Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Propreté

  • Flyers cette personne va tomber 01 03 14Flyers sur la chaussée (*)

    (*) Le recours à ce mode de communication est sournois. Les prospectus déposés par piles sur les rebords de fenêtres ou sur les voitures, ont tôt fait de tomber car ils sont glissants comme des cates à jouer. Imprimés recto-verso, ils adressent leur message aux passants depuis le sol. Déposés sur les biens meubles, leur distribution n'est pas visée par le code de l'environnement dans sa forme actuelle, qui ne traite que des immeubles. Les donneurs d'ordre exploitent le vide juridique avec arrogance et sans modération.

     

    "Vivre le Marais !" et les riverains des rues les plus concernées du IVe (mais aussi du IIIe) viennent d’apprendre avec satisfaction que Christophe Girard, le Maire du IVe, a présenté au Conseil de Paris deux vœux qui ont été adoptés et pourraient modifier à terme certains comportements que nous dénonçons dans notre quartier et qui touchent aussi l’ensemble de la ville.

    La première proposition est celle relative à l’interdiction de distribuer gratuitement des prospectus commerciaux (les sinistres "flyers"). Il est demandé à la ville de prendre les arrêtés qui permettront de réguler cette activité hélas aujourd’hui florissante pour ceux qui les produisent et ceux qui les utilisent pour la promotion de spectacles racoleurs. Le Maire de l’arrondissement demande que soit aussi déposé un amendement au futur projet de loi sur les compétences territoriales autorisant l’interdiction de ces supports comme l’avait fait le sénateur Roger Madec en 2011 mais auquel il n’avait pas été donné suite.

    Le second vœu porte sur l’augmentation des amendes liées à l’occupation abusive du domaine public autant dire sur les dépassements de terrasses. Il est spécifié que la Ville de Paris doit engager des discussions avec le gouvernement pour ce faire, en traitant aussi la question des incivilités et des nuisances liées qui touchent les habitants.

    Ces deux initiatives dont Christophe Girard est à l’origine, réjouissent tous ceux qui ont fini par croire que rien n’est possible. Ils espèrent voir avancer rapidement ces deux sujets pour qu’enfin un certain équilibre soit rétabli entre ceux qui font subir et ceux qui subissent.

    Dominique Feutry

     


  • Cigarette-parcs-et-jardins_Flickr_Fried-Dough-630x0-620x464

     

    350 tonnes de mégots sont ramassés chaque année par la Ville de Paris. Mieux encore que la taxe environnementale préconisée par des parlementaires qui frapperait les fabricants de cigarettes (voir notre article du 05 juin 2014), la Mairie est décidée à prendre en main ce dossier. Elle va en effet lancer un test dans un jardin public où il sera interdit de fumer.

    L’idée serait même de l’interdire à terme sur les aires de jeux pour enfants. Mais cela pourrait être étendu aussi, comme le préconisent certaines associations, dans un rayon de 200 mètres autour des écoles. C’est d’ailleurs le cas sur certaines plages du littoral où fumer est strictement interdit.

    L’Australie très en avance sur cette question prône de son côté l’interdiction totale de vente de cigarettes aux personnes nées à partir de l’an 2000. En France, bien qu’il y ait débat nous sommes encore loin de ce type de proposition. Il n’empêche qu’il serait bon que les bars et restaurants instaurent une zone non-fumeur sur leurs terrasses et si celles-ci sont fermées alors l’interdiction devrait être étendue à toute la terrasse.

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    D’aucuns disent que les contrôles concernant l’application de la loi sont insuffisants au regard des pratiques d’autres pays ? Force est de constater qu'au final, ce sont les contribuables qui paient l’enlèvement et le traitement lourd (les mégots ne sont pas biodégradables) de la tonne de mégots ramassés quotidiennement sur la voie publique ! Ce sont à nouveau les contribuables qui paient les nouvelles corbeilles qui fleurissent actuellement à Paris et qui ont été conçues pour pouvoir y écraser les mégots ! Curieusement les pollueurs ne sont pas les payeurs…

    Pollution des océans et de l’air, pollution des locaux et des espaces publics…la cigarette n’a plus sa place dans notre société et fait de plus en plus l’objet de critiques. L’interaction des uns sur les autres, volontaire ou non, oblige les fumeurs à un certain nombre de devoirs dont celui de respecter les non fumeurs.

    Dans le prolongement du test intéressant que va lancer la Mairie de Paris, nous attendons de vraies mesures concrètes et innovantes, et surtout pas des « mesurettes » qui seraient sans effet.

    Dominique Feutry

     

  • Download 2Intérieur du restaurant "Le Jules" installé pour l'instant à l'intérieur du Carreau du Temple (IIIe)

     

    Comme nous l'avons écrit (nos articles des 4 mars et 15 novembre 2013) les riverains de l'Ilot Charlot Forez Picardie (IIIe) sont depuis quelques années très perturbés par les nuisances sonores générées par une forte augmentation du nombre de bars et restaurants qui avec leurs terrasses transforment ce qui était un havre de paix (d'autres quartiers sont hélàs aussi concernés) en enfer pour les riverains. Cette mono-activité est très préjudiciable non seulement à la qualité de vie, mais également à la valorisation du quartier (voir les tristes exemples de place du Marché Sainte Catherine (IVe) ou la rue Jean-Pierre Timbaud (XIe)).

    L’ouverture du Carreau du Temple par la succession rapide des manifestations d’une semaine à l’autre génère dorénavant très tôt le matin de fortes nuisances dues au mouvement des camions et autres véhicules pour le montage et démontage lesBien cordialement, installations. Certaines manifestations intérieures, concerts notamment, sont intolérables par le niveau émis des nuisances sonores.

    Le Maire du IIIe a annoncé en réunion du CICA le 30 juin dernier (notre article du 2 juillet 2014) que des erreurs de démarrage avaient pu être commises mais qu'un cahier des charges rigoureux propre à chaque manifestation empêchait désormais d’installer tout matériel le matin avant 6H00. Pourtant à cette heure là beaucoup d'habitants dorment encore et puis qu'en est il des règles de démontage ?

     Img4_grand_445_20La terrasse serait située à cet angle du bâtiment couvrant 200 m² !

     

    Les riverains sont particulièrement choqués d’apprendre que la Mairie de Paris elle-même envisage d’accorder son autorisation pour la création d’une nouvelle et très importante terrasse avec contre terrasse sur un espace libre situé à l'angle rue Picardie/Forez/Perrée devant le Carreau du Temple géré par une Société Publique Locale présidée par Pierre Aïdenbaum.

    La consultation publique menée en 2004 pour le futur du Carreau du Temple et le projet ne faisaient aucune référence à une activité de débit de boissons. Or, depuis peu, le constat est frappant de voir l'évolution de la cafeteria initialement prévue en sous sol se transformer en restaurant au niveau rue, et maintenant, avec l’attribution d’une licence IV en Avril 2014, en débit de boissons, avec le projet de s’agrandir avec une terrasse qui occuperait environ 200 m2 d’espace public ! Ce qui est considérable !

    Où sont les assurances données aux habitants par écrit le 23 janvier 2014 qu’il n’y aurait pas de terrasse à la suite du vœu émis par le Conseil de quartier des Enfants Rouges puis de vive voix lors d'un entretien avec plusieurs représentants des habitants dans le bureau du Maire le 11 février 2014 ? Quid enfin de l'intérêt porté à une pétition qui a rassemblé 76 signatures ?

    "Vivre le Marais !" s'associe au collectif de riverains qui se mobilise afin d'éviter cette nouvelle nuisance. Ils devraient demander à rencontrer le Maire dont ils ne comprennent plus la position sur ce type de sujet, lui qui avait obtenu avec les riverains eux-mêmes  la fermeture des deux établissements bruyants juste en face de celui qui aujourd’hui demande une terrasse.

    Comprenne qui pourra ?

    Dominique Feutry

     

    Post-scriptum du 11 juillet : Pierre Aidenbaum, Maire du IIIe, nous a demandé de publier la réponse qu'il a adressée à "Vivre le Marais !" après avoir pris connaissance de cet article. Sa position consistant à ne pas accorder de terrasse nous réjouit ainsi que les riverains du Carreau du Temple.

     

    "J’ai bien pris connaissance de votre article intitulé « le projet de terrasse du bar restaurant du Carreau du Temple met le quartier en émoi » publié le 8 juillet sur le blog Vivre le Marais. A cet égard, je vous fais part de mon étonnement de constater que vous vous faites le porte-parole de « rumeurs » ; peut-être auriez-vous pu vous renseigner auprès de moi avant de publier ce billet qui est en outre la reproduction parfaite du courrier du collectif Picardie-Forez.

    Permettez-moi de déplorer l’utilisation de ce procédé quelque peu regrettable.

    Pour votre parfaite information, ainsi que celle de vos lecteurs, je vous confirme que je n’ai jamais donné d’autorisation de terrasse pour l’exploitation du bar du Carreau du Temple.

    Je vous remercie de bien vouloir publier ma réponse sur votre blog. 

    Bien cordialement,

    Pierre Aidenbaum

    Maire du 3ème arrondissement "

     

  •  

    Viewmultimediadocument 1Cette affiche est une bonne chose mais est-ce suffisant pour combattre les incivilités qui explosent ?

     

    Le dernier Conseil de Quartier Saint-Gervais qui s’est réuni avant les vacances d’été, a apporté des informations intéressantes en matière de propreté. Ainsi la mairie du IVe a confirmé sa volonté d’agir afin qu’une proposition de loi puisse être déposée visant à réglementer la distribution des flyers et l’accrochage des cadenas dans le prolongement des vœux formulés par le conseil d’arrondissement.

    La solution à la prolifération des flyers passe en effet par un changement du code de l'environnement. Actuellement, le dépôt de prospectus est interdit sur les biens "immeubles". Il ne l'est pas explicitement sur les bien "meubles", notamment les voitures. Il suffit de spécifier que l'interdiction s'applique aux biens immeubles et meubles. La police et la mairie pourraient dès lors sanctionner un comportement des donneurs d'ordre qui exploitent un vide juridique. Nous l'avions envisagé en 2010/2011 mais le parlement – de droite – n'avait aucun intérêt à cette époque à faire droit à une demande de la mairie socialiste de Paris. La situation a changé depuis, les élus doivent s'en saisir.

    Le 1er Adjoint Julien Landel a indiqué avoir demandé à la Direction de la Propreté d’accroitre les passages pour enlever les poubelles plastiques durant la belle saison et de prévoir un passage supplémentaire le soir durant le week-end.

     

    6a00d8341d8a0f53ef01a3fce8ebda970b-500wiUne débauche de flyers

     

    Ont été annoncées aussi :

    – La fin des travaux de la rue de la Verrerie à la mi-juillet qui se traduira aussi par la remise à plat des horaires de livraison du BHV.

    – L’action menée par la mairie du IVe afin de trouver une solution relative aux maraudes devant le magasin Franprix situé près du terre- plein Saint-Paul.

    – La réflexion en cours concernant la place du Marché Sainte-Catherine.

     Un échange intéressant a porté sur les incivilités (déjections canines, épanchements d’urine, dépôts sauvages et amas de poubelles) rencontrées dans le quartier. Une campagne de communication est annoncée afin de toucher les commerçants comme les habitants et les visiteurs. Un diagnostic est en cours à la mairie d’arrondissement.

    Enfin est soulevée par les riverains « l’accélération de l’aspect mercantile de la rue des Francs Bourgeois provoquant sa sur-fréquentation », entrainant la disparition des commerces de proximités. Il y a indéniablement un fort mécontentement et il est souhaité que la mairie du IVe dresse un bilan des dimanches piétonniers de la rue et qu’elle le communique. A contrario la rénovation de la Société des Cendres en magasin de vêtements est saluée comme une réussite en matière de réaménagement.

     

    LLa circulation sous toutes ses formes devient difficile rue des Francs-Bourgeois(IIIe et IVe)

     

    La question des locations saisonnières et la gêne que celles-ci entraînent est évoquée,  les avis sont évidemment partagés entre ceux qui louent et ceux qui en subissent les nuisances.

    Ce conseil de quartier a mis une nouvelle fois en exergue les sujets sur lesquels "Vivre le Marais !" mène son action, sans oublier que le problème le plus aigu reste l'occupation du domaine public et les attroupements autour du carrefour Archives/Ste Croix. Les autorités ne peuvent plus différer et doivent désormais aller au-delà des simples déclarations en prenant ou en aidant à prendre les mesures adéquates afin d’améliorer la qualité de vie des habitants.

    Ce sont des actes que nous attendons désormais.

    Dominique Feutry

     

     

  •  Download 2Un bar de la rue des Archives (IVe) vers 01h00 du matin le 29 juin avec force sonorisation et projecteurs

     

    La version 2014 de la « gay pride », dont le parcours n'emprunte pourtant pas les rue du Marais, n'a plus rien de commun avec la convivialité en faveur de la communauté homosexuelle qui avait présidé à sa création.

    Comme pour la "fête de la musique" (article du 16 juin 2014), plusieurs établissements de la rue des Archives, de la rue du Temple et de la rue au Plâtre nous ont été signalés par les riverains comme particulièrement bruyants et cela dès le début de la soirée.

    Saisir le prétexte de la fête, qu'il s'agisse de la "fête de la musique",  de la « gay pride » et sans doute prochainement, de la fête du 14 juillet, pour transformer ces événements en tapage nocturne, en attroupements bruyants et en cascades de bière à des fins de revenus faciles est un dévoiement qui à terme tuera l'événement car il le dénature. C'est dommage, pitoyable et égoïste.

     

    DownloadAu même moment un autre bar voisin très bruyant où apparait nettement un nombre effarant de canettes de bière au sol, d'autres sont abandonnées sur le toit des voitures

     

    L'anarchie règne, le bruit est démultiplié par les sonos installées par ces établissements et par les "clients" sur les trottoirs qui vocifèrent à qui mieux-mieux jusque tard dans la nuit. Cela devient préoccupant. Tout est en effet prétexte pour mettre en avant telle ou telle animation débridée, interlope, jusque tard dans la nuit. Que dire aussi de la montée inexorable de l'alcoolisme qui en découle…

    Au petit matin, les habitants sont réveillés par les camions-ramasseurs de toutes les saletés (éclats de verre, canettes, flyers en abondance, bouteilles en verre ou plastic vides, mégots, déjections, etc…), et le nettoiement des chaussées et trottoirs. Cela coûte de plus en plus cher aux contribuables qui résident dans le quartier, au mieux ce sont les établissements -et donc leurs clients-usagers- qui devraient régler la facture. La mairie de Paris doit y réfléchir sérieusement car c'est inique et elle recherche des recettes.

    Les autorités doivent aussi commencer par faire respecter la réglementation, trop souvent et facilement ignorée. Le non-droit qui s'est installé a ses limites !

     

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    L'entrée du parking de l'Impasse de la Planchette (IIIe) jonchée de détritus, saletés et couverte de tags

     

     

    Depuis plus d’un an, l’Impasse de la Planchette  (IIIe), voir notre article du 12 novembre 2013, est devenue une zone de non droit. Ouvert sur la rue, un espace privé menant à un parking attire les personnes alcoolisées et autres qui se disputent la nuit et de très bonne heure le matin avec force éclats de voix.

    Des discussions entre le propriétaire peu conciliant,  les riverains et le syndic du lieu n’aboutissent pas. Des interventions sont faites auprès du Maire du IIIe arrondissement, la Direction du Logement et de l’Habitat  (DLH). Rien ne  se passe, excepté l’intervention de la Police qui  éloigne pour un temps seulement les personnes habituées à fréquenter le lieu, suite à un courrier de Vivre le Marais alertée par ses adhérents riverains. Après avoir rencontré  M. Aidenbaum et ses représentants plusieurs  courriers seront envoyés au syndic de la parcelle mais  resteront  lettre morte.  En mars dernier toutefois, après dépôt d’une déclaration d’insalubrité par des riverains tant l’endroit est sale,  les services de  la DLH adressent une mise ne demeure au propriétaire.  

     

    IMG_3786On distingue nettement l'espace entre les 2 murs qui pourrait être fermé par une grille

     

    De échanges ont à nouveau eu lieu il y a un quelques semaines à la mairie du IIIe. Après une nouvelle enquête, des riverains dont le gérant de l'hôtel situé 326, rue Saint-Martin somment la personne ayant en charge  l’entretien de ce passage de faire le nécessaire pour le rendre salubre et le fermer par une grille. Au demeurant il lui est fait état des troubles de voisinage générés par l’état de l’endroit. Mais la situation reste au point mort,  rien ne change bien au contraire, les graffitis, la saleté, l’urine font florès, les allers et venues divers et nocturnes de personnes inquiètent et intriguent à la fois les habitants qui n’en peuvent plus mais… alors qu’il nous est répété à l’envie que nous sommes dans un Etat de droit et que chacun peut prétendre à une certaine tranquillité.

    Démunis les riverains ne savent plus que faire ?  Il en est de même aussi pour d’autres habitants dans d’autres rues du Marais. Les témoignages que reçoit  notre association sont nombreux et augmentent au fil des mois notamment en matière de bruit la nuit un phénomène qui est devenu  une des principales nuisances de notre quartier !

    Il faut reconnaître que nous ne sommes plus égaux  devant la loi puisque d’un côté il y a ceux qui vivent la nuit, s’amusent, s’alcoolisent  et n’ont que faire de ceux qui essaient de dormir et de l’autre des règlements et des textes qui ne sont pas appliqués par ceux qui ont pourtant la charge de les faire respecter. Une sorte de société qui fonctionne à l‘envers, oublie ses repères et où triomphe l’égoïsme, le chacun pour soi.

    En ces temps  bousculés advienne donc ce que pourra !!

    Dominique Feutry

     

     

  •   Photo-4Croisillons et plantes anti tags à hauteur du 5 rue Roger Verlomme (IIIe) (photo M. Courbis)

     

    Dans un article du 17 mai 2013, nous profitions de l'installation de plantes grimpantes au bas d'un mur en contrebas des voies longeant la gare d’Austerlitz, prés de la Seine, pour démontrer que les tags pouvaient être évités dans certains cas avec un peu d'astuce et des idées.

    Arrivant de la rue de Turenne, en prenant la rue du Foin (IIIe), la rue où habitait Annie Girardot, une plaque commémorative a d'ailleurs été apposée sur le bâtiment au N° 4, nous rejoignons la rue Roger Verlomme (IIIe). Celle-ci s'élargit lorsqu'elle débouche rue des Tournelles et forme alors une sorte de placette triangulaire bien agréable et calme.

     Photo austLes plantes grimpantes du Quai d'Austerlitz (XIIIe) (Photo VlM!)

     

    A la hauteur du N° 5 les murs sont recouverts de croisillons de bois combinés à des plantations disposées à leur pied. Voilà une autre façon, tout aussi efficace, d'éviter les tags ou de les limiter.

     Photo JChez Janou 2 rue Roger Verlomme (IIIe), au fond des croisillons

     

    Signalons qu'à cet endroit, au N° 2, est implanté le restaurant "Chez Janou", très fréquenté. Les propriétaires ont installé, à l'adresse de leurs clients, un panneau que nous reproduisons in extenso :

    La tranquillité des uns s'arrête

    là où commence celle des autres.

    Nous rappelons à notre aimable clientèle

    qu'il faut mesurer ses éclats de voix

    afin de préserver la quiétude des voisins.

    Merci

    Preuve qu'il est possible, même au prix d'efforts réciproques, d’agir en bonne entente entre commerçants et riverains.

    Dominique Feutry

     

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    Chasse mégots 1

     

    Nous n’hésitons pas à souligner que la saleté que nous dénonçons dans nos rues est aussi le fait des fumeurs. Il suffit pour s’en convaincre d’observer le nombre de mégots à terre devant certains commerces ou bureaux.

    Plusieurs articles de notre blog ont été consacrés à ce sujet (03 novembre 2012, 28 avril 2013). Plus récemment nous relations (20 mai 2014) la volonté de Christophe Girard, Maire du IVe arrondissement, de s’attaquer aux incivilités qui finalement sont la cause de cette saleté ambiante que nous côtoyions chaque jour dans le quartier et davantage dans certaines artères.

    Un appui de taille est venu cautionner notre demande persistante à la Ville de Paris de prendre en main le problème des mégots. En effet, en sus des mesures anti-tabac qui seront annoncées par la Ministre de la Santé le 17 juin prochain, deux élus veulent mettre en place une taxe environnementale sur les mégots.

     Paris-chasse-megots-cigarette-ouverte-L-DSUFCj_jpeg_pagespeed_ce_TmQpKdnP4X

    De quoi s’agit-il ?

    L’idée serait de prélever auprès des 4 grands fabricants de cigarettes une taxe de 1 centime par paquet. Le produit annuel de celle-ci serait de 26 millions € ! En résumé les responsables de la pollution (dont les mégots qui partout jonchent le sol) paieraient. Un parlementaire envisage pour sa part qu’il serait tout à fait justifié de faire passer de 50 à 250 million € l’impôt exceptionnel frappant les industriels du tabac.

    Voilà de quoi faire réfléchir mais aussi de quoi espérer afin de parvenir, sinon à éradiquer, à réduire le nombre de mégots dont nous sommes envahis dans notre quotidien et qui représentent un cout élevé pour la collectivité (pollution nettoyage, poubelles publiques avec cendriers adaptées…).

    Dominique Feutry

     

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

     

  • Quatre-fils vieille du temple pignon 03 05 14Mur pignon Quatre-Fils/Vieille du Temple, décor frontal de la brasserie "La Perle" (IIIe) (Photo VlM)

     

    Exutoire, vandalisme, dépotoir, poubelle, rebuts, pétaudière, musée des horreurs, décharge publique, défouloir … Tous ces mots conviennent à ce décor pourri qui ne cesse de se charger de nouveaux avatars de notre civilisation.

    Le propriétaire interdit qu'on le nettoie. Il est probable qu'il habite loin de là. Ses locataires n'ont qu'à s'en accomoder. Les habitants du secteur, les passants et les touristes aussi. Certains d'entre eux d'ailleurs, un peu masochistes sur les bords, prennent des photos. Comme ils le feraient avec délectation devant d'autres misères de ce monde.

    Nous qui nous efforçons de maintenir un cadre de vie coquet où il fait bon vivre, reconnaissons qu'au stade actuel nous avons presque envie de voir les horreurs affluer sur ce mur pour qu'on puisse dire que sa laideur extrême est admirable et ne supporte plus aucune concurrence. Tant qu'à être laid ou con, autant être celui qui dépasse les autres ! disait Lao Tseu (déclinaison de "savoir se contenter de ce qu'on a, c'est être riche !").

    Avec ce mur, on n'est pas loin d'atteindre ce but. Le risque, c'est que MM. Mao Péninou (Maire-Adjoint de Paris chargé de la propreté) et Pierre Aidenbaum (Maire du IIIe), qui nous ont promis de traiter cet espace en y faisant réaliser une fresque par exemple, tiennent parole et nous privent d'une performance qui est aujourd'hui à notre portée. Les mauvais esprits nous répondront qu'il y a peu de chance. Pour notre part, nous croyons naïvement que c'est possible. C'est pourquoi il peut se faire, quand vous nous croisez, que vous nous trouviez l'air chagrin.

    Gérard Simonet

     

     

     

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    Photo (36)L'épicerie-supérette du 9 rue Michel le Comte (IIIe) en infraction avec les règles du PSMV (photo VlM!)

     

    Depuis quelques jours un nouveau commerce, une petite épicerie supérette, s'est installé rue Michel Le Comte (IIIe) dans la section en face du gymnase, au N°9, à l'emplacement d'un ancien magasin spécialisé dans le vente de  bracelets de montres.

    La vitrine de ce commerce était en piteux état et ne respectait pas les normes exigées par les règles du PSVM (couleur, taille des lettres, enseigne drapeau…). La façade qui lui succéde faite à la va-vite ainsi que les enseignes apposées sont encore pire et en décalage complet avec le minimum exigé dans ce quartier (voir à ce sujet notre article du 7 mars 2014). Une honte! 

    Il est vrai et nous l'avons dénoncé à maintes reprises que cette partie de la rue Michel le Comte est mal entretenue et il y régne une certaine anarchie en matière d'aménagement. Elle est d'aspect sale, des immeubles sont mal entretenus, des tags venant agrémenter cet apect indésirable. Enfin l'immeuble hideux qui abrite des logements, le gymnase et le Centre des Impôts ne fait que renforcer cette impression. Il est bien difficile d'imaginer que l'on se trouve dans le coeur du Marais, dans un quartier aussi touristique, très passant et proche de nombreux monuments. Il faut même faire d'importants efforts pour s'en convaincre. 

       BraceletsLe même magasin spécialisé dans la vente de bracelets de montres avant sa transformation

     

    Les élections municipales sont terminées, la nouvelle équipe en place tant à la Mairie du IIIe qu'à la Mairie de Paris doit se pencher rapidement sur cet endroit et mettre en oeuvre des mesures et un plan d'actions dignes du lieu. II est intolérable de devoir payer des impôts locaux et/ou fonciers élevés  et voir cet endroit aussi délaissé

    Quand sera-t-il donné à cet espace un minimum de lustre?

    En attendant Vivre le Marais ! écrit à la Direction de l'Urbanisme pour signaler cette vitrine en infraction. 

    Dominique Feutry