au sceau du bon sens.

    A ce jour, nous n'avons pas reçu de réponse, à croire que notre élu en est très embarrassé. A-t-il peur de s'attirer les foudres de ses collègues ?

    S'agissant de la vitesse dans les quatre arrondissements centraux, nous répétons que nous  sommes d'accord et nous ne voulons pas ergoter sur les chiffres pourvu qu'on aille dans le bon sens. On a un doute cependant : qui va s'assurer que la mesure est respectée et sévir si elle ne l'est pas ? Avec quels moyens techniques ? Humains ? Autant que la mesure en elle-même, c'est cette réponse qui compte.

    Gérard Simonet

     

     

  • B1Enlèvement de l'affichage sauvage sur les panneaux d'information du Centre Pompidou (Photo VlM)

     

    A l'angle des rues Rambuteau et Beaubourg (IVe), au pied du Centre Pompidou, a été installée une suite de panneaux d'informations comportant de explications sur la campagne de travaux menés par la célèbre institution et qui sont quasiment achevés. Les visiteurs peuvent ainsi se renseigner facilement.

    Hélas les afficheurs et tagueurs de tous poils, sans aucune gêne, s'en donnent à cœur joie, comme si   cette installation pourtant de qualité sobre et bien conçue était destinée à recevoir de l'affichage public!

     

    B2Etat des panneaux d’information du Centre Pompidou au matin du 15 mai 2015 (Photo VlM)

     
     

    Une véritable honte ! Les services de propreté de la Ville, ou tout le moins la société qu'elle mandate pour le faire, est constamment obligée de venir enlever ces maculages gratuits effectués par des individus sans scrupules.

    Non seulement cela est long et coûteux à éradiquer, mais malheureusement ce nettoyage devra être recommencé dans quelques semaines, une sorte d'action sans fin sauf si les panneaux sont enlevés ou bien si les fauteurs sont pris sur le fait. Mais la police comme les agents assermentés de la Ville répondent qu'ils ne peuvent être postés à longueur de journée devant chaque mur, chaque panneau soumis ou même sort.

    Un problème de société, une forme de pollution, dont nous avons bien du mal à nous départir et qui va grandissant.

    Peut-être que l'enseignement de la morale à l’école sur lequel nous revenons permettra de faire de la prévention s'il consacre l'un de ces thèmes à cette question comportementale ?

    Dominique Feutry

     

  • ViewmultimediadocumentAffiche de la nouvelle campagne  de la Mairie de Paris contre les mégots

     

    Le 1er volet de la campagne officielle anti mégots fait suite à la fin imminente de l’installation des 30 0000 poubelles publiques dites « bagatelles » munies d’un éteignoir. Il s’inscrit dans une volonté de sensibiliser les fumeurs à adopter un comportement responsable. Des affiches incitatives, nous reproduisons l'une d'entre elles, sont placardées sur des panneaux ad hoc, ainsi que sur 500 bennes à ordures.

    Dès l'automne, l'incitiation passera au stade de la répression avec un nouvel affichage et l'annonce d'une amende augmentée. En effet, un décret du gouvernement, conséquence de l'action des élus parisiens, a récemment porté le montant des contraventions à 68 € au lieu de 35 €, ce qui est plus dissuasif (les ordures laissées sur le trottoir ou les déjections canines seront soumises elles aussi à ce nouveau tarif). Le seul souci est que les fautifs devront être pris en flagrant délit par l'un des 500 agents qui seront habilités à verbaliser dans la capitale et cela ne sera pas possible en dehors de leurs horaires de travail.

     Viewmultimediadocument 2Nouvelle corbeille publique "bagatelle" avec son éteignoir 

     

    Nous en appelons donc à la conscience  des fumeurs, chacun doit savoir qu'un mégot met 12 ans à disparaitre, son traitement dégage des métaux lourds, comme le plomb, particulièrement nocifs.

    Dominique Feutry

     

  • Viewmultimediadocument 2 Projet d’aménagement des berges de la rive droite (Le Parisien DR/Luxigon)

     

    Comme  pour d'autres chantiers de transformation ou d'aménagement dans la capitale, les  parisiens sont invités à donner leur avis, avis consultatif bien entendu, sur la piétonisation de tronçons de berges de la rive droite de la Seine entre les Ier et IVe arrondissements.

    Il y a  un an environ des études avaient été autorisées à ce sujet suite à une décision du Conseil de Paris suivant en cela le même processus que lors de l’aménagement de la rive gauche. D’après la Mairie 4 millions de visiteurs ont depuis 18 mois fréquenté ces nouvelles berges et les émissions de dioxyde d’azote auraient baissé de 15 % du fait la suppression de la circulation. Le temps de déplacement des véhicules sur les autres voies  n’aurait été impacté que de quelques minutes.

    Le site de la Mairie indique que "ces projets viseront à relier la place de la Bastille à la Tour Eiffel. Le réaménagement de la place de la Bastille, qui ne figure pas à ce stade dans le périmètre, sera pensé de façon à s’articuler étroitement avec cette piétonisation des quais. Deux scénarios sont proposés des quais bas de la rive droite. Le premier porte sur un linéaire de 3,3 km du tunnel des Tuileries jusqu’au port de l’Arsenal, le second se concentre sur un périmètre plus réduit, de la place du Châtelet au Pont de Sully."

    Il est demandé aux habitants de faire des propositions et même déjà suggéré «des potagers, des restos bios, du sport, de la végétalisation, un poulailler… ».

    Bien sûr on nous annonce le lancement d’études de circulation (Préfecture de Police et services ad hoc de l’État). La dimension Métropole (Communes limitrophes, STIF, Voies navigables..) sera prise en compte car les parisiens  ne seront pas les seuls impactés par ces évolutions.

     Viewmultimediadocument Autre vue du projet d’aménagement des berges de la rive droite (Le Parisien DR/Luxigon)

     

    Des réunions publiques seront programmées dans chacun des quatre arrondissements concernés dont le IVe. Une exposition est prévue à l’Hôtel de ville avec ouverture d’un registre pour recueillir les propositions et doléances qui seront aussi recevables  sur le site  www.idee.paris.fr et dans les mairies des arrondissements  concernés. 

    Les aménagements  retenus seront lancés dès 2016…

    Les berges végétalisées et rendues aux piétons, aux sportifs, aux cyclistes et aux familles pour s’y promener,  voilà une bonne idée. Mais prévoir des installations de type barges pour recevoir des débits de boissons où nombre de jeunes iraient s’alcooliser au risque de se noyer dans la Seine  nous sommes contre. Il faut rester dans ce qui est possible car  les berges sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Aussi doivent-elles être embellies et soignées tout en évitant les mauvais traitements dus à la saleté. Il suffit d’interroger les équipes de nettoyage qui s’activent rive gauche dès 6 heures du matin pour avoir un aperçu des monceaux  de détritus laissés sur les berges (bouteilles cassées, canettes de bière, mégots  et emballages, sans oublier les nombreux  épanchements d’urine…). Quant aux incivilités, il n‘en est pas fait état mais elles existent bel et bien.

    Alors le projet d’aménagement des berges de la rive droite doit absolument intégrer la recherche de solutions et de moyens pour éviter de se retrouver dans quelques années face aux  mêmes constats, il faut en réalité savoir tirer les conclusions de ce qui marche mais aussi de ce qui dysfonctionne.

    Dominique Feutry

     

  • 3864953514Automobile stationnée à cheval sur un couloir de bus

     

    Plusieurs médias indiquent qu’un «système de vidéo-verbalisation embarquée» pourrait équiper les bus de la RATP. L’idée étant de lutter contre les véhicules qui passent ou stationnent impunément dans les couloirs réservés aux bus malgré la vidéo surveillance exercée par la police (voir notre article du 22 mai 2013).

    La RATP semble se défendre de vouloir utiliser ce moyen, mais il semble toutefois qu’il y ait anguille sous roche puisqu’une organisation est prévue afin que des agents de la RATP (agents assermentés) puissent dresser des PV à l’encontre du stationnement illicite dans les couloirs de bus.

    Viewmultimediadocument

    Panneau de signalisation indiquant que le couloir n'est réservé qu'aux bus

     

    Il est vrai que le stationnement de voitures, camions, estafettes est fréquent et il retarde les véhicules de transports  en commun, ce qui peut dissuader les clients de les emprunter, une  conséquence particulièrement  navrante en ces périodes de forte pollution atmosphérique.

    Reste à savoir si cette  information verra le jour ou si cela fait partie de toutes ces annonces dont nous sommes inondées et qui restent lettre morte.

    A suivre néanmoins, car ce serait une évolution bien nécessaire.

    Dominique Feutry

     

  • Photo 1Armoire électrique "customisée" à l'angle des rues Vieille du Temple et des Francs-Bourgeois (Photo VlM!)

     

    Est-ce l’effet contagion de la curieuse exposition ayant pour thème le « street art » qui se tient actuellement au tout proche Crédit Municipal de la rue des Francs-Bourgeois (IVe) ?

    Est-ce « l’œuvre»  d’un solitaire qui souhaite laisser son empreinte dans le quartier ?

    Est-ce tout simplement par désamour de la couleur marron ?

    Nous n’avons pas la réponse mais certaines armoires de protection des installations d'éclairage public   du quartier ont pris de la couleur !

     

    AcdSeconde armoire électrique "customisée" au même endroit à l'autre angle (Photo VlM)

     

    Ainsi en est-il de celles situées dans l’angle formé par les rues Vieille du Temple et des Francs Bourgeois (IVe), juste à côté des magasins Fragonard et Repetto, des couleurs fluorescentes ont été employées et il est impossible de manquer ces réalisations.

    Cette pratique existe à Versailles, la ville ayant passé commande auprès de l’école d’Art Mural implantée dans la commune. Mais le registre des peintures réalisées est tout autre. Nous doutons que la Mairie du IVe arrondissement soit à l’origine d’une quelconque commande de ce type.

     

    NB: Des tagueurs ont déjà sévi sur les murs de la partie de la rue Saint-Merri en cours d'aménagement ! 

     

    PhotoLes aménagements en cours déjà tagués rue Saint-Merri (IVe) (Photo VlM)