Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Pollution

  • Mégots2Mégots (Joe Hamilton Photography)

     

    En cette période de fêtes pascales, la chasse aux œufs va bientôt être ouverte. Sans vouloir faire d'analogie, car le travail n'a rien de ludique, la chasse aux mégots de cigarettes est annoncée en fanfare  par la Mairie de Paris. Il est grand temps, car "Vivre le Marais !" a dénoncé depuis longtemps cette pollution rampante et très coûteuse (articles des 03 novembre 2012, 28 avril 2013 et 20 mai 2014).

    Ce sont, chaque année, 350 tonnes de mégots qui sont ramassés et ceux qui passent par les égouts polluent chacun 500 l d'eau…Les traitements sont donc très coûteux pour les contribuables même les non fumeurs ! Il ne faut d'ailleurs pas croire que ce phénomène très français ne concerne que les consommateurs des débits de boissons. Devant les administrations, les commerces, les  entreprises … les mégots sont présents  et de nombreux passants ne prennent pas non plus la peine de mettre  leurs mégots dans les cendriers réservés à cet effet. Il y en a aujourd'hui 20 000 dans la capitale et lorsque l'installation des nouvelles poubelles sera finalisée, il y  en aura 30 000 !

    Ce qui est étonnant c'est que dans les grandes villes européennes les mégots ne jonchent pas les trottoirs et les chaussées à ce point, et souvent il n'y en a pas du tout !

    L’idée lancée l'an passé (notre article du 05 juin 2014) de vouloir prélever auprès des 4 grands fabricants de cigarettes une taxe de 1 centime par paquet, c'est-à-dire de faire payer les pollueurs, a fait malheureusement chou blanc. Il est vrai que faire payer les pollueurs peut être conçu comme un DROIT à polluer (cas des propriétaires de chiens s'ils acquittaient une taxe pour leur animal)

       Résultat de recherche d'images pour "nouvelles corbeilles avec eteignoirs paris" Partie haute des nouvelles corbeilles installées à Paris avec éteignoir sur le côté

        

    Lorsque tous les éteignoirs seront installés, la Mairie de Paris lancera, dès la rentrée prochaine, une  campagne de sensibilisation rappelant la présence des cendriers. Anne Hidalgo a indiqué qu'ensuite les  contrevenants seraient verbalisés  et qu'une demande avait été adressée à l’État pour que le montant de l'amende (35 €) puisse être majoré. 

    Rappelons que le Maire du IVe arrondissement, la campagne des municipales étant terminée,  avait précisé vouloir s'attaquer lui aussi à la pollution des mégots. Qu'en a-t-il été ?

    Résultat de recherche d'images pour "nouvelles corbeilles avec eteignoirs paris"

    Détail des grilles entourant les arbres, elles aussi saturées de mégots

     

    Toutes ces bonnes intentions sont louables et semblent aller dans le bon sens mais ne nous méprenons pas, elles manquent de fermeté et pour verbaliser il faut des moyens pour pouvoir faire mal au porte monnaie des fautifs. Sur cette question, ils peuvent déjà être rassurés, le laxisme ambiant ne devrait guère changer leur comportement. Il y aura toujours un tonnage de mégots aussi élevé et  la collectivité en supportera le prix. Qu'il s'agisse des flyers qui souillent nos rues, des canettes, des épanchements d'urine, des déjections canines ou des nuisances sonores…toutes les campagnes engagées n'ont pas eu pour conséquence d'améliorer la situation et le constat est sans appel malheureusement.

    Dominique Feutry

     

     

  • AaLe voile de pollution recouvre Paris depuis plusieurs jours (Photo Atlantico)

     

    Il est dommage de constater que la pollution de l’air est de plus en plus fréquemment présentée comme une fatalité contre laquelle nous ne pourrions pas grand-chose et sur laquelle nous aurions peu d’emprise tout en ramenant le plus souvent le sujet à une question politique. Chacun donnant néanmoins son avis, indiquant les causes, critiquant ce qui est fait ou préconisant telle ou telle solution, sans être pour autant un spécialiste du domaine. Or ce sujet n’est pas seulement parisien, ni français, il est mondial et influe sur notre santé à tous. 

    Voilà bien longtemps que professeurs et experts, ainsi que des célébrités, nous mettent en garde. Les diverses conférences sur le climat dont il a été tant parlé n’ont rien résolu et montrent combien il est difficile sur ce sujet que les pays s’entendent afin de mettre en œuvre des solutions communes. Au niveau de notre pays, les échanges des politiques, des élus sur cette question cruciale pour notre avenir sont affligeants et illustrent bien le trou béant qui existe entre le besoin de décisions concrètes et les moyens mis en œuvre pour y parvenir. 

    Toutes les énergies devraient pourtant être mobilisées compte tenu de l’enjeu  qui nous fait face et le souci de ne pas laisser une telle épée de Damoclès au-dessus de la tête des générations futures. L’exemple de la longue prise de décision concernant le stationnement alterné pour limiter tant que faire ce peut la pollution en dit long sur la difficulté pour les politiques et les élus de s’entendre et sur les arcanes de l’administration.

    Nous devons méditer cet épisode et réfléchir tous ensemble sur les moyens de mobiliser toutes les énergies pour mener le combat contre la pollution atmosphérique, ce mal qui nous ronge à petit feu…Pourquoi ne pas lancer des états généraux contre cette pollution rampante qui réuniraient autour d'objectifs communs tous les acteurs, usagers, spécialistes et élus ?

    Dominique Feutry

     

  • Photo 2Prunus en fleurs dans une cour du Marais (Photo VlM)

     

    Les beaux jours semblent revenir, le soleil darde, les oiseaux chantent, certains arbres fleurissent et pourtant cette période de l’année est souvent la pire en matière de pollution. En effet, la différence de température,  entre d’une part des nuits fraîches et d'autre part des journées plus douces, accentue le phénomène, d’autant que l’absence de vent ne permet pas la dispersion des particules.

    Bien entendu le stationnement résidentiel est gratuit, bien sûr il est recommandé de prendre les transports en commun et d’abandonner sa voiture mais nous sommes asphyxiés à petit feu et mous sommes les victimes des atermoiements du passé, d’intérêts mercantiles et d’une lourdeur administrative qui accentue l’inertie qui nous est souvent reprochée.

    Nous ne sommes pas prêts d'avoir une qualité de l’air qui nous rassure dans notre capitale.

    Si comme dit le proverbe « Le temps c’est de l’argent », Jean de Rotrou écrivait en 1648 dans sa tragédie Cosroès « Quand on peut prévenir, c’est faiblesse d’attendre ».

     

  • PotiouLe mur défiguré et délaissé, à l'aplomb du 22 rue de Poitou (IIIe) (Photo VlM)

     

    Défigurer pou défigurer, actes gratuits et véritables saccages,  nous n’en finissons pas de dénoncer ces murs souillés et abîmés à longueur d’année et qui donnent  cette impression de saleté ancrée dans certains lieux touristiques du Marais. Nous ne reviendrons pas sur le mur situé à l’angle des rues Vieille du Temple et des Quatre Fils (IIIe) (voir nos articles des 7 janvier et 19 décembre 2014), nous citerons simplement quelques cas « emblématiques ». Ainsi en est-il du mur qui se trouve à l’angle du N° 22 rue de Poitou, près de l’intersection avec la rue de Belleyme (IIIe), il est maculé de tags, affiches, carrelages  et inscriptions, avec souvent à sa base des détritus déposés là comme s’il s’agissait d’une décharge. Ce coin est lamentable voire immonde. Il est urgent que la mairie se saisisse de cet emplacement pour mettre des moyens, comme sa végétalisation, pour empêcher de telles souillures.

    Photo 1Le mur maculé du 35 rue Charlot (IIIe) (Photo VlM)

     

    Il est de même pour le mur de la rue Charlot, non loin du magasin du photographe vintage, au N° 35 qui forme angle avec la rue de Bretagne (IIIe). Là encore la mairie doit apporter avec les services compétents, un soin tout particulier, puisque ce mur est "sensibe", pour faire disparaitre dès leur apparition toutes ces inscriptions tags, affiches et autre salissures qui créent ce sentiment de mauvais entretien, alors que chacun paie des impôts suffisamment élevés pour qu’il n’en soit pas ainsi.

    Autre phénomène sans doute plus grave encore, le plaisir quasi ravageur de détruire.

    Le mur qui se trouve rue de Quatre Fils, à l’angle avec l’immeuble situé au N° 20, juste en face de la façade arrière et aveugle des Archives et en diagonal du CARAN, vient d’être entièrement refait. Le travail est de grande qualité et particulièrement soigné. Il est vrai qu’il était en piteux état. Eh bien il ne s’est pas passé une semaine sans que des malotrus le souillent à nouveau.

    Photo2Le mur de côté de l'immeuble du 20 rue des Quatre Fils (IIIe) (Photo VlM)

     

    Quelle est la finalité de tels agissements, sinon la rage de vandaliser, massacrer et ruiner le travail des autres, le paroxysme de l’irrespect, pour choquer et finalement faire mal.

    Car à ce niveau, ne disons  plus, de grâce, qu’il s’agit d’un jeu, d’une forme d’art ou d’expression, d’actes de « sauvageons » pour paraphraser un ancien ministre. C’est bel et bien la volonté d’anéantir, de démolir et de détériorer ce qui peut apparaitre à leurs yeux comme le symbole du par trop conventionnel.

      Photo -Etat actuel des vitrines des ex magasins "Nickel" et" Livre ouvert" 48 rue des Francs Bourgeois (IIIe) (Photo VlM)

     

    Mais alors, si nous ne faisons rien, jusqu’où ce mode de rejet va-t-il nous mener ?

    Dominique Feutry

     

  • 92906816La foule des visiteurs à l'intérieur du Louvre sous la pyramide

     

    La statistique impressionnante est tombée. 2014 a vu le nombre de touristes parcourant la planète passer la barre des 1,100 milliard c'est-à-dire  51 millions de plus que l’année précédente et semble–t-il le mouvement est loin de devoir s’arrêter lorsque l’on sait que les voyages, souvent à bas coût, se développent de façon exponentielle.

    Mais voilà, l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), comme l’Unesco, commencent à tirer la sonnette d’alarme notamment à l’égard des sites les plus visités, souvent appelés les « must see ». Outre les dégradations, il y a aussi les salissures et déchets induits, l’usure accélérée des monuments, les vols (une statue volée ou abîmée chaque jour à Angkor Vat…), la pollution provoquée par les cars qui déversent les cohortes de visiteurs, la gêne pour la circulation et le bruit pour les autochtones.

    Des ouvrages raisonnés sur ce sujet du tourisme de masse font état de l’inquiétude de leur auteur pour l’avenir. Ils en viennent à préconiser des mesures drastiques allant de la limitation quotidienne du nombre de visiteurs, à la visite sur réservation, voire à la fermeture définitive comme pour la grotte de Lascaux.

    Lorsque l’on sait que Notre Dame reçoit chaque année 14 millions de visiteurs, le Sacré Cœur et le Louvre autour de 10 millions, la Tour Eiffel près de 7 millions et que le Centre Pompidou approche les 4 millions, on comprend que ces lieux puissent être victimes de leur succès. Si l’activité économique induite qui s’y attache est florissante, les monuments souffrent et les réparations dues à l’usure et aux dégradations deviennent fréquentes et coûteuses. Le tableau de Corot volé en 1998 au Louvre en pleine affluence n’a jamais été retrouvé, ni le carnet de dessins de Picasso dans le musée du même nom.

     

    0RRBXvMmRUZNSKE4CpKurOFGVt4@500x378La foule de touristes devant Notre Dame

     

    Les déclarations de l’OMT et de l’UNESCO arrivent donc à point nommé à un moment où le tourisme a pris une ampleur telle que nous sommes parfois proches de la rupture. Il est donc temps de réfléchir à une autre façon de faire connaître ces merveilles. Les touristes doivent être mieux éduqués, plus respectueux et sensibilisés en amont de leurs périples. Les responsables doivent être davantage à l’écoute de ceux qui vivent les conséquences négatives du tourisme devenu trop industriel et à l’écoute des habitants qui subissent ces flots continus de visiteurs. Un sujet qui n’est pas simple, qui concerne de nombreux pays et se concentre essentiellement à Paris pour la France.

    Si le nombre de touristes continue à croître au rythme actuel, il faudra bien en passer par de sérieuses évolutions des pratiques existantes tant de la part des visiteurs que des pays d’accueil les plus visités.

    Dominique Feutry

     

  • Manif-des-motardsUne manifestation de motards prés de l'Hôtel de Ville (IVe)

     

    Contre le plan antipollution que s’apprête à voter le Conseil de Paris, les motards, à l'appel de la  Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), ont prévenu et ont dit non. Ils ont montré leurs muscles et leurs cylindrées en défilant massivement le 8 février jusqu'à l'Hôtel de Ville de Paris.

    Le volet à l’origine de l'ire des motards porte sur une disposition du plan qui prévoit d'interdire, à partir de juillet 2016, la circulation des motos datant d’avant l'an 2000. Les deux-roues visées (10 000 selon une estimation du Ministère de l'écologie, soit 7% du parc parisien)  ne pourraient franchir le périphérique et rouler dans Paris que les week-ends et les jours fériés.

    Certains, afin de renforcer le posture prise par les motards, avancent qu'au total les motos ne représenteraient que 1,4% des déplacements journaliers en Ile-de-France.

     

    Motos-pl-coletteMotos stationnant place Colette ( Ier) à deux pas de la Comédie Française

     

    Ces données étant posées nous constatons malheureusement que nous  retombons toujours dans les mêmes travers dès qu'il s'agit de "réglementer" les motos. Pourtant quoi qu''il se dise, elles sont très nombreuses et souvent gênantes pour les piétons comme pour les automobilistes. Entre le bruit strident de leur moteur, la circulation et le stationnement sauvage sur les trottoirs, le doublement à droite des couloirs de la chaussée ou le gymkhana fréquent entre les voitures les motos et  la non obligation de passer un contrôle technique périodique, cela fait beaucoup de droits et de passe droits qui ne pourront pas durer éternellement (voir nos articles des 10 février et 25 septembre 2014).

    Accepter que les motos ne soient pas soumises aux règles concernant la lutte contre la pollution atmosphérique serait considéré comme un non sens et prouverait une nouvelle fois qu'il suffit d'impressionner pour se dédouaner de toute contrainte réglementaire.

    Est-ce cela la démocratie ? Est-ce cela la solidarité ?  La Mairie de Paris serait bien inspirée de ne pas céder.

    Dominique Feutry

     

  • Pollution_parisVue de la pollution occasionnée par les automobiles, les  industries et le  chauffage à Paris (Photo Maxppp)

     

    Les médias sans doute occupés par d’autres sujets ont peu évoqué les pics de pollution que la capitale et la région parisienne ont connu durant le mois de janvier, occupés qu’ils étaient à commenter d’autres sujets.

    Néanmoins tous ont retenu la déclaration récente de la Maire de Paris qui souhaite interdire dès le 1er juillet prochain la circulation des autocars de tourisme et des poids lourds les plus polluants dans la capitale à compter du 1er juillet prochain, s’appuyant sur ce qu’ont déjà fait d’autres villes européennes.

    Voilà une décision qui nous ravit, bien qu’elle ne soit pas encore sûre dans le mesure où d’une part le périmètre concerné fait encore l'objet de discussion avec l’État et où d’autre part les professionnels crient déjà contre cette mesure qui les empêcherait de travailler…Ils réclament des aides pour acquérir des véhicules propres et cela leur a été promis (50% du prix d’achat) sans compter des réflexions autour de prêts à taux préférentiel . il est clair que si la Maire souhaite appliquer la mesure à l’ensemble de la ville, l’Etat n’est semble-t-il pas d’accord pour aller aussi loin. A priori ce sont surtout les alentours du périphérique qui seront au final concernés.

    Mais les chiffres relatifs aux autobus sont assez impressionnants puisqu’ils sont 1.000 à circuler quotidiennement dans Paris. La mesure envisagée ne concernerait que 10 % d’entre eux. Bien entendu les professionnels ont beau jeu d’affirmer qu’ils sont stigmatisés faisant remarquer au passage que leurs véhicules ne sont pas les seuls à polluer. Il a été précisé par exemple que les bus de la RATP ne seraient pas concernés (voir notre article du 28 janvier 2015). Reste aussi les camions et les voitures individuelles roulant au diesel dont l’échéance annoncée d’interdiction de circuler dans la capitale serait 2020…. Mais il ne faut pas oublier non plus le chauffage et l’industrie, sources importantes de pollution.

    Un dossier à suivre de très près car si la pollution semble reculer légèrement, sauf lors des pics plus nombreux, il est bon de rappeler qu’en Ile de France 1,4 millions de personnes respirent un air qui est pollué au-delà des normes européennes en matière de particules les plus fines (les fameuses PM10) qui sont les plus dangereuses pour la santé.

    Dominique Feutry

     

  • Haudriettes camion trois essieuxSemi-remorque trois essieux dans une rue étroite du Marais (Photo VlM)

     

    La Maire de Paris Anne Hidalgo vient de déclarer à la presse son intention de commencer dès cette année à réduire l'accès au centre de Paris des véhicules les plus polluants. Elle n'est pas plus précise mais elle vise explicitement les véhicules roulant au diésel.

    Nous soulignons régulièrement la situation inquiétante de Paris en matière de particules fines. Elles résultent d'une combustion imparfaite des carburants et du bois de chauffage. Microscopiques, elles se logent dans les bronches et agressent les tissus pour provoquer in fine des cancers des voies respiratoires.

    L'apport essentiel en particules de ce type nous vient du périphérique. Traiter le cœur de Paris, de ce fait, n'est pas la panacée mais on aurait tort de se priver, si c'est plus facile, d'une mesure qui va tout de même dans le bon sens.

    Il y a beaucoup d'ignorance de la part des parisiens sur ce qui est permis en matière de circulation des poids lourds dans la ville. Aux yeux de tous ou presque, la présence du camion gigantesque qui a été photographié ci-dessus n'est pas permise. Voire ! La présence de ce type de véhicule est régie par le "Règlement Marchandises" de la Ville de Paris. Voici ce qu’il dit dans sa mouture de 2013.

    On distingue deux périodes de circulation :
    – De 22h à 17h, réservée aux véhicules dont la surface est inférieure à 29 m2 ;
    – De 22h à 7h, ouverte aux véhicules d’une surface inférieure ou égale à 43 m2.

    – Pour les véhicules propres inférieurs à 29m2, il n'y a pas de restriction (électriques, au gaz ….)

    Tout est autorisé, par conséquent, quelle que soit l'heure si les véhicules occupent une surface au sol inférieure à 29 m². Sachant que la largeur d'un camion ne peut excéder 2,55 mètres, sa longueur peut atteindre 11,37 mètres de jour et 16,89 mètres la nuit.

    En d'autres termes, si on s'en tient au règlement, un trois-essieux de près de 17 mètres pourrait s'engager dans la rue Pierre au lard (IVe) ou dans la rue des Vertus (IIIe), bien connues pour être particulièrement spacieuses.

      Vertus nevers caféRue des Vertus (IIIe) (photo VlM)

     

    Nous insistons à nouveau après de la Mairie de Paris et de ses  responsables des Déplacements et de la Voirie pour cette anomalie soit corrigée en même temps qu'on s'attaque aux mesures susceptibles de réduire par d'autres moyens la circulation de véhicules qui polluent, par leurs émissions mais aussi leur occupation  déraisonnable de l'espace public.

    Gérard Simonet

     

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    MontmartrobusLe Montmartrobus électrique en circulation depuis 2011 (Photo AVEM)

     

    Le Président de la RATP Pierre Mongin a précisé lors de ses vœux à la presse que les efforts menés ces dernières années par la RATP n’avaient pas été suffisants sur les bus. L’arrivée du Grand Paris avec ses métros posenten effet  la question de savoir ce qu’il convient de faire pour adapter le dispositif existant.

    Il a été annoncé que tous les bus devraient passer au vert (80% de moteurs électriques) au cours des 10 prochaines années. Actuellement seulement 30 véhicules sur les 4 500 en service sont hybrides ! Et chacun se souvient de la polémique créée par la commande de bus diesel en 2013 par le STIF, bus qui seront livrés jusqu’en 2017 et qu’il faudra bien amortir…

    Outre le "Plan bus électriques", les questions qui se posent sont de plusieurs ordres.

    Faudra-t-il supprimer certaines lignes et en renforcer d’autres ? Les premières conclusions sont attendues cet été dans le cadre du projet « Bus 2015 ».

    Autre sujet l’ouverture à la concurrence qui sera totale en 2024. Or la moitié des véhicules qui desservent la région Ile de France appartiennent à la Régie, ce qui aiguise les appétits autant du côté des concurrents que de la Régie elle-même.

    Une évolution à suivre qui ne doit pas inquiéter les adeptes du bus bien au contraire.

    Dominique Feutry

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    Photo-101La rue du Grenier Saint-Lazare immense parking de cars et de motos (Photo VlM!)

     

    Nous l'avons dit à moult reprises aux élus, à la police et en particulier à Pierre Aïdenbaum Maire du IIIe (notre article du 13 septembre2014) et au Commissaire Central Adjoint Cyril Lacombe (notre article du 5 novembre 2014), le Marais ne doit en aucun cas, et malgré la présence de nombreux musées, devenir un parking pour cars de tourisme et bus scolaires. Deux sujets préoccupent plus spécifiquement en effet les riverains. La rue du Grenier Saint Lazare où les cars s'en donnent à coeur joie en matière de stationnement, du fait de la présence de magasins de duty free et de la proximité du Centre Pompidou, et le Musée Picasso qui vient de réouvrir.

    Malgré nos demades réitérées, malgré nos mises en garde, la rue du Grenier Saint-Lazare déjà encombrée par le stationnement des motos est devenue un immense parking de cars qui y stationnent quotidiennement moteurs tournant à plein régime car les toursites doivent trouver la chaleur dans les véhicules lorsqu'ils reviennent de leur visite/achat. Ils n'hésitent pas à se garer devantr les deux arrêts de bus de la ligne  29' et si la place manque à le faire aussi sur la voie réservée aux bus et taxis rue Beaubourg juste après l'intersection avec la rue du Grenier Saint-Lazare !

    Photo-150Rue du Grenier Saint-Lazare, 24 janvier 2014, le bus de la ligne 29 ne peut s'arrêter à son arrêt habituel où stationne un car de toursime ! (Photo VlM!)

     

    Quant au musée Picasso les craintes des riverains pourtant rassurés par le Maire du IIIe sur le fait qu'il n'y aurait pas de stationnement de cars  dans les rues adjacentes à l'Hôtel Salé  (sauf pour les handicapés) constatent  malheureusement aujourd'hui qu'il n'en est rien, des cars en stationnement de touristes se rendant au musée ayant été observés rue de la Perle à la hauteur du N° 2, là où se trouve justement l'arrêt du bus de la ligne 29. Lorsque les chauffeurs de cars "en infraction" dans ce secteur sont interrogés, ils font tous remarquer qu'aucune information n'est donnée sur les sites ad hoc du Musée Picasso, de  la Mairie de Paris ou de l'Office du Touisme, quant aux lieux dédiés au stationnement des cars…

     

    Photo-2-1Photo d'un car de tourisme prise le 24 janvir 2015 au 2 rue de la Perle (IIIe) (Photo JFLB)

     

    Il faut que les autorités concernées se mobilisent et agissent,  les riverains confrontés déjà à la pollution de l'air, aux nuisances nocturnes, aux nuisances sonores, aux dégradations diverses, à l'afflux de touristes aux abords des musées et monuments du Marais, ont la réelle impression d'être des oubliés de la Ville sauf dans le domaine des impôts et taxes qui ne cessent de grimper et dont ils peinent à trouver les véritables contreparties, particulièrement en matière de qualité de vie qu'is sont en droit d'attendre et qui se dégrade sensiblement.

    Nous allons alerter uen nouvelle fois le Maire, le Commissaire Central du IIIe dont les sevices sont mobilisés par ailieurs, ainsi que le Président du musée Picasso que Vivre le Marais ! doit rencontrer très prochainement.

    Dominique Feutry