Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Propreté

  • Nouvelle image 2Affiches agrafées sur les potelets de la rue des Francs Bourgeois le 23 mai 2015 (IVe) (Photo VlM)

     

    Une pluie d'affiches a inondé le quartier ce samedi 23 mai 2015. Potelets, poteaux, panneaux de signalisation étaient la proie de publicités. Entre des spectacles de guignol, la vente de tapis devenue malheureusement un classique (voir nos articles des  9 avril 2013, 6 octobre 2014 et 23 mars 2015) et  la promotion de la vente de fleurs pour la fête des mères, il y avait l'embarras du choix pour tous et pour tous les goûts.

     

    Nouvelle image 3Autres affiches "logotées" Mairie de Paris sur un pied de panneau de signalisation rue Beaubourg (IVe) (Photo VlM)

     

    Ce qui devient inconcevable, voire incompréhensible, est l'attitude de la Mairie dont le laisser faire est patent alors que ce phénomène est connu depuis longtemps et qu'il prospère en toute illégalité.

    Pire encore, certaines de ces affiches placardées sont "logotées" Mairie de Paris. Ce tampon doit être assimilé à une véritable imprimatur car il donne toute liberté semble t-il à ceux qui en bénéficient !

     

    Nouvelle imageAffiche annonçant un spectacle de guignol (déjà donné depuis une semaine) sur une poteau de signalisation devant le square rue des Blancs Manteaux ('IVe) (Photo VlM)

     

    A quoi bon alors lancer une journée propreté dans nos quartiers (notre article du 20 mai 2015) si par ailleurs ces nombreuses affiches sont laissées un peu partout (avec ficelle, fil de fer et ruban adhésif pour bien les fixer et rendre leur éradication  plus difficile) alors qu'elles enlaidissent nos rues.

    Cette passivité de la mairie et de la police est condamnable et nous laisse pantois. Pourquoi ne pas agir? Pourquoi la mairie cautionne-t-elle ces affichages, les laisse se multiplier?

     Panneau de configurationAffiche "fête des mères" sur un potelet et la porte d'entrée du garage du Crédit Municipal face au fleuriste installé à l'angle des rues Aubriot et des Blancs Manteaux (IVe) (Photo VlM!)

     

    Si la propreté est l'affaire de tous, elle est aussi l'affaire de ceux qui ont autorité sur la Ville et qui doivent tout faire pour que ces pratiques cessent.

    Dominique Feutry

     

  • FbvdtPeinture des armoires de commande des feux de circulation au carrefour Francs-Bourgeois/Vieille du Temple (IVe)

    Pas forcément des esthètes non plus. Mais enfin ce qui a été fait là ne manque pas de poésie et de recherche au niveau des couleurs.

    Ces armoires seront repeintes un jour car c'est leur vocation d'être uniformément marron, comme toutes leurs consœurs de Paris mais on se hâtera lentement. En rappelant  aux "artistes" non sollicités qu'il existe un danger d'électrocution à peindre ces équipements et qu'il ne faudrait pas qu'ils en soient les victimes.

     

  • Sans-titreAffiche de l'opération grand nettoyage des quartiers le 23 mai 2015

     

    Les volontaires seront les bienvenus et seront aidés par des agents de la Direction de la Propreté et de l’Eau et de la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement, pour nettoyer les rues et les espaces verts de leur quartier. La Mairie de Paris au travers des mairies d’arrondissement  lance en effet, samedi 23 mai, une opération coup de balai appelée « Paris fais toi belle ! ». 

    La Ville rappelons le génère chaque année près d’un million de tonnes d’ordures qui sont récoltées au travers du ramassage des poubelles,  de  30 000 corbeilles de rues, mille conteneurs à verre, un service de collecte des encombrants gratuit et les 260 conteneurs à vêtements. Une partie des déchets sont traitées dans 7 déchetteries. 

    Tout le matériel nécessaire aux habitants qui participeront à cet exercice sera fourni.

    Le but de cette opération est de faire prendre conscience aux parisiens de la nécessité de respecter l’espace public et donc d’adopter un comportement responsable, tout en montrant l’ampleur de la tâche pour les services de la propreté. 

    Nous sommes nombreux à considérer que Paris est sale. Dans le dernier classement publié en 2012  par Tripadvisor suite aux avis donnés par les clients de ce grand site touristique,  Paris n’était qu’au 24 ème rang des grandes villes touristiques dans le monde en matière de propreté… De quoi faire réfléchir lorsque l’on est la première destination touristique mondiale.   

    La Mairie doit donc tout  mettre en œuvre pour améliorer la propreté. L’action contre les mégots (voir notre article du 11 mai 2015), l’augmentation du montant de amendes à compter de septembre,  ce grand nettoyage de printemps vont dans le bon sens et sont, nous l’espérons, les prémices d’une action de fond pour laquelle chacun a aussi sa part de responsabilité. Il reste encore des sujets non traités comme l'affichage sauvage, les flyers et, dans une certaine mesure, la lutte contre les graffiti.

     

    4e arrondissement

    10h – 12h – Quartier des Blancs Manteaux- RDV à l’angle de la rue des Archives / rue des Blancs Manteaux

     

  • Naples baieLa baie de Naples. Au fond, le Vésuve

     

    "Nul ne peut aujourd'hui trépasser sans voir Naples, à l'assaut des chefs-d’œuvre ils veulent tous courir" (Georges Brassens)

    Naples et sa région regorgent de sites qui sont des merveilles du monde : les perles de la côte amalfitaine que sont Ravello, Amalfi, Positano et Sorrento, les îles de rêve qui ont pour noms Capri, Ischia et Procida, le Vésuve souverain qui inspire crainte et respect, Pompéi et Herculanum, où le temps s'est arrêté une nuit de l'an 79 après J.C…..

    Amalfi vue générale droiteAmalfi, nichée au creux des montagnes, vue de la mer

     

    Pompeï tombesPompéi, la nécropole

     

    Et puis Naples elle-même avec ses ruelles de dalles volcaniques, ses immeubles colorés, ses châteaux et palais, ses monastères, sa chartreuse, ses églises, qui témoignent d'un passé riche d’influences byzantine, normande, angevine et aragonaise successives et cumulées.

    La nature et l'Histoire ont doté Naples de tous les atours.

    Pourtant, Naples est repoussante. Ce qui domine dans la ville c'est la saleté qui n'a d'égale que l'indiscipline et l'incivilité qui y règnent. Les détritus jonchent le sol, les poubelles débordent, les scooters frôlent des passants que les klaxons stridents font sursauter. Se promener dans Naples, c'est le stress assuré.

    San giovanni parvis souilléReliefs de la nuit : canettes, sacs plastiques et détritus divers

     

    Les murs de la rue sont recouverts de tags hideux qui ne respectent ni la propriété privée ni le caractère officiel ou sacré des bâtiments.

    Naples st giovanni maggioriÉglise de San Giovanni Maggiore dont même la porte en bois est souillée

     

    Sta chiara escalierMonastère de Santa Chiara, perron monumental défiguré

     

    San giovanni mur taguéÉchantillon de mur qui se répète à l'infini sur la ville

     

    Il n'existe dans la ville aucun espace à hauteur d'homme sur les murs qui ne soit dégradé. La cathédrale elle-même en est victime. Les immeubles sont souvent ravalés mais leur mise en valeur s'arrête au niveau du premier étage. Cet état désastreux ajoute au caractère anxiogène des rues étroites et mal éclairées du centre-ville.

    Ce laisser-aller général qui désoriente les touristes a des causes nombreuses. Les citoyens ont tendance à en rejeter la responsabilité sur les politiques et sur la Mafia (Camora à Naples). L'explication est un peu simpliste. Il serait plus objectif de la mettre tout simplement sur le compte des mentalités et des us et coutumes des napolitains eux-mêmes. C'est ce que reconnaissent d'autres citoyens plus sincères.

    Au chapitre des mentalités : les gens ici soignent leur intérieur mais ne se sentent pas concernés par les parties communes, qui ne leur appartiennent pas (paliers, escaliers, couloirs …). Et dont la rue fait partie. Peu importe donc qu'elles soient laissées sans entretien. Pour ce qui est des pratiques, la rue est la nuit le lieu de sortie des habitants qui s'y retrouvent dès 19h00 et y consomment abondamment si l'on en juge par la quantité de bouteilles, canettes, boites métalliques et autres détritus qui sont laissés sur place aux bons soins d'un service de nettoiement trop souvent aux abonnés absents.

    Paris n'est pas à l'abri de ce genre de dérive. A la fin des années 90, il n'y avait pas de réponse au barbouillage des murs par des songe-creux en mal d'expression. La municipalité Delanoë étudia la faisabilité d'un service public anti-tags et le mit en musique dès 2001. Notre association ne fut pas  étrangère à cette initiative et maintient depuis une pression constante – que certains nous reprochent en nous qualifiant de "tagophobes" – pour que le problème soit pris au sérieux et que des dispositions pérennes soient mises en œuvre pour l'éradiquer. La ville de New-York nous a appris que c'était possible, en renforçant notamment les sanctions.

    Le combat que nous menons avec "Vivre Paris !" pour que la rue à Paris ne soit pas livrée aux fêtards et à leurs exactions ressortit de la même démarche.

    Paris qui n'a pas autant d'atouts naturels que Naples et se doit de mettre en valeur le capital architectural dont elle peut se vanter, entend résister aux dérives qui ont fait de la capitale de l'Italie du sud le joyau repoussant qu'elle est devenue en raison de l'ingratitude de ceux qui l'habitent et ne la respectent pas.

     (Photos VlM)

    N. B. Un lecteur attentif nous fait observer qu'il conviendrait de parler de "napoletanisation" (au lieu de "napolisation") et il n'a pas tort. Nous avons préféré pour faciliter la compréhension introduire un néologisme de notre cru.

     

  • ViewmultimediadocumentAffiche de la nouvelle campagne  de la Mairie de Paris contre les mégots

     

    Le 1er volet de la campagne officielle anti mégots fait suite à la fin imminente de l’installation des 30 0000 poubelles publiques dites « bagatelles » munies d’un éteignoir. Il s’inscrit dans une volonté de sensibiliser les fumeurs à adopter un comportement responsable. Des affiches incitatives, nous reproduisons l'une d'entre elles, sont placardées sur des panneaux ad hoc, ainsi que sur 500 bennes à ordures.

    Dès l'automne, l'incitiation passera au stade de la répression avec un nouvel affichage et l'annonce d'une amende augmentée. En effet, un décret du gouvernement, conséquence de l'action des élus parisiens, a récemment porté le montant des contraventions à 68 € au lieu de 35 €, ce qui est plus dissuasif (les ordures laissées sur le trottoir ou les déjections canines seront soumises elles aussi à ce nouveau tarif). Le seul souci est que les fautifs devront être pris en flagrant délit par l'un des 500 agents qui seront habilités à verbaliser dans la capitale et cela ne sera pas possible en dehors de leurs horaires de travail.

     Viewmultimediadocument 2Nouvelle corbeille publique "bagatelle" avec son éteignoir 

     

    Nous en appelons donc à la conscience  des fumeurs, chacun doit savoir qu'un mégot met 12 ans à disparaitre, son traitement dégage des métaux lourds, comme le plomb, particulièrement nocifs.

    Dominique Feutry

     

  • Viewmultimediadocument 2 Projet d’aménagement des berges de la rive droite (Le Parisien DR/Luxigon)

     

    Comme  pour d'autres chantiers de transformation ou d'aménagement dans la capitale, les  parisiens sont invités à donner leur avis, avis consultatif bien entendu, sur la piétonisation de tronçons de berges de la rive droite de la Seine entre les Ier et IVe arrondissements.

    Il y a  un an environ des études avaient été autorisées à ce sujet suite à une décision du Conseil de Paris suivant en cela le même processus que lors de l’aménagement de la rive gauche. D’après la Mairie 4 millions de visiteurs ont depuis 18 mois fréquenté ces nouvelles berges et les émissions de dioxyde d’azote auraient baissé de 15 % du fait la suppression de la circulation. Le temps de déplacement des véhicules sur les autres voies  n’aurait été impacté que de quelques minutes.

    Le site de la Mairie indique que "ces projets viseront à relier la place de la Bastille à la Tour Eiffel. Le réaménagement de la place de la Bastille, qui ne figure pas à ce stade dans le périmètre, sera pensé de façon à s’articuler étroitement avec cette piétonisation des quais. Deux scénarios sont proposés des quais bas de la rive droite. Le premier porte sur un linéaire de 3,3 km du tunnel des Tuileries jusqu’au port de l’Arsenal, le second se concentre sur un périmètre plus réduit, de la place du Châtelet au Pont de Sully."

    Il est demandé aux habitants de faire des propositions et même déjà suggéré «des potagers, des restos bios, du sport, de la végétalisation, un poulailler… ».

    Bien sûr on nous annonce le lancement d’études de circulation (Préfecture de Police et services ad hoc de l’État). La dimension Métropole (Communes limitrophes, STIF, Voies navigables..) sera prise en compte car les parisiens  ne seront pas les seuls impactés par ces évolutions.

     Viewmultimediadocument Autre vue du projet d’aménagement des berges de la rive droite (Le Parisien DR/Luxigon)

     

    Des réunions publiques seront programmées dans chacun des quatre arrondissements concernés dont le IVe. Une exposition est prévue à l’Hôtel de ville avec ouverture d’un registre pour recueillir les propositions et doléances qui seront aussi recevables  sur le site  www.idee.paris.fr et dans les mairies des arrondissements  concernés. 

    Les aménagements  retenus seront lancés dès 2016…

    Les berges végétalisées et rendues aux piétons, aux sportifs, aux cyclistes et aux familles pour s’y promener,  voilà une bonne idée. Mais prévoir des installations de type barges pour recevoir des débits de boissons où nombre de jeunes iraient s’alcooliser au risque de se noyer dans la Seine  nous sommes contre. Il faut rester dans ce qui est possible car  les berges sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Aussi doivent-elles être embellies et soignées tout en évitant les mauvais traitements dus à la saleté. Il suffit d’interroger les équipes de nettoyage qui s’activent rive gauche dès 6 heures du matin pour avoir un aperçu des monceaux  de détritus laissés sur les berges (bouteilles cassées, canettes de bière, mégots  et emballages, sans oublier les nombreux  épanchements d’urine…). Quant aux incivilités, il n‘en est pas fait état mais elles existent bel et bien.

    Alors le projet d’aménagement des berges de la rive droite doit absolument intégrer la recherche de solutions et de moyens pour éviter de se retrouver dans quelques années face aux  mêmes constats, il faut en réalité savoir tirer les conclusions de ce qui marche mais aussi de ce qui dysfonctionne.

    Dominique Feutry

     

  • ImagesRéalisation en cours sur la palissade entourant le Café de la place de la République en travaux (Photo Le Parisien) 

     

    Plusieurs quotidiens viennent de relater la présence d'une palissade autour du Café Monde situé sur la Place de la République durant les travaux de réparation consécutifs à une incendie. La réouverture étant prévue l'an prochain. Plutôt que de laisser ces panneaux de 3 m de haut la proie des tagueurs plus ou moins bien inspirés et plus ou moins bien compétents, la Mairie de Paris a pris la décision de confier leur décoration à la galerie Wallworks (Xe). Cette galerie s'est fait un nom dans le "street art", elle a donc réuni une équipe de 15 spécialistes graffeurs qui sont déjà à la tâche pour réaliser sur cet entourage éphémère une composition de 300 m2 pour laquelle Mairie n'a pas donné d'instructions précises. Toutefois comme des manifestations et défilés sont prévus un grillage protégera les panneaux jusqu'au 4 mai, le relais sera pris ensuite par les services de nettoyage afin de conserver cette production.

    Cette façon de procéder de la Mairie de Paris pourrait préfigurer une autre méthode pour lutter contre les tags sauvages. Attribuer des espaces dédiés comme cela se fait déjà ici ou là et dans d'autres villes canaliserait les accros de tags et de la peinture à la bombe. Les productions sauvages qui trop souvent défigurent nos quartiers pourraient voir ainsi leur nombre réduit.

    Nous suggérons que cet essai de la place de la République soit reproduit dans un certain nombre de lieux parisiens. Ce qui serait autorisé pourrait en partie éviter ce qui ne l'est pas et que nous qualifions de "sauvage". Ceux qui enfreindraient cette nouvelle manière de procéder se verraient verbalisés chaque fois que possible.  

    Dominique Feutry

     

  • UrinoirUrinoir nouveau modèle installé Gare du Nord à Paris (Photo MFP)

     

    Le principe des urinoirs créés en 1834 à Paris et retirés en 1980 au profit des sanisettes était de protéger l'intimité des utilisateurs tandis qu'ils se soulageaient. Au point d'ailleurs que s'y étaient développé des pratiques peu reluisantes qui ont pesé lourd dans la décision de supprimer ces édicules, disgracieux de surcroît.

    L'explosion du tourisme, l'accroissement du nombre de gens sans domicile et l'affaiblissement du sentiment de pudeur font qu'aujourd'hui l'épanchement d'urine sur le domaine public est devenu une plaie en terme de propreté et de salubrité.

    C'est essentiellement le fait des hommes. Les femmes s'y livrent aussi mais de façon marginale. En l'absence de statistiques en la matière on peut se hasarder à dire que cette pratique ne concerne pas plus de 1 à 2 % des cas. C'est donc légitimement vers les hommes que devait s'orienter l’innovation.

    Contrairement à la sanisette qui est complexe et coûteuse, elle prend la forme d'une simple niche qui enveloppe la face avant de l'impétrant jusqu'à sa taille et accueille le jet au voisinage de sa source en le canalisant de manière à éliminer les projections.

    Rien de plus rationnel. La seule et vraie critique est le manque de discrétion, aussi gênant sinon davantage pour les passants et passantes témoin de la scène. Il n'est pas surprenant que ce soit une dame, visiblement choquée, qui nous ait transmis l'information et la photo.

    On la comprend mais si la formule est objectivement bonne, il n'est pas interdit de penser que les mœurs s'éduquant, le spectacle deviendra banal dans un avenir proche et indifférent aux yeux des plus prudes.

     

  • Photo 1Saletés déposées devant l'entrée d'un immeuble rue Rambuteau (20/4/2015) (Photo VlM)

     

    Il n'aura fallu que quelques mois après sa réouverture fin novembre dernier pour que la rue Rambuteau perde son aspect neuf et propret. Elle est devenue sale et nous ne comptons pas le nombre de nos adhérents et de riverains scandalisés par cette état de malpropreté entre les papiers, les flyers, les cartons, les mégots,  les taches de graisse et autres déjections.

    PhotoPapiers gras devant une pâtisserie (20/04/2015) (Photo VlM)

     

    Quel gâchis ! Quel dommage et quel irrespect!     

    "Vivre le Marais !" vient d'alerter les services de la propreté en charge de ce secteur. Le balayage ou l’eau sous pression ne suffisent pas,  il va falloir envisager et organiser un nettoyage périodique en  profondeur de façon régulière et aussi insister auprès des commerçants et des habitants afin que tous sans exception nettoient devant leur boutique ou leur entrée d'immeuble …

     

    Photo 2Caniveau et détritus divers rue Rambuteau (20/04/2015) (Photo VlM)

     

    Un axe aussi touristique ne doit pas devenir un mauvais exemple de malpropreté. Il entache notamment le classement de Paris comparé aux autres villes européennes et désole les parisiens face à l'accroissement de telles incivilités.       

    Dominique Feutry

     

  • C4Container à vêtements déposé sur un trottoir du boulevard de Sébastopol (IIIe) non loin de la rue aux Ours (Photo VlM)

     

    Nous avions indiqué dans un article du 4 juillet  2013 que les containers publics destinés à recevoir de vêtements usagers pour des œuvres caritatives, revendus ensuite au poids pour être transformés dans des usines, étaient systématiquement pillés comme le sont dorénavant les poubelles de nos immeubles.

    Il faut rappeler aussi que le processus de changement des containers a dû être accéléré à la suite du décès d'un enfant que les parents avaient laissé s'introduire à l’intérieur pour leur ramener des vêtements et qui n'a pas pu malheureusement ressortir.

     

    C0Un accès au container sécurisé et facilité

     

    Le nouvel appareil encore plus sophistiqué que ceux que nous présentions dans notre article cité plus     haut, commence à apparaître dans nos rues. Il est encore plus simple d’utilisation. Il est bien entendu muni d'un système anti-intrusion mais renforcé. Ouvert sur deux faces l’accès est facilité pour toutes personnes qu'elles soient à mobilité réduite ou âgées par exemple. Au dessous de chacune des deux ouvertures où sont glissés les vêtements, un panneau donne les consignes d'utilisation…

    Espérons qu'aucune faille nouvelle ne soit trouvée par les individus malveillants et que les associations puissent bénéficier de la totalité des vêtements déposés sans qu'aucun enfant ne puisse jamais à nouveau être sacrifié pour des raisons mercantiles.

    Dominique Feutry

     

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