Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Sécurité

  • 3864953514Automobile stationnée à cheval sur un couloir de bus

     

    Plusieurs médias indiquent qu’un «système de vidéo-verbalisation embarquée» pourrait équiper les bus de la RATP. L’idée étant de lutter contre les véhicules qui passent ou stationnent impunément dans les couloirs réservés aux bus malgré la vidéo surveillance exercée par la police (voir notre article du 22 mai 2013).

    La RATP semble se défendre de vouloir utiliser ce moyen, mais il semble toutefois qu’il y ait anguille sous roche puisqu’une organisation est prévue afin que des agents de la RATP (agents assermentés) puissent dresser des PV à l’encontre du stationnement illicite dans les couloirs de bus.

    Viewmultimediadocument

    Panneau de signalisation indiquant que le couloir n'est réservé qu'aux bus

     

    Il est vrai que le stationnement de voitures, camions, estafettes est fréquent et il retarde les véhicules de transports  en commun, ce qui peut dissuader les clients de les emprunter, une  conséquence particulièrement  navrante en ces périodes de forte pollution atmosphérique.

    Reste à savoir si cette  information verra le jour ou si cela fait partie de toutes ces annonces dont nous sommes inondées et qui restent lettre morte.

    A suivre néanmoins, car ce serait une évolution bien nécessaire.

    Dominique Feutry

     

  • ToulouseFaire la fête, oui, dans le respect de la tranquillité des autres …

     

    Le réseau "Vivre Paris !" représenté par plusieurs associations (Accomplir, Vivre le Marais !, le Canal Saint Martin, Jean-Pierre Timbaud et la Butte aux Cailles) a participé le 12 février à la première réunion du Groupe de travail « Tranquillité publique » créée dans le cadre du Conseil de la Nuit voulu par la Mairie de Paris en remplacement des Etats Généraux de la Nuit. Assistaient aussi à cette réunion présidée par Frédéric Hocquard Conseiller de Paris, Délégué à la Maire de chargé de la nuit, nombre de représentants des professionnels de la nuit et de leurs syndicats, des représentants de la préfecture de Paris, de la Préfecture de Région et plusieurs élus d’arrondissements. Une cinquantaine de personnes siègent à ce groupe de travail, ce qui est beaucoup !

    En guise d’introduction, F. Hocquard rappelle les règles de fonctionnement de cette instance, « … un cadre de travail pérenne…, … proposer des choses concrètes…, … on veut être dans un temps opérationnel…, … si le terme de médiation est utilisée, il faut utiliser aussi le mot réguler…pour un espace régulé…». Dès la prise de parole le réseau "Vivre Paris !" a martelé, au travers d’un de ses membres, médecin, combien « le bien dormir était indispensable » en regrettant qu’aucun spécialiste du sommeil n’ait été convié à ces travaux.

    "Vivre Paris !" s’est félicité de la disparition (ou presque) du mot médiation au profit du mot régulation. Il a mis en exergue un oubli d’importance, réaffirmer que la réglementation existante devait être appliquée par les professionnels qui doivent se comporter comme tels. Il est rappelé aussi combien les états généraux de la nuit ont été une expérience douloureuse pour Vivre Paris et ses membres, expérience qui ne sera pas oubliée. Enfin le Réseau conclut en citant les villes étrangères qui sont soumis à la même problématique du bruit la nuit et des nuisances induites et souligne que celle-ci a été largement évoquée lors de la conférence du 10 février sur les nuisances nocturnes organisée par "Vivre Paris !".

    Le tour de table s’est poursuivi. La posture de la plupart des professionnels, après avoir louangé les organisateurs de leur initiative, est différente de celle de "Vivre Paris !" Ils estiment que les excès dénoncés sont le fait de quelques-uns de leurs pairs (« les mauvais élèves ») alors que souvent les formations professionnelles ad hoc dispensées, les chartes, les labels, les conseils de quartier et autres artéfacts auraient permis de contenir ce phénomène des nuisances nocturnes. Même des élus présents ont soutenu ces affirmations. Un des représentants est allé jusqu’à proposer que des aides ou des crédits bonifiés soient accordés aux exploitants afin qu'ils puissent effectuer les aménagements nécessaires pour contenir le bruit… !

    PierrotsPierrots de la Nuit : tendrement inutiles …

     

    D’autres ont montré leur attachement à « la cohésion sociale » en insistant sur « la recherche permanente de solutions avec les habitants » (sic) tout en demandant aussi de distinguer les clients des bars des consommateurs alcoolisés par eux–mêmes qualifiés de « circulants » qui ne fréquentent pas ces établissements mais seulement les lieux où ils sont établis. L’édition prochaine d’un guide des bonnes pratiques à l’usage des exploitants est annoncée. Bien entendu un argument souvent mis en avant est repris par un membre de la réunion qui affirme « …avoir à cœur de fabriquer de l’emploi et du lien générationnel».

    Les "pierrots de la nuit" dont "Vivre Paris !" a toujours dénoncé l’inefficacité et le coût (0,5 millions € de subventions municipales en quatre ans) par la voix de leur représentant a essayé de démontrer que son dispositif était insuffisant mais efficient et qu’il convenait de « … travailler les rythmes, les enchaînements des ouvertures et les formations poste par poste … » des bars. Une note différente d’un représentant de l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie), plus pragmatique insiste sur « la nécessité d’appliquer des sanctions.. » et le fait, qu’outre l’alcool « aucune soirée n’a lieu sans l’usage de stupéfiants.. ! ».

    MartinetStéphane Martinet, élu du XIe, chargé de la prévention et de la sécurité. Pour lui, sa mission passe avant sa carrière …

     

    Un élu reprend à son compte cette affirmation sur les sanctions et un de ses collègues, Stéphane Martinet, à l’adresse des professionnels et à propos de leurs clients déclare en préambule de son intervention « Messieurs, ne les saoulez pas ! ». La Préfecture de police est restée neutre puisqu’elle dit devoir aviser en fonction des propositions qui seront faites. La Préfecture de région lui emboîte le pas en indiquant « s’appuyer sur les dispositifs qui existent en matière de prévention ». Après une intervention inattendue de l’ex  maire putatif de la nuit dont on ne retiendra que le besoin selon lui d’aménager les transports, "Vivre Paris !" demande que les travaux menés fassent faire l’objet de méthode.

    F. Hocquard conclut assez rapidement la réunion en soulignant des pistes d’action :

    – Réguler la nuit parisienne en développement qui est de la responsabilité des professionnels de la nuit et augmenter les moyens, plus particulièrement dans les endroits où il est difficile de gérer la concentration.

    – Mettre en place des comités de suivi dans le cadre du dialogue qui se traduit par des accords, rencontres et autres entre les parties.

    – Avancer sur la question de la tranquillité avec concertation sur les moyens.

    – Évaluer de façon indépendante l’action des "Pierrots de la Nuit".

    En résumé le réseau "Vivre Paris !" craint que ce comité de la nuit ne devienne les "états généraux bis" de la nuit. Il s’étonne de l'absence de certains spécialistes sur les sujets les plus prégnants, tout comme de la présence de personnes qui n’ont pas de représentativité dans cette instance. Il s’interroge sur la suite qui sera donnée à ces travaux pour lesquels il n’est prévu qu’une seconde réunion, travaux qui d’ailleurs prennent davantage la forme d’un tour de table celle d’une instance de propositions rendue il est vrai difficile par le nombre élevé de participants et la sur représentation des professionnels de la nuit.

    Pour prendre connaissance de l'ensemble des propositions du réseau cliquer sur le lien  

     

  • Photo 1Véhicules de pompiers devant le Crédit Municipal, 55 rue des Francs-Bourgeois (IVe), le 24 février au matin (Photo VlM)

    Branle-bas de combat ce matin rue des Francs-Bourgeois (IVe) devant le Crédit Municipal.

    Des voitures de police barraient la rue, la ligne 29 de bus a été détournée, afin de laisser le champ libre aux véhicules de pompiers. Ces derniers étaient affairés à l’intérieur de l’immense bâtiment de la vénérable institution. Aucune fumée n’était visible, les moyens déployés restaient limités.

    Sans doute était-ce un début d’incendie ou tout bonnement un exercice périodique destiné à prévenir un éventuel sinistre ?

    PS : Nous avons appris ultérieurement par le Commissaire Central du IVe arrondissement qu'il s'agissait d'un incident tout à fait mineur. Plus de peur que de mal donc !

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    ImagesGP15R3M2Pour … ou contre !

     

    Notre article du 13 février a trouvé un écho, sans doute fortuit, auprès des Vert (EELV) de Paris. Dans une lettre ouverte à la Maire de Paris Anne Hidalgo, divulguée par le Journal du Dimanche du 22 février, ils se prononcent pour un référendum sur le sujet.

    Voir la lettre de Anne Souyris et David Belliard, les deux coprésidents du groupe EELV à l'Hôtel de Ville

    Les partisans d'un dépôt de la candidature de Paris (qui coutera à lui seul plus de 60 Millions d'€), avant qu'on change d'unité pour que les Milliards remplacent les Millions, se targuent d'une majorité d'opinions favorables. Le sondage auquel nous nous sommes livrés auprès de nos adhérents et lecteurs nous donne exactement l'inverse : 80 % d'opinions défavorables.

    Au fond d'elle même la Maire n'y est pas favorable mais les pressions sont fortes. Voilà une occasion pour elle de faire la preuve de sa stamina, que certains mettent en doute !

     

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    Etablissement-ferme-paris-2161La maison de retraite Madeleine Béjart 4 rue de le Perle (IIIe) avant l'incendie

     

    Nous ne pouvons pas rester insensibles au drame qui vient de se dérouler dans la nuit du 27 au 28 janvier dans la Résidence Madeleine Béjart, maison de retraite du 4 rue de la Perle (IIIe) à quelques mètres du Musée Picasso causant la mort d’un retraité pensionnaire et des blessures à 6 autres personnes.

    Nous imaginons le traumatisme que ressentent les occupants, le personnel et leurs familles.

    50 pompiers ont été dépêchés sur place pour circonscrire l’incendie, après avoir sauvé 4 personnes par la grande échelle. Tous les locataires ont été évacués. Bien entendu une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine du sinistre qui s’est déclaré dans l’un des studios de ce paisible établissement et nous associons à la peine provoquée.

  • Téléchargement

    Un récent sondage d'Opinionway a montré que les franciliens parisiens étaient davantage favorables que la moyenne française à l'augmentation du nombre de caméras de surveillance notamment dans les transports en commun, les lieux publics, les parkings, les rues, les routes et les commerces… 

    Ainsi  précise l'étude " 94% des franciliens seraient favorables à l’augmentation des caméras dans les parkings et les transports en commun, 86% dans les lieux publics en ville, 82% dans les commerces, 77% sur les routes et autoroutes. 

    Bien que certains élus aient pu pourtant prétendre qu'il y avait assez de caméras de vidéosurveillance dans Paris, seulement 24 et 44 caméras respectivement pour les III et IVe arrondissements (voir nos articles des 26 octobre 2012 et 22 mai 2013 à ce sujet) et que des collectifs aient dénoncé le plan 1.000 caméras pour Paris mis en place en 2011 dans le cadre du plan de vidéo protection pour la ville de Paris, ce sont 240 caméras supplémentaires qui devraient être progessivement installées à Paris et s'ajouteront aux 1 130 existant à ce jour.

     

    Téléchargement (1)Centre de contrôle par vidéosurveillance (Photo Metronews)

     

    La SNCF a aussi oeuvré dans ce sens puisque 5.500 caméras ont déployées sur le réseau avec  la volonté d'équiper pour fin 2017, 569 rames de train de 15.700 caméras embarquées. A cela s'ajoutent les 29.500 caméras du réseau RATP…Voilà qui semble important mais qui s'avére névessaire. 

    En effet les statistiques sont sans appel quant aux interpellations dues aux 1.130 caméras du Plan de vidéoprotection pour la ville de Paris (PVPP), elles atteignent le nombe de 10.000 depuis leur installation en décembre 201 Ces interpellations ont été effectuées suite à des vols à la tire et des ventes à la sauvette.

    Nos ne pouvons que nous rejouir de ces résultats et de ce renforcement annoncé en espérant que ce dernier bénéficiera aux deux arrondissements du Marais.

    Dominique Feutry

     

  • Pompiers templeVoitures de pompiers rue du Temple (IIIe) (Photo VlM)

     

    8250 soldats du feu, telle est l’importance des effectifs de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris qui couvre Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.

    Il serait malheureusement question d’amputer son budget de fonctionnement pour 2015. La baisse serait significative, près de 330 millions € en moins! Ce budget est financé à la fois par l'Etat, la Ville de Paris, les départements dela  petite couronne et les 123 villes de l'agglomération.

    Alors que la brigade des sapeurs-pompiers est intervenue plus d’un demi-million de fois l’an passé (12% des interventions de l’ensemble du territoire national), cette décision, si elle était appliquée, ne manquerait pas d’entraîner, selon les informations diffusées par les médias, une réduction d’équipements nouveaux pourtant utiles, la fermeture pure et simple de plusieurs centres de secours de la région parisienne (100 ont été fermés en France en 2013), voire la facturation de certaines interventions aux secourus.

    Il est même question de supprimer des effectifs alors que la France a déjà perdu 15 000 pompiers volontaires en 10 ans sur un total de 193 000 que complètent les 40 000 pompiers professionnels dont 20% pour Paris (source : Direction de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises).

    Des recettes liées à l'augmentation du tarif des fourrières pourraient être utilisées pour compenser en partie  cette baisse de budget.

    Avec cette compression d’un budget qui touche un sujet, ô combien des plus sensibles, lié à la sécurité et à la santé des citoyens, ces nouvelles ne sont pas sans inquiéter. Nous sommes face, en effet, à une situation jamais vue de soi-disant difficultés budgétaires, alors que les subventions sont distribuées en abondance à des associations diverses par nombre de collectivités et que les investissements immobiliers annoncés sont d’une ampleur inégalée (voir nos articles des 01 novembre, 06 et 08 novembre 2014) ! Comprenne qui pourra…

    Dominique Feutry

     

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    "Vivre le Marais !" a rencontré plusieurs responsables du Commissariat Central du IIIe arrondissement. Le Commissaire Central Adjoint Cyril Lacombe était assisté du Commandant Michel Garot et de MM. Thierry Carcioffo et William Couturier. Un tour d’horizon complet a été dressé avec les autorités de police dont nous avons compris que la préoccupation majeure, outre le maintien de l’ordre, était d’abord la prévention et la pédagogie.

    Sur la question des terrasses non autorisées ou qui empiètent sur les autorisations allouées et qui provoquent des nuisances notamment du bruit, plusieurs actions sont menées. Des actions de prévention et de mise en garde lors de l’arrivée de nouveaux exploitants. Ensuite des contrôles aléatoires ou suite à des plaintes de riverains sont effectués, y compris la nuit, pouvant entraîner des verbalisations. La police connait bien les lieux sensibles situés au cœur de l’arrondissement mais aussi dans le Haut Marais. Bien entendu il est rappelé qu’il y a progressivité dans la nature des interventions sachant qu’une fermeture est une action ultime décidée par la Préfecture de Police. La Mairie de Paris, au travers de la Direction de l’Urbanisme, ainsi que la BACN (Bureau d’Action sur les Nuisances) sont aussi parties prenantes.

    Problème induit par cette vie nocturne dans le quartier, celui de l’alcoolisation. Le Commissaire nous indique que le Commissariat est équipé de cellules de dégrisement.

    Sur les nuisances dues aux manifestations organisées au Carreau du Temple, chacun reconnait que des aires de stationnement pour les camions amenant les matériels n’ont pas été prévues et qu’il est difficile qu’il n’y ait pas de bruit lors de la préparation et du déroulement de ces manifestations. En revanche nous apprenons qu’à la suite d’un concert extrêmement bruyant, la décision a été prise, après verbalisation, de ne plus en organiser dans cet espace.

    Au fil des actions menées journellement par les équipes du Commissariat nous apprenons que les verbalisations à l’encontre des cars qui stationnent illégalement rue Rambuteau et rue Beaubourg sont nombreuses avec paiement immédiat de l’amende, mais il n’est pas possible de mettre un policier en faction chaque jour. Seule une solution passant par des infrastructures empêchant le stationnement sera véritablement efficace. Vivre le Marais va saisir le Maire du IIIe qui connait bien le dossier pour aider à régler cette situation anormale.

    La situation pourrait devenir identique aux abords du musée Picasso qui vient de rouvrir ses portes et il est important que tous les cars (sauf pour les personnes handicapées) stationnent sur le boulevard Beaumarchais. Nous espérons que cette organisation sera retenue.

    Des PV sont quotidiennement dressés à l’encontre de cyclistes et de motocyclistes qui roulent sur le trottoir ou ne respectent pas le code de la route. Les contrôles de vitesse de circulation des véhicules sont fréquents sur les axes principaux de l’arrondissement.

    En matière d’agressions de vols et de cambriolages, le IIIe arrondissement déjà en deçà de la moyenne parisienne est plutôt sur une tendance légèrement baissière. Sur ce sujet le Commissariat dispense, à la demande des copropriétés, des « cours » de prévention des cambriolages.

    Des solutions sociales sont apportées la plus souvent aux personnes vivant dans la rue mais toute action les concernant reste délicate et difficile.

    A propos des ventes à la sauvette, il nous est confirmé qu’il s’agit d’un délit.

    "Vivre le Marais !" retient de cet échange très constructif et convivial avec le Commissariat un grand professionnalisme des équipes, une très bonne connaissance du quartier et de ses spécificités avec la volonté réciproque de coopérer afin d’améliorer la vie quotidienne des habitants de l’arrondissement.

    Dominique Feutry

     

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    "Vivre le Marais !", en compagnie de Marais-Quatre et des représentants des collectifs du Marché de la Place Sainte-Catherine, Saint-Merri/Pierre au Lard et Archives-Sainte Croix de la Bretonnerie ont été reçus le 21 octobre par le Commissaire central du IVe arrondissement Eric Moyse et plusieurs membres de son équipe de direction.

    Ces rencontres périodiques que l’on pourrait qualifier de « partenariat » permettent de répondre aux préoccupations et d’échanger sur les sujets qui intéressent les habitants du quartier.

    En ce qui concerne les Etablissements qui engendrent du bruit la nuit qui ne respectent pas l'espace public et les autorisations de terrasse délivrées et/ou la réglementation en matière de consommation d’alcool, la réponse du Commissaire est sans embage, elle est celle de l’application du droit.

    Bien entendu des dossiers doivent être constitués et les infractions constatées par les forces de police. A cet effet le nombre de passages dans les commerces connus pour enfreindre régulièrement les règles a été augmenté et les effectifs renforcés. Ce travail quotidien devrait aboutir à une évolution favorable sans parler pour autant de miracle. A ce titre il est spécifié que deux fermetures ont été décidées récemment et il est probable que d’autres interviendront. Dans ces cas l’arrêté sur la vente d’alcool au-delà de 21H00 n’avait pas été respecté.

    Des participants ont insisté sur l’évolution de certains bars vers la formule « bar-club » dénomination avec laquelle ils s’autorisent à se transformer en discothèque avec force décibels et alcoolisation que doit subir le voisinage. Dans ce cas il est recommandé d’appeler le commissariat.

    Les riverains ont rappelé qu’ils n’étaient pas contre ces activités mais que leurs responsables devaient respecter leur voisinage. La conclusion du Commissaire Moyse sur ce sujet est de savoir où se situe la limite entre « supportable et ordre indispensable… ».

    Le cas de la place Sainte-Catherine fait l’objet d’une surveillance accrue mais il est demandé par les membres présents du collectif que la police se rende surtout sur les lieux lorsque le temps est clément, le pic de fréquentation induit crée alors des débordements qui peuvent aller jusqu’à empêcher les véhicules de secours de se rendre au pied des immeubles. Deux cas ont été rapportés. La police travaille sur ce dossier en relation avec la DPP (Direction de la Prévention et de la Protection - Mairie de Paris). Des verbalisations ont été dressées.

    Le Commissaire rappelle que les verbalisations sont systématiques dès qu’une infraction est constatée. Leur nombre a d’ailleurs doublé en quelques mois. L’objectif est de mener les « récalcitrants » au Tribunal de Police avec lequel les forces de l’ordre coopèrent efficacement. Les amendes sont alors bien plus élevées que celles dressées par les policiers (35 €), elles sont majorées en cas de récidive, ce qui n’est pas sans effet pour l’exploitant et peuvent aller jusqu'aux fermetures administratives.

    Les vols à la tire ont diminué devant les lieux les plus touristiques comme Notre Dame suite au doublement des interpellations. Les vendeurs à la sauvette sont aussi interpelés et leur marchandise saisie. Sur les abus des deux roues motorisées ou non y compris l’encombrement de l’espace réservé aux piétons, il nous est annoncé que le nombre de verbalisations nous sera communiqué prochainement. 

    Pouvoir échanger ainsi périodiquement est une manière de relater le vécu des habitants, d'anticiper les problèmes et d'une certaine façon d'aider à les résoudre en bonne entente avec les forces de l'ordre qui se félicitent comme nous de ces réunions.

    Dominique Feutry

     

  • St merri who's et école 10 05 13La rue Saint-Merri (IVe) à sa jonction avec la rue du Renard, occultée par les parois de la trémie (Photo VlM)

     

    Une réunion publique où assistaient de nombreux riverains et habitants du quartier s'est tenue le 1er octobre en présence du Maire du IVe arrondissement. A l'ordre du jour l'aménagement de la rue Saint-Merri (notre article du 28 septembre 2014).

    Au cours de sa très longue présentation Christophe Girard a rappelé d'abord qu'une partie de la trémie au débouché de la rue Saint-Merri serait enlevée début novembre permettant l'élargissement des trottoirs. Il a ensuite parlé de la circulation de la  rue, proposant l'inversion de sens de circulation avec deux options, soit une sortie directement par la rue du Renard selon la tracé actuel, soit en empruntant la rue Pierre au Lard (des potelets fermant la sortie de la rue Saint-Merri côté rue du Renard). Un représentant de la Direction de la Voierie et des Déplacements  a montré par une projection ensuite à quoi cela ressemblerait.

    Pierre au lard boyau 04 01 13La "rue boyau" Pierre au Lard (Photo VlM)

     

    Devant le tollé et le fou-rire général sur cette dernière option, (que la photo permet assez bien de comprendre) le Maire a répondu qu'il n'était pas partisan de celle-ci mais qu'il fallait en parler pour n'écarter aucune possibilité. Poutant au moment où il avait fait cette annonce, il y avait semblé tout à fait favorable. Quant à la piétonnisation, Christophe Girard a dit haut et fort qu'il était contre, s'étonnant même qu'un tel bruit ait pu se répandre.

    La réunion s'est terminée sur un constat dressé par Alain Genel, président du bureau du conseil de quartier St Merri, soulignant qu'après un large échange de points de vues entre habitants, commerçants et parents d'élèves, l'inversion du sens de la circulationque semblait avoir recueilli une large majorité de suffrages. Cette inversion permettrait de réduire la fréquentation de la rue par des véhicules qui n'ont pas de raison d'y être. Mais il ajouta qu'il ne fallait peut-être pas enterrer complètement l'option de piétonnisation de l'extrémité de la rue St Merri. Compte tenu de caractère surréaliste de cette option l'assistance est restée bouche bée….

    Nous avons  relevé une remarque intéressante d'un participant qui a rappelé que la sécurité des enfants pouvait être assurée à un coût peu élevé en réouvrant un passage souterrain aujourd'hui obstrué depuis les travaux des années 70 dans la quartier. Ce passage relie sous la rue du Renard, la colonne Wallace au café à l'angle des rues du Renard et Saint-Merri. Pourquoi n'en a-t-on jamais parlé jusqu'à présent ?

    Collectif Pierre au Lard                                                            Dominique Feutry