Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Propreté

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    Bourg tibourg red"Place" du Bourg-Tibourg (IVe), beauté sereine d'un Marais apaisé… (Photo VlM)

     

     

    Retour au clavier après quelques semaines d'éloignement, et le besoin de faire un  point avec vous, membres de l'association et autres lecteurs, qui constituez autour d'elle et de son site Internet (Blog Vivre le Marais !) l'un des réseaux sociaux les plus actifs de Paris-centre.

    J'anime ce réseau depuis près de vingt cinq ans. Le temps ne m'a pas épargné et j'en ressens naturellement les effets. Ce constat me commande d'être moins actif et de souhaiter que des forces vives nous rejoignent pour assurer une relève qui peut aussi prendre la forme d'une refondation.

    Dans cette attente, je continuerai, à mon rythme et avec l'aide précieuse des membres du conseil d’administration, d'animer l'association et de contribuer à ses activités de défense du patrimoine et de la qualité de vie des habitants, ainsi que l'organisation de spectacles musicaux, lyriques et instrumentaux.

    Une "Histoire du Marais" pendant ce quart de siècle est inscrite dans les 3.333 articles et 14.280 commentaires de notre site. Notre cadre de vie a beaucoup changé, pour le meilleur mais aussi pour le pire. J'ai pourtant le courage de dire, sans tresser de lauriers à qui que ce soit car je suis attaché à notre neutralité politique, qu'il s'est globalement amélioré, même si de nombreux résidents se plaignent de sa gentrification, de la disparition des commerces traditionnels et de l'invasion des badauds du week-end, des fêtards et des "marchands de fringues".

    La mono-activité des grossistes en maroquinerie, nuisance n° 1 en 2000, s'est résorbée pour laisser la place à une diversité de bon aloi comme on le constate rue des Gravilliers, Temple et Chapon (IIIe, IVe). Les flyers ont disparu des voitures et des caniveaux. L'affichage sauvage est partiellement maitrisé et le fléau des tags a reçu une réponse qui, bien que partielle encore (les rideaux métalliques des boutiques en témoignent) montre que l'Hôtel de Ville est mobilisé au sommet.

    On a craint le pire avec les terrasses estivales. Il ne s'est pas produit car le Maire de Paris-centre y a veillé en affichant une grande fermeté. L'emprise des terrasses au final s'est accrue, mais dans des proportions qu'il faut mettre en perspective avec l'extension de l'espace repris par les piétons aux voitures (Charlot, Poitou….).

    Enfin la circulation des véhicules motorisés a visiblement baissé. La piétonisation des berges est un vrai cadeau. Si Ariel Weil finit par reconnaitre aux résidents les mêmes droits qu'aux bus et taxis, comme Anne Hidalgo s'y est engagée (en rappel, "Le Parisien" du 10 juillet, M.A. Gairaud et F. Hélaine), nous aurons de vraies raisons de convenir que nous sommes gagnants en terme de pollution, d'encombrement et de bruit.

    De nombreuses artères ont été requalifiées (Archives, Beaubourg, Rambuteau, Bretagne, Turenne, Haudriettes, Grenier St Lazare….) en offrant plus d'espace aux piétons. Ajoutons que tous les bâtiments qui devaient être restaurés dans le Marais IIIe et IVe le sont désormais. Le dernier en date est l'Hôtel de Vigny, 10 rue du Parc Royal (IIIe). Il est aujourd'hui le siège des Thés Mariage Frères.

    Le portail de l'Hôtel Raoul (6 rue Beautreillis – IVe) est sauvé. Nous participons au financement de sa restauration. On la doit à la mobilisation de Michel Cribier, un amoureux des belles pierres, et au soutien de l'Hôtel de Ville.

    Au chapitre des activités cultuelles, onze concerts lyriques ont été donnés depuis 2017 et quatre récitals dans le cadre du programme de la mairie de Paris-centre "De la Culture avant toute chose".

    Cochez d'une croix blanche dans vos agendas la date du jeudi 19 octobre 2023 à 20h00. Les "Moments Lyriques du Marais" vous préparent un spectacle de gala en forme d'apothéose avec une représentation complète de l'opéra CARMEN de Georges Bizet, dans une adaptation pour huit voix, notre pianiste chef de chant et un récitant. L'événement se tiendra en la cathédrale Ste Croix des Arméniens dans le Marais IIIe avec une modeste participation aux frais de 20,00 €. L'annonce officielle sera faite en temps utile.

    Gérard Simonet

     

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    Erdilin

    Un commerce en déshérence, comme il en existe beaucoup depuis l'épidémie de COVID ; la proie des afficheurs sauvages, qui ont le culot de se présenter comme tels !

     

     

    Ils ont pignon sur rue, figurent en bonne place sur Google (et autres moteurs), ils font leur publicité pour une activité illicite (*). On peut lire :

    "Experts en affichage sauvage, la vraie agence n° 1, clean tag, street experiences, opérations flying, vélos publicitaires. Démarquez-vous avec une forte visibilité. Devis rapide dans la journée. Pose. Visibilité optimisée. Au meilleur prix. Réactivité… Demandez votre devis. Nous sommes prêts quand vous l’êtes !"
     
    La mairie a marqué des points dans ce domaine à coups de fortes amendes. Un certain nombre de murs et de pignons dans les IIIe et IVe qui avaient les faveurs des afficheurs sont dégagés désormais et les services de la propreté sont attentifs. En revanche, il semble que le champ soit libre quand il s'agit de devantures de boutiques inactives. On a vu notamment comment l'Open Café, qui a fermé, a été traité pas les hooligans de la com'
     
    Il doit y avoir une raison du ressort du fameux "État de Droit" qui empêche la mairie d'intervenir… En barbouillant ou neutralisant par exemple ces affiches indésirables. Les colleurs d'affiches s'en donnent à cœur-joie il est vrai pour recouvrir l’ouvrage du colleur précédent, qui n'a pas le temps de tourner le coin de la rue pour que son travail soit réduit à néant. 
     
    On aimerait les interpeler quand on les voit en plein jour en action avec leur colle, leur balai-brosse et leurs affiches. On n'en a pas le courage car on comprend qu'ils sont exploités par des entrepreneurs marron. Citons les deux derniers donneurs d'ordre pour les boycotter comme ils le méritent : GANNI 118  rue Vieille du Temple (IIIe) et Manuel Schenck – 52 rue Charlot (IIIe).
     
    Attila, quant à lui, n'a aucune pitié. Voilà des années que cet habitant du Marais surveille nos quartiers et lacère avec fureur des surfaces entières d'affiches interdites. L'état de la devanture ERDILIN signe son passage.  Il n'a peut-être pas le droit d'agir ainsi mais qui voudra lui jeter la pierre ? A sauvage, sauvage et demi !
     

     

    (*) Les publicités, les enseignes et les pré-enseignes ne peuvent pas être placées n'importe où, sous peine de sanctions. L'affichage sauvage est celui qui ne respecte pas la réglementation. Les publicités, enseignes et pré-enseignes sont régies par les articles L581-1 à L581-45 du Code de l'environnement.

     

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    Arch 57bisMur-pignon du 57 rue des Archives (IIIe)

     

    Entre ces deux photos il s'est écoulé dix jours. Celle du bas est la plus récente !

     

    Arch 57bis nett

     

    Les auteurs de qu'ils qualifient de "street art" en sont pour leur temps et leur argent. Il y a quelques jours, ils ont débarqué à hauteur du 57 rue des Archives (IIIe) avec leurs bombes, pots de peinture, escabeau et autres accessoires pour s'attaquer à ce mur qui ne demande rien à personne mais qui est depuis toujours la cible intéressée des tagueurs en tout genre et afficheurs sauvages.

    Ils ont pris tout leur temps sans se cacher le moins du monde pour laisser sur le mur-pignon du 57 rue des Archives (IIIe), copropriété privée, un dessin coloré signé "One United Power". Le nom est connu : "1UP (ou One United Power) est un collectif de graffeurs de Berlin actif depuis 2003, célèbre pour ses graffitis vandales dans l'espace public, réalisés de manière rapide" (Wikipédia).

    Le dessin en soi n'est pas laid mais il porte en lui quelque chose de subversif. Au gérant du bar voisin qui les interrogeait pendant leur intervention, les auteurs ont répondu qu'ils agissaient en "accord avec la mairie". Le mur pourtant est privé et il est improbable qu'une autorisation préalable ait été sollicitée pour cette enseigne !

    Nous nous sommes demandé pourtant si la signalisation déposée sur "DansMaRue" par les résidents serait suivie d'effets car il y a des précédents qui montrent qu'il n'en est rien. La mairie généralement "n'ose pas". Il n'est plus permis d'en douter aujourd'hui car le "graff" a bel et bien disparu et avec lui l'investissement de ceux qui comptaient sur sa présence durable pour imposer une image dont la finalité ne saute pas aux yeux.

     

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    Open café vacant 03 03 23Devanture de l'ex Open-Café, 17 rue des Archives (IVe). C'était l'un des plus beaux établissements du Marais ! (Photo VlM – clic gauche jusqu'à deux fois pour agrandir)

     

     

    La mairie de Paris a marqué des points dans sa lutte contre l'affichage sauvage. Les espaces libres sur les murs-pignons de certains immeubles comme le 36 de la rue des Archives dans le IVe ont trouvé la paix grâce à une politique répressive à l'égard de annonceurs.

    Il reste un cas de figure où à l'évidence ses services sont inopérants : quand une devanture est en déshérence du fait d'un changement de propriétaire ou de gérant, une nuée de charognards de la pub accourent pour appliquer sur les surfaces existantes, sans considération pour les publicités qui y sont déjà, des couches d'affiches qui l'une sur l'autre finissent par constituer une croute de plusieurs centimètres d'épaisseur !

    Le travail est fait au vu et au su des passants : chacun de nous a déjà repéré ces gens qui arrivent avec leurs stock d'affiches et leur seau de colle pour appliquer avec leur brosse à rallonge la même affiche en 10, 20 ou 30 exemplaires ! Une fois le travail accompli, le colleur sort un téléphone pour prendre son travail en photo. C'est probablement sur cette base qu'il est rémunéré.

    Le résultat est esthétiquement désastreux comme on le constate avec l'Open Café et il se reproduit partout où un changement est en cours. Le donneur d'ordre est pourtant en infraction. Comment se fait-il que la police municipale qui assiste au manège comme nous (pour autant qu'elle ne reste pas dans ses cantonnements… ) ne remonte pas à l'employeur du colleur ou même à l'annonceur qui est généralement une marque avec pignon sur rue ?

    GS

     

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    Charlot 1Série de neuf rideaux métalliques lourdement souillés au croisement Quatre-Fils/Charlot (IIIe)

     

     

    Il  n'est plus contestable que la mairie de Paris et sa Direction de la Propreté aient accompli des progrès visibles dans la lutte contre les tags. Une marche récente le long des rues des IIIe et IVe arrondissements dans le Marais nous en convainc : les lieux sensibles auparavant où fleurissaient tags et affiches sauvages, à l'image de ce mur-pignon qu'on voit sur la photo au fond de la perspective, sont propres désormais et généralement repeints à neuf.

    Il reste un combat à mener contre ces peintures à la bombe qui défigurent les rideaux métalliques et créent par leur présence un environnement anxiogène qu'entretient un message identitaire et agressif.

    La tache est lourde car des rideaux sont nombreux et les services de la propreté savent que leur travail peut être anéanti par le retour immédiat des tagueurs. C'est en effet décourageant mais il n'y a pas d'alternative à court-terme, avant que notre capitale s'expose à la vue du monde entier à l'occasion des JO de 2024.

    Il faut lancer ce combat ultime. La mairie est en situation de force, contrairement à ce qu'elle peut penser : le nettoyage d'un rideau a certes un coût pour elle mais le prix à payer par le tagueur pour ré-éditer son "œuvre" est élevé aussi… Il s'agit de gens dont la surface financière est a priori limitée, sans comparaison avec celle de la Ville qui, avec un endettement de 8 Milliards d'€, n'en est pas à quelques milliers d'€ près s'il s'agit de défendre sa  réputation aux yeux de ses administrés et des visiteurs et observateurs étrangers qui vont affluer !

    GS

     

  • Art streetMur-pignon du 95 rue Vieille du Temple, carrefour Quatre-Fils (IIIe)

     

     

    A deux pas du musée Picasso, on ne peut pas tout se permettre. Ce mur-pignon a été pourtant pendant des années le musée des horreurs et le dépotoirs de tous les barbouilleurs en mal de sévices visuels infligés à la Ville.

    Pour ceux qui auraient oublié un passé qui n'est pas forcément tout rose, voici à quoi ce mur ressemblait :

     

    Quatre fils tags

    Si, si, je vous garantis que c'est le même. La 4 mai 2014. Voyez les armoires qui témoignent…

    Entre ces deux époques, un homme s'est intéressé au sujet. Propriétaire de la brasserie "La Perle", en face de ce mur et en diagonale, et de trois autres établissements dans le Marais, Jean-Philippe Nikoghossian s'est approprié le mur pour en assurer et garantir la décoration. Il ne s'est pas exposé à des poursuites au civil car il a négocié l'accord du propriétaire du pignon mais il n'est pas certain qu'il soit en règle avec les services de la mairie eu égard au RLP (règlement local de publicité) de Paris.

    Il aurait cependant été incongru que la mairie le sanctionne alors qu'elle s'est montrée incapable, là et ailleurs, de faire régner l'ordre vis à vis des barbouilleurs de tout poil qui défigurent le paysage urbain. Il est même plus que probable que la mairie s'en réjouisse car M. Nikoghossian lui retire une épine du pied, à l'exemple d'un autre site au carrefour Bretagne-Charlot qui accueille lui aussi une fresque monumentale de son cru.

    Le créateur de la fresque est la franco-péruvienne Hydrane Lo (alias H²O – l'eau), 35 ans. Elle vit et travaille à Paris. Voici comment elle décrit son style : "j'utilise un langage graphique abstrait plein de détails mais qui reste énigmatique. Mon expression graphique est très similaire aux formes dessinées dans le désert de Nazca (Pérou). Les détails sont visibles mais ils restent abstraits et mystérieux, entre l'infiniment petit et l'infiniment grand."

    Ne passez pas devant le carrefour sans vous arrêter un instant pour la contempler ! Vous pouvez ensuite aller boire un verre en face…

    GS

     

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    Tags rupestresLascaux_painting

     

    Ce sont à gauche des peintures d'hommes de Cro-Magnon ou de Néandertal, de l'art pariétal ou rupestre. Qu'il s'agisse de dessins sur rochers ou dans des grottes ils datent de 30 à 40.000 ans et nous émerveillent encore !

    Les gribouillis de droite sont le fait d'individus contemporains descendant pourtant de Cro-Magnon si on en croit les scientifiques. D'aucuns les qualifie de "street-art" ou "art de la rue" et un ancien ministre du nom de Jack Lang en a fait l'apologie au moment où ils ont commencé à défigurer nos rues. Leur prolifération sur les murs et autres supports de nos villes donne la nausée et coûte des centaines de millions d'€ aux municipalités qui s'efforcent tant bien que mal de les effacer !

    Il a fallu 40.000 ans d'évolution de l'humanité pour qu'on passe de l'expression artistique de gauche à celle de droite. Quel progrès !

    GS

     

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    CharlotNeuf rideaux tagués en pied d'immeuble 1 rue Charlot (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Il est indéniable que la lutte contre les tags à Paris a marqué des points. La Maire adjointe Colombe Brossel, en charge de la propreté à l'Hôtel de Ville, et ses services, ont multiplié par deux selon nos sources le budget d'intervention contre ce fléau et les résultats sont visibles. Les souillures sur les murs et autres supports ont régressé et les délais d'intervention sont quelques fois – mais hélas pas toujours – étonnants de rapidité.

    Il reste des exceptions et nous veillons à ce qu'elles soient corrigées. C'est le cas du jardin Berthe Weill dont nous venons de relater le triste état dans notre article du 14 décembre.

    C'est heureux parce que 2024 et les Jeux Olympiques arrivent à grands pas. C'est l'occasion pour la Maire de Paris Anne Hidalgo de redorer un blason quelque peu terni. Elle voudrait que Paris soit enfin qualifiée de ville propre par les observateurs nombreux qui sont attendus pour l'événement.

    Aussi a-t-elle demandé à ses services de l'habitat d'être exigeants à l'égard des immeubles qui mériteraient d'être ravalés. Des lettres de mise en demeure ont été envoyées avec un zèle remarqué. Sauf que, curieusement, des immeubles de la Ville, dont certains n'ont pas vu de leur vie la couleur d'un ravalement, ne semblent pas concernés ! Il nous semble que les obligations en la matière doivent être les mêmes pour tout le monde ?

    L'approche des JO devrait aussi ouvrir les yeux de la mairie sur la cause d'enlaidissement de la Ville que constitue l'état des rideaux métalliques de commerces en pieds d'immeubles. Ils créent de surcroît, avec leur esthétique agressive, une ambiance anxiogène qui contribue au sentiment général de mal-être et d'insécurité.

    Lorsqu'on dépose une signalisation visant ce type de supports sur le site DansMaRue, il est maintenant répondu que le traitement de l'anomalie sera assuré dans le cadre d'une intervention programmée dont la date n'est pas indiquée. Il faut comprendre que la mairie attend de rassembler suffisamment de points à nettoyer pour justifier le déploiement d'équipements appropriés. Cette manière de s'organiser a sans doute du sens mais il ne faut pas que la date d'intervention soit portée pour autant aux calendes grecques !

     

  • Berthe weill jardin tags bisLe jardin Berthe Weill, rue de Thorigny (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Nous n'avons pas de tendresse envers les élus Verts chaque fois qu'ils défigurent Paris par des initiatives plus inspirées par l'idéologie que par le bon sens et le bon goût. On pense au mobilier urbain et aux pieds d'arbres, on relève la gabegie et les nuisances de l'Académie du Climat, on appréhende les prochaines mesures en matière de circulation automobile dans le centre de Paris…. Une de leurs initiatives mérite pourtant un satisfecit : le jardin Berthe Weill, rue de Thorigny, dans l'espace attenant à l'Hôtel Salé qui abrite le musée Picasso.

    Un panneau d'information en décrit les visées : "Ce jardin est un îlot de fraîcheur. Des espaces de détente alternent avec un jardin pédagogique ouvert à toutes les générations et aux personnes en situation de handicap. La pelouse est accessible et un salon de lecture avec bancs invite au repos. L'autre partie du jardin, la plus végétalisée, est conçue pour protéger la biodiversité et attirer insectes et oiseaux."

    Des barbares débiles et malfaisants qui profitent de la complicité de la nuit pour saccager le cadre de vie des habitants, ont sévi dans ce havre de paix en barbouillant leur signature sur les murs et les bancs. Plusieurs semaines après, les marques de leur passage sont toujours là. On le regrette car la lenteur des services de la mairie à réparer les dégâts les comble d'une satisfaction malsaine. Nous le martelons sans répit : l'intervention en mode LIFO (last in first out) ne prend pas plus de temps mais elle est apte à décourager des actions qui ont pour leurs auteurs un coût et comportent un risque non nul de sanction, apte à les guérir d'une addiction aussi stupide que nuisible.

    GS

     

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    Place

     

    On découvre ces affiches dans un petit jardin du IIIe. Pour ceux qui ne comprendraient pas, il s'agit du pronom "IEL" que les tenants de l'écriture inclusive proposent pour remplacer "IL" chaque fois que le genre est neutre. C'est une fusion de "IL" et "ELLE". Ainsi, au lieu de "il s'agit" nous devrions écrire "iel s'agit".

    Quel progrès !

    Nous avons demandé au service DansMaRue qu'ils (pardon, "qu'iels")  nous débarrassent de cette pollution qui utilise l'affichage sauvage pour défendre une cause que l'académie française, avec sagesse et bon sens, a condamnée sans appel.