Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Propreté

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    Nettoyage des trottoirs parisiens

    Les médias se sont emparés du sujet relatif à la taxe de balayage qui selon certains augmenterait de 688% pour les contribuables parisiens.

    Qu’en est-il exactement ?

    Cette taxe est un très vieil impôt puisqu’elle entrera dans sa 150ème année en 2013. Ce qui montre qu’elle présente un intérêt certain pour les communes. Elle sert à couvrir les dépenses de nettoiement effectuées par ces dernières ou par leurs prestataires en lieu et place des riverains à qui ce nettoyage incombe pourtant. Elle touche tous les propriétaires dont l’immeuble donne sur une rue. Le calcul est effectué à partir des informations cadastrales fournies par l’Administration. Le produit de cet impôt doit être inférieur aux dépenses engagées.

    A Paris, le taux de couverture est bas puisqu’il est quasiment de 50 %. En fait la polémique découle d’une décision du Conseil de Paris qui date de l’automne 2011 et qui a alors décidé de supprimer les 8 barèmes existants au profit d’un barème unique qui correspond à la tranche la plus haute appliquée auparavant, soit 9,22 € le m2, ce qui rapporte à la commune, alors que 70 000 immeubles sont concernés, 104 millions d’€ (soit 34 millions d’€ supplémentaires en comparaison avec l’année précédente).

    Balayage   Balayage entre des motos

                      

    La Mairie de Paris interrogée se veut rassurante. Elle a d’abord indiqué que cette hausse restait modeste puisqu’elle ne représentait que 26 € par foyer. Elle ajoute que seuls 0,8 % des immeubles (c’est-à-dire 59 au total) étaient assujettis à la tranche la plus basse de l’ancien barème et seuls ceux-ci subiraient la hausse de 688%. Enfin, elle met en avant le fait que la Mairie était avec l’Etat et quelques grandes entreprises les premiers contributeurs du fait du nombre d’immeubles que chacun détenait. Il est néanmoins possible aussi que ces taxes soient répercutées sur les locataires et nous espérons que tel est le cas. Chacun sait aussi que la baisse des recettes due à la contraction des droits de mutation oblige les communes à trouver d’autres compensations outre la réduction possible des dépenses, notamment en cette période difficile au plan économique.

    Nous ne redirons jamais assez combien la propreté reste un sujet sensible qui nécessite la mise en œuvre de moyens importants qui ne nous paraissent d’ailleurs pas toujours suffisants. Les chiffres ci-dessus montrent les sommes en cause. Il ne faudrait cependant pas que les montants qui lui sont alloués deviennent un enjeu budgétaire. Nous sommes persuadés qu’il est toujours possible de procéder à des arbitrages judicieux qui toucheront des postes de dépenses moins prioritaires que la propreté.

    Dominique Feutry

     

     

  • Vieille du t 20 argenson 28 12 12L'impasse de l'hôtel d'Argenson, à hauteur du 20 rue Vieille du Temple (IVe)

     

    Les habitants du IVe ont regretté, pour la plupart, la disparition de la boulangerie "Malineau" qui bordait le flanc sud de l'impasse, au 18 rue Vieille du Temple (IVe). C'était encore un commerce de bouche qui allait être remplacé par un magasin de produits de luxe. Nous nous en sommes fait l'écho dans un article du 15 septembre 2011 qui, prudemment, relativisait un discours qui ne nous parait pas toujours justifié.

    Les riverains de l'impasse ont une autre analyse de l'évènement. La présence d'une boulangerie, qui disposait d'ouvertures – litigieuses – sur l'impasse, générait des déchets qui attiraient les rats et était responsable du stationnement de véhicules de livraisons qui bloquaient le passage des piétons et interdisait l'usage de la voie, en cas de nécessité, par les pompiers et véhicules de secours.

    Le remplacement de "Malineau" par "LUSH", un fabricant de cosmétiques bios, est vu par eux comme un progrès.

    Il reste que l'impasse est toujours victime de ses démons : ce cul-de-sac est un cloaque. Il recueille toutes sortes de déchets dont les gens se débarrassent, des visiteurs qui n'hésitent pas à exploiter l'ombre complice pour faire leurs besoins et des artistes de pacotille qui couvrent ses murs d'affiches et de graffiti immondes, bien visibles depuis la rue mais que la mairie ne traite pas car il s'agit d'une voie privée.
    Argenson cul de sac

    Argenson impasse 28 12 12
     

     

     

     

     

     

    A droite, vue de l'impasse, depuis la rue Vieille du Temple. A gauche, une plaque ancienne où on peut lire (agrandir) "CUL DE SAC d'ARGENSON 15"

    La solution était évidente : il fallait fermer l'impasse par une grille avec contrôle d'accès. En surmontant une difficulté : obtenir l'accord unanime de tous les ayants-droit à la voie, à savoir les copropriétés des 18 et 22 rue Vieille du Temple, des 48-50 et 52 rue du Roi de Sicile et du 20 rue Vieille du Temple, au fond de l'impasse, qui est l'adresse postale de l'hôtel d'Argenson.

    La bonne nouvelle aujourd'hui est que ces copropriétés sont parvenues à un accord pour l'installation d'une grille dans l'alignement des façades sur rue. Une fois nettoyés, les murs devraient donc rester propres et les nombreux passants de la rue Vieille du Temple cesseront d'être indisposés par un décor aussi disgracieux qu'anxiogène.

    Une fois de plus, nous constatons que tout ce qui est impasses, arcades, renfoncements ouverts sur la rue doivent être finalement fermés pour éviter qu'il en soit fait usage préjudiciable à l'environnement et à la salubrité. Les architectes-urbanistes, qui en ont été friands à une époque, devraient en tirer la leçon aujourd'hui.

    Pour terminer notre enquête, nous nous sommes aventurés au fond de l'impasse. Elle débouche à travers une grille sur une cour pavée qui est au centre de trois corps de bâtiments du XVIIème siècle, passablement défigurés par des surélévations qu'on peut dater du XIXème. Ces bâtiments offrent de beaux volumes et de belles fenêtres et portes cochères au rez-de-chaussée, probablement des anciennes écuries. A signaler un escalier d'époque Louis XIII à quatre noyaux et ballustres de bois carrés, qui dessert les trois derniers étages. A sa partie basse, les occupants au XVIIIème siècle ont jugé bon de céder à la mode en installant une rampe en fer forgé.

    Vieille du t 20 escalier 28 12 12Fer forgé au premier plan, ballustres de bois carrés à l'arrière (qui ont perdu leur peinture traditionnellement polychrome)

     

    A signaler pour clore la visite, une maison à pans de bois sur cour qui date probablement du XIXème siècle et que le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) actuel a voué à la démolition. Elle est restée debout. Elle est en passe d'acquérir droit de cité dans le PSMV révisé.

    Vieille du t 20 maison sur cour 28 12 12Un ajout qui ne manque pas d'élégance même s'il ne respecte pas l'harmonie de l'ensemble

     

    Naturellement, lorsque deux grilles, en tête et au fond de l'impasse, protègeront l'accès à cette cour, seuls les habitants et leur invités auront l'opportunité de refaire notre parcours. A l'exception, peut-être, des journées du patrimoine où les portes du Marais sont censées s'ouvrir …

    Gérard Simonet

     

    Photos "Vivre le Marais !", cliquez gauche jusqu'à deux fois dans l'image pour agrandir

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  • Peninou maoMao Péninou, Maire-Adjoint de Paris, chargé du "bureau des temps" et de "l'accueil du public", organisateur des "états généraux de la nuit" en novembre 2010

                

    Des représentants de "Vivre Paris !" ont rencontré Mao Péninou lundi dernier 3 décembre pour préparer la prochaine réunion de suivi des "états généraux de la nuit".

    Il a été question, une fois encore, de l'état de "saturation" de certains quartiers de Paris en matière d'activités festives. S'agissant du Marais, nous avons rappelé à M. Péninou que le IVe, où les établissements recevant du public sont très nombreux, est encore gérable mais vit sur un équilibre instable, que la création d'une boite de nuit de grande capacité, comme certains le voudraient rue Pierre au Lard, ferait chavirer. Nous lui avons rappelé que la profession, représentée par le SNEG (syndicat national des entreprises gay), y était pour ces raisons opposée.

    Nous avons également évoqué la situation dans le XIe où Mao Péninou nous a avoué qu'elle est devenue hors de contrôle par la police, la mairie et les établissements eux-mêmes.

    Voici ce qu'écrit Jean-François Revah, membre du collectif qui défend les riverains du XIe :

     

    Je
    confirme la dimension sécuritaire des problèmes du XIe, sur la base de faits
    graves et répétés : nombreux vols à l'arraché (sacs à main, portables),
    agressions répétées de la part de toxicos en manque, bagarres sous nos fenêtres
    entre bandes de jeunes dealers (!!), cambriolages de voitures stationnées dans
    les rues, etc. 

    Dans
    notre quartier, ces questions ne sont malheureusement plus de l'ordre
    du "sentiment d'insécurité" ; elles sont une réalité.

    Pour
    donner une idée, rien que cette semaine, un des nos riverains s'est vu poser
    vingt deux points de suture à la main gauche : il s'est protégé d'un coup de
    bouteille cassée administré (en fin d'après midi) par un
    agresseur dans un état second (voire triple) ; mécontent
    d'avoir vu notre ami intervenir pour mettre fin aux violences faites à une
    lycéenne dans la rue, qui venait
    de recevoir un très violent coup de poing en pleine figure, l'agresseur s'en
    est pris à notre ami qui, en se protégeant le visage, a reçu un coup de
    bouteille sur la main ; sa main gauche est marquée d'une estafilade
    impressionnante.

    En dépit de cela, la réaction des autorités publiques ne correspond pas du tout à nos
    attentes : faute d'effectifs, le commissaire du XIe nous a fait savoir que nous
    n'aurions pas de présence policière statique renforcée les jours de grande
    affluence, c'est à dire les jeudi-vendredi-samedi ; venez voir ce qui se passe
    dans nos rues entre 0h30 et 5h00 du matin les fins de semaine…

    Nous
    allons prochainement revenir à l'attaque sur ce point dans une démarche commune
    auprès des autorités publiques avec les commerçants ; ceux ci ont bien compris
    qu'à partir d'une certaine heure la situation n'était plus gérée par personne,
    ni par eux, ni par la police 

     A
    cause de la mobilisation des riverains, les gérants de bar ont commencé à
    améliorer la gestion de leurs clients dans et devant leur établissement,
    jusqu'à la fermeture de 2h00 du matin ; mais, après 2h00, c'est encore plus le
    chaos : les bars et autres discothèques sont extrêmement nombreux et drainent
    une clientèle pas possible ; de surcroît, certains établissements (une bonne
    demi douzaine) ont l'autorisation d'ouverture toute la nuit, ce qui multiplie
    les allées et venues jusqu'à l'aube…

    Jean-François
    Revah

    Collectif Riverains du XIe

     

  • Corbeaux Hartwig HKDOn se plaint des pigeons. Nous sommes face à une nouvelle menace : les corbeaux (photo Hartwig HKD)

     

    La presse s'en est fait l'écho, ces temps-ci. En effet, on commence à les voir et on pourrait bientôt regretter les pigeons, qui sans doute ne sont pas plus propres mais assurément moins sinistres. Et pour ce qui est du bruit, si les pigeons dérangent avec leur roucoulement, le croassement des corneilles est autrement plus agressif, comme l'est leur gros bec pointu parfaitement capable de blesser un homme et encore plus un enfant.

    Ces corvidés s'installent à Paris car on les a pourchassés dans les campagnes. Omnivores jusqu'au bout du bec, ils sont amateurs de fromages (dixit La Fontaine) mais s'intéressent surtout à nos résidus alimentaires et aux charognes. Autant dire que leur réputation n'a rien à envier à celle des hyènes et des vautours.

    Certains ne manqueront pas d'établir un lien entre leur apparition et l'état de la propreté de Paris. Le rapprochement est sans doute intempestif mais on peut se demander si le traitement des déchets, notamment à proximité des marchés et magasins d'alimentation, ne devrait pas s'appliquer à les mettre plus vite à l'abri des prédateurs de tout poil (sauf qu'il s'agit de plumes ici). En tout état de cause, des interventions sur la nidation et la reproduction, comme on a commencé timidement à le faire avec les pigeons, pouraient éviter que des hordes de ces volatiles ne viennent assombrir le paysage parisien.

    Gérard Simonet

     

  • Francs-bourgeois bicyclette scellée tags jpg
    Rue des Francs-Bourgeois, face à l'entrée de la rue Elzévir


    Un demi-vélo planté dans un mur agrémenté de tags face à l'angle de la rue Elzévir et de la rue des Francs-Bourgeois ! Où s'arrêtera l'imagination des pourfendeurs du beau et du saccage en règle des façades, des vitrines, des portes, des porches et du mobilier urbain ?

    Lorsque l'on regarde cette demi-bicyclette de couleur rose bonbon, on imagine une enseigne de magasin de cycles. Pas de chance, le commerce tout proche est un magasin de sous vêtements féminins ! Si on pense plutôt à un cirque, nous sommes bien loin de la rue Amelot ou de la pelouse de Reuilly ! Alors peut-être nous annonce-t-on une nouvelle piste cyclable ? Ce n'est pas cela non plus. Tout milite donc pour choquer tant l'incongruité de cette action, qu'il s'agisse du sujet et du lieu, sciemment choisi car particulièrement passant, sont anachroniques.

    Ces constats militent pour un enlèvement rapide par les services compétents de la Ville de Paris ("Vivre le Marais !" a adressé un courrier à la Direction de l'Urbanisme), tout en espérant que les fautifs soient tôt ou tard trouvés et sanctionnés en conséquence, comme il se doit… car ils recommenceront à abîmer d'autres murs. Notre seul espoir est que cet incident soit "l'oeuvre" d'un isolé et ne crée pas de vocation auprès de nouveaux acteurs de l'enlaidissement.

    Dominique Feutry

     

  •  Potelets-derapage-2    Un potelet déscellé…

    Nous attirons souvent l’attention des élus et celle de nos lecteurs sur les questions qui ont pour thèmes : la propreté, les tags, l’affichage sauvage, la pollution de l’air, la verdure, le bruit. Mais nous oublions parfois de souligner les petits détails qui nuisent aux efforts entrepris ici ou là pour améliorer notre environnement, la mise en valeur du Paris historique dans lequel habitants et touristes évoluent. Nous en voulons pour preuve quelques exemples pris au hasard.  

     ImagesCA9ELM7K Exemple de revêtement draînant

    Certains arbres ne disposent pas de grille de protection à leur pied car le trou où ils ont été plantés est de forme carrée. La terre donne un aspect de saleté amplifié par temps de pluie et par les déjections canines qui s’y trouvent. Pourquoi ne pas mettre, comme cela existe, un revêtement synthétique parsemé de petits cailloux conçu spécialement pour l’entourage des arbres et qui approprient l’aspect général des emplacements où ont été ainsi plantés les arbres?

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    Boites aux lettres taguées

    Combien de potelets, ces piquets disposés le long des trottoirs pour éviter le stationnement sauvage, sont tordus, peinturlurés, enlevés ou grossièrement sciés ou coupés à leur base, donnant un aspect de désordre ? Les potelets devraient faire l’objet d’un suivi rapproché afin de les redresser ou de les remplacer. Certes cela représente du travail mais les contrevenants, conducteurs de voitures qui abîment les potelets pour stationner malgré l’interdiction, les « voleurs » de potelets amovibles devraient être verbalisés plus sévèrement. Autre sujet, l’éclairage public. Dans certaines rues (comme par exemple la section de la rue des Francs Bourgeois, entre la rue des Archives et l'église des Blancs Manteaux), il est insuffisant et rend le parcours du piéton sinistre, notamment lorsque la nuit est entièrement tombée. Il a l’impression de ne plus être en sécurité. 

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    Bac à fleurs saccagé

    Le petit mobilier urbain sur lequel nous avons déjà insisté est dégradé par les tags, le petit affichage sauvage. Il est même souvent endommagé. Telle boîte électrique n’a plus son couvercle de protection, il a été arraché. Tel tuyau de gouttière est maculé d’affichettes. Tel pied de corbeille publique est en partie déboulonné penchant dangereusement. Telles plantes ont été arrachées des pots dans lesquels elles se trouvaient. Les plaques de rues, couvertes d'autocollants, deviennent illisibles et déconcertent les touristes à la recherche de leur chemin.

    Les exemples sont multiples et font penser à un certain laisser aller qui contraste avec l’image d’un Paris propre, ordonnancé, soigné que l’on souhaite véhiculer. Sans vouloir encourager une maniaquerie obsessionnelle car nous serions alors très éloignés de la réalité, il serait souhaitable que tous ceux qui ont en charge l’entretien de nos rues et du mobilier qui s’y trouve, corrigent ces déficiences souvent très visibles qui entachent les efforts menés par ailleurs en matière de propreté et d’amélioration de l’aspect général de nos rues, places et avenues.

     Dominique Feutry

     

  • Bretagne subway déco 02 11 12

    Le nouveau décor du mur d'angle Bretagne-Debelleyme (IIIe)

     

    Le gérant du Subway dont la devanture est rue Debelleyme, en perd son latin : il ignore qui est venu la nuit installer ce décor. C'est tout aussi sauvage, plutôt mieux qu'avant mais la technique utilisée laisse peu augurer de la pérennité de l'oeuvre. Il s'agit de bandelettes de papier façon momie de Ramsès II, vaguement collées sur leur support. Elles commencent déjà à se détacher. On peut parier que des passants sournois prendront plaisir à tirer dessus pour les décoller et que le beau visage qu'on aperçoit en filigrane (et en penchant la tête) ne tardera pas à subir le sort de l'homme invisible. Film fantastique dont les anciens se souviennent, réalisé en 1933 par James Whale, avec Claude Rains, dont la tête disparaissait progressivement quand il retirait les bandelettes qui le rendaient visible ….

    Les tags latéraux en revanche ont disparu, victimes de l'impitoyable société de nettoyage appointée par la Ville (pour obtenir une intervention cliquer ICI). Une vue générale de l'immeuble montre un ensemble qui a un certain charme, en dépit de ce panneau publicitaire que la Mairie de Paris s'acharne à vouloir maintenir, et des tags au-dessus de 4 mètres qui échappent malencontreusement au cahier des charges du prestataire.

    Bretagne subway immeuble 02 11 12                        Mur aveugle où persistent les traces du trompe-l'oeil dont la partie basse, le fameux "café ancien", a disparu

     

    Pour mémoire,le décor précédent :

     

    Bretagne devanture subway 07 10 12

    et celui d'avant :

    Bretagne subway déco 20 06 12

    On vous épargne d'autres qui ont précédé et font partie de cette saga calamiteuse.

    On appréhende le prochain. En attendant que le Maire Pierre Aidenbaum, dont la rue de Bretagne est un peu son enfant, (et dont on affirme que la gestion du mur en question dépend de lui), prenne les choses en mains et nous montre qu'il sait être un défenseur éclairé des beaux-arts.

    Gérard Simonet

     

  • Article_rond

    Grille d'arbre envahie de mégots


    La presse se fait actuellement l'écho du souhait du Maire de Paris de s'attaquer à la pollution provoquée par les mégots. Il aurait demandé au Ministre de l'Intérieur de publier un décret qui permettrait de verbaliser les fumeurs irrespectueux de la propreté des rues de Paris mais aussi des autres villes de France. Une amende de 68 € est même préconisée ! Il est en effet constaté que les amendes qui existent actuellement pour non respect de la propreté (35 €) ne sont pas appliquées aux mégots.

    Il est vrai que les cendriers sont peu nombreux et mettre les mégots dans les poubelles peut déclencher des incendies. Mais les chiffres sont impressionnants. Certaines estimations précisent que 30 milliards de mégots sont ainsi laissés sur le sol français chaque année, soit près de 500 par habitant ou 2.150 par fumeur ! De quoi donner le vertige… Or le filtre des cigarettes est très toxique. Ils sont non biodégradables, constitués de centaines de composants chimiques et les stations d'épuration en sont envahies. Ce qui est particulièrement coûteux pour les collectivités locales et au final pour les contribuables.

    Les fumeurs devront donc se discipliner et éviter ce geste machinal qui consiste à jeter les mégots sur la chaussée, d'une chiquenaude désinvolte. Ou à la grande rigueur, ne plus fumer du tout.

    Images cendrier Eteignoir fixé sur une poubelle

    A l'instar de villes étrangères qui ont déjà pris ce type de mesure telle Singapour, des cendriers devraient être installés dans toute la ville comme ceux qui l'ont déjà été dans plusieurs arrondissements. 10.000 éteignoirs devraient donc agrémenter très prochainement les poubelles avec pour objectif que toutes les poubelles soient équipées d'ici 2014.

    Alors attention notamment aux abords des bars restaurants et autres établissements dont les clients fument à l'extérieur. Attention aussi aux automobilistes fumeurs qui n'hésitent pas à vider le contenu du cendrier de leur voiture sur la voie publique.

    Si ces mesures sont véritablement appliquées, nous ne pouvons que nous en réjouir car elles vont dans notre sens. En effet dès que nous le pouvons, nous nous évertuons à rappeler que la propreté est un enjeu important et les parisiens y sont particulièrement sensibles. A suivre…

    Dominique Feutry

     

  • Poitou 35 bar lounge coktails 01 11 12

    "Noma", 35 rue du Poitou (IIIe), un bar-lounge-coktails, restaurant sushis, dont l'activité a cessé il y a quelques mois

     

    Rien ne laisse soupçonner le moindre problème de voisinage avec cet établissement, rien si ce n'est l'incertitude des riverains face à son devenir. On voit que le local est "à louer". Un nouveau débit de boissons pourrait s'y établir.

    Echaudés par ce qu'ils constatent un peu partout dans Paris, avec ce concept nouveau du "bar dehors", ils redoutent l'arrivée d'un nouveau bar et les conséquences pour leur tranquillité.

    Sylvain, la tentaine, vit au 37, l'immeuble voisin. Avec ses voisins, ils ont placé un calicot qui annonce : "Non à l'ouverture d'un bar au 35".

    Poitou 37 calicot 01 11 12Rue du Poitou, 37

     

    Faute de faire régner l'ordre dans la ville, la Mairie de Paris et la Préfecture de Police portent la responsabilité d'une psychose qui s'installe chez les parisiens. Ils connaissent trop le sort de quartiers sinistrés par une fréquentation nocturne dont le comportement échappe à tout contrôle. Voir l'article de "Vivre Paris !" : bilan catastrophique des actions contre les nuissances sonores des bars rue Jean-Pierre Timbaud (XIe)

    Rien d'étonnant dans ces conditions qu'ils manifestent leur inquiétude avant la lettre. Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, qui connait particulièrement bien les lieux, et le Commissaire de Police Yves Lafille, sont prévenus. Sans doute ne peuvent-ils rien à ce stade mais si les choses tournaient mal, que les riverains se rassurent, on peut penser qu'ils seraient prompts à la riposte.

    Gérard Simonet

     

  • Rambuteau peut être photo ancienne
    D'où l'on peut voir que la situation s'est plutôt améliorée depuis : photo de la rue Rambuteau vers 1910

     

    Depuis la dernière assemblée générale," Vivre le Marais !" a été particulièrement actif sur nombre de dossiers ainsi que nos articles ont pu l’illustrer.

    Nous avons participé aux réunions de conseils de quartiers IIIe et IVe qui permettent de faire valoir notre point de vue aux représentants de la police et aux autorités municipales en matière de sécurité, de respect des règles de stationnement, de propreté, de contrôle du bruit, de la pollution et des tags.

    A notre grand regret, au dernier Conseil du Quartier Saint-Avoye, la municipalité du IIIe arrondissement n’était pas représentée.

    Dans le cadre de réunions périodiques, nous rencontrons la Directrice de l’Urbanisme et ses adjoints. A ce titre nous sommes amenés à signaler les cas de non respect du règlement (nous avons participé à sa négociation en 2011) des terrasses et étalages (cf article du 15 mai 2012). Il s'agit généralement de débordements sur l'espace public, d'aménagements extérieurs non conformes, d’affichage intempestif et autres sujets de son ressort. Nous avons pu ainsi avancer sur certains dossiers et continuons nos échanges sur d’autres.

    Le commissaire du IVe arrondissement a organisé récemment une concertation à laquelle nous étions conviés. De nombreux sujets sont passés en revue. Outre des explications données sur la façon dont sont effectuées les fermetures administratives d’établissements non respectueux des règles en vigueur, des informations nous ont été fournies sur la mise en œuvre du plan de vidéo surveillance (cf article du 26 octobre 2012).

    Des "collectifs" de riverains se sont constitués autour de conflits particuliers de voisinage : Gaîté Lyrique, îlot Charlot/Picardie, hangar Lissac, dans le IIIe, et rue Pierre au Lard, Renard, Archives/Ste Croix, Quincampoix dans le IVe. Ces collectifs sont associés à "Vivre le Marais !" qui les assure d'un soutien actif.

    Nous étions présents au compte rendu de mandat de Bertrand Delanoë dans le IVe sur le thème de "La nuit à Paris" et avons restitué en deux articles (3 et 4 septembre 2012) la teneur des discours et des réponses aux questions des participants. Nous avons qualifié cet exercice "d'ode à la fête" en regrettant qu'il puisse être vu aussi comme "l'apologie du bruit". 

    Nuit de folie   Bruit boucher oreilles jeune homme

    Nous n’hésitons pas non plus à solliciter des rendez-vous auprès des Adjoints au Maire de Paris en charge des questions qui touchent les préoccupations de l’association. Dans ce cadre, nous avons rencontré François Dagnaud Maire-Adjoint en charge de la propreté et du traitement des déchets (cf articles des 02 et 21 juin 2012) et Mao Péninou dont les compétences portent sur l'Accueil et le Bureau des Temps. M. Péninou est à l’origine des "états généraux de la nuit" auxquels nous avons participé afin de veiller à ce que les nuisances nocturnes auxquelles les habitants sont souvent malheureusement soumis (cf article du 22 juin 2012) restent sous contrôle.

    Des réunions sont projetées prochainement avec Airparif, la Direction de l’Urbanisme ainsi que plusieurs conseils de Quartiers.

    La culture n'est pas en reste dans notre programme. Les visites guidées ont repris sous l'impulsion de Marie-Françoise Masféty-Klein, nommée entre temps présidente de l'association amie  MARAIS QUATRE,(anciennement "Aubriot-Guillemites").

    Dans le cadre des élections législatives "Vivre le Marais !" a reçu plusieurs candidats afin d’échanger sur leurs programmes (cf articles des 13 avril, 26 et 28 mai, 3 – 7 et 10 juin 2012).

    Bien entendu, nous n’hésitons pas à saisir par écrit toute autorité compétente (Mairie, Préfecture…) si nous l’estimons nécessaire. Nous échangeons aussi, fort des expériences de chacun, avec nos amis d’autres associations plus particulièrement celles du réseau "Vivre Paris !". Nous sommes prêts, si nécessaire, à aller devant les tribunaux si nous estimons que l'Etat (Mairie et Préfecture) ne font pas leur devoir de protection du citoyen.

    Nous restons par ailleurs mobilisés sur la défense de notre liberté d'expression, contestée devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour prétendues diffamation et injures publiques, par le COX, dont l'occupation régulière de l'espace public ne s'est pas départie pour autant.

    Un nouveau bilan sera fait lors de notre assemblée générale de printemps. Nous remercions nos adhérents de la confiance qu’ils nous témoignent  au travers notamment des messages que nous recevons et des commentaires postés sur ce blog.

    Dominique Feutry

     

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