Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Propreté

  •  PhotoDimanche 9 mars après-midi, 26 rue Michel le Comte (IIIe) (Photo VlM!) 

    Se promener dans le Marais le dimanche n’est pas sans intérêt, tout chineur peut y trouver tout ce dont il peut avoir besoin : matelas, sommiers, réfrigérateurs, télévisions, ordinateurs, rayonnages, fauteuils et canapés… De quoi meubler un jeune ménage à peu de frais. C’est aussi une concurrence sauvage et déloyale pour les organisateurs et les exposants des vides-grenier et brocantes …

    Trêve de plaisanterie, les nettoyages de printemps ne doivent pas servir de prétexte pour encombrer nos trottoirs. Il est inadmissible que chacun fasse comme il l’entende, sans se soucier des autres. Les touristes montrent une certaine ironie face à ces pratiques qu’ils attribuent ensuite à tous les parisiens et à notre pays! Bien entendu le manque de place est patent à Paris et la solution du dépôt sur la chaussée est la plus commode.

      PhotoDécoration qui a agrémenté l'entrée du 48 rue Beaubourg (IIIe) les 8 et 9 mars 2014 (photo VlM!)

     

    Un brin de citoyenneté commande aux auteurs de ces faits de s’y prendre autrement. Les services de propreté de la ville mettent à disposition des habitants un service idoine.

    Nous reprenons ce qui est spécifié en tapant simplement "enlèvement des encombrants Paris" sur le site de la mairie qui apparait alors : « le service de la propreté de l'arrondissement propose un enlèvement gratuit, à l'exclusion des gravats (débris provenant de travaux, de bricolage). Le demandeur doit signaler qu'il a des objets encombrants à faire enlever, directement en ligne sur paris.fr, ou en appelant le centre d'appels 39 75. , vous arrivez sur le site et vous cliquer alors (rubrique particuliers) sur : encombrants.paris.fr. Vous remplissez le formulaire en ligne qui vous est proposé et ensuite il suffit de déposer les objets aux horaires indiqués, sans omettre d'y ajouter le numéro de référence qui vous a été communiqué en fin de formulaire. Ce service est assuré aux particuliers du lundi au samedi ».

    Alors respectons cette procédure et diffusons là auprès de ceux qui ne la connaissent pas afin d’éviter les décorations incongrues de nos rues, le week-end en particulier. Il serait aussi de bon ton que les services de la propreté mènent une campagne rappelant les dispositions mises en place et l’amende (hélàs bien modeste !) que tout contrevenant peut se voir infliger: 35 euros (article R 632-1 du code pénal). Si l’infraction est commise au moyen d’un véhicule, le montant de l’amende est porté à 1500 euros (article R635-8 du code pénal). Mais le contrevenant doit être pris sur le fait !

    Dominique Feutry

     

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    Photo (19)

      

    La photographie ci-dessous est celle du mur à l'angle du 52 rue des Francs Bougeois (IIIe). Edifiant …!

    Alors qu'hier été fêtée la journée de la femme, cette photographie que nous vous proposons, prise le 9 mars à 9h30, est  l'exemple même de ce qu'il ne faut pas faire mais que certains irresponsables se permettent néanmoins.

    L'ensemble est de surcroît agrémenté de l'affiche (placée suffisamment haut pour ne pas être facilement enlevée) de la candidate Anne Hidalgo.

    Alors est-ce que la journée de la femme permet tout et en particulier cet affichage, qui n'est pas unique malheureusement ? Les mêmes affiches ont en effet été collées quelques dizaines de mètres plus loin, telles des jonquilles qui fleurissent dans les squares et les jardins avec l'arrivée des beaux jours.

    Ces pratiques sont condamnables et nous ne cesserons pas de les dénoncer …

    Dominique Feutry

      

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    Photo (18)

      

    La cabine téléphonique située à hauteur du numéro 37 de la rue du Grenier Saint Lazare (IIIe) a été endommagée au cours de la nuit du 7 au 8 mars. Une partie des vitres est pulvérisée, des milliers de morceaux de verre jonchent le sol. Une fête sans doute trop arrosée est à l'origine de ces dégâts que nous dénonçons et que nous assimilons à du saccage gratuit …agrémenté accessoirement de "déjections" en tous genres laissés aux alentours.

    Avec le retour des beaux jours ce type de situation va redevenir hélas courante ! D'ailleurs tout au long de la nuit, et tôt encore ce matin, des cris intenses, nombreux presque anormaux de jeunes désoeuvrés rompaient le silence de nos rues où nous sommes pourtant en droit de réclamer le calme.

    Nous devons plus que jamais nous mobiliser contre ces abus qui prennent de l'ampleur … notamment losrque nous mettrons prochainement notre bulletin de vote dans l'urne.

    Quant aux cabines télélphoniques, il faut accélérer leur enlévement si elles ne servent plus qu'au défoulement de casseurs alors que leur utilité première n'est plus avérée. C'est ce que nous réclamions déjà en septembre 2009 !

    Dominique Feutry

     

     

  • Flyers cette personne va tomber 01 03 14

     

    Il va glisser sur ces "flyers" répandus sur la voie publique et, à moins qu'il ne bénéficie d'un ange gardien vigilant, il va chuter et se casser la tête.

    La politique pratiquée par les "donneurs d'ordre" de cette forme de tracts publicitaires est particulièrement sournoise. il est de leur intérêt que ces bristols en papier glacé aillent sur la chaussée ou sur le trottoir car ils remplissent ainsi leur rôle de vecteur de communication. Les gens qui se déplacent regardent le sol et prennent connaissance du message qui leur est destiné sans avoir besoin de saisir le support pour le lire.

    C'est donc un objectif pour les commanditaires, généralement des boites de nuit plus ou moins interlopes, de faire en sorte que leurs flyers jonchent le sol.

    Sont-ils en infraction ? Oui, s'ils déposent leurs flyers sur un bien immobilier (appui de fenêtres, pas de porte, par exemple), oui aussi s'ils les jettent à terre ; non par contre si les biens sont meubles (typiquement des voitures). Le code de l'environnement est ainsi fait que les voitures en stationnement (biens meubles) deviennent la proie idéale. Il n'est pas rare, de ce fait, d'en voir des files le long des trottoirs, chargées d'une vingtaine de flyers chacune. Tous les points d'ancrage possibles sont mis à profit : essuie-glaces avant et arrière, interstices des glaces et des toits ouvrants, etc …

    Naturellement ils ne restent pas là. Quand les propriétaires reprennent leur voiture, les flyers tombent au sol. C'est le but recherché. Il en est de même de ceux qui sont placés en piles sur les appuis de fenêtres. Ils glissent les uns sur les autres comme des cartes à jouer car ils sont bien glacés et atteignent leur destination finale, à savoir le trottoir.

    Il est apparu au cours de nos discussions avec le Maire-Adjoint chargé de la propreté, François Dagnaud à l'époque, que nos moyens de lutte seraient renforcés si tout simplement on modifiait le code de l'environnement en étendant le champ de la répression aux biens meubles, donc les voitures. Il faut pour cela un vote législatif. Avant 2012, on nous opposait avec raison que l'assemblée nationale de droite serait peu sensible à une proposition de loi réclamée par la gauche à l'Hôtel de Ville.

    Depuis 2012 cette objection ne tient plus. Rien pourtant ne s'est passé. Pour autant que la gauche conserve la Mairie de Paris (non, ce n'est pas du chantage !) rien n'interdit que les députés soient saisis d'un dossier qui doit logiquement concerner d'autres villes au-delà de Paris. C'est à nos élus municipaux de prendre l'affaire en mains et de la faire aboutir.

    Attendons par conséquent le 30 mars 2014. Sur la base des données nouvelles, nous relancerons le débat. Si rien n'est possible du côté du Parlement, il reste un moyen à portée des mairies dont nous garantissons l'efficacité : mettre sur le terrain, tous les vendredis soir, une brigade de deux personnes de la mairie d'arrondissement, chargées de récupérer les flyers qui viennent d'être déposés, pour les mettre à la poubelle avant qu'ils n'aient atteint le sol. C'est généralement facile car ils sont en piles.

    Cette intervention "à la base" éviterait que les balayeurs qui interviennent le dimanche n'aient à assumer la charge indigne et pénible de décoller ces papiers du sol et de les enlever. Ce serait une façon de dire le respect que nous avons pour leur rôle si utile à la collectivité.

    Pour faire bonne mesure, les nouveaux Maires devraient leur donner comme mission aussi de retirer des potelets et autres poteaux les affiches sauvages qui y sont régulièrement aggrafées à la veille des week-ends. Certains d'entre nous l'ont déjà fait dans une démarche citoyenne, c'est a fortiori dans les cordes de la mairie d'arrondissement.

     

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    On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

  • Sonia rykiel marquage sol 21 02 14Trottoir souillé rue Pastourelle (IIIe)

       

    Mauvais début pour cette enseigne dans le Marais. Manifestement, elle n'a pas beaucoup de respect pour le secteur sauvegardé où elle vient d'installer sa boutique. Pour la publicité sauvage à laquelle elle se livre, elle a choisi le marquage au sol. Pas moyen d'y échapper quand on baisse les yeux pour slalomer entre les déjections canines et autres détritus. L'inventeur du procédé s'est-il demandé ce que serait le quartier si tous les commerçants faisaient de même ?

    Autre initiative d'une singulière vulgarité : emmailloter de haut en bas les poteaux de signalisation avec des affichettes auto-collantes qui répètent la marque à l'envi.

    Sonia rikiel affichettes poteau 21 02 14Poteau emmailloté rue de Poitou

         

    Vous aurez sans doute deviné que sa boutique se trouve rue de Poitou. Nous lui adressons un fac-simile de cet article en lui demandant de retirer ou d'effacer sa publicité sauvage partout où elle sévit.

    A défaut nous déposerons une plainte auprès des services de la Ville. L'identité du contrevenant dans cette affaire ne fait aucun doute. Sonia Rykiel encourt le risque de paiement d'une amende qui sera lourde car proportionnelle au nombre de sites touchés.

    Dommage, quand on investit dans un si joli magasin ! que dirait d'ailleurs le gérant si des gens outrés faisaient subir le même sort à sa blanche vitrine en la barbouillant  ?

    Sonia rikiel magasin 21 02 14

     

    Post-scriptum du 6 mars 2014

    Les services de la propreté de Paris ont été saisis. Leur réponse a été rapide. La voici :

    Nous avons effectivement relevé une vingtaine de tags au sol (nous sommes donc d’accord sur la quantité). Un contact a été pris par les inspecteurs du CAPP et une mise en demeure a été faite. L’entreprise s’est engagée à effacer les tags. Cela a été fait et constaté dans la matinée de vendredi dernier (le 28/02).

    Bien cordialement.   

    Patrick NIEPS

    Ingénieur Chef d’Arrondissement

    Chef de la division 1.2.3.4

    Direction de la Propreté et de l’Eau de la Mairie de Paris

     

  •   Rosiers hospit st gervais 08 02 14 L'état impeccable des murs à l'angle des rues des Rosiers et des Hospitalières Saint-Gervais (IVe)

     

    Y a t-il un lien entre  la tempête venant de l'ouest qui a envahi l'intérieur des terres, accompagnée de la pluie, et la rue des Rosiers (IVe) ? En effet, en ce vendredi 7 février, celle-ci est devenue méconnaissable tant y régne désormaîs la proprété, tant elle parait lavée et briquée, on oserait presque s'asseoir à terre et prendre son déjeuner si ce n'était le froid. Cerise sur le gâteau, même les tags qui pullulaient depuis des mois à l'angle de la rue des Hospitalières-Saint-Gervais ont disparu,ils ont été gommés.

    Voilà bien longtemps que cette voie n'avait été dans cet état !

    Sont-ce les plaintes de riverains ou les commentaires négatifs des touristes étonnés du mauvais entretien de la rue qui ont fait réagir les autorités ?

    Sans doute que l'approche des élections municipales a constitué un puissant incitateur pour nos élus, des instructions ont vraissemblablement  été données et sont à l'origine du miracle constaté. 

    Bravo et merci à nos élus qui ont sans aucun doute oeuvré pour ce nettoyage qui réhabilite la rue, une prouesse qui ressortit du miracle. Espérons que cette propreté retrouvée perdure ainsi longtemps.

    Dominique Feutry

     

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    13794_uneUn exemple de bornes destinées au traitement pneumatique des déchets

     

    Depuis l'automne dernier, dans des nouveaux immeubles du quartier Clichy-Batignolles, les déchets sont collectés par un réseau pneumatique de conduites souterraines. On trouve aussi ce dispositif à Romainville dans les Yvelines et dans les quartiers récemment construits de Barcelone.

    Inventé en Europe du Nord, en Suède plus exactement, le système est simple. Des bornes sont installées dans les sous sols des immeubles. Ces réceptacles utilisables 7j/7 acceptent, pour les uns des déchets non recyclables et pour les autres des déchets recyclables. Ils respectent les codes couleur adoptés pour les conteneurs classiques. C'est un flux d’air circulant à 70 km/h qui aspire les déchets et les dirigent vers un terminal de collecte où ils sont compactés pour être stockés dans des conteneurs. Les conteneurs ainsi remplis sont acheminés ensuite dans un centre de traitement et de valorisation des déchets. Un pilotage et une surveillance du système permettent si nécessaire de lancer des collectes supplémentaires. Elles s'ajoutent aux deux aspirations quotidiennes prévues. De même il est possible de réaliser des interventions à distance en cas d'incident technique.

    Pour éviter d’endommager les conduits, les matériaux abrasifs tels que le verre, la terre cuite, la porcelaine, la céramique mais aussi les appareils divers impossibles à recycler, doivent être  déposés dans des bacs à couvercle blanc disposés à côté des conteneurs. Bien entendu les conteneurs spéciaux pour le verre et le textile existants sutr le voie publique sont maintenus .

     

    5573846-ile-de-france-hausse-des-dechets-menagers-surtout-en-dechetterieCe que nous pourrions ne plus voir avec le nouveau système

     

    Quant aux encombrants et les déchets dangereux et toxiques, il faut les faire enlever gratuitement sur rendez-vous. Les demandes d'enlèvement sont à faire directement en ligne à l'aide du formulaire que l'on trouve sur le site  "encombrants.paris.fr", soit par téléphone en appelant le 39 75.

    Ce système de bornes peut être installé sur la voie publique (l’ouverture des bornes est commandée par carte magnétique, soit pour une facturation individualisée, soit à des fins statistiques), dans des immeubles rénovés et dans des nouveaux quartiers. Il  améliore indéniablement la qualité et la quantité du tri.

    Avec ces installations, il n'y a plus de bacs sur les trottoirs, plus besoin de locaux poubelles, les nuisances sonores et olfactives sont réduites, moins de camions bennes circulent et la propreté est améliorée. Voilà qui améliore plutôt la vie des habitants concernés.

    Nous attendons avec impatience le développement de tels équipements à Paris et dans le Centre encombré par la circulation et disposant de trottoirs souvent étroits. Bien entendu il faut que des sous sols existent afin d'y faire  passer des tuyaux. Il serait intéressant de connaître le coût de tels investissements et les économies qu'ils procurent.

    Dominique Feutry

     

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  •    1les_eg7  Egoutiers en action dans les égouts de Paris

     

    Nous avons parlé à plusieurs reprises des égouts de Paris et des importants travaux qui étaient entrepris dans notre quartier pour les rénover (voir notre article du 17 mai 2013). Il s'agit, rappelons le, du plus important réseau au monde, avec près de 2 500 km de galeries. Son origine remonte aux romains, puis aux aménagements opérés par Philippe Auguste et surtout 5 siècles plus tard par le Baron Haussmann et l'ingénieur Belgrand. Ces derniers sont à l'origine de la création du double réseau, eau potable-eaux uséee. 

    Pour ceux qui ne souhaitent pas entreprendre une visite guidée sous terre (en barque) à partir de l'entrée qui se trouve  Pont de l'Alma (VIIe), une très intéressante exposition photographique itinérante dénommée "Ici-bas, les égouts de la capitale" est consacrée à ce sujet, un peu mystérieux, dans plusieurs mairies de Paris.

    Depuis le  28 novembre et jusqu'au 14 mars, elle est installée dans la mairie du IVe (accés 2, place Baudoyer).

    Egoutsdeparis-8-300x225Une galerie des égouts de Paris 

    Tout le parcours proposé magnifie le travail essentiel, effectué pour notre confort quotidien, par les égoutiers de Paris (près de 260 personnes, hommes et femmes) qui veillent sur ce réseau où s'écoulent 870 000 m3 d'eau usées chaque jour.

    Les photographies sont l'oeuvre de Sélène de Condat qui durant 6 mois a réalisé des clichés en accompagnant les équipes dans leur travail. Une exposition très réussie et très instructive.

    Dominique Feutry

                 

  •    IMG00057-20140112-1245Etat actuel de la bouche de ventilation et des ses abords 10, rue Michel Le Comte (IIIe) (Photo VlM!)

      

    Nous sommes nombreux à dénoncer et depuis fort longtemps, l'état de saleté quasi constant devant le gymnase et le Centre des Impôts de la rue Michel Le Comte (IIIe). En raison de la configuration des lieux, des détritus sont déposés à cet endroit et des SDF s'y installent, protégés qu'ils sont par l'avancée de l'immeuble qui agit comme un auvent sur le trottoir.

    Le Maire du IIIe arrondissement, alerté à plusieurs reprises, a promis de faire faire quelques aménagements à cet endroit, d'une part en installant des structures métalliques permettant aux deux roues de stationner, ce qui a été réalisé, et d'autre part de poser de hautes grilles autour de la bouche d'aération afin d'empêcher des personnes d'y prendre racine. Cela avait même été spécifié, lors du conseil de quartier du 1er octobre 2013 (notre article du 06 octobre), un représentant de la municipalité qui avait affirmé :  «des grilles de 2m50 disposées en carré seront installées autour de la bouche d'aération située dans l'angle du bâtiment où se trouve le Centre des Impôts».

    Sur ce second point, nous ne constatons aujourd'hui, à notre grand dam, aucune avancée alors que les mois passent. Les lieux sont occupés par des matelas, couchages et cartons. La  saleté a donc repris ses droits alors que nous avions pu croire un moment que les efforts entrepris permettraient de revenir à une situation normale.

    Voilà qui est bien dommage pour une rue extrêmement passante et fréquentée, une rue qui comporte des hôtels particuliers de premier ordre comme l' Hôtel d'Hallwyll (article du 15 janvier 2013), une galerie de peinture et un bar à chats (article du 21 septembre 2013) qui attirent nombre de visiteurs et clients. Nous avons peine à croire, face à la laideur de cet immeuble aggravée par l'état de saleté qui se trouve à ses pieds et les tags sur le mur en retrait qui lui fait face, de l'autre côté de la rue, que nous sommes dans le Marais.

    Les riverains attendent donc avec impatience l'arrivée des grilles promises par Pierre Aidenbaum et des actions énergiques qui rendront cette artère plus propre et moins délaissée.

    Dominique Feutry

     

    Post scriptum # 1 du 27 janvier 2014 :

    Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, nous adresse le message suivant :

    "Je reviens vers vous au sujet de l’installation du dispositif visant à ceinturer et protéger la bouche de ventilation sise 10, rue Michel Le Comte, devant le Centre des finances publiques.

    Ce dossier, qui reçoit toute mon attention et celle de mes adjoints depuis de nombreux mois, est en passe d’être réglé, la grille que vous mentionnez dans votre article, d’une hauteur de 2,50 mètres, devant être implantée d’ici deux à trois semaines.

    Espérant vous donner ainsi satisfaction, je vous prie de croire, Monsieur le président, en l’assurance de ma considération distinguée".

    Pierre AIDENBAUM

    Maire du 3e

     

    Post scriptum # 2 du 5 février 2014

    Nouveau message du Maire, reçu ce jour :

    "Pour faire suite à mon précédent message en date du 27 janvier, je vous informe qu’une grille a bien été installée aujourd’hui même, mercredi 5 février, au pied de l’immeuble sis 10, rue Michel le Comte.

    Des personnes sans-abri s’abritaient régulièrement au niveau de l’avancée de ce bâtiment et d’une bouche d’extraction d’air chaud. Les maraudes et les services de l’Etat et de la Ville avaient connaissance de ces installations et m’en tenaient régulièrement informé.

    Considérant le danger que suppose ce type d’emplacements, nuisibles en premier lieu aux personnes qui pensent y trouver refuge, j’ai demandé à ce que cette partie de la rue Michel Le Comte soit réaménagée. Des stationnements pour vélos ont ainsi été mis en place et cette grille, réalisée sur mesure, empêche l’accès à la bouche d’extraction d’air.

    Un tel aménagement s’inscrit dans la droite ligne de la politique de la Ville de Paris concernant l’occupation inappropriée de l’espace public. Pour chaque situation similaire, nous faisons systématiquement procéder à l’enlèvement des encombrants et nous veillons continuellement à limiter les emplacements propices à ce type d’installations (devant des extractions d’air chaud, dans des cabines téléphoniques…), qui s’avèrent particulièrement dangereux pour les personnes concernées. Toutefois, ces actions ne sauraient être menées au mépris de la dignité de ces hommes et de ces femmes et nous ne les envisageons donc pas sans suivi et accompagnement social, ce qui parfois nécessite du temps.

    Si je me réjouis de voir ainsi aboutir ce projet d’aménagement que j’ai moi-même initié, sachez que je continuerai d’observer avec attention l’évolution de la situation en veillant à toujours concilier quiétude des riverains et respect des personnes les plus démunies.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

    Pierre Aidenbaum"

     

     

     

     

  • Stravinsky igor mur tagué 05 01 14Vieille du temple 95 pignon 10 12 13

    Carrefour Quatre-Fils/Vieille du Temple (IIIe) à gauche, place Igor Stravinsky/Fontaine Niki de Saint-Phalle (IVe) à droite

     

    Nous avons donné l'alerte avec notre article du 7 janvier, après des mois d'interrogation sur l'inaction de la Ville.

    Mao Péninou, Maire-Adjoint de Paris, chargé de la Propreté y a été sensible. Il nous fait part sur ces deux dossiers – pas aisés, il faut en convenir – d'un plan d'action que nous livrons in extenso (en bleu) en y ajoutant nos commentaires (en noir).

    "Vous avez bien voulu attirer mon attention sur l’état de propreté du mur à l’angle des rues des Quatre Fils et Vieille-du-Temple, ainsi que celui de la place Stravinsky. Permettez-moi de partager avec vous les informations suivantes".

    "Comme vous le savez, la Ville propose aux Parisiens un service d’enlèvement des graffitis qui, s’il est très apprécié, n’enlève aucune prérogative et aucune responsabilité aux propriétaires des immeubles. La situation de l’immeuble sis à l’angle de la rue des Quatre Fils et de la rue Vieille-du-Temple illustre les limites de l’exercice : en effet, après de nombreuses interventions de l’entreprise prestataire sur la façade de cet édifice, le propriétaire des murs a signifié par écrit,  il y a un an, son refus de toute autre intervention visant à retirer les graffitis ou les affiches sur son bien".

    Nous nous interrogeons sur les motivations de ce propriétaire. Les interventions de la mairie sont gratuites et de qualité. Pourquoi s'y opposer quand on sait qu'on défigure – involontairement, certes – le paysage d'un quartier sauvegardé ? Nous serions heureux qu'il se manifeste pour un échange qui peut être constructif.

    "L’entretien des murs demeure toutefois une obligation du propriétaire selon l’article  23 du Règlement sanitaire départemental . Le responsable du service local de propreté lui a de nouveau rappelé la réglementation : il semblerait que la réalisation d’une fresque sur ce mur soit à l’étude".

    C'est en effet une très bonne idée pour autant que l'esthétique de cette oeuvre soit en harmonie avec le cadre architectural ambiant. On est en droit de se méfier de ces "graffs" dans le style oiseau bariolé, qui ont leur raison d'être dans certains environnements, mais assurément pas dans le centre historique de Paris.

    "Quant à la Place Stravinsky,  l’effacement des graffitis situés à plus de 4 mètres de hauteur nécessite de faire appel à un matériel spécifique : cette solution coûteuse est envisageable, mais nécessite un délai de location de nacelle. Toutefois, suite à votre signalement, le service local de propreté examine actuellement les possibilités d’intervention au bas du mur, sous réserve de ne pas abîmer la fresque et, compte-tenu de la présence d’un toit en verre, de ne pas faire courir de risque aux intervenants".

    Nous n'en demandons pas davantage. Il est vrai que la fresque est belle et appropriée là où elle se trouve. Le mur a déjà été nettoyé avec succès dans le passé. Nous attirons simplement l'attention des services de la proprété sur la nécessité d'en assurer la maintenance. Il n'est pas exact de dire que les tags reviennent tout de suite après leur enlèvement. L'application à conserver un mur propre est un signal que les tagueurs interprètent comme une invitation à commettre leurs exactions ailleurs. C'est un peu égoïste sauf si, ainsi découragés, ils se résignent à ne pas taguer du tout.

    "J’ai pris par ailleurs l’attache des Mairies des 3ème et 4ème arrondissements pour examiner la possibilité de mettre en œuvre des solutions d’aménagements plus pérennes".

    "Espérant avoir répondu à vos interrogations,

     Bien cordialement,"

     Mao Peninou

     Adjoint au Maire de Paris chargé de la propreté et du traitement des déchets.

     Conseiller du XIXe chargé des relations avec les corps de sécurité, de la prévention et du civisme."

     

    Nous savons désormais que face à ces problèmes identifiés, il y a une démarche déterminée dont nous ne doutons pas qu'elle soit mise en oeuvre.