Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Sécurité

  • Le service de la Garantie immeubleImmeuble du "Service de la Garantie", tout près de la mairie du IIIe (Photos VlM)

     

    Ce n'est pas pour tout de suite mais le transfert est programmé. Ce sera à partir de 2021 : la police des 1er, IIe, IIIe et IVe arrondissements va se regrouper dans l'immeuble construit en 1925 du 14 rue Perrée (IIIe), qui était celui du "Service de la Garantie".

    Le service de la Garantie frontonDétail du frontispice de l'immeuble

     

    Cette institution date de 1797 (brumaire an VI du calendrier révolutionnaire). Elle avait pour rôle le poinçonnage des métaux précieux et des produits issus de l'industrie et de l’artisanat de l'orfèvrerie. Que la police s'y installe est de bon augure car cet édifice dédié aux "services de la garantie" nous permet d'espérer une garantie des services (sous-entendez : "rendus à la population") !

    Ce choix nous semble en mesure de valoriser la fonction de nos policiers car le bâtiment méritera cette fois l'appellation "d'Hôtel de Police" qui pouvait difficilement être revendiquée à propos du boulevard Bourdon ou même de la rue aux Ours…

    Cependant, les habitants du IVe trouvait déjà leur commissariat excentré, au bord du bassin de l'Arsenal ; qu'en sera-t-il lorsqu'il se trouvera propulsé en bordure nord du IIIe ? Ceux des 1er et IIe ne vont-ils pas se sentir orphelins ?

     

     

  •   DSCN8168Ouvrier hissant des tuiles sur un toit à l'aide d'une poulie

     

     

    Alors que nous avons connu ces dernières semaines un épisode inhabituel de tempête, pas mal de nos concitoyens ont dû faire revoir leur toit. Aussi en profitons nous pour proposer à votre sagacité la copie ci-dessous d'un courrier, nous dit-on authentique, adressé par un ouvrier à son patron suite à la réparation d'un toit.

     

    "Monsieur le Directeur,

    Quand je suis arrivé au bâtiment j'ai découvert que la tornade avait fait tomber quelques tuiles du toit. J'ai donc installé une poutre et une poulie et j'ai glissé 2 caisses de tuiles sur le toit.

    La réparation terminée, il restait un quantité de tuiles. J'ai  hissé à nouveau une caisse vide et j'ai fixé la corde en bas. Je suis remonté et j'ai rempli la caisse avec les tuiles en trop. Puis je suis descendu et j'ai détaché la corde.   

    Malheureusement la caisse de tuiles était plus lourde que moi et, avant que je comprenne ce qui m'arrivait, elle a commencé à descendre, me soulevant en l'air d'un seul coup. J'ai décidé de m'agripper et à mi-hauteur, j'ai rencontré la caisse qui descendait et j'ai reçu un sérieux coup à l'épaule. Alors,  j'ai continué jusqu'en haut, me cognant la tête contre la poutre et m'écrasant les doigts dans la poulie.

    Lorsque la caisse a cogné le sol, le fond a lâché et les tuiles se sont répandues par terre. J'étais alors plus lourd que la caisse et je suis reparti vers le bas à grande vitesse. A mi-hauteur,  j'ai rencontré la caisse qui remontait et j'ai reçu de sérieuses blessures à la jambe.

    Quand j'ai atteint le sol, je suis tombé sur les tuiles dont les arêtes m'ont infligé plusieurs douloureuses coupures. A ce moment là, j'ai dû perdre ma présence d'esprit car j'ai lâché la corde.

    Alors la caisse est redescendue, me donnant un coup violent sur la tête et m'envoyant à l'hôpital .

    Pour cette raison, vous comprendrez que je demande un congé maladie."    

     

  • République jour assis nuit debout 11 04 16

    Place de la République, souvenir de "Nuit Debout", avril 2016

     

     

    En réaménageant la place de la République, les têtes pensantes de la mairie de Paris auraient pu en faire un espace où le minéral et le végétal auraient cohabité pour offrir à la population parisienne un lieu de détente et de respiration, avec une pensée pour les riverains qui sont venus vivre là parce qu'ils aimaient ce quartier en bordure du centre, à la jonction des Grands Boulevards.

    Une fois de plus, l'idéologie s'en est mêlée. On en a fait le lieu de toutes les revendications nationales et planétaires, le départ de cortèges, le siège de happenings stériles comme ces nuits à dormir debout qui ont voulu ressusciter mai 68 et ont sombré dans un bide absolu, après avoir pourri les nuits de ceux qui vivent autour.

    Plusieurs de ces riverains sont venus vers nous espérant une aide. Nous avons fait ce qui est en notre pouvoir. Nous avons dénoncé notamment la passivité du Préfet de police qui a pris arrêté sur arrêté pour que le bruit et les désordres cessent mais n'a dû qu'à l'arrivée des vacance d'été que le phénomène trépasse de sa belle mort.

    L'agitation générale a repris dès septembre 2016 et n'a pas cessé depuis. Un de nos adhérents nous envoie cette lettre qui a quelque chose de pathétique :

     

    Je vous envoie ma cotisation mais ce sera certainement la dernière fois que je participerai à votre association car j’ai quitté Paris en Juillet dernier pour m’installer dans un village situé à côté de Fontainebleau.

    En effet, la vie était devenue insupportable à mon ancien domicile de la Place de la République … théâtre permanent des manifestations quasi quotidiennes, cette place est devenue dangereuse et je ne m’y sentais plus en sécurité … ajoutez à cela les événements majeurs comme Nuit Debout ou la pléthore de concerts pour lesquels nous n’étions pas prévenus devant supporter des sons non réglementaires jusque tard dans la nuit.

    D’autre part, habitant au dessus du KFC avec sa terrasse non réglementaire (malgré les affirmations erronées de Mme Frey de la mairie du IIIe … ) qui constitue un renfoncement isolé dans lequel s’abritent les toxicomanes pour se droguer ou encore avoir des rapports sexuels … fatigué des livraisons de cet établissement au cours desquelles les camions montent sur le trottoir déracinant les arbres en reculant (un arbre a dû encore être abattu dernièrement… ), fait que j’avais signalé à la direction de l’urbanisme, voulant m’assurer que les frais de remplacements des arbres seraient bien refacturés à KFC, mes courriers étant restés sans réponses, je peux donc en conclure que ce sont mes impôts qui financent cela … et je ne le tolère pas.

    Je suis arrivé à Paris République en 1998, je suis tombé amoureux de ce quartier mais je ne l’aime plus car je ne m’y sens plus en sécurité … je n’aime plus Paris à cause de la politique de la municipalité et de sa Maire et j’ai décidé de ne plus contribuer à ses délires démagogiques en ne lui donnant plus ma taxe d’habitation …

    Dans mon ancien immeuble, déjà trois familles ont aussi quitté le quartier !

    La vie à la campagne est bien plus douce … mais ne le disons pas trop fort, ils nous conseilleraient une fois encore de partir dans la région de Rodez ou ailleurs !

    Roland C…

     

    Bye bye Roland, snif… On s'étonnera ensuite que Paris perde des habitants. Et soit livré au tourisme de masse dont les plateformes de location touristique font leurs choux gras en proposant à prix d'or les logements que les parisiens abandonnent.

    GS

     

  • Archives 72 surélévation et hangarRénovation de l'hôtel particulier du 72 rue des archives en 2011 avec "visa conforme" de l'ABF (Photo VlM)

     

     

    On a appris à se méfier du mot "simplification" car c'est une façon de présenter sous un angle sympathique une intention qui n'a pas forcément toutes les vertus. En 2008, le président Sarkozy en a usé pour alléger le dispositif administratif français. S'agissant du Ministère de la Culture, sa politique a conduit à un certain effacement des ABF (architectes des bâtiments de France) devant les autorités territoriales, mairies et directions de l’équipement.

    Le pouvoir des ABF qui était jusque là discrétionnaire (avec reconnaissons le des abus ici ou là), est devenu en théorie "partagé", à ceci près que leurs moyens financiers, sensiblement écornés à cette occasion, n'ont jamais été à la hauteur de ceux des collectivités territoriales qui elles ont la latitude de lever l'impôt et bénéficient d'une large impunité quand leur gestion n'est pas sans reproches.

    On s'en est clairement rendu compte en 2013 avec la révision du plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) du Marais, processus dans lequel nous avons été impliqués par notre participation au sein de la "commission locale". Il n'y a pas eu de dégâts car la mairie de Paris, s'agissant du centre historique de la capitale, s'est gardée de décisions à l'emporte-pièce comme on en a connu depuis avec la Tour Triangle ou les tours du XIIIe et parce que sans doute Anne Hidalgo n'était pas encore totalement aux commandes et pas encore soumise à la tentation d'apparaitre comme une Maire qui veut tout chambouler ; mais si tel n'avait pas été le cas, les ABF auraient dû céder.

    On a tremblé encore en 2016 quand la loi "CAP" (création, architecture et patrimoine) a été soumise au parlement. Les adeptes de la construction sans contraintes, en dignes béotiens qu'ils étaient, souhaitaient faire fi de l'esthétique des sites, paysages et monuments en reléguant les ABF au rôle de figurants. Le bon sens une fois de plus a prévalu. Des personnalités bien inspirées comme Patrick Bloche et Françoise Férat ont défendu des amendements qui ont évité le pire.

    Aujourd'hui à nouveau c'est le "Canard Enchainé" qui actionne la sonnette d'alarme. Dans un article du 22 novembre, le joyeux palmipède prévient que le projet de loi en cours d'élaboration sur le logement et la construction pourrait supprimer "l'avis conforme" des ABF.

    La Fédération Patrimoine-Environnement commente cette information sur son site en disant : "Nous pensions que les débats riches, nombreux et parfois enflammés qui s'étaient tenus à l'Assemblée Nationale et au Sénat [….. ] avaient démontré la pertinence du positionnement de l'ABF dans le dispositif de préservation et de valorisation des espaces protégés en France…".

    Gérard Simonet

     

     

  • DOQur09XkAEdqmALes pompiers appelés pour l’incendie du 167, rue du Temple (IIIe) le 10 novembre 2017 (photo JC) 

     

     

    L'important incendie qui a eu lieu 167 rue du Temple (IIIe) vendredi 10 novembre vient nous rappeler combien le "Marais des grossistes" peut être dangereux et peut mettre en insécurité tout un immeuble et les bâtiments voisins. 

    Nous avons souligné dans plusieurs articles publiés au cours des dernières années les mesures prises par la mairie de l'arrondissement pour réduire l'emprise des commerces de gros et diversifier l'activité, mais l'effort doit être poursuivi. Ce récent événement qui aurait pu être dramatique (9 personnes blessées et intoxiquées, explosion d’une verrière…) remet cette question au premier plan avec le relogement des habitants qui n’ont pas pu réintégrer leur immeuble trop endommagé.

    L’incendie est venu en effet du magasin du rez-de chaussée et nous savons que dans nombre d’endroits, rue des Gravilliers, rue Chapon et rue du Temple pour ne citer que les plus concernées, les caves regorgent souvent de cartons et servent d’entrepôts de marchandises quand ce ne sont pas les étages eux-mêmes qui sont utilisés pour cela.

    D’ailleurs dans certains commerces, des panneaux sont apposés ici et là mentionnant qu’il est interdit de fumer… 

    Le sujet des risques d’incendie demeure, malgré la baisse de densité de la mono activité des grossistes qui caractérisait ce secteur du Marais. Nombre de commerces ont changé de destination et  les commerçants se sont regroupés dans des communes en banlieue Nord où l’accessibilité est plus facile que celle des rues étroites et encombrées du Marais. 

    Il importe donc, plus que jamais, aux services compétents, de contrôler et de faire appliquer strictement les règles de sécurité en vigueur. Les conséquences d’une vigilance insuffisante peuvent en effet se révéler dramatiques comme elles auraient pu l’être le 10 novembre sans l’intervention rapide et efficace des pompiers.

    Dominique Feutry

     

  • Commissariat_03Commissariat central du IIIe arrondissement rue aux Ours (photo PP)

     

     

    En lien avec la mairie du IIIe arrondissement, le Commissaire central du IIIe arrondissement a animé ce 8 novembre une réunion publique consacrée à la prévention et à la lutte contre les cambriolages. 

    Les thèmes abordés furent nombreux. 

    Comment protéger et renforcer la sûreté de sa copropriété ? Comment protéger et renforcer les points d'accès de son logement ? Comment solliciter les conseils du correspondant sûreté du Commissariat ? Quels moyens d'alerte et de détection peut-on mettre en place et quel St leur efficacité ? Comment signaler son absence prolongée ? "Devenir acteur de sa sécurité", sans oublier les démarches à faire en cas de cambriolage. 

    A l’approche des fêtes de fin d’année où le nombre de cambriolages croît, cette réunion tombe très à propos.

    Renseignements en mairie du IIIe

     

  • Coutures st g r'golotte 30 06 17Avant-goût de la privatisation de la rue des Coutures St Gervais, 30 juin 2017

     

     

    Dans un article daté du 25 octobre, le quotidien "Le Parisien", au lieu de reproduire strictement le libellé de notre "droit de réponse" à un article précédent, comme la loi l'y oblige, en a publié une version tronquée et inscrit l’association "Vivre le Marais !" en soutien du projet de « rue'Golotte » LOL.

    Étant expressément nommés et publiquement critiqués une nouvelle fois pour les alertes que nous avons lancées sur la gravité des risques encourus par les enfants et la mise en péril de la sécurité des résidents, nous avions rédigé en effet comme la loi nous y autorise, un "droit de réponse" adressé au "Parisien". Y était exposée notre position, étayée par des explications fouillées assorties  de propositions de solutions alternatives précisant que nous étions prêts à contribuer à la recherche de solutions acceptables.

    Au lieu de publier in extenso et sans modification notre courrier, "Le Parisien" a choisi d'écrire que notre association, ce qui est inexact, « souscrit pleinement » aux deux expérimentations réalisées le 30 juin et le 15 septembre par l’association sportive et culturelle de l’école des Quatre Fils (ASC4F)…

    Nous ne comprenons pas cette insistance répétée de la rédaction du journal  à transgresser les faits et nos écrits. Cette attitude est passible de poursuites en vertu des dispositions de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881…

    Cependant, comme la mairie et l'association qui soutient le projet ont pris la sage décision de surseoir à sa mise en œuvre, nous optons pour l'apaisement en invitant "Le Parisien" et le journaliste concerné à faire preuve dorénavant de plus de professionnalisme et d'honnêteté à l'égard de la vérité à laquelle ses lecteurs ont droit.

     

  •  18luuo8xjl042pngVers la suppression des feux tricolores

     

     

     

    La question de la suppression des feux tricolores n’est pas nouvelle.  Le très célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology) en a fait un sujet d’études.  Plusieurs grandes villes (Philadelphie, Bordeaux, Lyon) ou des villes moins importantes (Abbeville…) l’ont expérimentée avec de résultats probants et le Conseil de Paris a adopté le pirncipe dans la foulée, en février dernier, dans le cadre du grand plan piéton. 

    Une expérimentation de 6 mois vient d‘être annoncée, elle débutera en novembre dans le XIVe arrondissement où 7 carrefours, non loin de la gare Montparnasse, seront dépourvus de feux.  

    Pourquoi  supprimer les feux tricolores ?

    Une telle décision en effet  peut apparaitre  a priori saugrenue. Mais à regarder de près, les raisons qui président ce choix montrent que l’arrêt des feux entraine moins de pollution, moins de bruit et paradoxalement moins d’accidents. 

    Moins de pollution car les véhicules qui s’arrêtent et redémarrent fréquemment consomment davantage de carburant et polluent donc plus. Moins d’arrêt, c’est aussi moins de bruit. Quant à la sécurité des piétons,  les tests démontrent  qu’avec des « cédez-le-passage », les conducteurs sont plus vigilants alors que lorsque le feu passe à l’orange, les conducteurs ont souvent tendance à accélérer… Enfin dernier avantage, le trafic est plus fluide.  

    10 000 accidents en moyenne sont recensés en France chaque année aux feux tricolores ! 

    L’adjoint en charge des Transports à la Maire de Paris, Christophe Najdovski, a annoncé qu’une évaluation serait faite (la Ville de Paris a prévu aussi de mesurer la pollution et les niveaux de bruits, de jour et de nuit) dans le XIVe. A l’issue de celle-ci, précise-t-il,  si ce pilote s’avère concluant, l’extension des suppressions de feux concernerait les carrefours à faible trafic.  Le Centre d’Etudes et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (CEREMA) recommande la mise en fonction de feux dès qu’une « rue à 50 km/h voit passer 800 véhicules par heure ».  

    Ce sont surtout les rues à Zone 30 sur lesquelles porte la réflexion de suppression des feux.  Il y a bien longtemps des villes, Nancy par exemple, avaient déjà tenté de limiter la vitesse en réglant les feux de sorte qu’en roulant à 30 km/h si le trafic restait fluide,  l’automobiliste ne rencontrait plus que des feux tricolores verts.

    Reste à montrer que les automobilistes seront disciplinés, que les incivilés seront en baisse et que le nombre d'accidents sera significtivement réduit. Le changement de paradigme devra s'accompagner de comportenements  aux antipodes de ceux que nous constatons chaque jour. 

    Quant au choix des carrefours du Marais qui pourraient être concernés à l'avenir par cette mesure, nous espérons que les habitants seront consultés préalablement ?  

    Dominique Feutry

     

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    Jean_benet_dtppJean Benet Directeur de la DTPP (photo RVP)

      

     

    Pour sa 8ème édition du Comité Local des Usagers, le Directeur de la Direction des Transports et de la Protection du Public (DTPP) de la Préfecture de Police,  Jean Benet, entouré de ses principaux collaborateurs avait convié nombre de représentants d'organisations professionnelles et d'associations d'usagers. Plusieurs membres  du réseau Vivre Paris ! étaient présents dont Vivre le Marais ! Assistaient aussi à la réunion des responsables de la Préfecture et de la Mairie de Paris. 

    Les sujets les plus importants ont porté sur la nouvelle répartition des compétences avec la Mairie de Paris et la communication de statistiques intéressantes relatives à la DTPP. 

    Il a été ainsi confirmé que la Mairie de Paris avait désormais compétence sur les périls en immeuble d'habitation et la salubrité des bâtiments à usage d'hébergement. Il en est de même pour les fourrières et d'une partie des attributions de l'ex BACN regroupées au sein du BANP (Bureau d'Action Contre les nuisances Professionnelles) de la Ville de Paris qui a autorité dorénavant sur les nuisances sonores et olfactives émanant d'une activité professionnelle. 

    Aucun changement de rattachement n’est intervenu pour les objets trouvés, le traitement des signalements de nuisances dues à la diffusion de musique (il est recommandé d'utiliser l'adresse mail : musiqueamplifiee@interieur.gouv.fr),  le contrôle des établissements et locaux recevant du public et diffusant de la musique

     

    Mairie-de-Paris

     

    Des statistiques intéressantes relatives à l’année 2016 ont été commentées. Il a été noté une baisse du nombre de mesures administratives (-4,40 %) à l’encontre des débits de boissons en raison semble-t-il de davantage de contrôles opérés. Les demandes d’autorisations d’ouverture de nuit (445) sont en nette diminution (- 15,40%). 

    6 000 déplacements ont été recensés dans le cadre de la lutte contre les nuisances avec 2 500 établissements contrôlés. 202 0000 enlèvements fourrières  (221 000 en 2015) ont eu lieu et dans le même temps, 60 000 usagers se sont rendus au Bureau des objets trouvés et fourrières. 

    La DTPP a souligné combien elle attachait de l’importance aux vecteurs d’informations à destination des usagers et aux efforts qu’elle menait pour améliorer la qualité de ses services (site Internet, réseaux sociaux, blog, applications mobile…).  

    Au fil des questions posées, nous avons compris qu’il était difficile de trouver des solutions face à la mendicité, que le n° d’appel 34 30  mis en fonction à la demande du Préfet le 18 janvier 2017 pour les objets trouvés était plus efficace  (14 500  appels recensés au 30 septembre depuis mi-janvier). 

    Des restitutions d’enquêtes de satisfaction plutôt favorables par service ont clôturé ce comité annuel dont le principe est apprécié des participants.

    Dominique Feutry

     

  •    Pollution air panthéon 02 12 16Pollution de l'air à Paris

     

     

    Lancée par Airparif  le 20 septembre  à  l’occasion de la journée de l’air, AirLab est une nouvelle structure « un accélérateur pour les solutions innovantes dédiées à la qualité de l’air intérieur et extérieur ».  Elle est ouverte à tous, du simple citoyen, aux instituts de recherche en passant par les entreprises privées  et publiques.  Parmi les partenaires et utilisateurs  intéressés par ce projet  francilien de nombreuses « start-up »« (25 environ)  et de grands groupes (Air Liquide, EDF, Engie …)  se sont  déjà déclarées ainsi que  l’Etat,  la Région, la Ville de Paris, le Préfecture de région  et la Métropole du Grand Paris.

    Installé dans les locaux d’Airparif, six projets ont été présentés. Parmi ceux-ci l’un d’eux propose de mesurer la pollution ambiante grâce à  des micros capteurs placés sur des camions de livraison de SNCF Logistique (Geodis). Un autre vise à améliorer la qualité de l’air d’un bâtiment de l’entreprise Veolia. Il y a aussi  celui des candélabres intelligents qui peuvent permettre de « récolter une multitude d’informations sur la mobilité (circulation routière,  piétons,  vélos,  motos..). »  Il appartient à Airlab de valoriser ces projets en recherchant des financements et en échangeant des informations. L’intérêt de ce lancement pourrait être à terme qu’AirLab  devienne un pôle de compétitivité dédié à la qualité de l’air.

    AirlablogoLe logo d'AirLab

     

    Un des responsables d’Airparif a  souligné  à l‘occasion de ce lancement que l’idée était « de comprendre les phénomènes, et de faire émerger les solutions pour l’améliorer, Airlab doit non seulement faire émerger des solutions, mais permettre de les vendre et de les exporter. ». Ainsi toutes les solutions seront systématiquement évaluées et leur efficacité quantifiée.

    Bien entendu ces avancées n’annoncent pas la fin de l’air pollué que respirent des millions de personnes mais devraient contribuer sinon à enrayer du moins  à contenir et réduire la pollution atmosphérique qui a pris de l’ampleur au cours de ces dernières années.