Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Société

  • 1pcvosgc3La place des Vosges photographiée du ciel

     

      

    En fin connaisseur de la place des Vosges où il vécut plus jeune, l’écrivain Michel Braudeau qui fut rédacteur en chef de la Nouvelle Revue Littéraire (NRF) a fait le « buzz » ces derniers jours, avec des avis partagés (le Parisien, Causeur, Babelio…), en publiant aux éditions du Seuil, dans la collection « Fiction et compagnie », un livre intitulé « Place des Vosges ». Un écrit fort différent de « Naissance d’une passion » qui en 1985 valut à l’auteur le prix Médicis.

    Rédigé sous forme de récit autobiographique empreint de tristesse, la nostalgie d’une époque révolue transparait au fil des pages, celle des années 60-70. On suit dans ce livre les péripéties de jeunes gens qui vivaient simplement leur liberté mais avaient la chance d’habiter dans ce secteur historique.

    Selon l’écrivain, la disparition d’intellectuels qui habitaient le quartier – certains se souviennent encore de Simenon qui avait là ses habitudes – la disparition des petits artisans, de libraires, de commerçants de bouche tel le boucher ou le boulanger (respectivement aux 7 et 23 de la rue des Francs Bourgeois IVe) dont seule les vitrines ont été préservées …ont sonné la glas du quartier qu’il a quitté depuis longtemps déjà. « …Ce n’était pas encore un quartier mort et embaumé, un mausolée touristique. On y comptait peu d’antiquaires. Aucun ogre politique déchu n’y rôdait, plutôt de vieilles marquises ruinées que le fisc et les agents immobiliers persécutaient. » écrit-il.

     

    Braudeau

    La première de couverture très sobre du livre "Place des Vosges" écrit par Michel Braudeau aux éditions du Seuil 

     

    Cette époque est passée et la gentrification sur laquelle nous nous exprimons de temps à autre est un fait qui suit aussi l’évolution de la société. Nous pourrions regretter les temps où les grandes familles nobles habitaient les hôtels particuliers où se tenaient des salons littéraires alors que les rues longées d’échoppes d’artisans et de marchands étaient sales, sans aucune hygiène, encombrées de charrettes, où s’activait aussi une foule de domestiques et de pauvres hères dont la vie était souvent harassante…

    Mais voilà, ainsi va le monde, y compris dans nos arrondissements et nos rues. Rien ne permet de s’interposer, les choses évoluent, que cela plaise ou non.

    La citation d’André Gide dans « Les nouvelles nourritures », « …ne cherchez pas dans l’avenir à retrouver le passé » montre que rien ne peut plus être comme avant et que rien ne peut empêcher le changement.

    Dominique Feutry

     

  • Arch 57Mur pignon 55-57 rue des Archives (IIIe), mardi 24 janvier (Photo VlM)

     

    Histoire sans paroles. Ces affiches ont été signalées à Propreté de Paris pour enlèvement, avec mention spéciale : "inscription subversive". La réaction aux affiches est légitime ; le mode opératoire ne l'était pas.

    Trois jours après, l'inscription a disparu. Suite à l’intervention des services du retrait des affiches ? Non. Une nouvelle vague d'affiches sauvages est venue recouvrir la précédente !

     

  • 12743204-c103-11e1-909a-6257bbac44a3-493x328Affiche de la campagne « Restons civils sur toute la ligne » de la RATP menée à partir de 2012  

     

    Selon un grand quotidien, en 2016 les agressions ont bondi de 14 % en un an dans les transports en comun,  121.000 vols ont ainsi été enregistrés l'année dernière, ce qui correspond à 330 voyageurs  en moyenne  détroussés chaque jour à travers le pays. Bien  entendu l’Ile de France et Paris sont les plus touchés compte tenu de la concentration de population qui y vit ou y passe.

    Si ce bilan est déplorable, il s’accompagne aussi d’un phénomène dont on parle peu, au-delà de la fraude qui consiste à ne pas payer son billet (coût évalué à 366 millions € par la Cour des Comptes en 2015 pour la seule Ile de France), la montée des incivilités.

    La dernière campagne d’enquête « Restons civils sur toute la ligne » portant sur l’année 2014 menée par TNS Sofres  dans le cadre de son Observatoire des incivilités dans les transports en commun franciliens pour le compte de la RATP concluait pourtant à une baisse des incivilités.

    Malheureusement il suffit de prendre les transports en commun pour constater que cette diminution fait déjà partie du passé.  Ainsi cette mère de famille ce matin dans le Marais, sur la ligne 29, qui a eu bien du mal à sortir du bus avec son enfant en poussette, personne ne lui cédant le passage !  De même, discussions bruyantes, conversations téléphoniques à voix haute, entrée dans le wagon, voire le bus, sans laisser les passagers descendre, ne pas céder sa place aux personnes âgées, bousculer les autres voyageurs, rester assis sur un strapontin en période d’affluence … sont devenus monnaie courante et  gare à celui qui s’aviserait de faire des remarques aux  impétrants impolis !  

    Beaucoup baissent les bras et parlent de « problématique sociétale commune à de nombreux pays ». Nous répondons que cette conclusion est  trop simple. Le développement de l’individualisme mâtiné de manque de sensibilisation aux comportements courtois de la vie en société est un mal auquel il est facile de remédier. Il s’agit d’une question de volonté et de moyens qui commence par la prise de conscience de la part des parents, des éducateurs et de chacun d’entre nous qu’il faut endiguer  le  phénomène dès le plus jeuen âge.  

    Une action de longue haleine sans doute mais qui n’est pas impossible.

    Dominique Feutry

     

  • 570204serrurierExemple de "sticker" servant au repérage en vue d'un cambriolage

     

    La recrudescence des "stickers" (étiquettes auto collantes) apposés à l’intérieur de nos immeubles sur tout ce qui est portes, clenches de porte, boites aux lettres, près des serrures etc… doit nous rendre suspicieux et surtout particulièrement vigilants.

    En effet les individus qui s’introduisent avec des passe-partout dont on ignore la provenance afin d’effectuer leurs collages multiples sur les portes de chaque appartement ne viennent pas pour faire de la publicité (car le N° de téléphone qui figure sur les étiquette auto collantes n’aboutit à rien), mais pour faciliter des repérages avant cambriolage. Ils repasseront peu après inspecter les portes dont l'étiquette n'a pas été enlevée.

    Si des stickers sont ainsi posés, il faut les enlever rapidement. En cas d’absence, il faut demander à un voisin, un ami ou au gardien d’exercer une surveiller et de décoller ces" stickers" prémices de vol.

    Bien entendu nous conseillons aussi de déposer plainte à la police après avoir pris la photographie d’une étiquette car lors du décollage difficile elle se détériore. Ces pratiques connues sont bien entendu interdites.

    Le flagrant délit est difficile à établir sauf s’il existe une caméra de surveillance, ces collages sont réalisés en série tôt le matin ou dans la matinée quand les occupants sont au travail.

    Dominique Feutry

     

  • Espace_des_Blancs_Manteaux_ParisEntrée de l'Espace des Blancs Manteaux 48 rue Vieille du Temple (IVe)  

     

    "Vivre le Marais !" qui souvent fait part à ses lecteurs des événements qui ont lieu à la Halle de Blancs Manteaux 48 rue Vieille du Temple (IVe) a reçu ce week-end appels téléphoniques, sms et mails pour signaler la musique intempestive diffusée à tue-tête sous prétexte d’une manifestation "culturelle" se tenant dans la Halle.

    Tout le week-end les riverains ont eu les oreilles rebattues même avec les fenêtres fermées et tant pis pour eux s’ils devaient se reposer, tant pis pour les enfants qui ont été réveillés dans leur sommeil, tant pis pour les malades ; la foule s’amuse et rien n’est de trop pour elle !

    Ces incivilités intempestives tolérées par ceux qui devraient les empêcher commencent à indisposer fortement les habitants qui n’en peuvent plus et se demandent s’il existe encore une parcelle d’autorité pour empêcher tous ces abus qui pourrissent la vie quotidienne de ceux qui demandent un peu de calme mais à qui on demande moult impôts et taxes qui servent justement à rendre leur quotidien invivable.

    On marche de plus en plus sur la tête. Et malheureusement le quartier des Blancs Manteaux n’ait pas été le seul à souffrir ce week-end. Durant la nuit la rue Jean-Pierre Timbaud (XIe) a été le théâtre de perturbations dues notamment à des individus fortement alcoolisés qui n’ont pas hésité à faire passer une nouvelle nuit blanche à tout un secteur.

    Attention la grogne des riverains ne cesse de monter, ils ne sont pas écoutés par les autorités, ils n’en peuvent plus et la situation risque fort de dégénérer tôt ou tard…

    Dominique Feutry

     

  •   648x415_chauffe-terrasses-installes-terrasses-restaurant-parisien-8-janvier-2008-1Installation de chauffe-terrasses  (photo Pierre Verdy AFP)

     

    En ces temps particulièrement froids, la question du chauffage des terrasses des bars-restaurants est à nouveau à l’ordre du jour.

    Faut-il chauffer ce qui ne sont que de simples extensions destinées à accroitre le chiffre d’affaires et donc les profits de leurs propriétaires, alors que la consommation d’énergie est à son maximum (des ruptures n’étant pas impossibles durant ces épisodes glacés), alors que beaucoup de SDF souffrent de ce climat hivernal et que la pollution flirte avec les cotes d’alerte ?

    Nous avons traité ce sujet dans plusieurs articles de notre blog (13 février 2013, 02 décembre 2015 et 28 janvier 2016) et précisé à cette occasion que « par un arrêté de 2011 la Ville de Paris avait interdit l’installation de ces chauffages lorsqu'ils étaient au gaz et préconisé l'usage de chauffages électriques. Mais cette décision décriée par les professionnels a été annulée par le tribunal administratif en janvier 2013 à la suite de la plainte déposée par le Comité Français du Butane et du Propane (CFBP). La Mairie de Paris avait annoncé qu'elle ferait appel, mais il semble bien qu'il n'en a rien été, ce sujet n'ayant plus été évoqué. »

    Nous ajoutions qu’il « était saugrenu et aberrant de chauffer l'extérieur pour étendre sa surface commerciale… alors que l’État met la pression sur les citoyens pour qu'ils améliorent à grands frais l'isolation de leurs logements. On marche sur la tête et il est désolant que la justice incite à aller sans ce sens. »

    Les mois passant rien n’a changé, bien au contraire, le développement des terrasses autorisées et de l’activité festive nocturne permanente ont conduit de nombreux exploitants à installer ces chauffages électriques ou au gaz, alors que souvent une simple couverture non polluante, non consommatrice d’énergie, suffirait.

    Il y a à l'évidence un fossé entre ce gâchis coûteux en énergie et ceux et celles qui  dorment dans le froid de la rue ! N’est-ce pas une forme de provocation à leur encontre quand beaucoup prônent la nécessité de faire des économies d’énergie, de réduire la pollution atmosphérique, de faire preuve de solidarité et d’avoir un « comportement  citoyen ».

    Nous en sommes hélas bien loin car, le plus souvent, seul le remplissage du tiroir-caisse prévaut !

    Dominique Feutry

     

  • Haudriettes 2 sidecar av 18 01 17Side-car "Métro-Tour" stationné dans le Marais (Photos VlM)

     

    On en voyait encore au début des années 50 à la ville et à la campagne car c'était un moyen économique de se déplacer à plusieurs, quand les voitures, notamment les fameuses "tractions avant Citroën", étaient réservées aux plus aisés. Puis sont arrivées, avec la société de consommation et le début des trente glorieuses, les voitures conçues "pour le peuple", comme la 4CV Renault et la 2CV Citroën, la FIAT 500, la Coccinelle de Volkswagen (littéralement "la voiture du peuple") qui toutes offraient 4 places protégées. Elles ont envoyé les side-cars aux oubliettes du rétro. On les qualifie volontiers de "vintage".

    Dans le bloc occidental, en tout cas. Car derrière le rideau de fer une certaine tradition militaire du side-car s'est perpétuée, avec un constructeur qui tient encore le haut du pavé : le russe URAL. Il produit 200 véhicules/an, dont 20 pour la France. C'est cette marque qu'on retrouve chez Métro-Tour.

    La société qui exploite le concept de promenade-commentée dans Paris pour une ou deux personnes en side-car a un an et demi d'existence. Elle a commencé avec deux véhicules. Elle en possède dix aujourd'hui. Trois "gentlemen siders" l'animent : Julien, Rémi et Charly. Elle propose des circuits de une heure et demi ou plus, qui sont des visites guidées. Le Marais en fait naturellement partie. Pour deux personnes, le prix de base est de 89 €. Le point de départ est la place de la Concorde mais il peut être fixé ailleurs sur demande pour des circuits plus longs.

    Haudriettes 2 sidecar ar 18 01 17 Vue arrière du side-car URAL

     

    La promenade commentée, qui se fait à deux dans 90% des cas, donne droit à revêtir l'équipement réglementaire, casques, gants et blousons "Chevignon", la marque qui sponsorise le service. On est prêt alors pour une visite de Paris et du Marais dans un environnement rétro ! Dans le "panier", ou sur le siège arrière de la moto, dont on nous précise qu'il a été conçu pour éviter toute promiscuité (bien séparé du siège conducteur…).

    Site Internet : retro-tour.com

    Tél : 01 85 39 07 07

     

  • Archives 41 francs bourg engin 12 01 17La rue des Archives (IIIe et IVe) est l'épine dorsale du Marais. Elle achemine la circulation vers le nord et en déverse une partie, comme ici, dans la rue des Francs-Bourgeois, avec des péripéties de ce genre, à la fois cocasses et tragiques. (Photo VlM)

     

    La loi sur la fusion des arrondissements de centre reviendra bientôt en deuxième lecture du Sénat, qui l'a déjà rejetée une première fois et ne devrait pas changer d'avis, à l'Assemblée Nationale qui l'approuvera selon toute vraisemblance.

    C'est l'une des facettes du traitement que la Maire de Paris a décidé d'appliquer à la capitale au pas de course car elle n'est pas assurée de disposer d'une majorité qui l'approuve dans la chambre des députés renouvelée à l'issue de la prochaine élection présidentielle.

    Les parisiens ont eu droit à la fermeture des berges de la Seine à la circulation. Cette décision a fait couler beaucoup d'encre et n'a pas fini d'alimenter les discussions du café du commerce et même d'instances plus sérieuses où l'on se bat argument contre argument, étude contre étude, chiffres à l'appui. Dans la population c'est Jean qui pleure et Jean qui rit. Voltaire l'aurait dit avec le talent que nous n'avons pas : il y ceux qui n'y voient que des avantages et ceux qui font le bilan de toutes les frustrations que cette mesure va créer.

    Nous préférons ne pas y ajouter notre commentaire, mais rappeler simplement que le sujet doit se traiter dans une optique moyen-terme où tous les paramètres sont pris en considération : évolution de la population et de sa densité, progression du tourisme, changements technologiques sur la motorisation des véhicules et les types de carburants, économie de partage, mutation des transports en commun …

    A ce propos, il est utile de préciser que la ligne de bus 72 qui relie aujourd'hui la porte de St Cloud à l'Hôtel de Ville sera transformée à l'horizon 2018 en un "tram-bus" électrique (en réalité une rame sur pneus de 18 mètres de long, articulée) dont les deux extrémités de la ligne seront le parc de St Cloud à l'ouest et Maisons-Alfort à l'est (en 2022). Il roulera sur voies  réservées, non pas rue de Rivoli mais sur les quais.

    NajChristophe Najdovski, Maire-Adjoint de Paris

     

    Dans l'immédiat, un autre dossier nous mobilise : le lancement au niveau local d’une concertation pour la suppression du trafic de transit dans le quartier du Marais. Christophe Najdovski, Maire-Adjoint de Paris, en charge de la voirie, des déplacements et de l'espace public nous a annoncé les grandes lignes de son projet ce matin. On parle d'abord d'un "Marais" délimité au sud par les rues de Rivoli/ St Antoine (IVe), au nord par les rues de Bretagne/Réaumur (IIIe). Les limites latérales sont les rues Beaubourg/Renard et le boulevard Beaumarchais (ou la rue de Turenne).

    Dans ce périmètre, la circulation des véhicules sera interdite sauf riverains, taxis, bus, services publics. Nous insistons pour que les VTC (véhicules de transport avec chauffeur), issus de l'économie numérique de partage (ex. UBER), soient admis. Le mode de contrôle est à l'étude. Le système "par plots " n'a pas la faveur car il s'avère trop couteux (ou inopérant, voir Montorgueil). Le principe du péage est contraire à l'idéologie ambiante…. On attend de savoir.

    Ste croix guillemites 12 01 17Livraisons carrefour Ste Croix-Guillemites (IVe) (Photo VlM)

     

    Le principe retenu pour cette modification c'est "Un Marais calme, sans modification du statut des rues". De ce fait, on ne parle pas de "piétonnisation", concept qui en fait frémir plus d'un et auquel nous sommes fermement opposés.

    Nous avons rappelé à ce propos que la réglementation qui s'applique au transport des marchandises (livraisons) est le "Règlement marchandises de 2007" qui autorise la nuit des surfaces de plateaux de 49 m² (29 m² de jour) et qui ne fait pas de distinction entre les zones de livraisons concernées.

      Haudriettes camion trois essieux
    Incroyable mais vrai : ce type de camion est "autorisé" aujourd'hui dans le Marais ! (Photo VlM)

     

    A propos des motos, sujet que M. Najdovski voudrait faire avancer, il nous renouvelle son opinion que le stationnement sur trottoirs, hérité de la charte des motards de 2007, doit être déclaré caduc et que le stationnement licite doit être payant. Quand verra-t-on cette perspective se concrétiser ? Faute d'y parvenir, le problème de la circulation dans Paris, quelque mesure qu'on prenne, ne pourra pas être considéré comme réglé.

    Gérard Simonet

     

  • Insécurité Le Figaro 03 01 17Agents de police en patrouille (Photo AFP)

     

    Dans un article de Jean-Marc Leclerc, le quotidien "Le Figaro" nous livre les chiffres 2016 du Ministère de l'Intérieur relatifs à la délinquance en France avec leur analyse.

    S'agissant des arrondissements du centre, on est quelque peu étonnés de lire que le 1er arrondissement est en tête de la délinquance à Paris et en Île-de-France avec 1.132 violences physiques soit un taux de 33,3 par habitant. La moyenne pour Paris est de 15,72 / hab

    Vient ensuite le IVe classé 4ème/20 sur l'échelle des violences avec 630 actes et un taux de 11,6 / hab, puis le IIe classé 6ème/20 avec 419 violences et un taux de 9,7 / hab. Le IIIe serait le plus calme. Il est classé 9ème/20 avec un taux de 6,0 / hab

    La palme de la sécurité revient au XVe avec 763 actes soit 3,3 / hab seulement. Les départements de la couronne n'atteignent pas le score du 1er arrondissement. Dans le plus violent, la Seine St Denis, la commune de Saint-Denis arrive en tête avec un taux de "seulement" 17,4 violences / hab

    Les chiffres sont les chiffres, il ne sert à rien de les discuter ; on remarque simplement qu'il ne sont pas le reflet du sentiment de sécurité ou d'insécurité qu'on peut avoir en se promenant de jour comme de nuit dans les arrondissements de centre historique de Paris. Nous demanderons leur avis aux Commissaires centraux d'arrondissements quand nous aurons le plaisir de les rencontrer.

     

  •   7767859241_un-gymnase-accueillant-des-sans-abri-a-paris-pendant-l-hiver-photo-d-illustrationUn gymnase accueillantt des sans-abris à Paris

     

    En ce temps de froid glacial, le SAMU social est à pied d’œuvre à Paris, il reçoit actuellement plus de 3.000 appels quotidiennement. Le plan hivernal a été mis en place début décembre par la Ville de Paris et ses services, afin de venir en aide aux personnes sans-abris.

    C’est le Préfet comme dans chaque département qui le déclenche dès lors que les températures passent sous la barre des 5°C. Il permet l’ouverture de places d’hébergement supplémentaires, via des nuitées d’hôtel ou la mise à disposition de bâtiments publics et des logements dans le diffus, soit environ 350 places. Il entraîne un renforcement des effectifs de maraudes de l’unité d’aide aux sans-abri de la Ville et mobilise plus de 1.100 places de mise à l’abri dans 16 gymnases.

    Plus de 1.300 repas sont servis chaque soir aux Parisiens les plus démunis.

    La Mairie de Paris a publié un guide Solidarité à Paris (Paris.fr) qui reprend toutes les informations nécessaires pour les personnes en difficultés. Ainsi 2 dispositifs principaux permettent d’orienter les personnes en difficultés vers des lieux d’hébergement : le 115 et les maraudes.

    Le 115 de Paris est géré par le Samu social de Paris qui assure des fonctions d’écoute, d’évaluation, d’orientation et d’hébergement auprès des usagers. Il permet à quiconque de signaler une personne en difficultés dans la rue à qui pourra être proposée une place en hébergement d’urgence et un dispositif d’aide.

    Rappelons que les maraudes, apportent aux sans domicile fixe une aide de terrain. Après signalement des personnes, celles-ci seront transportées et prises en charge. Elles recevront des soins infirmiers, des denrées alimentaires, des duvets et des vêtements chauds.

    Cette action est bien entendu relayée dans les deux mairies du Marais qui feraient bien toutefois de relayer sur leur site internet les informations qui figurent à ce sujet sur le site Paris.fr de la mairie de Paris.

    Un conseil, il ne faut surtout pas hésiter à signaler les cas de personnes en difficulté en appelant le 115.