Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Propreté

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    4 filsMur pignon  16-18 rue des Quatre-Fils (IIIe). Une démarche agressive et contre-productive (Photo VlM)

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    Cet affichage est à l'évidence l'œuvre de ce groupe de (jeunes) femmes qui manifestent contre les féminicides en collant des libelles sur les murs de Paris. La cause qu'elles défendent est respectable. Faut-il pour autant qu'elles utilisent pour véhicules de leurs messages des murs qui n'ont pas vocation à être défigurés, en agressant visuellement les braves gens qui passent et qui n'en peuvent mais ?

    Si comme nous l'admettons leur combat est louable, il faut qu'elles en parlent au plus haut niveau des autorités parisiennes pour obtenir qu'un budget leur soit attribué (la mairie de Paris distribue chaque année 300 Millions d'€ de subventions à des associations dont beaucoup sont moins méritantes) et que leur voix se fasse entendre par les médias traditionnels, de façon licite, sous la forme qui leur conviendra et pourquoi pas des spots publicitaires bien plus efficaces que leurs collages besogneux.

    Leur démarche actuelle entretient une violence qu'elles sont supposées combattre. Nous nous refusons à imaginer qu'elles en fassent une fin en soi comme beaucoup d'autres agitateurs qui sévissent chez nous. Qu'elles acceptent donc la proposition que nous faisons. En donnant de la visibilité à leur toute dernière manifestation sur ce site, nous allons bénévolement dans le sens que nous préconisons. Qu'elles nous en sachent gré et qu'elles changent désormais leur fusil d'épaule !

    GS

     

     

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    Commerces rue du Temple (IIIe)

     

    Ils sont partout, ils défigurent les murs, les devantures, les portes d'immeubles, le mobilier urbain, sans se soucier des dégâts qu'ils causent à l'environnement, sans respect pour la propriété d'autrui. Ces tags ou graffiti créent par leur caractère brouillon et agressif un sentiment de saleté et d'insécurité. Le service DansMaRue en traite quelques uns mais faute d'une action systématique et d'une organisation systémique leur intervention, qui coute cher au contribuable, n'y suffit pourtant pas.

    Nous nous adressons aux prétendants au fauteuil de Maire de Paris et à ceux de nos arrondissements pour qu'ils nous disent que c'est un vrai fléau auxquels ils entendent s'attaquer et qu'ils nous expliquent dans les grandes lignes comment ils pensent s'y prendre. 

    De notre point de vue, il est nécessaire de mettre en place un plan d'action qui traite le problème dans l'ensemble de ses composantes : éducation, propagande, fournisseurs des peintures et des encres, surveillance, sanctions (dispositif législatif), promotion d'un "street art" spontané mais régulé, espaces réservés… Il s'agit d'un beau projet pour ceux qui affirment aimer Paris et vouloir adoucir le paysage de ses rues.

    Nous sommes très nombreux à dénoncer la situation actuelle à cet égard et nous en appelons à nos nombreux lecteurs en disant aux postulants qu'ils auront notre sympathie, voire notre soutien et nos voix, s'ils conviennent avec nous et reconnaissent ouvertement que l'état de nos rues livrées aux tagueurs est inacceptable. Qu'ils nous fournissent une réponse réfléchie, argumentée et crédible à ce fléau ! Ces colonnes leur sont ouvertes. Nous publierons leurs réponses….

    GS

     

  • CampionAffiches sauvages de Marcel Campion 57 rue des Archives (IIIe)

     

     

    Sur ce pauvre mur-pignon de la rue des Archives (IIIe) on ne compte pas moins de 32 affiches sauvages à l'effigie du candidat Marcel Campion. Comment peut-on à la fois briguer la fonction de premier magistrat de Paris et se soucier comme d'une guigne du règlement publicité de la Ville (RLP) qui interdit l'affichage sauvage. Comment peut-on oser solliciter le vote des citoyens quand on défigure illégalement le paysage urbain qui est leur cadre de vie ?

    Monsieur Campion, tout le monde n'est pas contre vos grandes roues et vos chalets de Noël mais les parisiens que nous sommes vous somment de retirer prestement ces affiches ! A bon entendeur salut ! Cet avertissement vaut pour tous les autres qui se sont bien comportés jusqu'à présent et qui seront bien inspirés de ne pas  nous infliger ce genre d'agressions visuelles…

    Par ailleurs, les services qui sévissent contre ces sévices à la mairie de Paris sont prévenus et pourraient aussi sanctionner lourdement ce comportement. C'est ce que nous leur demandons.

     

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    Carref a &m sud

     

         

     

     

    Vue panoramique du carrefour des Arts & Métiers (IIIe)

     

     

    Ce carrefour à six branches est en soi un site patrimonial remarquable avec les vestiges encore bien conservés du Prieuré Saint-Martin-des-Champs qui date du XIIème siècle. Dépendant de la puissante abbaye de Cluny en Bourgogne, il constituait à faible distance de l'enclos du Temple une cité fortifiée au voisinage de Paris. La chapelle qui occupe l'espace entre les rues Réaumur et Vaucanson et son chevet sont pour l'essentiel de style roman. Sa façade en revanche, côté rue Saint-Martin, est un pastiche néo-gothique de la fin du XIXème siècle sur lequel on passe généralement très vite, pour se hâter de célébrer l'étonnant "réfectoire" gothique voisin du XIIIème siècle et son audace architecturale.

    On est en limite du secteur sauvegardé du Marais mais le site n'en est pas moins digne du plus haut intérêt. Le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum ne s'y est pas trompé en décidant il y quelques années de réaménager  le carrefour par des travaux de voirie. Le résultat est à la hauteur des attentes mais les tagueurs et leurs bombes de peinture sont venus tout gâcher. Le côté sud, comme on le voit sur la photo, est recouvert de signes cabalistiques qui défigurent le paysage en créant un environnement anxiogène inutilement et stupidement agressif.

     

    Carref a & m tags

    Il faut que les services de la propreté de Paris s'y consacrent. Nous l'avons souligné à plusieurs  reprises : si un sentiment général de malpropreté domine à Paris, c'est largement à cause de l'état général du mobilier urbain et du décor ambiant. Les graffiti en tout genre, les affiches sauvages, l'état des bancs publics, des armoires électriques, des boites aux lettres etc… donnent le ton du message détestable reçu par les habitants et les passants.

    Que faut-il faire ? La mairie de Paris peut répondre qu'elle a affecté des moyens techniques et financiers à l'effacement des graffiti en le sous-traitant à deux ou trois entreprises spécialisées. Nous n'en connaissons pas l'importance mais nous l'évaluons à 3 ou 4 millions d'€ par an. C'est trop pour le contribuable parisien, c'est une goutte d'eau face à l'ampleur de la tâche. Il faut pourtant que nos élus s'y attèlent.

    En agissant sur les effets mais aussi sur les causes.

    S'agissant des effets, nous recommandons un augmentation significative des moyens, financée par un rabotage des subventions clientélistes aux associations fantoches. Dix pour cent de cette manne de 300 Millions permettrait de dégager de quoi décupler les moyens existants. Il faut mettre à profit cette source de financement pour créer dans chaque arrondissement un poste d'inspecteur chargé de veiller à l'état des lieux et de procéder au signalement des souillures. L'intervention des habitants sur le site "DansMaRue" ne doit pas être l'assise du dispositif mais un complément qui leur sert accessoirement d'exutoire…

    Au chapitre des causes, il est indispensable de renforcer les mesures de lutte contre ce type d'incivilités avec des sanctions pénales plus dissuasives que le simple rappel à la loi, que les auteurs indélicats brandissent comme un trophée ! Il faut s'inspirer en cela du modèle de New-York qui en 1984 déclara une guerre totale aux tags dans le métro et en vint à bout en cinq ans. 

    Enfin il faut là aussi faire preuve de "realpolitik" et reconnaitre qu'on a affaire à un phénomène de société et qu'il y a dans ces comportements une forme de "création artistique" qui est d'ailleurs reconnue par le marché de l'art contemporain. 

    Une municipalité bien inspirée devrait instaurer une sorte de pacte avec les représentants reconnus de cette "discipline", lui réserver des espaces et la faire sortir de sa clandestinité, en allant jusqu'à financer des "commandes" pour la décoration de sites choisis.

    Nous soumettons ce point de vue à tous ceux qui se sentent concernés et en toute priorité aux candidats à la mairie de Paris que nous avons eu l'honneur de rencontrer à ce jour ou que nous allons bientôt recevoir, Rachida Dati notamment. Ceux qui passeraient ce problème sous silence n'auraient rien compris au vaste mouvement de protestation contre le mauvais entretien de notre ville.

    Gérard Simonet

     

  • Archives 57 souillé 09 12 19

     

    Voici à quoi ressemblait le mur-pignon du 57 rue des Archives (IIIe) le 8 décembre 2019. Colonisé par "The New Designers" ! Une campagne qui était peu de temps auparavent celle de "The Marc Jacobs", qui tient boutique au carrefour Archives/Ste Croix (IVe) :

     

    Arch 57 marc jacobs

    Nous avons saisi la direction de la propreté de Paris-centre. Ils sont intervenus le lundi 9 décembre. Le mur pignon est propre comme il ne l'a jamais été :

    Archives 57 nettoyé 10 12 19

    C'est tellement propre qu'on en est ébloui !

    On peut en tirer quelques leçons. Tout d'abord que la mairie a la capacité de bien faire si elle le décide et elle le fait avec le professionnalisme qui convient. Les habitants quant à eux garderont un chien de leur chienne à ces marques qui oublient de les respecter…

    Dans la mesure où elle intervient sous un délai court (48/72 heures) elle détruit l'intérêt pour les annonceurs marrons de confier leur communication à des officines hors la loi.

    L'état de Paris serait acceptable si les moyens des services de la propreté étaient à la hauteur de l'enjeu. A nos yeux ce serait très simple : il faut raboter de 10% le montant des subventions clientélistes attribuées aux associations que la municipalité entretient. On récupère ainsi 30 Million d'€, avec lesquels on peut faire des merveilles.

    A noter que les murs couverts d'affiches se font plus rares ces temps-ci (Exemple le mur-pignon du 34 rue des Archives). Nous attribuons ce progrès à une meilleure mobilisation des moyens d'intervention qui n'est pas étrangère aux signalisation qui proviennent le la population et des associations comme la nôtre qui s'en réclament.

    Un conseil enfin aux copropriétaires d'immeubles régulièrement agressés : faites faire un devis d'installation d'un treillage avec végétalisation artificielle. Il en existe deux exemples rue du Temple à 50 mètres d'intervalle de part et d'autre de la rue Rambuteau, IIIe et IVe.

     

     

  • Griveaux rupin gérard 26 11 19De droite à gauche, Pacôme Rupin Député 7ème circonscription (inclut le IVe), Benjamin Griveaux Député 5ème circonscription (inclut le IIIe), ancien Ministre, et Gérard Simonet. Photo Marie-Pierre Lacoste IIe, candidate LReM liste Paris-centre

     

     

    Nous nous sommes retrouvés à l'invitation de Benjamin Griveaux dans un  restaurant proche de l'Hôtel de Ville. Au menu, en plat du jour, de la tête de veau sauce Gribiche. Une double évocation de Jacques Chirac, qui a été Maire de Paris de 1977 à 1995…

    Au menu de nos discussions, le contenu de notre manifeste du 16 juin en direction des candidats aux élections municipales de Paris en 2020. Avec une double intention : relever les réactions des candidats aux thèmes qu'il évoque et les éclairer en même temps sur les attentes des citoyens.

    Le premier échange a porté sur la circulation et sur la place de la voiture à Paris. Benjamin Griveaux annonce qu'il ne reviendra pas sur ce qui a été fait par Anne Hidalgo pour les berges. Il précise néanmoins qu'il définira plus précisément l'usage qu'on en fait. Lui et Pacôme Rupin, élu du IVe qui connait bien les bords de Seine, expliquent que le fleuve doit être une voie pour le transport des personnes et des marchandises, beaucoup plus utilisée qu'elle ne l'est aujourd'hui. Ils proposent par ailleurs qu'une véritable piste réservée aux vélos soit aménagée sur la rive…

    Pour la circulation le candidat pose comme principe qu'il ne faut pas s'opposer à la voiture mais s'attaquer à la pollution, qui fait selon lui 6.500 morts par an dans l'agglomération parisienne. Ce qui signifie que l'utilisation de voitures électriques en nombre serait acceptable ? On a dévié alors vers une autre pollution, celle qui est liée à la production du courant électrique nécessaire à la recharge des batteries.

    Nos interlocuteurs reconnaissent que la France a la chance de bénéficier d'un programme nucléaire et qu'elle ne doit pas se précipiter vers la fermeture des centrales "car la France doit assurer sa souveraineté et ne pas dépendre de la Russie ou de l'Iran pour ses approvisionnements énergétiques". Les énergies renouvelables montrent clairement leurs limites. "Notre pays doit miser sur les développements technologiques à venir qui nous feront découvrir de nouvelles sources d'énergies renouvelables et rendront le nucléaire moins risqué qu'il ne l'est aujourd'hui". Les Verts apprécieront !

    Incontestablement le personnage de Benjamin Griveaux a pris de l'épaisseur depuis notre premier contact en 2017 en prélude aux élections législatives. Il sait manifestement élever un débat. Il est probable aussi qu'il ait travaillé sa com' car le contact avec lui se révèle amical et sans aspérité.

    Ainsi sur la densification. Il y est opposé et milite pour la création d'espaces verts. Où ? En verdissant au maximum l'existant et "en valorisant les bois de Boulogne et de Vincennes". Ils reprochent tous deux à Anne Hidalgo "d'avoir bétonné Paris" en prenant pour exemple la reconversion qu'ils désapprouvent de l'ancien hôpital Saint Vincent de Paul dans le XIVe, libéré de ses activités hospitalières depuis 2012, sur les 3,4 hectares de l'enclos historique.

    Tous deux reconnaissent toutefois qu'il n'y a eu rien de tel dans Paris-centre… Rien à redire notamment sur le réaménagement du 17 boulevard Morland (IVe) suite au départ de services de la Ville et de la Préfecture de Paris Île-de-France.

    Benjamin Griveaux nie être intervenu (en avait-il d'ailleurs le pouvoir ?) pour que le Parlement refuse que Paris ait sa police municipale avant les élections de 2020. On veut bien le croire mais – qu'il nous pardonne d'avoir un doute – il ne serait pas surprenant, que par tactique électorale, il l'ait fait d'une manière ou d'une autre… Les enfants de chœur ne sont pas légion en politique !

    Lui attendra 2020 s'il est élu pour avoir sa police municipale à part entière et ses policiers seront armés, ce que déclinent ses concurrents. En attendant, à l'initiative de Sébastien Lecornu Ministre chargé des collectivités territoriales, le Parlement est saisi d'un projet de loi  qui contient d'autres dispositions qui renforcent potentiellement le pouvoir des maires notamment en matière d'amendes (qui pourraient aller jusqu'à 500 € !) et de fermetures administratives des établissements recevant du public. Nous nous sommes déjà exprimés sur ce sujet. Nous avons répété qu'il est difficile d'apprécier la mesure a priori. Les citoyens jugeront sur pièces…

    On a évoqué la dette de la Ville : près de 7 Milliard d'€ ! B. Griveaux l'attribue à la réticence "idéologique" de la Maire à faire appel à des partenariats public-privé. Il s'engage en tout cas lui aussi à ne pas augmenter les impôts mais il taillerait dans les dépenses. Il dénonce l'existence de 400 conseillers dans les différentes délégations. Il ramènerait ce nombre à 200 ! Il dénombre 417 personnes au service de la communication, alors que 30 contrôleurs seulement essaient de traquer Airbnb, ses pompes et ses œuvres….

    En même temps il se propose de donner plus de responsabilités aux maires d'arrondissements, de sorte que le Maire de Paris ne soit plus un homme-orchestre mais un chef-d'orchestre !

    Il a conscience que la mairie de Paris distribue 250 à 300 Millions d'€ à des associations non institutionnelles et qu'il y lieu de mettre de l'ordre dans ce maquis. Il pense en particulier aux "associations communautaristes anti-républicaines" qui reçoivent une aide financière inappropriée. B. Griveaux et P. Rupin rappellent à ce propos que s'ils respectent toutes les communautés ils n'admettent ni l'un ni l'autre le communautarisme. Dont acte !

    Gérard Simonet

     

     

  •  Temple photo 23 11 19Temple photo 23 11 19

    Porte du 64 rue du Temple (IIIe)

                            AVANT  : 14 novembre                                              APRES :23 novembre

     

    Depuis des semaines, l'état de cette porte en bois peint, plutôt élégante, choquait le sens de l'esthétique et de la propreté de nombreux passants. Les habitants quant à eux ne semblaient pas s'en préoccuper puisque rien ne bougeait.

    Nous avons donc décidé de prendre le taureau pas les cornes et le 14 novembre nous déposions une réclamation sur DansMaRue, le site anti-tags de la mairie de Paris. Notre signalisation a été enregistrée sous la référence "anomalie S2019K24624".

    Ce 23 novembre, neuf jours après, nous recevions ce message :

    Bonjour,

    L'anomalie S2019K24624 concernant la présence de graffitis sur un mur, une façade sur rue ou un pont au 64 rue du Temple, 75003 PARIS a été prise en charge.

    Une équipe est intervenue afin de résoudre l’anomalie.

    Les équipes de la Ville de Paris en charge de l'application DansMaRue vous remercient de votre participation à l’amélioration de la qualité de l’environnement urbain.

    Pour nous améliorer, merci de nous donner votre avis sur le dispositif DansMaRue que vous avez utilisé : https://www.sphinxonline.com/SurveyServer/s/mairiedeparis/SN_DANS_MA_RUE/SN_DANS_MA_RUE_post-service.htm

    Nous nous sommes rendus sur place pour constater que la porte est tout aussi taguée qu'elle n'était. Il n'est pas nécessaire d'être égyptologue spécialiste des hiéroglyphes pour constater que les gribouillages sont les mêmes. Les services de la mairie ont-ils foiré ? Se peut-il qu'ils aient eu la légèreté d'annoncer une intervention qui n'a pas eu lieu ? A moins qu'ils entendent par "intervention" le fait qu'ils soient simplement venus voir ?

    Qu'en pensent les propriétaires et locataires de l'immeuble ? La question leur est posée. Ils sont au moins aussi concernés que nous ! Peut-être se sont-ils masochistes et opposés au nettoyage ?

    En tous cas, puisque la mairie nous demande notre avis sur le fonctionnement de leur dispositif DansMaRue, nous leur adressons cet article qui mérite pour le moins une explication.

     

    Postscriptum du 28 novembre

    Les évènements se sont enchainés depuis. Le 24 novembre, une habitante du 64 rue du Temple nous révélait que son immeuble avait signalé le barbouillage de la porte depuis des mois à DansMaRue, sans résultat. En revanche, à la suite de la publication de notre article et d'un message de notre part à la direction territoriale de la propreté et à l'Hôtel de Ville, le prestataire qualifié intervenait et nous avons découvert que dès le 25 la porte avait été nettoyée.

    Temple 64 propre

    Au carrefour Temple/Rambuteau, une opération de désaffichage sauvage allait bon train, tandis que la rue Quincampoix recevait elle aussi la visite des équipes spécialisées pour effacer les tags du 41 de la rue, particulièrement maltraité par les vandales.

    Quincamp avant
    Quincamp après

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le 41 rue Quincampoix ; "avant" à gauche et "après" à droite

     

    On ne peut que s'en réjouir mais il n'est pas concevable que toutes les situations soient traitées sous un régime d'exception comme celle-là. Nous nous en sommes ouverts dans un message adressé en ces termes aux autorités concernées : mairie, propreté de Paris, Hôtel de Ville, DPSP et police :

     

    "De nombreux messages me parviennent, qui confirment mes propres observations, pour souligner la mobilisation hier toute la journée du 25 novembre des équipes de la propreté de Paris pour le nettoyage des tags et l'enlèvement d'affiches sauvages.

    Nous avons constaté leur présence active notamment au carrefour Temple/Rambuteau, rue du Temple et rue Quincampoix. A noter que rue Quincampoix, au n° 42, un commerce vend tout le matériel nécessaire aux tagueurs, des bombes de peinture notamment… Je crains qu'il n'y ait rien dans l'arsenal législatif pour s'y opposer mais je pense aussi qu'une convocation du gérant par le Maire et/ou le Commissaire central pour une explication ne serait pas un luxe. L'activité marchande de ce commerce génère des dépenses de nettoyage qui sont payées par le contribuable parisien…

    Je vous adresse nos remerciements en tout cas pour la mobilisation constatée. Notre blog va en rendre compte. Il faut toutefois échapper au syndrome du tonneau des Danaïdes qui se vidait aussi vite qu'on le remplissait. On aimerait que la Ville de Paris ait un plan d'ensemble pour éviter qu'il en soit ainsi. Ce serait un excellent signal à l'approche des prochaines échéances électorales. On ne peut pas continuer à coller des rustines sur un radeau qui prend l'eau de toute part…

    Bien cordialement

    Gérard Simonet"

     

    Il s'en est suivi un appel du directeur de cabinet du Maire-Adjoint à la propreté à l'Hôtel de Ville, Paul Simondon, et des explications peu rassurantes. Nous avons retenu en particulier que les signalisations DansMaRue vont directement chez le prestataire (privé) et que les services de la mairie n'en sont pas avisés, sauf intervention particulière. De quoi méditer… 

     

  • Arbalétriers géné

    La rive ouest du passage des Arbalétriers, dont les riverains dénoncent l'état indigne et cherchent à protéger par des plots les dommages causés par des camions à l'immeuble ancien (Photo VlM/MT)

     

     

    Réunion le 6 novembre avec l’administratrice judiciaire récemment nommée pour gérer ce passage privé où le Centre Culturel Suisse (CCS), association loi de 1901 locataire gratuit de locaux appartenant à la Confédération Helvétique, dispose d'une salle qui reçoit du public.

    Selon des riverains concernés par l'état du passage, la situation est extrêmement tendue avec le CCS en raison de deux conflits majeurs que l’administratrice doit régler : le rétablissement de la circulation automobile dans le passage et le retrait des bornes de protection des façades que le CCS a décidé unilatéralement.

    L’enjeu de la réunion était pour les copropriétaires de faire réinstaller les plots que le CCS a supprimés pour permettre à ses camions de circuler plus aisément au risque de détériorer la partie fragile de l'immeuble en encorbellement .

     

    Arba camion

    Intrusion des camions du CCS dans le passage

     

    Au cours de la réunion, le CCS a exprimé son refus catégorique de les remettre en place car il veut élargir le passage pour laisser plus de place aux camions … de pompiers ! Les pompiers, n’ont rien demandé et de toute façon aucun camion de pompiers ne peut entrer dans ce passage à cause du portique et de son étroitesse ; ce qui n’effraie pas les pompiers car ils ont, d'après leurs dires, suffisamment de mètres de tuyaux et d’échelles pour atteindre les immeubles en cas de besoin.

    L'Architecte des Bâtiments de France du IIIe arrondissement, Samanta Deruvo, lors de sa visite un mois après l’achèvement des travaux (à la suite de l’article dans le Canard enchainé à propos des pavés sciés au laser) avait exigé de l’architecte Thierry Pasco qu’il protège l’encorbellement au milieu du Passage.

    Les riverains déplorent que le CCS ne pense qu'à favoriser ses activités d’ERP (établissement recevant du public) au dépend de la tranquillité des habitants et de la conservation d’un lieu emblématique du Marais. Le droit de propriété et la réglementation d’urbanisme des secteurs protégés sont négligés et le patrimoine parisien "adapté" aux nécessités marchandes. S'agissant de la Suisse, pays ami dont le sérieux n'est pas en doute, on aimerait que son Ambassadeur intervienne pour rappeler ses compatriotes au respect du patrimoine du pays d'accueil qui est le nôtre.

    Pour ce qui nous concerne, nous sommes guidés par le souci que le patrimoine historique et architectural du Marais soit préservé. Ce lieu est un des rares vestiges d'une période ancienne qui remonte au XVème siècle, à la reine Isabeau de Bavière, Charles VI et les ducs de Bourgogne et d'Orléans. Il est infiniment regrettable qu'il soit livré aux tags immondes qui tapissent les murs de la rive ouest et à une basse querelle autour de plots de protection qui semblent pourtant a priori bien nécessaires.

    GS/MT

     

     

  • Archives 57 féminicidesUn mur pignon parmi d'autres dans le Marais…

     

     

    On est tous évidemment contre les féminicides, contre les infanticides et les homicides aussi, contre la guerre, contre les armes offensives du lance-pierres à la bombe atomique, contre le racisme, l'anti-sémitisme et toutes les phobies qui visent des groupes d'individus, on est contre l'exploitation de l'homme par l'homme, l'esclavage, le proxénétisme, l'exploitation des enfants.

    On est contre la faim dans le monde, contre le cancer et le sida, contre les dictatures de droite comme de gauche. On est contre le dérèglement climatique, contre la pollution, contre la surconsommation, la surnatalité, l'hyperdensité des centres urbains et le tourisme de masse.

    On est naturellement opposé à tout ce qui constitue des fléaux pour l'humanité : les volcans en éruption, les tremblements de terre, les catastrophes naturelles, les tsunamis, les astéroïdes (surtout les gros), les épidémies, les pandémies. Ou des menaces potentielles comme le réchauffement climatique.

    On est contre tout ça et il est probable qu'on en ait oublié…

    Mais par pitié, n'accroissez pas nos malheurs en nous infligeant des agressions visuelles comme celle qui défigurent notre cadre de vie par des inscriptions hideuses et inutiles ! Ceux que vous visez, en revanche, s'en moquent comme d'une cerise. Ce sont d'autres moyens autrement plus efficaces qu'il faut absolument mettre en œuvre pour en venir à bout. 

    Echantillons :

    Inscription 4 fils Graffiti fontaine

     

     

     

     

     

     

    Une cause sérieuse entre les mains de sagouins qui n'hésitent pas à souiller des monuments historiques (à droite Fontaine des Haudriettes)

     

  • Rassemblement république

    Manifestation de sympathie aux manifestations en Algérie, le 19 septembre 2019…

     

    Un ensemble d'habitants qui vivent place de la République, boulevard St Martin, boulevard Voltaire et boulevard Magenta viennent de se rassembler sous le nom du collectif "Vivre République !", rattaché à "Vivre le Marais – Vivre Paris-centre !" dans la mouvance "Vivre Paris !", avec pour but de défendre leur qualité de vie autour d'une place qui ne leur apporte que des nuisances.

    Ils publient un manifeste et un mot d'ordre :

     

    "REPUBLIQUE : RENDONS LA PLACE A  SES  RIVERAINS !"

    Nous constatons que la place de la République est devenue un lieu inhospitalier pour ses riverains. Elle est sale, le sol taché et jonché de détritus du fait de personnes qui y traînent souvent durant des heures ; elle est bruyante à toute heure de la journée et parfois tard dans la nuit, particulièrement le week-end ; elle est encombrée de manifestations politiques (pour des causes souvent propres à des pays étrangers), festives et culturelles, rendant quasi inaccessible la place à ses riverains.

    Minéralisée à l’excès et dotée d’un mobilier urbain pauvre et inesthétique, elle n’a, contrairement à d’autres grandes places parisiennes aucun espace vert et peu d'arbres, aucune zone de jeu protégée pour les enfants, pas de zones calmes ou favorisant les rencontres, notamment des familles et des personnes âgées.

    Bref, les habitants du quartier République subissent « une double peine » : nuisances routières durant la semaine et rassemblements extérieurs le soir et le week-end.

    CE QUE NOUS DEMANDONS AUX POUVOIRS PUBLICS, MAIRIE ET PREFECTURE DE POLICE :

    A court terme :

    Limiter les nuisances sonores :

    Mairie :

    ● Réduire drastiquement le nombre d’événements politiques et festifs organisés sur la place (arbitrer avec d’autres grandes places parisiennes, comme Bastille et Nation, où le nombre de riverains est souvent moins important).
    ● Installer des radars sonores permettant de détecter les manifestations ne respectant pas les consignes de limitation du niveau de bruit et les dépassements d’horaires.

    Préfecture :

    ● Limiter à deux par semaine le nombre de manifestations politiques déclarées à la Préfecture.
    ● Interdire au moins une fois par mois tout événement/manifestation déclarable à la Préfecture organisé un dimanche (« Dimanche sans Manif » comme pour les voitures).
    ● Faire la chasse aux événements non déclarés : rondes fréquentes de policiers chargés de contrôler les déclarations préalables et de verbaliser les contrevenants.

    Améliorer la propreté :

    ● Passage régulier d'agents pouvant dresser des PV pour les auteurs d’actes d’incivilité.
    ● Intervention au moins deux fois par jour des équipes de nettoyage.

    Améliorer l’aménagement :

    ● Enlever les grands « bancs » constituées de poutres de bois, dont l’utilité première était d’empêcher le passage des véhicules : ils ne servent pas aujourd’hui au repos des passants, mais sont « squattés » durant des heures par de petits groupes de personnes qui souillent l'endroit. Ces pseudo-bancs peuvent être remplacés par des plots rétractables.
    ● Organiser des points de rencontre avec de vrais bancs et chaises pour les habitants du quartier, aussi bien du côté Est que du côté Ouest de la place.

    ● rendre le terre-plein central moins dangereux pour les piétons : interdire la circulation à vélo, trottinette, gyropode (arrêté municipal et verbalisation des contrevenants), créer un espace réservé et protégé pour les skaters bruyants  qui rendent périlleux le passage sur la place

    À moyen terme :

    Repenser le schéma d’aménagement de la Place de la République.

    ● Accroître la végétalisation de la Place, en créant un ou plusieurs espaces verts, notamment autour de la statue (comme à Nation), et planter de nouvelles rangées d'arbres.

    ● Repenser le dispositif des fontaines, actuellement pauvre depuis la disparition des fontaines aux dauphins.

    ● Créer un espace de jeu protégé pour les enfants.

    ● Délimiter un espace fermé pour les skaters qui, en envahissant aujourd’hui tout le côté Est de la place, sont source de nuisances sonores et de danger (pour les mamans avec leurs bébés, les personnes vulnérables et âgées, etc.).

    ● Renouveler tout le mobilier urbain, aujourd’hui indigent et digne d’une friche industrielle.

     

    Vous partagez notre projet de rendre la place de la république plus agréable pour ses riverains ? Rejoignez le collectif "Vivre  République !"

    Il regroupe des habitants et des commerçants situés dans un rayon d'environ 300 mètres autour de la place.
    Il est politiquement neutre et se veut une force de propositions vis-à-vis des pouvoirs publics pour améliorer la qualité de la vie.

    Laissez nous vos coordonnées (nom, adresse et courriel) si vous souhaitez être tenus informés de nos actions).

    Parlez en autour de vous et contactez nous à : vivrerepublique@gmail.com