Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Pollution


  • Tour
    Tour de France, image d'archives : Thomas Vockler, maillot jaune, se désaltère…

     

     

    Qu'on aime le Tour de France ou pas, il y une similitude frappante entre le goujat qui éjecte son mégot par une chiquenaude en l'envoyant sur la voie publique et les coureurs cyclistes qui vident leur bidon et le lancent d'un geste rageur sur le bas-côté de la route sans souci apparent de respect de l'environnement.

    La scène répétée à l'envi, par des sportifs que les spectateurs admirent, ne peut qu'influencer les esprit notamment les plus jeunes et les persuader qu'il s'agit d'une façon normale de se débarrasser de ses déchets.

    Il n'est pas dans notre intention de condamner nos "géants de la route". Ils doivent boire et n'ont pas d'autre solution que d'agir ainsi et accessoirement d'uriner au bord de la route. Notre propos vise les commentateurs : ils devraient signaler, et le répéter régulièrement, que les sportifs n'ont pas le choix mais que les organisateurs du Tour (et autres compétitions) sont soumis à des règles de protection de l'environnement et s'y soumettent.

    L'alimentation et les rejets ne sont autorisés que sur des tronçons désignés du parcours, où leur récupération est organisée. S'ils se produisent ailleurs, deux motards sont chargés de collecter les déchets. In fine, s'il en reste aux abords de la route, les municipalités se chargent de leur récupération. 

    Voilà ce que les commentateurs doivent expliquer, pour que le geste des sportifs ne soit pas vu comme un acte ordinaire et anodin, et  le dire au moment même où leurs caméras filment la scène. Une façon peut-être d'obtenir que les fumeurs parisiens qui jettent par jour 10 millions de mégots (Le Figaro 09/06/19) réfléchissent à leur comportement irresponsable et, s'ils n'arrêtent pas de fumer ce qui serait la solution idéale, veillent en tout cas à déposer leurs mégots ailleurs que sur l'espace public.

    Nous disons à ce propos que l'initiative de la mairie de Paris de décréter "19 rues sans mégots" (sur les 6.290 que compte la capitale) est d'une grande naïveté et d'une totale maladresse. Comment ne pas voir qu'en agissant ainsi elle donne licence aux fumeurs des 6.271 rues restantes, qui hésitaient peut-être, de se débarrasser allègrement de leurs mégots sur l'espace public ! Cette mesure fait penser aux "motocrottes" des années 90 qui institutionnalisaient par leur seule existence le phénomène des déjections canines sur les trottoirs.

    Gérard Simonet

     

  • ParisParis vu par "Bestlifeonline.com"

     

     

    Il est surprenant que la Maire de Paris Anne Hidalgo et ses fidèles n'aient pas encore fait état (à notre connaissance) d'une étude du  magazine médical en ligne américain "Bestlifeonline", édité par le "Meredith Health Group", 85 Broad Street, 30th floor, New-York NY 10004, publié le 27 février 2018 sous la signature d'Alex Daniel.

    Ses conclusions, (accès à l'article de Bestlifeonline) reprises par Gilles Babinet, vice-président du "Conseil national du numérique", apparaissent aujourd'hui sur Twitter. Elles bousculent les idées reçues sur l'état de la propreté de Paris et on s'étonne que l'équipe municipale n'en fasse pas plus état car elle accrédite l'idée qu'une grande ville ne peut pas être propre autant que la population le désire.

    Voici en Français le texte de l'introduction  :

    Si vous aimez l’air pur et les rues propres (qui n'est pas ainsi ?), les grandes villes peuvent parfois être source de stress : ce smog, ce bruit et ces personnes entassées dans des espaces réduits font fuir les amateurs. Mais il s'avère que toutes les grandes villes ne sont pas sales.

    Nous avons analysé les données des 200 plus grandes villes du monde afin de déterminer celles qui sont les plus propres. Nos données s'appuient sur les niveaux de pollution de l'air (y compris les particules de 10 microns et de 2,5 microns), selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le niveau de qualité de vie selon le spécialiste mondial Mercer (entreprise américaine, filiale de Marsh & McLennan Companies, le plus grand cabinet de conseil en ressources humaines au monde) (N.B. toutes les villes ne sont pas classées par Mercer),  et le score de performance environnementale  du pays d’origine, selon Yale, Columbia et le "World Economic Forum".

    En plus de ces chiffres, nous avons pris en compte les rapports de terrain de notre équipe de rédaction, qui voyage beaucoup, et avons ajouté des points de bonus aux villes qui bénéficiaient de bons jugements dans le "Monocle’s Quality of Living index"

    Dans cet esprit, voici les 50 villes les plus propres au monde. La plus sale est la 50ème, Rio de Janeiro, Brésil (dommage, c'est la plus beau site du monde ! – NDLR), la plus propre est Londres avec le rang 1. Et Paris occupe la 2ème place. Une précision : on parle de Grand Londres et ses 8,8 millions d'habitants alors qu'il s'agit pour nous de Paris intra-muros avec ses 2,2 millions d'habitants…

    On aimerait que Mme Hidalgo et ses concurrents à l'élection de 2020 ne prennent pourtant pas ces données pour parole d'évangile. Ce genre d'enquête est basée sur des index qui ne sont pas forcément représentatifs de la perception qu'en ont les citoyens. Il semble, en particulier, que les résultats concernent plus la pollution que la saleté proprement dite (lol). Mais quoiqu'il en soit, mieux vaut être le premier que le dernier de la classe !

    Une chose est certaine à nos yeux : il faut et c'est possible améliorer la propreté de Paris en veillant en particulier à l'état du paysage de la rue et de son mobilier urbain : bancs publics, armoires électriques de commande des feux, boîtiers de contrôle de l'éclairage urbain, parcmètres, plaques de rues, affiches et affichettes sauvages, tags sur les murs et devantures. C'est un bon entretien de tous ces éléments du paysage qui installera ou non la conviction du public qu'on a affaire à une ville raisonnablement propre.

    GS

     

     
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    Motos enlèvement 09 04 19

    Un événement peu fréquent : l'enlèvement par la fourrière, deux par deux, de motos garées sur le trottoir, à hauteur du 57 rue des Archives (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    La presse grand public et avec elle le macrocosme politique qui s'agite à l'approche des élections municipales (on à envie d'abandonner le mot "microcosme" tant les candidats sont nombreux, à Paris en tout cas…) prend désormais fait et cause pour les piétons pour dénoncer les privilèges dont bénéficient les deux-roues motorisés (2RM) au regard de leur dangerosité, de la pollution et du bruit qu'ils génèrent.

    On a pu lire dans le JDD du 19 juillet 2019 une tribune de Delphine Bürkli, LR dissidente et macron-compatible, Maire du IXe, qui plaide pour la fin du privilège des motards en matière de stationnement. D'autres articles sont parus, qui expriment des opinions semblables.

    BurkliDelphine Bürkli, Maire du IXe

     

    Nous en sommes ravis mais nous éprouvons une forme d'amertume en constatant que nous avons pris la plume sur le sujet en 2007 et ne l'avons pas lâchée depuis. Il a fallu douze années pour que nos opinions germent et éclosent ! C'est long et on pourrait en conclure que notre impact en matière de communication est modeste mais en même temps nous réalisons que d'autres débats qui nous sont spécifiques occupent désormais la scène médiatique : halte à la sur-densification de Paris et aux tours, protection des habitants contre l'invasion de l'espace public par les terrasses et les nuisances sonores nocturnes…

    Bientôt viendront les subventions pléthoriques aux associations. Quant à la propreté et la protection de l'environnement, il n'est pas question d'en revendiquer la paternité : tout le monde s'en plaint !

    Revenons aux motos. En 2007, Bertrand Delanöe et Denis Baupin signaient avec la "Fédération des Motards en Colère" une charte qui reconnaissait leur droit de stationner sur les trottoirs et d'y rouler "pour regagner la place de parking". Bien que rejetée par le Préfet de police car contraire au Code de la Route, cette charte scélérate a installé l'idée que tout était permis aux deux-roues. Depuis, chaque fois qu'une rumeur laisse entendre que les choses pourraient changer, une horde de motards se retrouve dans Paris pour manifester bruyamment dans un immense désordre.

    Nous sommes évidemment de l'avis de Mme Bürkli mais nous tenons à assortir notre opinion d'un raisonnement logique donc équitable. En s'attaquant à la voiture dans Paris, démarche qu'on peut comprendre, on a poussé les gens qui se déplacent vers des moyens alternatifs. Ils ne manquent d'ailleurs pas à Paris, à commencer par la marche à pieds pour les parcours moyens, le bus, le métro, les taxis, le vélo, les VTC (Uber et C°) et d'autres moyens plus folkloriques comme l’ineffable trottinette, mais il faut leur donner leur chance.

    Si une distorsion artificielle est créée en faveur des deux-roues motorisés car ils ne paient pas le parking, remontent les files, se garent n'importe où et échappent au contrôle technique obligatoire (coûteux – tous les 2 ans pour les voitures), contrôle qui permettrait d'éliminer les plus polluants, les plus bruyants et les plus dangereux, les gens se précipitent tout naturellement vers ce mode de transport. C'est ce qui s'est produit. Denis Baupin, pas très visionnaire, a commenté : "on n'a pas vu venir le coup !

    Il ne s'agit pas aujourd'hui de jeter l'anathème sur ceux qui en toute logique ont fait un choix raisonnable et de les accabler financièrement mais de rétablir l'équité entre les modes de transport de façon qu'aucune distorsion ne vienne influencer les choix. Cette démarche conduit tout naturellement à appliquer une taxe de stationnement aux deux-roues, proportionnée bien sûr à l'espace public qui leur est réservé (un tiers par exemple du tarif autos ?). Dans cette vision, il n'y a plus de stationnement sur les trottoirs mais la création d'un nombre suffisant de places affectées exclusivement aux 2RM.

    Et, par pitié, cessez de procrastiner avec le contrôle technique ! Il est obligatoire mais son entrée en vigueur est sans cesse repoussée. Cette attitude est d'une lâcheté coupable car elle favorise les accidents, la pollution de l'air et le bruit, nuisance n° 1 en Île-de-France. Les motards nous disent : nous sommes très attachés à nos engins, ils sont soignés au-delà des exigences du contrôle technique. C'est vrai pour certains d'entre eux, notamment les "gros-cubes" mais c'est malheureusement inexact pour la foule des scooters et autres deux-roues délabrés dont le moteur pétarade et pétune.

    Gérard Simonet

     

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    Nf afp

    Notre-Dame en travaux (Photo AFP)

     

     

    Nous venons de recevoir une invitation d'un abonné à Mediapart à publier un dossier étoffé, qui attire l'attention sur ce que le média qualifie de "dissimulation d'information" de la part de la mairie de Paris, à propos de la dissémination de plomb suite à l'incendie de la charpente de Notre-Dame le 15 avril 2019.

    La mairie de Paris s'est exprimée le 18 juillet, et l'information a été diffusée sur tous les médias, en assurant les habitants que le taux de contamination des poussières des sols environnants (chaussées, immeubles, écoles…) était sans effets pour la population.

    Il est vrai que l'élément plomb (Pb) peut créer par son accumulation des risques sanitaires pour l'organisme, notamment les os, où le plomb simule l'élément Calcium et s'y substitue, mais aussi le foie, les reins et le cerveau (saturnisme). Il est tout aussi vrai qu'une exposition temporaire est sans effet sur la santé. Gardons la tête froide et rappelons nous que toutes les canalisations d'eau il n'y pas si longtemps étaient en plomb, au point que la profession s'appelait et s'appelle toujours "plomberie" !

    Par ailleurs, nous n'avons pas de raison de mettre en doute les apaisements donnés par les autorités municipales et préfectorales. Nous n'avons pas non plus l'intention de nous exprimer sur la question de la dangerosité des dépôts dont la mairie nous indique d'ailleurs qu'ils font l'objet d'un nettoyage sur l'environnement immédiat de la cathédrale. En rappelant que la présence de plomb ne signifie pas son inhalation ou son ingestion.

    Il est intéressant néanmoins de prendre connaissance du dossier de Mediapart car il dresse un tableau scientifique des effets du plomb sur l’organisme mais il est recommandé à chacun de garder son sang-froid devant un argumentaire qui a visiblement l'intention de nuire avec une polémique nouvelle qui frappe la Maire de Paris à la veille des élections municipales.

    GS

     

    Voici le rapport de Mediapart, un dossier à l'allure de brûlot :

     

    Notre-Dame : la mairie de Paris passe sous silence des contaminations au plomb dans les écoles

    Un mois après l’incendie de la cathédrale, des taux de concentration au plomb, parfois dix fois supérieurs au seuil d’alerte, ont été relevés dans des écoles proches de l’édifice, selon des documents obtenus par Mediapart. La mairie de Paris n’a pas effectué de nettoyage en profondeur des lieux, affirmant que le plomb ne dépassait pas les seuils réglementaires. Un mensonge « criminel » selon la scientifique Annie Thébaud-Mony. (…)

     

                                                LIRE la SUITE du DOSSIER de MEDIAPART

     

     

  • MotosIllustration "RasLeScoot", association créée en 2018 par "60 Millions de Piétons"

     

     

    "Vivre le Marais ! – Vivre Paris-centre !"  soutient "60 Millions de Piétons". Cette association nationale, à laquelle "Vivre le Marais !" adhère depuis des années, reprend un thème qui nous est cher : les privilèges dont profitent les deux-roues motorisés à Paris, privilèges qui causent une distorsion bénéficiaire  à l'excès aux motos et scooters. Résultat : une attitude souvent arrogante de leur part et de la part des associations qui les défendent, notamment  la "Fédération des motards en colère", toujours prompte à créer la pagaille à Paris avec leurs manifestations bruyantes et polluantes dès qu'on évoque la moindre mesure de bon sens.

    Parmi ces privilèges : le stationnement gratuit à Paris, l'occupation indue des trottoirs et l'absence de contrôle technique obligatoire en vigueur sur les autres modes de transports. Avec en toile de fond la "charte scélérate" (*) signée en 2007 par le Maire de Paris et son adjoint Denis Baupin au bénéfice des motards.

    http://bit.ly/2JRai2D

    A ce titre, nous nous faisons un plaisir de diffuser largement et servir de relais à l'appel de "60 Millions de Piétons", comme nous sommes prêts à le faire pour toute association de la mouvance "Vivre Paris !" :

     

    (*) ainsi qualifiée car, contraire au code de la route, elle avait été rejetée par le Préfet de police de Paris

     

    Voici le message de "60 Millions de Piétons" :

    Comme vous le savez sans doute, notre association « 60 Millions de Piétons » est membre fondateur du collectif « RasLeScoot », lancé le 18 avril 2018 à grand renfort médiatique :

    http://www.pietons.org/ras-le-scoot-lancement-d-un-collectif-contre-les-nuisances-des-deux-roues-motorises-view-38-146.html

    http://www.pietons.org/scooters-dangers-publics-view-38-148.html

    Comme prévu, le communiqué de presse sur notre lancement de campagne des Municipales est parti ce matin (https://raslescoot.fr/2019/07/09/les-deux-roues-motorises-un-mode-de-deplacement-terriblement-masculin/). Franck-Olivier Torro, porte-parole du collectif « RasLeScoot », est intervenu dans un reportage sur France 3 le 9 juillet 2019 :

    Une pétition est mise en ligne pour demander le stationnement payant et l'engagement des candidats aux municipales de se saisir du problème des 2RM (deux-roues motorisés). Le succès de cette pétition est très important, notamment pour notre discours auprès des candidats, pour démontrer que l'exaspération par les 2RM n'est pas juste une lubie d'une poignée de bobos privilégiés comme la FFMC (fédération française des motards en colère) aimerait sans doute le présenter.

    Consultez https://www.change.org/p/candidat-e-s-aux-municipales-%C3%A0-paris-et-en-%C3%AEle-de-france-stop-aux-nuisances-des-deux-roues-motoris%C3%A9s-5d91f50b-4640-46b0-bfef-3364fe83231e – Au-delà de la signature, la possibilité de laisser un commentaire est également intéressante.

    Liste des associations membres du collectif : 60 Millions de Piétons, Association des Usagers des Transports, Mieux se Déplacer à Bicyclette, Paris en Selle, Paris Sans Voiture, Respire, Respir’Action, Rue de l’Avenir, Vélorution Paris IdF, "Vivre le Marais ! Vivre Paris-centre !"

    Hier, sur l’antenne de RFI (Radio France International), créneau horaire 12h10/13h00, j'ai participé à l’émission intitulée « 7 milliards de voisins », le Piéton est-il devenu indésirable ? .

    Gérard FOUCAULT

    Président de l’association nationale "60 Millions de Piétons"

    www.pietons.org

     

  • Paris le parisien 01 03 19

    Paris, photo du quotidien "Le Parisien", avant l'incendie de Notre-Dame le 15 avril 2019

     

     

    La course à la mairie de Paris est ouverte. Les partis fourbissent leurs armes, les états-major préparent les alliances et les médias commentent. Notre association ne prétend pas refléter l'opinion générale des parisiens et n'est pas non plus forcément le miroir de Paris-centre mais elle puise sa vision de Paris dans les échanges qu'elle entretient depuis 12 ans avec un nombre croissant d'habitants qui nous lisent et réagissent. A ce jour, 2.125.684 pages de notre blog ont été lues, chiffre très proche de la population parisienne (la comparaison n'a bien entendu aucun sens…)

    Nous ne faisons pas de prosélytisme car il serait trop ardu pour nous qui sommes tous bénévoles de gérer une population d'adhérents qui pourrait aisément atteindre les 10.000 ou plus. Nous pensons simplement que l'opinion de ceux qui nous suivent n'est pas circonscrite au groupe qu'ils constituent. A ce titre, il y a tout lieu de penser que nos attentes sont aussi celles d'un très grand nombre de parisiens.

    Nous avons décidé de les faire connaitre à ceux qui souhaitent garder le pouvoir pour poursuivre leur tâche et à ceux qui veulent le conquérir. Nous leur demanderons de prendre connaissance des sujets qui nous mobilisent et sur lesquels nous attendons une réaction, des réponses et des engagements.

     

    Ce qu'on veut pour Paris. Les grands thèmes sont en caractères gras :

    • Arrêt de la densification de Paris intra-muros. Des espaces de respiration et de la verdure
    • Priorité à la propreté des rues et du mobilier urbain. La fin de l'affichage sauvage, des flyers et des graffiti. Arrêt de l'ouverture des parcs publics la nuit.
    • Pollution de l'air : interdiction progressive des véhicules à moteurs thermiques. Mesures immédiates contre les deux-roues bruyants et polluants. Instauration du stationnement payant pour les motos et scooters et mise en oeuvre de leur contrôle technique
    • Evolution progressive vers des véhicules tout électriques
    • Circulation autos/motos limitée dans les arrondissements centraux. Non concernés : les riverains et les véhicules de livraisons et de services, publics et privés. Attention renforcée aux conditions de déplacements des personnes à mobilité réduite.
    • Pérennisation de l'accès réservé aux piétons et circulations douces sur les voies sur berges avec obligation du contrôle des dérives festives nocturnes
    • Maîtrise des dépenses et équilibre budgétaire. Amorce de remboursement de la dette. Arbitrage sur les 300 Millions d'€ de subventions versées aux associations fantaisistes pour en finir avec le clientélisme dans ce domaine. Report des économies sur le budget propreté
    • Une police, municipale ou non, qui soit visible et qui sanctionne les incivilités : code de la route et de la ville, jets de déchets et de mégots sur la voie publique, tapage, lutte contre les nuisances sonores et l'occupation illégale du domaine public  par des activités marchandes (bars, restaurants…)
    • Une direction de l'urbanisme et du paysage de la rue qui fasse respecter les règles d'urbanisme et le PSMV (qualifiés désormais de  SPR "Sites Patrimoniaux Remarquables")
    • Une politique financièrement raisonnable de création de logements sociaux. Priorité de leur attribution à ceux qui sont au service de la société (policiers, infirmières, pompiers etc…)

     

    Ce qu'on ne veut pas à Paris, la version en creux de ce qu'on veut et,

    • Des hausses d'impôts
    • Des mesures communautaristes
    • L'invasion du tourisme de masse
    • L'anarchie dans les locations saisonnières
    • Les JO de 2024 sans référendum des parisiens
    • la Tour Triangle
    • Les tours du XIIIe 

     

    Gérard Simonet

     

  • Plouf 1-1
    Objets repêchés dans la Seine du côté du quai Saint Bernard (Ve)
    (Photo VlM/GL)

     

     

    En voyant cet amoncellement d'objets représentatifs des nouveaux modes de déplacements remontés des fonds de la Seine on se demande qui on doit blâmer : la mairie de Paris, parce que c'est le plus simple, ou ceux qui s'en sont débarrassés au mépris du civisme le plus élémentaire. J'hésite parce que dans l'environnement laxiste dans lequel nous baignons il est mal vu de désigner un.e responsable particuli.er.ère (je vous promets de ne plus jamais utiliser cette stupide écriture inclusive, rejetée par l'Académie. Il y a assez d'idéologues autocrates qui s'en font les promoteurs ardents).

    Vous devinez dans quel sens va mon jugement sur ces deux sujets…. d'une importance toute relative.

    Gérard Simonet

     

  • Quatre fils 18 tags 27 05 19Mur-pignon du 18 rue des Quatre-Fils (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Qui se hasardera à prétendre que ces barbouilleurs ont un sens de l'esthétique ?

    Ce mur, comme bien d'autres, est régulièrement nettoyé des sévices qu'il subit. Depuis des années, la Ville paye des sociétés qui dans le cadre de l'application "DansMaRue" sont chargées de nettoyer les tags. Elles le font plus ou moins bien et sous un délai qui a été court (3-4 jours) il y a deux ans à peine mais qui, devenu aujourd'hui très long, trop long (4-6 semaines), quand il n'atteint pas l'éternité, laisse leurs auteurs parfaitement satisfaits de la  durée d'exposition qui est ainsi consentie à leurs "œuvres".

    Il est étonnant que les responsables de la Ville et de l'Etat n'aient pas tenté ces dernières 20/30 années que sévit le phénomène, de résoudre le problème. Il aurait fallu d'abord vaincre le déni d'incivilité qui veut que certains penseurs considèrent ce fléau comme une expression artistique, associée au concept d'art de la rue ou street art. 

    Le street art est une réalité qui a suscité de vrais talents mais il se dévoie dans les dérapages qu'on connait quand il s'exerce sans encadrement. Il est vrai qu'il y a antinomie entre cet art qui est l'expression d'une inspiration débridée et le respect de règlements donc de contraintes qui auraient la volonté de le domestiquer. Mais c'est la responsabilité des gestionnaire de la Cité de gérer au mieux ce paradoxe. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il ne l'est pas aujourd'hui à Paris.

    Quelles sont les mesures qu'il faudrait prendre ? Décider d'abord de s'attaquer au mal par une propagande intelligente. On a prétendu longtemps qu'on ne viendrait pas à bout à Paris des crottes de chiens abandonnées sur les trottoirs. La communication, initiée au début des années 2000 par le Vert Yves Contassot, en est pourtant venue à bout si on veut bien pardonner ceux et celles qu'un lumbago tenace et douloureux interdit encore de se plier vers le sol pour ramasser la déjection de leur animal préféré !

    Une action auprès des fabricants de bombes de peinture ne serait peut-être pas inutile. Certaines villes l'exercent. Paris n'a jamais voulu le faire depuis que la mesure lui a été suggérée en 1992. Certains d'ailleurs se demandent ingénument si ces bombes servent à autre chose qu'à armer les tagueurs…

    Enfin c'est vers nos Députés qu'il faut se tourner. Un commissaire central nous racontait récemment qu'ils leur arrive de pincer des tagueurs en flagrant délit. Amenés au poste quelques fois, ils subissent un douloureux rappel à la loi, tellement pénible qu'ils s'en flattent ensuite auprès de leurs congénères et postent l'aventure comme un trophée sur leur site Internet. 

    Nous adressons un message à nos députés : "Mesdames, Messieurs les Députés, qui nous faites l'honneur de lire nos chroniques, rédigez un texte et trouvez le véhicule législatif qui convient pour faire voter par l'Assemblée Nationale une infraction ou un délit de "taguage" et d'incitation à la  pratique de cette manie désastreuse, punie d'une amende dissuasive qui en fera réfléchir plus d'un. Rappelez vous que le respect des personnes et des biens (les murs ont un propriétaire…) est inscrit dans la déclaration des Droits de l'Homme de 1789, article 2 !"

    La Ville de son côté et les prétendants à sa gestion pour 2020 doivent revoir la copie actuelle… et la rendre plus efficace. Une réduction sensible du délai d'intervention, combinée avec une pratique du mode LIFO (last in, first out) aurait de bonnes chances déjà d'affaiblir significativement cette manie détestable.

     

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    Plousseau 1

    Carrefour Archives-Rambuteau/Francs-Bourgeois (IIIe – IVe) (Photo J. Plouseau)

     

     

    Sur un air de comptine, un concours est ouvert : combien en comptez-vous ? Toute bonne réponse vous vaudra notre considération !

    Elles sont devenues aussi dangereuses sinon plus que les moustiques-tigres ou le frelon chinois. Alors que vous ne vous y attendez pas, elles vous percutent de plein fouet et vous envoient à l'hôpital ou ad patres, que vous soyez sur la chaussée dans un passage piétons ou sur le trottoir…

    La Ministre Elisabeth Borne heureusement s'en préoccupe. Elle nous prépare un décret pour la rentrée. En attendant, la mairie de Paris prend des dispositions et parle d'une charte avec les opérateurs sur leur occupation de l'espace public (on voit sur la photo qu'ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère…). Voir décisions Ville de Paris.

    On est dubitatif à l'égard des chartes car on en a enterré plus d'une, victimes de leur péché originel (notamment rue des Archives sous Dominique Bertinotti et plus récemment place du Marché Ste Catherine). On attendra patiemment que l'assemblée nationale ait fait son travail. On connait à peu près le contenu du décret : interdiction aux véhicules électriques de circuler sur les trottoirs (amende 135 €), non-respect du code de la route (amende 35 €), vitesse des engins limitée à 25 km/h (dépassement : amende 1.500 €), interdiction de laisser les engins n'importe où notamment sur les trottoirs (amende 35 à 49 € payée par l'utilisateur ou à défaut par l'opérateur)….

    Cette démarche de rationalisation est nécessaire. Elle ne remet pas en cause l'évolution des mobilités dans la ville moderne car on na va pas contre son temps. Le développement du GPS, du téléphone cellulaire, des centrales à inertie et  leurs gyroscopes, des batteries, des mini-moteurs électriques, des "applis" sur nos GSM font que beaucoup d'initiatives fleurissent et constituent l'économie d'aujourd'hui et de demain. Il convient de les accompagner, en domestiquant les nuisances si elles en créent.

    Observons au passage que toutes ces nouveautés fonctionnent sur courant électrique dont l'énergie utilisée est propre et soucieuse de la planète. A une condition toutefois : que la production de cette électricité qui charge nos batteries soit propre également en terme de CO², d'ozone, de particules et autres polluants, azotés notamment. A ce stade, seule l'énergie atomique répond à ces critères. De quoi rendre blêmes les écolos les plus idéologues qui voient rouge quand on leur parle d'exploiter le carburant naturel de l'univers, des étoiles, des galaxies, des planètes, des trous noirs, un carburant qui repose sur la transformation de certains atomes et la récupération de l'énergie qu'Albert Einstein a formulée dans sa célèbre équation E = MC²

    Voilà à quel niveau de réflexion nous portent les trottinettes et leur invasion, pas tout à fait inoffensive mais parfaitement maîtrisable !

    GS

     

  • Brossat

    Couverture du mur-pignon du 36 rue des Archives (IVe) par les affiches sauvages de Ian Brossat. 24 avril 2019 (Photo VlM)

     

     

    Non content de cumuler la fonction de Maire-adjoint de Paris en charge du logement avec la tête de liste du parti communiste aux élections européennes, Ian Brossat rejoint avec ses affiches de propagande la lignée des marques de l'industrie du luxe qui depuis des mois enfreignent le RLP (règlement local de publicité) de la Ville de Paris en commanditant des campagnes d'affichage qui sont tout simplement illégales.

    Comment peut-on être Maire-adjoint de Paris et se soucier comme d'une cerise du règlement de la Ville qu'on administre ? Comment peut-on déployer autant d'ardeur à combattre les firmes qui participent à "l'Europe de l'argent" quand on se place soi-même au pinacle des annonceurs dévoyés en empruntant leurs méthodes ? La mairie de Paris va-t-elle appliquer la loi (1.500 € d'amende par affiche) à M. Brossat ? Ariel Weil Maire du IVe et Paul Simondon, Maire-adjoint de Paris à la Propreté vont-ils poursuivre de leurs foudres celui qui par l'alliance entre communistes et socialistes détient une partie du pouvoir à l'Hôtel de Ville ?

    C'est dommage. M. Ian Brossat n'a pas démérité dans sa lutte contre l'hébergement hôtelier tout aussi sauvage qu'on connait sous l'appellation de "locations saisonnières" (ou en raccourci Airbnb). Quelle mouche l'a piqué pour se fourvoyer dans cette vilaine affaire de pollution visuelle capitaliste ?

     

    Précédents articles sur Ian Brossat :