Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Propreté

  • Bourse travail taguée Bourse travail propre

    Façades de la Bourse du Travail, boulevard du Temple/rue Charlot (IIIe) avant et après nettoyage des tags (Photos FZ)

     

     

    Ariel Weil, Maire de Paris-centre, ne s'en cache pas, les souillures quasi quotidiennes du monument de la place de la République (IIIe, Xe et XIe arrondissements) et le coût pour la collectivité de l'effacement des inscriptions qui la dégradent le "rendent malade" si l'on en croit ses confidences.

    Son état d'âme ne règle en rien un fléau que nous dénonçons depuis 25 ans mais il est réconfortant de constater que tous nos dirigeants ne sont pas passifs à cet égard et que certains sont même mobilisés pour en atténuer les effets.

    Il est agréable à ce propos de relever l'enthousiasme d'Ariel Weil et de son staff devant le résultat du ravalement complet des façades de la Bourse de Commerce dont le bâtiment occupe l'angle du boulevard du Temple et de la rue Charlot. Ils soulignent les difficultés rencontrées pour y parvenir avec des accents qui nous rendent assez proches. En lisant leurs déclarations on a envie de chanter : Ils sont des nôôôôô ô tres ♫♫♫ !

    Et d'ajouter : poursuivez, il y a fort à faire !

    GS

     

  • Rideau 3

    Galerie d'art nouvelle (une de plus mais on n'est pas contre !) à l'angle rue Beaubourg/impasse Berthaut (IIIe) (Photo VlM/DD)

     

     

    Danielle D. nous écrit :

    "Une idée pour dynamiser votre campagne, ô combien justifiée, contre la pollution visuelle représentée par les rideaux métalliques des commerces affreusement tagués : la Ville de Paris devrait lancer une campagne ou un concours pour inciter les commerçants, dont les boutiques sont équipées de tels rideaux, à les faire peindre comme l'a fait le propriétaire de la galerie (ex-café, bureau de tabac) située à l'angle de la rue Beaubourg et de l'impasse Berthaut ? Voir la photo des rideaux métalliques récemment peints et qui depuis ont repoussé les tagueurs.
    Il pourrait y avoir un ou plusieurs thèmes, tels que la nature, le patrimoine, l'histoire du quartier….
    Bien cordialement.

     

    Nous remercions Danielle pour sa proposition. Elle mérite d'être entendu et commentée. Entendue, par la mairie de Paris et ses services de la propreté, car ces rideaux hideusement tagués sont la honte de Paris et contribuent à l'atmosphère anxiogène qui règne dans nos rues, en particulier la nuit, quand ils sont baissés et exposés à la vue.

    Commentée, car le dossier de ce fléau est épais. Il faut commencer par rappeler que, dans le Marais en tout cas, ces rideaux ne devraient pas exister car ils sont bannis du paysage urbain par le règlement du secteur sauvegardé du Marais de 1996. Si volets il y a, ils devraient se trouver en arrière de la vitrine avec leur coffrage, hors de portée des tagueurs. 

    S'il y en a autant, c'est que la mairie de Paris, direction de l'urbanisme, ne peut intervenir, avec visa conforme de l'ABF, qu'à l'occasion de travaux dûment déclarés. Cette condition fait que malheureusement les rideaux prospèrent….

    Ils échappent généralement aux signalisations des habitants sur le site DansMaRue qui décline car certains gérants des commerces s'y opposent par crainte que leur devanture soit altérée par les projections de solvants.

    On relève aussi une attitude "capitularde" de certains qui pensent que sitôt enlevées ces signatures de dérangés de l'ego reviendraient dare-dare. Ils devraient plutôt les attendre au tournant et leur mettre la main dessus avec des amendes à la clé. 

    Alors l'attitude de cette galerie d'art qui a pris les devants en décorant sa propre devanture est peut-être une solution. Il faudrait tout de même que l'esthétique soit préservée par l'obligation de déposer un projet en  mairie et obtenir un accord éclairé de l'urbanisme et le visa des Bâtiments de France.

    GS

     

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    Arch 57b bis

    Prise de possession du terrain par un nouveau venu 16 rue des Quatre-Fils (IIIe) avec une énorme affiche sauvage sur le mur pignon du 57 rue des Archives. Signalement effectué par nos soins sur "DansMaRue". Le donneur d'ordre risque une amende de N fois 1.500 € ! (1.500 € par affiche). Combien d'affiches sur cet espace  pour calculer le montant de l'amende ? Et combien d'espaces placardés ?

     

     

    Les services de la propreté, organisent le 27 avril un "clean-up day", comme ils disent, avec la régie de quartier de Paris-centre. Espérons que ces affiches aient été enlevées d'ici-là. Cette régie de quartier dont on ne connait pas très bien la mission mais dont on sait qu'elle est subventionnée par la mairie pourrait-elle aider les citoyens à assurer cette mission ? Question posée à Antoine Guillou, le nouveau Maire-adjoint de Paris à la propreté.

    Colombe Brossel qui l'a précédé à ce poste avant de se faire élire au Sénat avait déclaré en 2020 qu'elle mettrait en place dans chaque quartier un genre de garde-champêtre pour surveiller le terrain et signaler les anomalies. Cette bonne idée a fait malheureusement chou blanc et nous le regretterons en espérant tout de même qu'elle refasse surface car le rôle des citoyens n'est pas d'assurer une forme de police.

     

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    Perle

    Sur le mur-pignon du 93 rue Vieille du Temple, à l'angle Quatre- Fils (IIIe) c'est la valse des décors ! (Photo VlM, clic gauche pour agrandir)

     

     

    Piloté par le gérant de la brasserie La Perle, 78 rue Vieille du Temple, en face et en diagonale, ce mur privé est l'objet d'un accord tacite avec son propriétaire pour accueillir des décors en résonance avec l'actualité. On peut aimer ou pas les œuvres qui se succèdent, elles nous ont débarrassé des graffiti calamiteux et des dépôts sauvages qu'on a subis pendant des années avant que Jean-Philippe "de La Perle" intervienne pour mettre un terme à ce qui était un sinistre dépotoir.

     

    Quatre-fils 2 mur pignon 31 12 14L'état du mur en 2014….

     

    La nouvelle fresque est de Fansack (ou Fan Sack), un street-artiste chinois né à Chengdu. Tout le monde a deviné qu'il a voulu ici célébrer le nouvel an chinois sous le signe du dragon.

    Cette peinture  particulièrement voyante voire agressive ne répond sans doute pas aux critères esthétiques du SPR (site patrimonial remarquable) du Marais mais elle est intrinsèquement belle, à deux pas du musée Picasso qui recèle lui aussi des oeuvres du maitre qui en ont choqué plus d'un. 

    C'est aussi un signal d'amitié donné aux gens issus d'une immigration chinoise réussie, qui en est à sa troisième génération (*) et participe activement au renouveau de quartiers entiers comme celui des Gravilliers dans le IIIe.

    GS

     

    (*) La vague de 1975 a suivi l'exemple des 14.000 chinois venus bien avant en 1914 combattre à nos côtés contre les allemands

     

  • Mlc 19

    19 rue Michel le Comte (IIIe). (Photo VlM)

     

    Pas de pitié des vandales pour ce portail à refends (*) et son imposte restaurés. Aucun respect pour ce monument du XVIIème siècle, l'Hôtel Lenoir de Mézières. Dégradation signalée à "DansMaRue", mairie de Paris. Tristesse et colère se confondent….

     

    (*) Lignes creusées dans le parement de la façade pour simuler des joints entre les pierres

     

  • Renée vivien tagsPlace Renée Vivien, Echelle du Temple (*), carrefour Temple/Haudriettes (IIIe) (Photos VlM)

     

     

    Ce vendredi dernier, 26 janvier, on découvrait le saccage du jardinet du square Renée Vivien (IIIe) ; plusieurs tags de grande dimension sur le mur de soubassement en pierres  de l'immeuble du 78 rue du Temple, qui porte la fresque de Dominique Hours, exécutée par l'atelier d'art Catherine Feff, "l'Esprit des Lieux", un décor que nous aimons bien !

    Il est difficile de dire à quel point ces dégradations font mal à ceux qui aiment leur quartier et leur cadre de vie. Cependant la fureur n'est pas bonne conseillère. Il est probable que les vandales qui n'hésitent pas à souiller les murs et le mobilier urbain seraient ravis de voir les habitants souffrir.

    Il nous semble plus judicieux d'agir rapidement pour éliminer les traces de leur intervention de sorte que leur espoir de voir leur œuvre exposée longtemps soit largement déçu.

    FresqueDébordement des tags sur le bas de la fresque, après nettoiement du soubassement…

     

    Nous sommes donc intervenus auprès de la subdivision de Propreté de Paris pour Paris-centre pour qu'elle procède rapidement à l'effacement des tags sur la  pierre. Elle l'a fait illico presto et nous tenons à l'en remercier mais sur une largeur de un mètre environ, le bas de la fresque a été touché. Les services de la mairie ont effacé les tags, ils n'ont pas touché à l'œuvre artistique ce qui est compréhensible.

    Il faudrait maintenant que Propreté de Paris mandate l'atelier Catherine Feff pour lui demander de restaurer la fresque. Ils savent le faire mais les règles applicables aux marchés publics introduisent une part de bureaucratie qui repousse l'intervention aux calendes hellènes en offrant la chance aux vandales de savourer les dégâts qu'ils ont commis et à s'en délecter.

    Notre association l'a déjà fait dans un passé récent, elle va en son nom mandater l'atelier pour qu'il répare la fresque. Nous en assumerons le coût mais nous pensons, comme la fois précédente, que la mairie nous défraiera de la dépense. Nous devrons être patients mais que ne ferions nous pas pour sauver un patrimoine auquel nous sommes attachés ?

    GS

     

    (*) C'est en ce lieu que se trouvait "L'Echelle du Temple", à l'époque des Templiers (XIIIème siècle). Une échelle patibulaire était dressée pour l'exposition aux quolibets de la foule des personnes condamnées par le Grand Prieur de l'Ordre du Temple. On trouvait là des sortes de piloris ou de carcans qui servaient à exécuter les décisions de "haute justice".

     

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    Guillou et brosselColombe Brossel et Antoine Guillou (à droite, dans son ombre….)

     

     

    Colombe Brossel semble frêle dans l'ombre de son remplaçant Antoine Guillou. Elle a pourtant assumé des responsabilités importantes et nombreuses à la mairie de Paris : chargée du patrimoine en 2008, puis de la sécurité en 2017 et de la propreté de 2020 à ce jour, on la voyait volontiers en candidate pour remplacer Anne hidalgo en 2026 ! Elle en a décidé autrement en choisissant le Sénat où elle vient d'accéder à l'issue des élections du 24 septembre 2023.

    Je vais m'attirer foudres et quolibets en déclarant qu'à son dernier poste elle a fait du bon travail, tant la réputation de Paris est mauvaise en matière de propreté ! Et pourtant : il n'y a plus de flyers chez nous, les boites des bouquinistes de la Seine sont généralement propres, les affiches sauvages ont déserté des pans entiers de grands murs et les tags sont traités avec une relative efficacité. Il reste un point noir, car le sujet est complexe, les rideaux métalliques des boutiques de commerçants, avec le risque que la mairie s'en désintéresse et en passe les effets par pertes et profits.

    On espère que son successeur Antoine Guillou, élu  du XIIIe, précédemment chargé des ressources humaines à la mairie de Paris, sera à la hauteur, comme le suggère la photo avec l'écharpe aux côtés de Colombe Brossel…. Nous serons là pour affirmer nos exigences, partager ses défis, mesurer ses résultats et l'aider dans la mesure de nos moyens.

    Gérard Simonet

     

  • Pac nettRue du Pont aux Choux (IIIe), propre comme un sou neuf après "l'intervention d'envergure" la veille des équipes de Propreté de Paris. Pour en savoir plus sur cette voie au nom insolite, lire ou relire cet article ancien…

     

     

    Le Maire de Paris-centre, Ariel Weil, nous informe que les services de Propreté de Paris sont intervenus rue du Pont aux Choux dans le IIIe pour nettoyer tous les rideaux métalliques.

    Nous insistons depuis des semaines sur la nécessité pour Paris et ses représentants de soigner l'esthétique de la Ville, dans l'absolu car nous avons tous une exigence de beauté pour notre lieu de résidence, a fortiori quand on sait que les projecteurs vont se braquer sur nous avant et pendant les Jeux Olympiques de 2024.

    On le reconnait, l'affichage sauvage et les tags ont régressé et on s'en réjouit. Il reste en revanche la problématique des rideaux métalliques. Ils offrent une surface considérable aux vandales et il n'est pas possible aux services de la mairie d'intervenir sans l'accord et la coopération des gérants des boutiques.

    Nous comprenons des informations qui nous parviennent que la mairie aurait décidé de mettre ce problème en attente, en procédant malgré tout, rue par rue, à une intervention annuelle avec la volonté d'en tirer les enseignements et adapter sa politique en conséquence.

    Pac atOn est toujours rue du Pont aux Choux. Ce magasin et ses rideaux métalliques sont restés "dans leur jus", comme pour témoigner de ce que c'était avant, et plus probablement en raison de difficultés administratives dans la relation avec le gérant…

     

    Il est probable que la rue du Pont aux Choux ait bénéficié de ce régime mais on en conclut qu'il n'y aura peut-être plus de nettoyage avant un an, une garantie que les tagueurs exposeront leurs œuvres pendant tout ce temps…. C'est loin de la politique que nous défendons, qui est elle basée sur une intervention immédiate apte à décourager ces vocations nuisibles….

    Nous espérons que la Ville se rende à cette évidence et dégage les moyens de la mettre en application.

    Gérard Simonet

     

    Attention !!! Ne ratez pas notre spectacle exceptionnel du 19 octobre : CARMEN, opéra-comique de Georges Bizet en version de concert avec 10 artistes. Voyez l'affiche et retenez vos places en cliquant  ici….

     

    Postscriptum du 2 octobre

    Le Maire de Paris-centre réagit à notre article. On vient de recevoir en substance le message suivant de son conseiller Alexandre Bondoux : "Nous avons mis en place des actions renforcées pour le traitement des tags et graffitis. Depuis 2020, plus de 79.000 opérations ont été effectuées à Paris-centre. Le propriétaire du commerce « TARTAIX » a refusé l’intervention de traitement de ses rideaux métalliques. La procédure en vigueur nous oblige à obtenir l’accord du commerçant avant de procéder au nettoyage. Nous maintenons nos efforts pour le convaincre de s'y conformer."

     

  • QFCombien de temps, combien de bombes de diverses couleurs, a-t-il fallu aux tagueurs, rue des Quatre-Fils ( IIIe) pour cet ouvrage que personne a priori ne leur a demandé ? A préserver ou à détruire ? (Photo VlM)

     

     

    Jean-François Daull, est l'un des membres fondateurs de l'audmr (association des utilisateurs de DansMaRue), dont le président est François Louis. Il parle à l'oreille de Colombe Brossel, Adjointe à la Maire de Paris pour la propreté. Jusqu'à présent, car elle est désormais sénatrice depuis les élections du 24 septembre qui l'ont portée, tout comme le communiste Ian Brossat, au palais du Luxembourg. Relations de longue date tissées au cours d'une carrière dans la haute administration et d'un engagement politique au parti socialiste.

    On ne connait pas encore le ou la remplaçante de Mme Brossel mais on se souviendra longtemps qu'elle a fait du bon travail à la tête de sa délégation. Nous en avons parlé récemment : l'affichage sauvage et les tags, s'ils ne sont pas encre maitrisés, ont marqué le pas.

    Il y a un point noir au tableau cependant : le contrat signé il y a un an avec les cinq prestataires d'enlèvement des tags exclut les rideaux métalliques des commerçants. C'est pourtant là que le bât blesse. Un rideau tagué défigure une façade et une immeuble entier. Quand les commerces se suivent et que les rideaux sont baissés, outre leur laideur, ils attisent l'angoisse et la déprime.

    La mairie s'est bornée à prévoir leur traitement annuel. Encore faut-il que le gérant du magasin soit d'accord car le caractère ajourée de nombreux rideaux rend la devanture et la vitrine sous-jacentes vulnérable aux projections de solvants et abrasifs.

    Conclusion : le problème reste entier et doit être reconsidéré à la lumière de l'expérience.

    Jean-François Daull, qui a rejoint notre association il y a deux ans, vient d'adresser à la Maire Anne Hidalgo et à tous les conseillers de Paris un dossier en 18 points pour améliorer la situation de notre ville en matière de tags et d'affichage sauvage.

    Nous invitons nos amis-lecteurs à le télécharger et à le lire. Ils constateront que nous partageons globalement la même analyse. L'auteur remarque qu'à ce jour les réactions viennent de l'opposition surtout. Espérons que les nouveaux responsables de la propreté à l'Hôtel de Ville et dans les arrondissements s'y intéresseront aussi !

    GS

     

    Postscriptum du 26 septembre :

    Jean-François Daull nous fait le plaisir de commenter l'article que nous lui consacrons en écrivant ceci :

    Bonjour et merci pour ce partage. Le sujet est d'intérêt général. Il devrait pouvoir rassembler toutes les énergies politiques et citoyennes sans polémique. Je précise que suite à la transmission de ma note à madame Hidalgo hier, j'ai reçu un message très positif de son Premier Adjoint, Emmanuel Grégoire, confirmant son intérêt pour mon constat et mes suggestions. Comme des changements doivent intervenir dans l'exécutif municipal après l'élection au Sénat de trois adjoints dont Colombe Brossel, il m'informe que la municipalité reprendra contact avec moi rapidement.

     

    Postscriptum du 7 octobre :

    Jean-François Daull nous adresse un nouveau message qui répond à des nouvelles critiques, nous dit-il, de la part "d'anti-audmr" :

    "Je ne suis plus membre du parti socialiste depuis longtemps même si un des plus grands moments de mon militantisme socialiste fût d’avoir assisté comme étudiant socialiste au Congrès de juin 1971 à Epinay.

    « Je ne parle pas à l’oreille de Colombe Brossel et ne l’ai pas croisée dans la haute administration » mais dans mon arrondissement le 19ème. Dans le cadre de mes contributions DansMaRue et de mes actions pour la Propreté de Paris j’ai toujours eu d’excellents contact avec cette Adjointe et ses équipes de terrain.

    "Grâce à ces bonnes relations, normales entre des administrés et leurs élus, j’ai fait avancer certains dossiers locaux ou parisiens dans l’intérêt de tous.

    "Je suis bien membre fondateur de l’AUDMR mais sans responsabilité au sein de cette association. Mes positions, propos ou écrits n’engagent que moi."

     

     

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    BrosselEnlèvement de tags par la mairie de Paris par aérogommage : traitement du tag par un mélange d'air comprimé et d'abrasif naturel (corindon) qui permet d'éliminer le graffiti sans trop abimer le support (Photo mairie de Paris).

     

     

    Colombe Brossel, Maire-adjointe de Paris en charge de la propreté, publie le 17 juillet cette information sur Twitter :

    "La lutte contre les tags et l’affichage illégal se poursuit à Paris : dépôt de plainte contre le sérial-tagueur « Liak » pour un préjudice estimé à 17.000 €. Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la mairie de Paris et Nicolas Nordman, Maire-adjoint à la sécurité (police municipale) ont assisté à une opération d'enlèvement de tags par les agents de Propreté de Paris."
     
    L'événement n'est pas nouveau mais il pourrait se reproduire à un rythme élevé si l'Hôtel de Ville veut faire bonne figure vis à vis des visiteurs de Paris aux JO de 2024. Le dépôt de plainte et l'obtention d'une condamnation sévère par la justice devrait faire réfléchir les crétins qui prennent un plaisir débile à souiller les murs de la ville et autres supports.
     
    Colombe Brossel semble prendre la mesure du défi. Nous attirons son attention cependant sur la nécessité absolue, pour que le résultat soit tangible, de procéder au nettoyage des rideaux métalliques des magasins. Leur état est déplorable à ce jour. Comment comprendre l'obligation faite aux propriétaires de ravaler les façades si les commerces en pied d'immeubles les défigurent ?
     
    Il y a trois ans, Colombe Brossel nous avait informés de sa décision de créer une fonction d'agent de surveillance et d'intervention dans les quartiers, pour signaler l'apparition de tags et autres anomalies. Une sorte de "garde-champêtre" urbain en somme. C'était une mesure pertinente : il n'est pas tout à fait normal qu'on soit tributaires des habitants pour signaler au site "DansMaRue" des anomalies comme les tags, les affiches sauvages ou les dépôts de déchets, quand on sait qu'il y a 55.000 employés à la mairie de Paris….).
     
    GS