Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Propreté

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    SolidaysRue Rambuteau, à hauteur du carrefour Archives (IIIe-IVe)

     

     

    Nous l'avons constaté : une vingtaine d'affiches roulées en cylindres débordaient des corbeilles à papier du carrefour et quelques affiches-témoins, comme celles-ci, avaient réussi à survivre à une Saint-Barthélemy impitoyable sur ce secteur du quartier.

    Des affiches qui portent en coin la mention "Mairie de Paris" et son visuel. Il s'agit d'un abus de confiance pour donner à croire que la démarche est approuvée par la municipalité. Il n'en est évidemment rien, au contraire. La mairie avec l'argent des contribuables subventionne l'opération "Solidays". A ce titre, les organisateurs se doivent à plus d'un titre de respecter la loi, en l'espèce le règlement publicité de la Ville de Paris. On observe qu'ils font l'inverse en se conduisant en terrain conquis de manière incivique.

    Nous avons saisi la DPSP (direction de la protection, de la sécurité et de la prévention) pour qu'elle intervienne.

     

  • Affiches riposte à affichage sauvage 21 06 17

     

     

    Le mouvement est lancé. Nous sommes ici en Nouvelle Aquitaine, à Libourne ; photo prise le 14 juin entre les deux tours des élections législatives. Celle ou celui qui a affronté une telle réaction a dû avoir du mal à s'en remettre.

    En relation avec d'autres associations qui luttent contre l’agression publicitaire nous examinerons à la prochaine occasion la faisabilité sur Paris de mesures de ce type. Qui peuvent aussi se décliner à l'encontre de l'affichage commercial….

     

  • CS 1 Le couteau suisse "de base". Prix 20 € environ à la "Coutellerie du Marais", 6 rue du Pas de la Mule (IIIe)

     

     

    Il sert aussi de tire-bouchons, le cas échéant, ou de poinçon mais il ne s'agit pas du modèle hallucinant à mille lames qui fait assaut d'ingéniosité et d'imagination pour rassembler dans un seul et même objet des outils en tout genre….

    C'est l'arme choisie par les habitants du Marais qui ne supportent plus l'invasion sur leurs murs d'affiches racoleuses et l'accumulation sur les descentes d'eau ou autres supports des affichettes et autres stickers. Plusieurs riverains réfractaires leur ont déclaré la guerre et on remarquera que nos quartiers sont relativement débarrassés de leur présence indésirable grâce précisément à cette mobilisation.

    Coutellerie du marais - pas de la mule laguiole.jpgLa coutellerie du Marais. Un magasin qui entretient les traditions de Thiers et de Laguiole en cultivant l'excellence française dans ce domaine

     

    D'aucuns feront observer que ce n'est pas là le rôle des citoyens ordinaires ; qu'il existe des services de la mairie de Paris qu'on paye et qui ont vocation à s'en occuper. Certes, mais ils ne le font pas ou trop peu souvent. Alors, un petit coup de canif ici ou là, c'est distrayant et ça débarrasse le plancher de toutes ces invitations à des massages exotiques ou à des travaux d'artisans qui sont très souvent des arnaques. De ce point de vue, le "coup de canif" est un acte d'utilité publique car il protège les gens crédules qui ont la faiblesse de se laisser prendre.

    Pour illustrer ce propos, signalons qu'il y a régulièrement des campagnes d'affichettes de soi-disant artisans tous travaux qui déboulent sur tous les arrondissements de Paris à raison d'une affichette tous les 5 à 10 mètres. Sachant que le réseau viaire de Paris est de 958 kilomètres (PARIS – Fernand Bournon 1857-1909), il faut pour le couvrir dans de telles conditions 95.800 à 191.600 affichettes !!! Quel est l'artisan qui peut faire face à un tel programme ?

    On a tout lieu de penser que c'est plutôt l’œuvre d'officines occultes dont les visées n'ont jamais été très claires à nos yeux. On espère que les services de police ont tout de même une idée de leur nature, bien qu'elles n'interviennent apparemment pas.

    En réalité, ces publicités, qui n'indiquent aucune adresse et un simple numéro de portable, sont des attrape-gogos. Les combattre relève de la légitime défense !

    GS

     

  • IMG_0815 (2)Le mur pignon massacré du 60 rue Chapon (IIIe) (photo VlM)

     

    A l’instar de ce qui s'est passé sur le mur pignon situé à l’angle des rues Vieille du Temple et des Quatre Fils (IIIe), heureusement  harmonieusement décoré aujourd’hui,  l’un des deux murs qui encadrent  le 60 rue Chapon (IIIe) est massacré depuis des années par des tags, inscriptions et affiches horribles qui enlaidissent plus que jamais ce renfoncement de la rue qui mérite un autre traitement.  En 2014-2015, ce mur et celui qui lui fait face avaient été « mis à disposition » semble-t-il de graffiteurs mandatés par « Urban Safari », l’émission de Radio Marais (avec quelle autorisation pourrait-on ajouter ?).

    En 2015 il a été décidé,  dans le cadre du projet « Paris Murs-Murs » que le « graffeur »  dénommé "2SHY" ( ?) qui s’était d’abord exercé sur les trains de banlieue, décore l’un des deux murs. Le thème qu’il a représenté mêle souvenirs  d’enfance et sac d’écolier.

     

    YP03-0251j-05L'autre mur pignon du 60 rue Chapon et sa  joyeuse fresque

     

    Mais pourquoi n’avoir décoré alors qu’un seul mur ?

    L’autre mur est toujours maltraité et voué à son triste sort qui empire et gagne le mur décoré qui commence à recevoir tags et inscriptions alors qu’il semblait protégé. Même la façade de l'immeuble entre ces deux murs est taguée… Il est ainsi des endroits totalement délaissés, la mairie n’est  pourtant pas sans moyen pour faire cesser ces abus et que l’on ne nous dise pas "c’est  privé nous ne pouvons rien faire."

    Ce laisser-faire sous prétexte de tolérance donne en effet une impression de saleté qui ternit profondément l’image de Paris et désespère riverains et habitants.

    "Vivre le Marais !" a demandé aux services de la propreté d’intervenir et de prendre en main ce dossier détestable.

    Dominique Feutry

     

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  •       Font haud généLa Fontaine des Haudriettes, juin 2017 (Photos VlM)

     

    Ce monument historique de style néo-classique rehaussé d'un bas-relief de Philippe Mignot qui représente une naïade, est l’œuvre de Pierre-Louis Moreau-Desproux qui le construisit en 1765 un peu plus bas à hauteur de 2 rue de Braque. Elle fut déplacée et installée au carrefour Archives/Haudriettes en 1933 à l'occasion de l'élargissement de la voie.

    Elle trône au centre d'une placette qui fait bien des envieux, en particulier la brasserie "La Terrasse des Archives" qui non contente d'avoir obtenu de la mairie de Paris une autorisation pour l'installation d'une contre-terrasse n'a de cesse de l'étendre comme le nénuphar de l’Écume des Jours !

    Font haud terrasseTerrasse, contre-terrasse et sa verrue sur l'espace public

     

    Il est étonnant que les inspecteurs de la direction de l'urbanisme et du paysage de la rue n'aient pas relevé encore cette liberté prise avec le règlement de la Ville de Paris….

    Nouvel avatar découvert ces jours-ci : un dessin non sollicité sous le fronton, avec la signature cabalistique d'un de ces maniaques qui aspirent à la qualification de "street artists" et n'ont pas de scrupules à défigurer des éléments de notre patrimoine collectif. Son nettoyage n'est pas du ressort de la direction de la propreté car il s'agit d'un monument historique. Nous avons saisi en conséquence la direction  du Patrimoine et de l'Architecture de la mairie de Paris, seule compétente en la matière mais dont on craint que les délais d'intervention soient assez longs comme nous l'ont montré des expériences précédentes.

     

    Postscriptum du 21 juin 2017

    Avertie par nos soins, la Direction du Patrimoine et de l'Architecture de la mairie de Paris accuse réception de notre signalisation avec le message ci-dessous. Nous sommes ravis de constater sa rapidité de réaction et l'en remercions bien sincèrement.

     

    "Je vous remercie de votre message nous alertant au sujet de la Fontaine des Haudriettes, une nouvelle fois dégradée par des inscriptions sur son fronton.

    Nous mettons tout en œuvre pour la nettoyer dans les meilleurs délais et lui rendre au plus vite son état initial.

    Je n’ai pas encore la possibilité de vous donner précisément une date d’intervention des services de la propreté. Nous vous tiendrons informé."

    Très cordialement.

    Marion ROBERT

    Direction Patrimoine & Architecture

     

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  • Sdf75Quai de l'Hôtel de Ville (IVe) (Photo VlM)

     

    Il se prénomme Jimmy et dit avoir été SDF victime de la Maire de Paris qui refuse de lui attribuer un logement à sa convenance. Citons le : "LOL (mort de rire – ndlr) ! Depuis deux mois, trois jeunes graffeurs vraiment très sympas me font une pub d'enfer ! Tant que la Hidalgo refusera de me reloger correctement, c'est à dire logement social décent, ils vont « signer » mon site SDF75 sur tous les gros arbres de Paris ! Il y en a déjà plus de 220…. (voir nombreux articles via Google "SDF75")

    Voilà pourquoi les plus beaux arbres de Paris, des platanes centenaires, sont défigurés par cette inscription dont l'auteur explique qu'elle n'est pas de lui mais de sympathisants, des fois que la mairie de Paris s'aviserait de l'assigner en justice pour dégradation de bien public ou autre fondement tout aussi pertinent.

    Il reconnait 220 crimes et il est fort probable que le chiffre ait progressé entre temps. Va-t-on le laisser poursuivre le massacre ? Nous prenons contact avec l'Hôtel de Ville ainsi que la mairie du IVe, où Pacôme Rupin, candidat "En Marche" aux législatives a été conseiller municipal et ne peut pas ne pas avoir remarqué cette agression caractérisée contre notre environnement et notre patrimoine végétal. En même temps, nous portons l'affaire auprès du directeur de la DPSP (direction de la protection, de la sécurité et de la prévention), Matthieu Clouzeau, chargé de la répression des incivilités (et c'en est une !)

    Si la mairie décide de poursuivre l'auteur au pénal, nous nous porterons volontiers partie civile. Mais on connait la lenteur des actions en justice. Il faut donc sans tarder effacer ces dégradations. A notre avis, s'agissant d'un support végétal vivant, la DEVE (direction des espaces verts et de l'environnement – Carine Bernede) doit associer ses compétences avec celle de la DPE (direction de la propreté – Patrick Geoffray). Nous les saisissons du problème. La priorité nous parait être la suppression des inscriptions sur les arbres ou leur couverture par un voile de peinture inoffensive. En rendant les inscriptions invisibles on découragera le vandale de poursuivre.

    GS

     

  •  AAAAALa mairie de Paris à la peine à endiguer la prolifération des rats !

     

    A la suite de nos articles (1er et 8 décembre 2016) traitant de l'infestation des rats dans les squares de notre quartier, nombre de journalistes, étudiants et chercheurs français et étrangers se sont focalisés sur le sujet (notre article du 15 mars 2017), pendant que la mairie entreprenait des mesures de prévention en fermant notamment 9 squares dont ceux de la Tour Saint-Jacques (IVe) et  Charles-Victor Langlois rue des Blancs Manteaux (IVe) tout en lançant l’éradication des rongeurs. 

    Force est de constater, 6 mois passés, que la situation a peu évolué. Les squares sont toujours fermés, preuve que les rats sont encore présents.et prospèrent. 

    A qui la faute ?

    Aux rats eux-mêmes, rusés et "intelligents" qui ne se laissent pas traquer si facilement dit-on.

    A ceux qui continuent à laisser sur les trottoirs et à côté des poubelles, ordures, restes de nourriture et papiers gras dont raffolent nos rongeurs…

    A  la mairie de Paris qui ne met pas suffisamment de moyens pour combattre les rats (produits de dératisation insuffisamment puissants et moyens humains trop limités).

    Les Parisiens sont lassés par cette situation et frustrés de ne pouvoir profiter des squares avec l'arrivée des beaux jours. Ils s'étonnent de croiser encore autant de rats Il sont atterrés par un tel manque de résultat, alors qu'il s'agit d'une question de salubrité dans une ville à forte densité de population, très fréquentée par les touristes par ailleurs !    

    Pourtant un spécialiste de ces questions, l'auteur du livre "Des rats et des hommes", Pierre Falgayrac, expert en hygiène et sécurité préconise dans son ouvrage des mesures simples, afin de réguler le population des rats, seule solution pérenne à ces yeux.

    Il recommande de 

    • Dératiser les égouts avec des biocides en ciblant très précisément les alentours des commerces de bouche (supermarchés et restaurants), en prenant soin d’utiliser des appâts plus appétissants que la nourriture que les rats peuvent trouver dans les poubelles à la surface ;

    • Placer des pièges mécaniques à noyade dans les espaces verts, que l’on déplace d’une semaine à l’autre. Cette méthode permet de ne pas fermer les parcs, car ces pièges sont sans crainte pour l’homme ou les autres animaux (chiens, oiseaux, etc.) ;

    • Nettoyer les trottoirs deux fois par jour, surtout aux abords des commerces de bouche ;

    • Dératiser une zone un mois avant d’y faire des travaux, car les travaux font fuir les rats des égouts qui surgissent alors sur terre.

    Bien entendu une meilleure sensibilisation, une éducation des Parisiens et des touristes qui doivent apprendre à ne pas jeter à terre les restes de nourriture et les emballages, compléteront le dispositif. 

    Il est grand temps que les équipes ad hoc de la mairie passent  la vitesse supérieure !

    Dominique Feutry

     

  •   IMG_0774 La Fontaine de Joyeuse dont la grille est fermée a l'aide d'un morceau de matière plastique noire 41 rue de Turenne (IIIe) (photoVlM) 

     

     

    Dans un article du 1er juillet 2014,  intitulé « La fontaine de Joyeuse s’est tue… », nous nous étonnions du laisser-aller qui entourait cette jolie fontaine qui agrémente la rue de Turenne, non loin de la place des Vosges, au N° 41. 

    Si son aspect s’est amélioré, sa remise en eau effectuée, on constate à nouveau sa lente dégradation puisqu’un simple sac en matière plastique, peu esthétique, sert aujourd’hui de cadenas pour fermer la grille d’accès dont l’état laisse à désirer et la serrure ne fonctionne plus. Le sol est jonché de papiers et d'un reste de buis artificiel. L'eau ne coule plus mais cela est sans doute dû aux travaux en cours sur les canalisations proches. 

    La ville, responsable de son entretien, ne doit pas laisser la situation ainsi et encore moins la laisser empirer, car l’aspect actuel de la fontaine s’ajoutant à d’autres signes que nous dénonçons régulièrement aggrave l’aspect de négligence et de malpropreté de notre quartier, rappelons le, très visité par les touristes. 

    "Vivre le Marais !" a alerté les services compétents

    Dominique Feutry

     

  • Berges rive droite pont marie 01 06 17Dix heurs du matin. Une jeune femme médite face à l'Île Saint Louis. Tout est propre autour d'elle mais depuis cinq heures du  matin des agents de la propreté se sont activés pour nettoyer les lieux (Photo VlM)

     

     

    Elle tient le petit café sur les berges où il possible de consommer au bord de la Seine en terrasse pour 1€ à 2€50. Le prix le plus bas de Paris pour la vue la plus belle ! La gérante Nadia en est fière mais elle a les pires craintes que son paradis plonge en enfer. En cause, la fréquentation nocturne, entre 22h00 et 3h00 du matin. A ce moment, il n'y a plus aucune présence de contrôle sur les berges. C'est là que des groupes d'assoiffés viennent et s'installent pour consommer les bouteilles d'alcool qu'ils ont amenées avec eux.

    A 5h00, le sol et les équipements sont jonchés de bouteilles vides, de canettes et de déchets divers. Les agents de la propreté doivent alors s'activer pour que les lieux présentent un visage convenable dès les premières heures du matin. L'intervention prend du temps cependant. Le ramassage des mégots et autres objets un par un sur les pelouses est fastidieux et quelque part indigne (un clic gauche jusqu'à deux fois dans l'image permet de détecter un mégot résiduel entre les pavés. Cherchez…).

    Reconnaissons qu'à 10h00 les sites sont propres. Jusqu'à quand pourrons-nous le dire ?

    Nadia a décidé déjà de prendre des mesures concernant la buvette : elle ferme plus tôt le soir, dès que les bandes qu'elle redoute se pointent. Elle a la chance apparemment de décider de son rythme de travail. Nous sommes début juin et l'annonce de l'ouverture du parc "Rives de Seine" est récente et encore peu connue.

    Du côté de l'Hôtel de Ville, on imagine que deux tendances doivent s'affronter :  celle de Christophe Najdovski, Maire-Adjoint "Vert" en charge de la voirie et des déplacements, qui a misé gros sur le réaménagement des berges et pris des risques à la hauteur de cette initiative. Il faut que tout se passe bien pour lui. La propreté du parc fait partie du challenge et il n'est pas interdit de penser que Mao Péninou, Maire-Adjoint en charge de la propreté justement soit pour lui un allié objectif car un échec en la matière sera mis aussi à son bilan et il n'a pas besoin en ce moment, après les rats, de ce nouvel avatar…

    Canal st martin foule 22 04 14Le canal Saint-Martin la nuit

     

    Ils ont contre eux Bruno Julliard, premier Adjoint d'Anne Hidalgo, en charge entre autres de promouvoir les activités nocturnes de Paris, avec l'aide d'un groupe conséquent qui comprend Frédéric Hocquard, élu et conseiller en charge de la nuit, Thierry Charlois et Gilles Sredic, assisté des "Pierrots de la Nuit" qui ont élargi leur champ d'intervention de la modération (qui n'a rien donné) à la promotion des activités nocturnes. Une force de frappe qui a en tout cas le mérite du nombre, sans compter les subventions versées à l'AMUON qui fournit son cadre juridique aux "pierrots" (100.000 € récemment attribués par le conseil de Paris).

    Cet ensemble qu'on appelle aussi "conseil de la nuit" est vivement critiqué en ce moment par les associations qui composent "Vivre Paris !" car il favorise le lobby de la nuit au détriment de la tranquillité des riverains et de la santé de nos jeunes, qui sont les grandes victimes de l'alcool qui règne en maitre avec la drogue sur les nuits telles qu'on les encourage. C'est lui aussi qui milite pour l'ouverture des parcs parisiens la nuit.

    S'agissant des berges, il est évident que leur fréquentation va croitre dans les semaines qui viennent et que le phénomène nocturne va s'amplifier si rien n'est fait pour le modérer. Entre 22h00 et 5h00 du matin le champ sans aucune surveillance est libre aux pires débordements et les moyens affectés au nettoyage, qui sont convenables aujourd'hui, cesseront de l'être demain. Si ces berges deviennent la réplique à grande échelle du canal Saint-Martin, ce qui pourrait être une grande réalisation de la mandature d'Anne Hidalgo et des alliés Verts deviendrait la honte de Paris et une injure à l'UNESCO qui a fait du site un élément du patrimoine mondial de l'humanité.

    Gérard Simonet

     

     

  • Dpsp 36 archives 29 05 17Equipe de la DPSP devant l'entrée de l'école maternelle "Jacques Cœur". Deux agents, hors champ, assistent en formation. L'agent du fond tient en mains la liste complète des lieux souillés

     

    Six agents de la DPSP (direction de la protection, de la sécurité et de la prévention), la nouvelle unité de lutte contre les incivilités de la mairie de Paris, s'affairaient ce matin du 29 mai vers 9h30 devant le mur pignon du 36 rue des Archives (IVe), un site que les afficheurs sauvages apprécient.

    Pas plus tard qu'hier, nous regrettions l’utilisation de ce mur à des fins parmi d'autres de publicité électorale au profit du parti "En Marche" et de son candidat pour le IVe Pacôme Rupin.

    Nous sommes convaincus qu'il se rachètera. En attendant, son investissement est parti en fumée. A 10h30, toutes les affiches collées sur ce mur avaient disparu et l'équipe s'est déplacée sur un autre site du quartier. A la question : "En Marche" va-t-il payer l'amende ? les agents de la DPSP n'ont pas su répondre.