Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Propreté

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    Préfecture police 11 05 12

    Devant la légèreté et le gnan gnan gnan de la Maire qui parle d'ouvrir la moitié des parcs de Paris toutes les nuits, les associations s'adressent au Préfet de Police et lui demandent de s'y opposer au nom du maintien de l'ordre dans notre capitale, si durement éprouvée ces temps-ci (Photo VlM, Préfecture de Police)

     

    "Vivre Paris !" et ses composantes ont réagi vivement aux déclarations d'Anne Hidalgo, reprises ensuite par sa technostructure de "chargés de la nuit", notamment Frédéric Hocquard, concernant l'ouverture "de la moitié des parcs parisiens toutes les nuits".

    Voici la teneur de la lettre de Dominique Feutry adressée au Préfet de Police de Paris Michel Cadot :

     

    PARIS, le 14 janvier 2016

    Objet : Ouverture de nuit des Parcs et Jardins

    Monsieur le Préfet,

    "Vivre le Marais !" qui est aussi membre du réseau "Vivre Paris !" et regroupe de nombreux adhérents et sympathisants des IIIe et IVe arrondissements souhaite attirer votre attention sur une mesure annoncée récemment par la Maire de Paris et qui semble totalement inopportune en matière de sécurité.

    Il s’agit de l’ouverture à partir d’avril, de la moitié des parcs parisiens tous les jours, 24 heures sur 24. Cette décision occasionnera à n’en pas douter des débordements nombreux : bruit, dégradations, saleté, agressions, alcoolisation, à des heures où la surveillance policière de ces lieux est réduite. En un mot ouvrir parcs et jardins la nuit favorisera ce que nous ne cessons de dénoncer : insécurité et incivilités. Faut- il aller jusqu’à rappeler le malheureux assassinat perpétré dans la nuit du 22 au 23 octobre 2013 Square du Temple (IIIe).

    Nous sommes même surpris qu’une telle mesure puisse être prise alors que nous sommes en période d’état d’urgence. Les adhérents de notre association, comme d’autres qui se sont exprimés sur notre blog, traduisent l’avis de nombre de parisiens, ils sont scandalisés par une telle décision et nous demandent d’agir pour empêcher son application. Ils s’étonnent même que l’on puisse mettre en avant, à l’appui de cette mesure, un vague test dont nul d’entre nous ne connait les tenants et les aboutissants.

    Nous en appelons donc à votre autorité pour empêcher la mise en œuvre de l’ouverture des parcs et jardins la nuit qui fait fi d’un contexte d’insécurité et se trouve en totale contradiction avec le souhait des riverains.
    Nous vous remercions par avance de la suite que vous donnerez à notre requête qui à n’en pas douter, et nous insistons sur ce point, est antinomique avec la sécurité publique.

    Nous vous prions d’agréer Monsieur le Préfet, l’expression de nos respectueuses salutations.

    Dominique Feutry
    Président de "Vivre le Marais !"

     

  • Soubise jardin anglaisHôtel de Soubise : va-t-on le livrer la nuit aux vandales et trafiquants de tout poil ? (photo VlM)

     

    A l’occasion des vœux, la Maire de Paris vient d'annoncer un flot de mesures dont deux d’entre elles font peu de cas comme souvent de l'opinion des habitants.

    Si la piétonisation de l’avenue des Champs-Élysées un dimanche par mois et la « Journée sans voitures » durant le dernier week-end de septembre étendue à tout Paris ont un sens à condition de peaufiner l'organisation, celle qui consiste à ouvrir à partir d’avril, la moitié des parcs parisiens tous les jours, 24 heures sur 24 suite à un vague test réalisé l’an passé en période de canicule, apparait comme une véritable provocation frappée au sceau de la légèreté.

    Cette dernière mesure occasionnera à n’en pas douter des débordements nombreux : bruit, dégradations, saleté, agressions, alcoolisation, à des heures où la surveillance policière est réduite voire inexistante. En un mot ouvrir parcs et jardins la nuit favorisera ce que nous ne cessons de dénoncer : de l'insécurité et des incivilités supplémentaires. De surcroît, faire une telle annonce en période d'état d'urgence trahit l'extrême légèreté de la Maire de Paris et de ceux qui s'emploient autour d'elle à faire la part belle aux débitants de boissons et aux professionnels de la nuit. Nous allons intervenir auprès du Préfet de Police de Paris garant de notre sécurité qui, avec l'appui du Ministre de l'Intérieur, devra s'opposer à cette mesure irresponsable.

     

    Gaïté lyrique jardin hôtel golden tulip Square de la Gaîté Lyrique : va-t-il servir de cadre aux bacchanales nocturnes de bandes de boit-sans-soif ? (photo VlM)

     

    La Maire a confirmé la piétonisation à la fin de l’été 2016, juste près Paris Plages, des berges de la Seine entre le pont des Tuileries et le Pont Henri IV, sujet sur lequel nous nous sommes exprimés récemment (voir notre article du 30 décembre 2015).

    Les Parisiens seront invités à « discuter toute la nuit dans les cafés, les places (…) pour partager leurs visions du monde et échanger dans le cadre d’une « nuit du débat démocratique » le 2 avril. Curieuse initiative quant aux choix des bars pour organiser ces discussions. Ces derniers comme les noctambules sont à nouveau favorisés par la mairie. N’y avait-il pas d’autres lieux pour le faire et à un autre moment de la journée que la nuit. Il y a fort à parier qu’une nouvelle fois encore les insomnies seront de mise pour les riverains proches des établissements concernés !

    En matière de logements, seront ouverts de nouveaux centres d’hébergement d’urgence pour les migrants et 20 studios du parc du logement municipal seront dédiés à des journalistes réfugiés à Paris. Par ailleurs 10.000 nouveaux logements seront construits et de nouvelles places de crèches seront créées (620).

    Au plan économique des « Points Paris emploi » seront installés à destination des chômeurs et des pieds d’immeubles (6 000) de la Ville seront commercialisés pour développer le commerce de proximité.

    Le lancement du Cargo dans le 19e, qui rassemblera, « incubation d’entreprises innovantes… autour des thématiques des industries créatives et aux contenus numériques » est décidé. Parallèlement sera ouverte Paris Code, une « Grande école du numérique parisienne » afin de « former et de mettre ou remettre en emploi plusieurs milliers de développeurs et de codeurs informatiques, en ciblant en priorité les décrocheurs et personnes en reconversion ». ces efforts doivent être salués.

    La Maire a souligné qu’enfin les travaux des Halles avec ses équipements dédiés au hip-hop et au théâtre amateur seront terminés au printemps. Une dépense supérieure à 1 milliard € pour un résultat discutable !

    Dominique Feutry

     

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  • IMG_2186La Fontaine de Jarente située 2 Impasse de la Poissonnerie (IVe) (Photo VlM)

     

    Dans un article du 9 juillet 2014, nous évoquions la fontaine de Jarente,  appelée aussi fontaine de la Poissonnerie ou fontaine d'Ormesson, au fond de l'impasse de la Poissonnerie non loin de la place du Marché Sainte -Catherine (IVe).

    La photo ci-dessus prise le 21 décembre en début d"après-midi indique dans quel état elle se trouve actuellement. Des restes de gravats au sol, un caddy abandonné rempli de saletés, une grande caisse en  polystyrène et autres papiers servent de décor à ce monument classé, en plein abandon, sur lequel on aperçoit des restes d'affiches qui n'ont pu être totalement décollées. Une honte pour notre quartier près d'une place sur fréquentée, en plein Marais.

    Osons croire que les autorités, les élus et les riverains auront rapidement à cœur de remettre en ordre ce site pittoresque du vieux Paris qui mérite autre chose que cette maltraitance injustifiée et gratuite.   

    Dominique Feutry

     

  • P1080623De gauche  à droite : Dominique Feutry et Gérard Simonet (qui prend la photo), Patrick Nieps, Lionel Bourgeois, Gérard Metais et Brigitte Igalens (Photo VlM)

     

    Dans le sillage de notre entretien de novembre à l'Hôtel de Ville avec Mao Péninou, Maire-Adjoint de Paris en charge de la propreté et de l'eau, nous avons été reçus par Patrick Nieps, chef du service technique de la propreté de Paris pour la division regroupant les 1er, 2ème, 3ème et 4ème arrondissements, accompagné de Gérard Metais, responsable de la propreté du IIIe, Lionel Bourgeois, chef d'exploitation et Brigitte Igalens en charge de l'animation.

    Nous avons demandé si des explications pouvaient nous être données quant au récent dysfonctionnement de l'application « DansMaRue » qui permet de faire enlever tags et affiches sauvages. Un problème informatique entre la Mairie et le sous-traitant, touchant plusieurs arrondissements, dont les nôtres, et difficile à résoudre, en a été la cause. Il est aujourd'hui corrigé.  A cette occasion nous avons appris que les tags et affiches prônant la haine raciale ou religieuse, ou obscènes, étaient enlevés très rapidement (sous 4 heures en principe) sauf le week-end où une brigade dédiée appelée « la fonctionnelle » est chargée alors d'intervenir sur tout Paris. Depuis le 1er octobre les amendes à l'égard des tagueurs (ou poseurs d'affiches sauvages) pris en flagrant délit sont passées à 68 € contre 35 €, mais le montant n'est pas encore assez dissuasif.

    En matière d'affichage sauvage, nous nous demandons si le recours au « recouvrement d'office » qui fait partie de l’arsenal répressif est appliqué  à l'encontre des éditeurs d'affiches ? Il nous est répondu qu'au cours des trois  derniers trimestres, 7 « recouvrements d'office » ont été pratiqués sur nos deux arrondissements représentant 7.000 € d'amendes (fixées à partir du coût du déplacement des équipes d'enlèvement et en fonction de la surface a traiter).  Cela reste insuffisant mais nos interlocuteurs semblent assez peu motivés car ils considèrent que les montants de ces amendes sont faibles et intégrés à l'avance par les fournisseurs dans la facturation de leurs clients !

    Francs-bourgeois lamoignon tagué 04 11 15Un des hauts-lieux désormais de l'affichage sauvage : l'Hôtel de Lamoignon, carrefour Francs-Bourgeois/Pavée (IVe) (Photo VlM)

     

    Notre point de vue diffère : les montants peuvent être dissuasifs mais les commanditaires de l'affichage intègrent dans leur provision pour amende la très faible probabilité que la procédure soit déclenchée. Nous insistons pour que les interventions de la mairie à ce titre soient plus nombreuses, voire systématiques. C'est la condition, nous semble-t-il, pour que soit assuré un environnement de qualité.

    Les responsables de la propreté précisent que toute publicité au sol entraîne dorénavant un dépôt de plainte de la Ville. L'abondance de  flyers , la plaie des rues des Francs-Bourgeois, des Archives et Sainte Croix de la Bretonnerie, est difficile à combattre puisque les agents ne peuvent enlever que les flyers à terre ou sur les rebords de fenêtres et non sur les automobiles qui sont des propriétés privées… Il semble toutefois qu'il y en ait moins actuellement, mais n'est-ce pas lié à la saison ? Cependant les flyers auto collants restent légion sur les gouttières, le mobilier urbain et  les armoires électriques dont l'entretien, nous l’apprenons, est dévolu à la Direction de la Voirie. 

    Flyers ste croix 05 04 14 (2)Le fléau des flyers. Ici, rue Ste Croix (photo VlM)

     

    Le plan de nettoiement est organisé en concertation avec les mairies d'arrondissement et en fonction de remontées du terrain, des constats réalisés et des saisons (en été il y a afflux de visiteurs, en automne les feuilles tombent… Le balayage est effectué  en règle générale 6 jours sur 7 et les trottoirs sont lavés au moins un jour par semaine, sauf dans les endroits où il est nécessaire d'agir plus fréquemment. Bien entendu cela est en relation avec les effectifs présents, ainsi le dimanche seulement la moitié des agents est en fonction.

    Il ne nous a pas été caché que des inspecteurs en civil ou en uniforme intervenaient pour verbaliser en flagrant délit les incivilités comme les dépôts illégaux de sacs de gravats ou d'appareils ménagers dans la rue voire dans des squares. L'amende selon les conditions de réalisation de l'infraction peut atteindre 1.500 €.

    L'état déplorable du jardin de la place Renée Vivien (IIIe), au carrefour Temple/Haudriettes a été abordé. Le comportement inadmissible d'un propriétaire de trois énormes chiens va faire l'objet d'un traitement approprié. Il les amène là tous les jours pour batifoler dans la végétation, en dépit du panneau qui annonce "interdit aux chiens même tenus en laisse". Ils laissent évidemment sur le dallage des excréments proportionnés aux nombre d'animaux et à leur taille, excréments dont chacun constate qu'ils ne sont pas ramassés.

     

    ChiensLes trois  chiens et leur propriétaire

     

    Des essais de peinture anti épanchements d'urine sont en cours prés de l’école  Saint-Merri (IVe) sans constituer toutefois la solution idoine au phénomène qui ne cesse de croître.

     

    UrinoirOn entend plus parler de ces urinoirs "à l'air libre" essayés il y a un an du côté de la gare du nord. Nos concitoyennes ne les ont pas franchement défendues, et on peut les comprendre.

     

    Nos interlocuteurs, conscients de la difficulté de maintenir une propreté appréciable des habitants du quartier ne cachent pas  en conclusion de cet entretien intéressant, franc et direct, qu'il faut arriver à adapter progressivement les moyens dévolus à la propreté à la vie des parisiens d'aujourd'hui.

    Dominique Feutry

     

  •  Viewmultimediadocument23Vote lors d'un séance du Conseil de Paris

     

    Si la Ville de Paris subit comme nombre de communes françaises la baisse des dotations de l’État (- 200 millions €) avec une péréquation concomitante plus élevée de 52 millions €, alors que les dépenses sociales croissent (16 millions € dont le RSA), l’équation, dans un contexte de crise économique, est difficile pour l’exécutif parisien (même si nous n’en sommes qu’au budget primitif dont le montant totalise 8,5 milliards €) engagé à ne pas faire grimper les impôts (engagement de campagne de la Maire) tout en maintenant un certain niveau d’investissements.

    L’adjoint aux finances de la Maire de Paris, Julien Bargeton avance les termes de « confiance » et de  « sérénité » à propos de ce budget 2016 alors que pourtant, lors de la préparation du budget, il avait été indiqué qu'il manquait 400 M€ pour boucler les comptes.

    En réalité du côté des recettes la ville attend un supplément de rentrées fiscales significatif. En effet les recettes directes seraient en hausse de 30 millions € en raison de la revalorisation des bases de calcul ainsi qu’en a décidé le parlement. Mais ce sont surtout les recettes indirectes majorées (amendes de stationnement, taxe de séjour, déplafonnement des droits de mutation passé de 3,8 à 4,5 %! …) qui connaissent une forte croissance évaluée à 190 millions €, ces variations étant combinées à des économies chiffrées à quelques 100 million €.

    En regard de ces entrées / économies supplémentaires (soit 320 millions € représentant en fait + 70 millions € nets si l’on tient comptes des baisses annoncées plus haut), les dépenses de fonctionnement devraient progresser de 0,6% (environ 40 millions € pour s’établir à 6,8 milliards €. Seraient ainsi couvertes les dépenses dues à la création de 436 postes (soit en réalité 110 en net) pour renforcer la sécurité (renfort de 30 personnes), la propreté (nous en avons bien besoin) et la petite enfance, ce qui est une bonne chose mais cet effort est jugé insuffisant par des élus de l’opposition, en particulier dans le domaine de la sécurité. 

    En matière d’investissement, 1,9 milliard € est annoncé soit +13,5% en comparaison de 2015, destinés essentiellement à l’aménagement urbain dont 342 millions € pour le logement, 100 millions € pour le plan piscines, 99 millions € à la culture et 128 millions € à la transition énergétique. Bien entendu il sera intéressant de connaître lorsque le budget sera définitivement voté, le détail des opérations de chacune des enveloppes que nous venons de citer, y compris le budget dit participatif de 68 millions € qui est renouvelé et sur lequel, pour le cru 2015, nous avons fait part de nos réserves. Ne perdons pas non plus de vue que ces investissements, faute de recettes suffisantes alourdiront la dette de Paris (à la charge des parisiens) de 2 milliards € à l’issue de la présente mandature. C’est ce qui est annoncé pour le moment.

    Nous ne répéterons jamais assez que la dette de Paris doit être contenue, que des économies plus importantes sont possibles notamment du côté des nombreuses subventions distribuées en abondance à des associations pour des finalités parfois discutables. L'ordre du jour du conseil qui se tiendra les 14-15-16 et 17 décembre regorge de demandes de subventions, comme à son habitude. "Exemple ref. DDCT 148 : Subventions (310.000 euros) à 49 associations pour le financement de 52 projets sur les quartiers politique de la ville parisiens. Appel à projet citoyenneté, laïcité et valeurs de la République 2015"

    Le ciblage des dépenses sur la propreté et la sécurité sont un premier pas qu’il faudra encore renforcer à l’avenir.

    Dominique Feutry

     

  • Francs-bourgeois bhp 04 12 15Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP), Hôtel de Lamoignon, angle Francs-Bourgeois / rue Pavée (IVe) (photo VlM)

     

    Ce mur d'enceinte qui court le long de la rue des Francs-Bourgeois était recouvert depuis des mois d'affiches aussi indésirables que sauvages, avec la passivité surprenante de la direction de la BHVP, des services de la propreté de Paris, et du Maire du IVe Christophe Girard qui donnait ainsi l'impression qu'il ne quitte jamais son bureau ou que les questions d'esthétique et de propreté le concernent guère. Le mur en tout cas vient d'être débarrassé de ses oripeaux.

    Francs-bourgeois lamoignon tagué 04 11 15État du mur avant l'intervention. En haut à droite la tourelle qui tient lieu d'échauguette (Photo VlM)

     

    Nous avons dénoncé cette situation dans un article du 4 novembre 2015, il y a juste un mois. Nous ignorons s'il a déclenché la réaction salutaire que nous constatons aujourd'hui mais en tout état de cause nous nous en réjouissons.

    En constatant cependant que l'état du mur de ce monument historique qu'est l'Hôtel de Lamoignon, après ce qu'il a subi, est lépreux, grêlé, scrofuleux… et qu'il va nécessiter, aux frais naturellement de la Ville de Paris, un traitement adéquat – enduit ou peinture – pour le rendre présentable.

    Nous avons rendez-vous très prochainement avec l'état major des services de la propreté de Paris. Nous demanderons qu'ils nous expliquent, alors qu'ils ont l'arme absolue contre les afficheurs sauvages à savoir le prélèvement administratif d'office dont les amendes sont lourdes, pourquoi ils s'interdisent apparemment de l'utiliser. Nous disons : "apparemment" car nous doutons que les donneurs d'ordre aux afficheurs s'en donneraient à cœur-joie comme ils le font un peu partout dans nos quartiers, si on les frappait au portefeuille. Nous attendons avec intérêt d'en savoir plus.

    Gérard Simonet

     

    In memoriam

    Une photo prise autour de 1900 montre au lieu d'un mur largement aveugle, l'existence d'un commerce avec sa devanture

     

    Pavée 24 rue vers 1900 Hôtel Lamoignon vers 1900Photo aimablement communiquée par l'Association de Sauvegarde du Paris Historique

     

     

  •  IMG_2125Graffiti indésirable sur la façade refaite à neuf de l'immeuble situé 8 rue Aubriot (IVe) (Photo VlM 29 novembre 2015)

     

    En ces temps difficiles pour la France et le monde. En cette période où la sérénité est réclamée à cor et à cri, ce qui tombe sous les sens. En ces jours où nous devons nous unir plutôt que  nous désunir, où sans rien oublier nous devons tout faire pour que les événements du 13 novembre ne se reproduisent plus et nous rapprochent les uns les autres dans un grand élan de sursaut national souhaité par nombre d’entre nous, il est affligeant que des inscriptions du type de celle qui figure sur la photo ci-dessus aient encore cours. Si on ne respecte pas les autres, alors peu de choses seront possibles.

    Honte à ceux qui l’ont écrit… même dans une rue peu passante ce qui en réduit la portée.

    Au demeurant, alors que l'enduit de cet immeuble est neuf, pourquoi saccager et gâcher le travail des personnes qui ont mis tout leur savoir à sa réalisation et ne pas respecter les commanditaires de ces aménagements qu’ils ont financés à grands frais afin que notre quartier conserve son bel aspect ? 

    Respect de l'homme ! Respect de l'homme ! Là est la pierre de touche ! écrivait Antoine de Saint-Exupéry dans Lettre à un otage en 1944.
     
    Ces façons de faire sont aujourd’hui dépassées et il appartient à la Marie de Paris, comme à nous aussi, de veiller à prévenir ces abus et à faire enlever ces graffiti déplacés.

    Dominique Feutry

     

  • Peninou maoMao Péninou (Photo VlM)

     

    Maire-Adjoint chargé de toutes les questions relatives à  la propreté, l'assainissement, à l'organisation et au fonctionnement du Conseil de Paris, Mao Péninou accompagné d'une collaboratrice a reçu "Vivre le Marais !" ce 24 novembre 2015

    Nous avons abordé plusieurs points qui concernent notre quartier et font suite aux remontées qui nous parviennent de la part de nos adhérents.

    En matière de propreté en général, nous soulignons le ressentiment fréquent que celle-ci est insuffisante. Nous citons le cas de la rue Rambuteau souvent sale alors qu’elle a été récemment refaite. M. Péninou nous répond que de nouvelles  mesures seront bientôt annoncées. Outre le regroupement (notre article du 03 juillet 2015) des agents de la DPP (Direction de la Prévention et de la Protection) et du CAPP (Centre d’action pour la Propreté de Paris), plus nombreux pour faire respecter le règlement (terrasses, encombrants, mobilier urbain…) et verbaliser si besoin, les équipes de propreté proprement dite seront renforcées et seront affectées  par îlot avec la nomination aussi d’un correspondant propreté dans chacun des conseils de quartier de la capitale.

    Concernant la lutte contre l’affichage sauvage et les tags indésirables nous demandons pourquoi l’application « DansMaRue » ne fonctionne plus depuis quelque temps  malgré de nombreuses demandes effectuées via cette application. Nous citons quelques exemples notamment rue des Francs-Bourgeois sur le mur de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris. Nous imaginons qu’il y a  un problème avec le sous-traitant auquel la Mairie a recours. En fait M. Péninou découvre le sujet et va enquêter afin que ce service retrouve toute son efficacité passée. Il est aussi annoncé la sortie d’une nouvelle version de l’application plus ergonomique. 

    Pour les sanisettes alors que les épanchements d’urine sont toujours plus nombreux, il est rappelé qu’elles sont au nombre de 400, que certains ont des horaires plus larges voire même ouvertes 24H sur 24. Cependant d’autres sites d’implantation proposés par les mairies d’arrondissement sont à l’étude,  ainsi que de nouveaux matériels plus ergonomiques et  en harmonie avec l’environnement. L’expérience de la piétonisation de la Rive Gauche sera mise à profit pour en augmenter le nombre Rive Droite lors des travaux d’aménagement pour la piétonisation. Une campagne sera menée après avoir expérimenté dans plusieurs arrondissements, dont le IVe, des peintures spéciales qui renvoient l’urine sur l’auteur de l’incivilité.

    Il nous est indiqué que les colonnes de verre souvent débordantes de bouteilles sont réservées uniquement aux particuliers et non aux bars qui eux disposent de  « bacs blancs » gratuits à disposer dans leur établissement qu’ils peuvent se procurer facilement. Des campagnes de sensibilisation ont eu lieu avec courrier individualisé auprès des exploitants dont certains ignoreraient l’existence de ce système de bacs.  

    L’action pour réduire la production de mégots dans les rues porte ses fruits et les « écrasoirs » des nouvelles corbeilles installées sur l’espace public sont davantage  utilisés. L’effort sera poursuivi.

    Si dans certains endroits il est constaté moins de flyers, leur éradication est jugée difficile malgré des actions ponctuelles. Il semble actuellement qu’il y en a moins dans la rue Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe) qui avait établi des records  sur ce plan. En revanche, la Mairie mène une action contre  les messages publicitaires peints sur les trottoirs et cite les Galeries Lafayette parmi les enseignes récemment verbalisées.

    M. Péninou ne cache pas que des réflexions sont en cours concernant l’amélioration du tri sélectif.

    Dominique Feutry

     

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      A0Vitrine mal en point et taguée au 43 rue Chapon (IIIe) (photo VlM)

     

     

     

    Voilà une vitrine bien mal en point au N° 43  de la rue Chapon (IIIe). Maculée d'inscriptions et de dessins multiples,  elle fait écho a un immense tag fréquemment renouvelé sur un mur en retrait du côté opposé de la rue.

     

    A1Dessin peint sur le mur 60 rue Chapon (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Ce dernier se trouve d'ailleurs aussi dans un secteur particulièrement défiguré  par des "peintures" en fort décalage avec les lieux comme ce "décor" de vitrine rue de Montmorency juste à cote de la maison de Nicolas Flamel au no 53  (voir notre art du 11 novembre 2014) ou le passage privé des Gravilliers écrasé par les graffitis et bombages de peinture.

     

     

     

    Photo-M2

    Tag réalisé depuis plus d'une an sur une devanture du 53 rue de Montmorency (III°) (Photo VlM)

     

     

     

    Ainsi va la mutation de notre société, mais  doit-on s'en contenter avec passivité?

  • A1Colonne à verre avec son trop plein étalé sur l'espace central de la rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe) (Photo VlM)

     

    Quel tableau pour les parisiens et les touristes que ces containers destinés à recueillir le verre débordant à tout va, tant ils sont pleins, faute d'être vidés suffisamment fréquemment ou d'être de taille suffisante.

    Ce spectacle désolant  n'est pas nouveau et mériterait que les autorités s'y penchent car l'aspect de saleté, de laisser-aller, est désolant. Les bouteilles jonchent le sol avec moult sacs plastique et cartons. Affligeant ! Consternant !

    Comme pour le mur de la bibliothèque historique de la ville de Paris maculé d'affiches sauvages (notre article du 4 novembre 2015) une reprise en mains s'impose de la part des services de la propreté de Paris.  On se demande comment des élus peuvent se désintéresser à un tel point de l'aspect de leur arrondissement alors que nous sommes à quelques semaines de la COP 21 dont on parle tant et qui va attirer des représentants du monde entier. Paris doit apparaitre sous son meilleur aspect et surtout pas avec ce genre de travers qui la gâchent tant.

    La propreté est un travail de longue haleine certes (nous savons aussi qu'il existe prés de 1.000 colonnes à verre dans la capitale) et il faut constamment remettre  le travail sur le métier. Messieurs les élus vous devez prendre sans tarder les bonnes mesures, adapter l’organisation actuelle quitte à changer les habitudes. La situation présente ne peut plus perdurer, elle doit évoluer.  Écoutez les parisiens, ils vous demandent d'agir…

    Dominique Feutry