Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Société

  • Bruit boucher oreilles jeune femmeJeune femme excédée par le bruit de son voisinage

     

    L'ADEME (agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie) a publié en mai 2016 son rapport sur "le coût social du bruit en France"). 

    Il fait état d'un montant total de 57 Milliards d'€ par an.

    Les sources du bruit sont analysées par nature :

    • transports,
    • milieu professionnel
    • milieu scolaire
    • voisinage

    C'est ce dernier qui nous est le plus familier : bruits des voisins, bruits des commerces, bruits de la rue. Outre la gène, il induit des troubles du sommeil et des maladies cardio-vasculaires. Il compte à lui seul pour plus de 10 Milliards d'€ de coût.

    Communiqué par le Blog SOS Conso du quotidien "Le Monde" sous la signature de Rafaële Rivais

    Coût social des pollutions sonores rapport intégral 4 mai 2016

     

  • Soubise jardin anglaisUn jardin du IIIe qui a pour le moment échappé à la frénésie d'ouverture des parcs la nuit. La Maire Anne Hidalgo a annoncé en janvier 2016 que 16 parcs parisiens seraient concernés (Photo VlM)

     

    Au lendemain de cette annonce, "Vivre le Marais !" adressait une lettre au Préfet de Police pour lui signifier, en solidarité avec "Vivre Paris !" son opposition à une décision mal inspirée dans le contexte actuel.

    L'entourage de la Maire, animé par l'entêtement dont ses membres font preuve depuis que le "conseil de la nuit" a été créé en 2014, a choisi pourtant de forcer la main aux responsables du maintien de l'ordre et aux services de la propreté en décidant l'ouverture de 9 parcs sur les 16 visés.

    Parmi eux le parc Montsouris, dont on nous a dit qu'il servirait de test. Un collectif d'habitants s'est formé dans le XIVe pour assurer le suivi de "l'expérience", dont toute personne de bon sens pouvait prédire les conséquences : bruit, insécurité, dégradations, saleté et alcoolisation des jeunes.

    Le collectif vient de rendre son verdict : il ne veut plus d'ouverture "by night".

    Les riverains ont savouré leur premier week-end sans bruit ! Le collectif Montsouris, qui regroupe les riverains demeurant autour de cet écrin de verdure à l’anglaise qui s’étend sur 15 ha entre le boulevard Jourdan et la rue Gazan (XIVe) est ravi que l’ouverture nocturne de leur parc soit terminée. « Nous ne voulons pas que la Ville renouvelle l’expérience l’année prochaine ! », prévient d’emblée Philippe Guillaud, porte-parole du collectif.

    Une réunion entre l’Hôtel de Ville, les mairies d’arrondissements, les riverains est prévue dans les semaines à venir. Et le collectif, très remonté, prépare un bilan et compte interpeller la ville avec photos à l’appui… Philippe Guillaud n’hésite pas à planter le décor du parc en juillet et août : « nuisances sonores, jeunes avec de la musique toute la nuit, à fond, poubelles qui débordent dont une jetée dans le lac, gardiens qui n’en peuvent plus, massifs saccagés, personnes ivres qui urinent et beaucoup d’alcoolisme des jeunes ».

    C'est mot pour mot ce que nous avions prévu.

    L’ouverture tout l’été du parc Montsouris, 24 heures/24, 7 jours/7, a été décidée par la Ville au printemps dernier, sous l’impulsion d’Anne Hidalgo. Des parisiens, nous a-t-on dit, le souhaitaient "pour trouver la fraîcheur et  déballer sur l’herbe le pique-nique".

    Reste que le sort des neuf parcs pour l’été 2017 n’est pas scellé. "Une décision va être prise", assure le cabinet de Colombe Brossel, Adjointe à la Maire de Paris chargée de la sécurité. "On va tenir compte des plaintes, des signalements, de la fréquentation. On va ajuster". Même son de cloche au cabinet de Pénélope Komitès, Adjointe chargée des espaces verts : "Il y a forcément des points à améliorer".

     

     

  • Charlot 23Immeuble XVIIIème siècle à pans de bois, rue Charlot (IIIe) (Photo VlM)

     

    La Chambre des Notaires vient de publier ses chiffres pour l'immobilier. La stabilité observée ces dernières années et le niveau historiquement bas des taux d'intérêt incitent désormais les acquéreurs à passer à l'acte. Résultat : 13% de hausse du nombre de transactions sur un an en région parisienne !

    Dans ce contexte, le IIIe subit une hausse moyenne des prix entre 2015 et 2016 de 5,7 %, à 10.140 € le m². Dans le centre de Paris, seul le 1er affiche une progression supérieure avec un taux de 8,6 %. Le nombre réduit des transactions dans cet arrondissement peu peuplé invite cependant à considérer ce chiffre avec prudence.

     

    St merri 12 escalier monumentalImmeuble rue Saint-Merri (IVe), escalier monumental (Photo VlM)

     

    Dans le IVe, la variation est moins nette avec une hausse de 3,0 %. Le prix moyen au m² de 10.790 € reste plus élevé que celui du IIIe mais l'écart se resserre et les chiffres doivent être regardés à la lumière de la structure particulière du IVe arrondissement qui inclut les quais de la Seine et les Îles Saint-Louis et de la Cité, où l'immobilier est très cher, tandis que le prix moyen du IIIe bénéficie de l'effet modérateur des quartiers hors Marais, au nord et à l'ouest.

     

  • Venus-a-montparnasseParis et ses lumières la nuit (photo couloirsdunet)

     

    Le temps que nous connaissons en ce moment est propice à l'observation des étoiles et des planètes. Mais voilà, à Paris, comme dans les villes, la pollution par la lumière (voir notre article du 26 janvier 2013) rend l’exercice, pourtant intéressant, quasi impossible.

    Au début du mois, à l’occasion de la 26ème édition de « La Nuit des étoiles » organisée pendant 3 jours à l’initiative de l'Association française d'astronomie, il a été recommandé pour ruser de pendre de la hauteur tel le sommet de la Tour Montparnasse ou de disposer de grands télescopes (Cité des Sciences et de l’Industrie, Observatoire de Paris…).

    Il n’empêche que nonobstant le Grenelle de l’environnement (2009), l’arrêté ministériel de 2013 essayant de mieux réglementer l’utilisation de la lumière artificielle la nuit (notre article du 31 janvier 2013) et la mise en œuvre de bonnes pratiques ici et là (extinction des éclairages publics au-delà d’une certaine heure, extinction la nuit des lampes dans les bureaux… changement ou enlèvement de lampadaires en particulier sur certains tronçons d’autoroute…), il est difficile de réduire le niveau de la photo pollution.

    Pourtant, nous le savons, l’allongement artificiel du jour menace les espèces nocturnes (chouettes, chauves-souris, papillons). Il a un impact sur la biodiversité, sur le rythme des plantes et des arbres et aussi sur notre santé au travers de notre sommeil puisqu’un excès de lumière contrarie le repos (80 % de l'humanité vivrait, selon une équipe de chercheurs italiens, dans un endroit où la nuit est perturbée par des éclairages).

     

    49710773Carte de pollution lumineuse où apparaissent Paris et l'Ile de France

     

    Malgré quelques balbutiements pour limiter le phénomène, les observateurs sont formels, l’examen régulier par satellite montre plutôt une augmentation et l’on distingue très nettement les halos de couleur orange au-dessus des villes, ce qui a permis d’établir des cartes de pollution lumineuse (cf la carte concernant Paris et l’Ile de France reproduite ci-dessus, les endroits les plus touchés figurent en rose, la pollution étant plus forte où apparaissent les taches rose pâle).

    Outre tous les effets néfastes indiqués et le gaspillage généré (l’éclairage public représente en moyenne 37% des dépenses d’électricité des communes, le nombre de lampadaires publics en France étant passé en 20 ans de 5,5 millions à 9,2 millions), il faut sensibiliser les « consommateurs » que nous sommes en lien avec une action volontariste de la part des élus. C’est une des raisons pour laquelle, en complément de « La Nuit des étoiles », existe depuis plusieurs années une manifestation intitulée « Jour de la nuit » qui aura lieu le 8 octobre prochain. Organisée par un collectif de 23 structures dont des associations environnementales, l’Association des Maires de France mais aussi NatureParif, le ministère de l’Écologie… elle permet de "… redécouvrir la nuit, ses paysages, sa biodiversité et son ciel étoilé."

    Nous aimerions que la Mairie de Paris participe à cet évènement en lui apportant publicité et appuis nécessaires, plutôt que se focaliser sur l’organisation de « La Nuit blanche » qui aura lieu quelques jours auparavant.

    Dominique Feutry

     

  • Terrasse arts & métiersUne dérive courante : des rangées de tables et de chaises ajoutées à la terrasse autorisée. Paris IIIe (photo VlM)

     

    L'Inspection Générale de la Ville de Paris (IGVP) vient de publier un rapport intitulé Audit des modalités d'attribution et de vérification des autorisations de terrassesDéjà en 2004 un rapport similaire avait été rédigé et suivi malheureusement de peu d'effets. Espérons que le sort réservé au rapport 2016 sera plus concret. Selon nos sources, c'est le groupe des "Verts" de la mairie de Paris qui serait à l'origine de l'intervention de l'IGVP.

    Ce rapport apporte la confirmation de toutes les dérives de la Direction de l'Urbanisme (DU) dans l'attributions et le contrôle des autorisations de terrasses. La DU ne peut plus contester des situations irrégulières et inadmissibles qui se sont accumulées au cours des années. Tous les moyens sont bons pour retarder les mises en conformité qui, selon la DU, ne manqueront pas de soulever de nombreux et graves problèmes. En résumé : les passe-droits ont été si nombreux depuis tant d’années que la situation est devenue ingérable.

    Parmi les 31 recommandations de l’Inspection Générale, nous retiendrons la n° 18 (page 66), préconisant la signature d’une charte de déontologie par les inspecteurs de la DU, alors que ceux-ci sont déjà fonctionnaires et assermentés. Cette demande en dit long sur ce qu'elle sous-entend.

    Au vu de ce rapport, on peut dire que le chemin parcouru depuis la création du Réseau « Vivre Paris ! » (RVP) est considérable et les résultats fructueux : c’est en effet largement sur la base de documents fournis par l'association "Les "Droits du Piéton", membre de RVP, que l’Inspection Générale a demandé et obtenu des clarifications de la part de la DU sur son étonnante gestion de l’espace public parisien.

    Terrasse contrescarpe 02 06 11Sans paroles (Photo RVP)

     

    La conclusion de la synthèse (p.6) est sans appel : "La mise en œuvre de l’ensemble de ces dispositions relatives à l’application du règlement et à la verbalisation des infractions nécessite une volonté politique ferme, nécessaire pour mettre fin à la situation actuelle : un règlement compliqué, qui n’est ni appliqué (par les inspecteurs du paysage de la rue en raison de leurs passages insuffisants sur le terrain), ni respecté (par les commerçants impunis), ni sanctionné (la justice attribuant tardivement des amendes non dissuasives)."

    Ce document souligne ce que "Les Droits du Piéton" et le Réseau "Vivre Paris!" dénoncent depuis longtemps : l’anomalie qui donne aux inspecteurs la responsabilité d’instruire les demandes et de veiller ensuite à la conformité de l’usage qui en est fait, ce qui est contraire aux règles de séparation des pouvoirs de l’administration française.

    Le Réseau "Vivre Paris!" demande que l'attitude de la DU soit désormais fondée sur des éléments strictement juridiques (respect du règlement de 2011 sur les étalages et les terrasses) mais aussi sur la transparence, la déontologie et le sens de la morale publique de la part de l'ensemble des élus et fonctionnaires municipaux. 

    Gilles Pourbaix

    Réseau "Vivre Paris !"

     

     

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    Beaubourg1Le salon de tatouage du 9 rue Saint-Merri où se pressent de nombreuses célébrités 
     
     
     
    Plusieurs reportages ont été diffusés récemment à la télévision insistant sur un aspect du Marais que la plupart de ses habitants ignorent, notre quartier serait devenu selon les journalistes le principal centre des tatoueurs. Seize adresses ont été recensées ce qui en ferait la plus importante densité par habitant de la capitale !
     
    Compte tenu de l'engouement actuel pour le tatouage, ce qui était autrefois l'apanage des matelots ou de certains peuples d'Océanie,  laisser accroire que le tatouage est devenu une des spécificités du Marais est malhonnête et exagéré. Tout au plus faut-il souligner qu'un salon de tatouage situé rue Saint-Merri (IVe), compte parmi ses clients des célébrités du monde du sport et du spectacle. 
     
    Notre quartier n'est-il pas déjà suffisamment prisé pour que certains lui inventent encore de nouvelles spécificités qu'il n'a pas vraiment alors qu'il est devenu le lieu le plus à la mode, le plus  branché, le plus créatif du centre de Paris. Ce qui finit par ternir son image. 
     
    Non le Marais n'est ni un quartier de bobos, ni un quartier gay, ni chinois, ni juif…. mais le quartier d'une grande diversité de personnes qui n'ont pas besoin d'étiquette pour exister. Il n'est pas une sorte de nirvana  où chacun peut laisser libre cours à tous ses fantasmes ou toutes ses envies. Le Marais est le Marais, centre historique de Paris, une pépinière de monuments et de lieux de charme et un pôle d'activités ; tout autre chose en somme que les sobriquets dont on cherche à le parer.
     
    Et malgré les dérives que nous dénonçons au fil des articles que nous publions, c'est un secteur de Paris où il fait bon vivre et travailler…!
     
    Dominique Feutry
     
  • Aidenbaum-La-statue-de-la-Republique-est-devenue-un-depotoir-!"Cadenas d'amour" accrochés au pont de l'Archevêché (IVe)

     

    La Mairie de Paris vient de faire installer des panneaux empêchant les touristes d'accrocher des "cadenas d'amour" sur les ponts, en expliquant le danger que ces cadenas font courir à leur solidité, notamment les plus prisés, le Pont des Arts (Ier) et le Pont de l'Archevêché (IVe).

    Déjà nous avions écrit à ce sujet les 18 septembre 2014 et 31 mai 2015. La Mairie de Paris pensait alors éradiquer cette pratique en posant des protections en plexiglas. Mais rien n'y fait. Phénomène de mode, vendeurs de cadenas attirés par un profit facile, touristes irresponsables voire débiles, il parait bien difficile de trouver une parade efficace.

    Aussi pour l'instant, et dans l'attente d'un nouvel enlèvement des cadenas accrochés qui représentent un poids considérable pouvant provoquer un effondrement, la seule façon de procéder est d'empêcher l'accès aux rambardes.

     

  • 2048x1536-fit_illustration-soldes-rues-rennes-juin-2015  Malgré des rabais de 50 % et au-delà, le client s'est fait attendre durant les soldes d'été 2016

     

    Les soldes se terminent et le bilan est plutôt  mitigé. En effet, nombre de commerçants font état d'une baisse de chiffre d'affaires par rapport à l'an passé, le pourcentage de – 10%  est fréquemment repris par les spécialistes. Le secteur de l'habillement est semble-t-il le plus touché car 2016 marque, d'après la fédération professionnelle, la 8ème année consécutive de baisse ! Une année 2016 qualifiée de "molle". 

    Seuls les sites de vente en ligne connaissent une embellie. En moyenne le chiffre d'affaires dans le secteur de la mode a crû de 10 %. C'est justement là que le bât blesse pour le commerce traditionnel  qui voit cette concurrence rogner progressivement sa part de marché. Selon les sources deux vêtements sur cinq seraient désormais achetés sur internet !

     Toutefois nul ne peut ignorer la situation  présente. Entre les attentats et les risques d'attentat influençant les comportements de consommation, la baisse de fréquentation des touristes,  la morosité ambiante qui perdure, il est logique, malgré une bribe d'espoir de reprise économique  qui vient d'être démentie par un second trimestre atone, que les soldes soient décevantes.

    Le "turnover" des commerces de prêt à porter dans notre quartier où ils foisonnent n'est pas sans lien avec  ces constats.

    Dominique  Feutry

     

  • Motards manif 17 04 16
    Démonstration de force des motards "en colère" le 17 avril 2016

     

    Messieurs les motards "en colère",

    Parler avec vous serait plus facile si vous n'aviez pas décidé d'être institutionnellement "en colère". Mais voilà, vous savez que vous êtes très forts car vous avez la capacité de bloquer les villes et de terroriser les péquins avec vos engins impressionnants qui font de vous des surhommes. Et vous choisissez de manifester, comme vous l'avez fait récemment le 8 juillet, chaque fois que les autorités ne font pas vos quatre volontés.

    Et quand elles cèdent vous restez "en colère" parce que c'est votre statut.

    Vous savez que Paris est dans une situation inquiétante en matière de pollution. Deux millions deux cent mille personnes y vivent, exposées aux cancers qui découlent de la respiration d'un air saturé en particules fines et oxydes d'azote. Le gouvernement se doit de prendre des mesures nationales, les municipalités, dans leur sphère de compétence, de faire tout ce qu'elle peuvent pour s'assurer de la santé de leurs administrés.

    La Mairie de Paris fait le constat, comme nous le faisons tous, que le nombre de deux-roues motorisés a explosé sur l'espace urbain. Ils occupent la voirie sans respecter les couloirs de bus. Ils stationnent – gratuitement – sur des trottoirs saturés par leur présence grâce à cette charte "scélérate" que Denis Baupin avait eu la faiblesse de signer avec vous en 2007. Scélérate car hors-la-loi, le Préfet de police de Paris ayant refusé de l'entériner au nom de son incompatibilité avec le code de la route.

    Réduire le nombre de ces véhicules dans Paris est une mesure de salut public. Dois-je vous rappeler que votre fédération a toujours refusé que le contrôle technique, qui est obligatoire pour les voitures, le soit aussi pour les deux-roues motorisés ? C'est pourtant une assurance que les moteurs soient mieux réglés et que le choix des pots d'échappement ne soit pas laissé à la fantaisie des propriétaires. Quand on voit passer ces engins dont le bruit du  moteur témoigne qu'ils sont vraiment "à explosion", qui pétaradent dans les rues en laissant une épaisse fumée derrière eux, on comprend bien qu'ils ne sont pas aux normes.

    Si on décide de réduire, il saute aux yeux qu'il vaut mieux viser les véhicules les plus anciens. La décision de la Mairie de Paris d'interdire la circulation de jour aux motos immatriculées avant le 1er juin 1999 n'a rien de choquant. Notre association, membre de "Vivre Paris !", la soutient. De même qu'elle soutiendra le moment venu l'obligation du contrôle technique et la paiement du stationnement au nom de l'égalité de traitement de tous les citoyens.

    C'est votre droit de saisir la justice, comme vous l'annoncez. Nous sommes prêts quant à nous à soutenir sur ce point la Mairie de Paris et le Maire-Adjoint chargé de la voirie et des déplacements, Christophe Najdovski, en nous portant partie civile et/ou témoin.

    Cordialement vôtre

    Gérard Simonet

     

  • DSC_2455Rouler avec un passager sur sa bicyclette est passible d'une amende de 35 €

     

    La Préfecture de police de Paris vient d’annoncer selon "Le Parisien" qu’« au cours des cinq premiers mois de l’année, le nombre d’accidents corporels impliquant des deux-roues avait augmenté de 9,4% pour les motocyclistes et de 23,3% pour les cyclistes »

    Nous avions souligné dans nos colonnes à plusieurs reprises des cas d’incivilités dues aux deux roues et dont nous constations l’augmentation (articles des 28 juin 2012 et 18 août 2015). Le plus courant consiste à emprunter les trottoirs et non les pistes cyclables ou la chaussée, en faisant abstraction du code de la route et des règles élémentaires de conduite. Pour certains cyclistes, griller un feu rouge, frôler les piétons, ne pas s’arrêter aux passages cloutés est devenu une pratique courante, un sport, voire même un jeu !

    La remarque la plus fréquente qui est faite par ceux qui subissent ces comportements est que la ville ne dispose pas de suffisamment de pistes cyclables. La mairie rappelle à ce sujet qu’en fait la ville a aménagé 700 km de pistes cyclables et que ce nombre doit doubler d’ici 6 ans. Il est aussi mis en avant une verbalisation quasi inexistante. Prés de 5 000 contraventions auraient pourtant  dressées en 2014.  

    La montée du nombre d’adeptes des deux roues dans la capitale (+ 8% en 2014) nécessite de mettre fin à ces travers qui sont à l’origine d’accidents (+ 23,3% pour le cyclistes et + 9,4% pour les motocyclistes pour les 5 premiers mois de cette année).

    Si les bicyclettes sont un des moyens de réduire la pollution et accessoirement de faire de l’exercice, les cyclistes doivent avoir un comportement responsable et apprendre à conduire un vélo, ce qui est le cas déjà de nombre d’entre eux. Pour les récalcitrants, il n’y a qu’une solution, verbaliser. Ainsi circuler sur le trottoir, utiliser son téléphone portable et ses écouteur en roulant, emprunter un sens interdit, ne pas respecter l'arrêt au feu rouge ou à un stop, rouler alcoolisé sont passibles d’une amende de 135 €.

    Dominique Feutry