Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Société

  •   7fed1c60ab3e519ce9515e3c276aa81dLes toits de Paris (Photo Pinterest)

     

    Est-ce le vol du pygargue à queue blanche lâché dimanche dernier de la Tour Eiffel et équipé d’une mini caméra afin de filmer la capitale vue d’en haut ou, tout simplement, parce que la beauté des toits de Paris est unique, que la Maire du IXe arrondissement compte déposer au prochain Conseil de Paris un vœu visant à les faire classer au patrimoine mondial de l’Unesco ?

    Il est vrai que ces toits en zinc et en ardoise sont singuliers et donnent à Paris, malgré des formes différenciées, une harmonie toute particulière.

    Bien entendu si ce vœu est adopté et qu’ensuite le classement est obtenu une stratégie devra être mise en place non seulement pour mettre les toits en valeur mais surtout pour les protéger. Ainsi il ne faudrait plus laisser fleurir les terrasses-bars comme nous l’avions craint un moment pour le Marais (notre article du 19 juillet 2014) sur l’immeuble au 2 de la rue des Quatre Fils à l’angle de la rue Vieille du Temple (IIIe). Le Maire de l’arrondissement avait démenti aussitôt que cela puisse être autorisé. Plus utile serait de végétaliser les toits plats comme la candidate Anne Hidalgo l'avait suggéré lors de sa campagne électorale.

    Il n’empêche que si cette demande est une bonne nouvelle, celle-ci doit être instruite et de longs mois s'écouleront avant d’obtenir une réponse que nous espérons positive. Ensuite, il conviendra d’élaborer une règlementation ad hoc, nous verrons alors si le lobbying lié à certaines activités est entendu et s'il s'active pour en installer ici ou là avant que cela ne soit plus possible. Auquel cas ce serait déjà une façon d'entacher le classement à venir!

    Dominique Feutry

     

  • Carreau temple intérieur 22 02 14A l'intérieur du "Carreau du Temple" rénové, février 2014 (Photo VlM)

     

    Nous avions annoncé dans un article du 23 août dernier, la tenue au Carreau du Temple du 19 au 21 septembre du salon du « Food Truck ».

    Cette manifestation a attiré 30 000 visiteurs selon la presse, mais avec toutes les conséquences que l’on imagine pour les riverains. Ils ont en effet constaté la présence de nombreux camions de nourriture dans les rues autour du Carreau, l'arrivée d'une foule importante sur les lieux occasionnant en permanence énormément de bruit, l'installation de personnes mangeant à même le sol, l'accumulation imposante de détritus jonchant les rues malgré les bennes,la persistence d'odeurs de graisse et le ronflement d'une musique permanente et tonitruante. 

    Auusi ces riverains viennent-ils d’adresser un courrier résumant ce triste constat aux responsables du Carreau du Temple et aux autorités compétentes dont Pierre Aidenbaum. Ils y dénoncent l’arrivée dès l’aube des livraisons, le montage d’installations puis leur démontage le soir avec le bruit induit notamment les cris des manutentionanires et les déchets produits que l’on imagine.

     

    Street-FoodL'affiche annonçant le salon du "Food Truck" au Carreau du Temple

    Le Carreau du Temple rénové est devenu apparemment plus un lieu dédié au commerce qu’au sport et à la culture c'est-à-dire aux activités originelles annoncées et plébiscitées par vote par les habitants au moment où était lancée la restauration.

    De plus en plus d’habitants résidant à proximité n’hésitent pas à dire qu’il y a désormais une privatisation marchande de l’espace public. Il est un fait que le Carreau, en partie subventionné, doit pouvoir chaque année boucler son budget à l’aide de ressources propres. Mais ses responsables ne doivent pas, pour y parvenir, sacrifier la tranquillité des habitants à des programmations telles que celle du week-end dédiée aux « food-trucks ». Les riverains aspirent à une vie normale tout simplement, au sein d'un espace pacifié qui concilie, comme sur cette vue, le ciel, les arbres, la technique, la culture et la qualité de vie.

     

    Carreau du temple rénové 02 05 14

    Vue extérieure des structures (Photo VlM)

     

    Aussi ont-ils entamé une démarche que nous comprenons, destinée à alerter les décideurs et la Préfecture de Police. Ils sont décidés et prêts à utiliser toutes les possibilités, y compris juridiques, à leur disposition pour empêcher que le secteur du Carreau du Temple ne devienne un enfer où il ne fait plus bon vivre.

    Dominique Feutry

     

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  •   Pt157425Panneau lunineux du métro de Londres (Photo Zhuli)

     
    A grands renforts de publicité et de chroniques diverses, la décision de faire circuler la nuit le métro londonien est montrée comme une victoire par ceux, le truculent Maire de Londres en première ligne, qui en font une quasi avancée sociale.

    Lors de la campagne des élections municipales, ce sujet avait fait débat. Le Maire Adjoint en charge des transports Christophe Najdovski a de son côté récemment indiqué, suite à l’information concernant la capitale londonienne qu’il était davantage partisan d’une extension des horaires en portant le fin du trafic du Métro à 3h15 au lieu de 2h15 du matin. Il a ajouté qu’il entendait que ce changement soit étendu aussi au RER.

    S’il est louable d’offrir cette extension de durée du trafic, elle induit davantage des dépenses. Le Président de la Région Ile de France n’avait-il pas déclaré à ce propos qu’une heure supplémentaire de trafic correspondait à une facture de 40 millions € de dépenses annuelles ! C’est énorme. Qui paiera ? Certainement pas les seuls usagers de la nuit mais bien tous les usagers qui constateront rapidement une majoration du prix du billet ou de leur pass Navigo ! Est-ce finalement normal et juste ? Quid aussi du renforcement de la sécurité qui sera nécessaire pour la raison que des passagers seront souvent des fêtards alcoolisés et d’expérience, davantage belliqueux ? Rixes, agressions, bagarres, dégradations, épanchements d’urine seront forcément au menu des services de sécurité.

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    S’il advenait que Paris copie Londres, alors les riverains, ceux des Halles ou du Marais par exemple, seraient très concernés par les conséquences prévisibles d’une telle évolution. Les fêtards en effet resteraient plus longtemps aux terrasses et aux abords des établissements de nuit, ils s’alcooliseraient plus longtemps aussi, sachant qu’une dernière rame les ramènera à leur domicile après avoir souillé nos rues et perturbé le sommeil de ceux qui ne demandaient qu’à dormir.

    Les politiques auront à réfléchir préalablement aux conséquences de leur choix si d'aventure ces 40 millions € de dépenses supplémentaires ne les dissuadaient pas d’aller dans le sens du vent britannique qui commence à souffler sur notre capitale.

    Dominique Feutry

     

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  • Palais justice 03 02 12Le Palais de Justice de Paris et la Sainte Chapelle (Photo VlM)

     

    La vocation d'une association de défense du patrimoine et de la qualité de vie des habitants n'est certainement pas de passer son temps dans les prétoires. Elle n'est pas non plus de réserver ses ressources, généralement modestes, à la défense de ses positions face à des tribunaux.

    Cependant, les évènements nous conduisent, assez souvent reconnaissons le, quand toutes les possibilités de conciliation ont été épuisées, à réagir pour défendre nos intérêts et ceux de membres de notre association.

    C'est ainsi que dès 2005, à la suite de procès-verbaux dressés par la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris et par l'Architecte des Bâtiments de France, nous nous portions partie civile devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, dans une affaire de construction sans permis, aux côtés de membres d'une copropriété de la rue au Maire (IIIe). Le prévenu condamné en première instance, fut condamné à nouveau en appel et sa demande rejetée en cassation. Nous ne savons pas s'il s'est acquitté de ses amendes à l'Etat, assez lourdes au demeurant (plus de 20.000 €), mais il a réglé au début de cette année (sic) les dommages-intérêts qu'il avait été condamné à nous verser et apuré avec élégance sa dette à notre égard.

    Justice femme balance et glaiveLa Justice : le glaive et la balance

     

    Nous avons eu affaire ensuite à diverses plaintes de riverains victimes de nuisances nocturnes de la part d'établissements recevant du public. Des procès-verbaux dressés par la police d'arrondissement ou par le Bureau d'Action contre les Nuisances (BACN) de la Préfecture de Police conduisirent leurs exploitants devant le Tribunal de Police de Paris. Les plaignants ont souhaité que nous nous portions là aussi partie civile. A deux reprises, dans le IIIe, nous obtenons satisfaction et les prévenus écopent d'amendes de 1.000 à 2.000 € tandis que le Tribunal nous attribue des dommages-intérêts de plusieurs centaines d'€ qui, à ce jour, ont tous été payés.

    Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le langage des tribunaux, précisons qu'on se porte "partie civile" dans les affaires qui relèvent du droit pénal (infractions et délits). Notre association peut y prétendre car nous apportons aux juges la matérialité de notre "intérêt à agir", en rappelant l'objet de nos statuts, notre couverture géographique et "l'Agrément" du Préfet de Paris-Île-de-France dont nous bénéficions au titre du code de l'environnement.

    Autour du projet de création d'une grande boite de nuit rue Pierre au Lard, nous avons joué un rôle d'observateur, très concerné certes, mais non impliqué. Le collectif de riverains qui s'est constitué à cet effet y a pourvu avec beaucoup de compétence et de détermination. On sait que le Tribunal Administratif leur a donné raison en annulant le permis de construire que la Mairie de Paris avait accordé en première analyse puis rejeté un recours des pétitionnaires contre le refus signifié par la Mairie de Paris, d'une cinquième demande de permis de construire.

     

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    Le COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe). Une vision de matin calme, peu comparable à celle des soirées (Photo VlM)

     

    Par ailleurs, dès 2010, le COX-BAR déposait une plainte en "diffamation et injures publiques" contre le Directeur de la Publication du site Internet "Vivre le Marais !", moi-même, Président en exercice de notre association. Une première assignation en référé devant le Tribunal de Grande Instance fut déclarée nulle et l'exploitant du COX-BAR condamné à verser des dommages-intérêts, dont il s'acquitta sans délai. Sans se décourager pour autant, il confirmait dans la foulée sa plainte devant le Parquet de Paris, pour les mêmes motifs, en sollicitant un jugement "au fond".

    Il fallut attendre fin 2013 pour que la Cour statue. Une fois de plus, notre adversaire était débouté pour nullité de la procédure. Condamné à nous verser des dommages-intérêts, par ordonnance de janvier 2014, il s'est acquitté de sa dette et des frais afférents, sans trop d'empressement, ces jours derniers.

    Le volcan n'est pas éteint et le feu couve toujours. Exaspérés par les attroupements journaliers du COX-BAR et les nuisances qu'ils engendrent, plusieurs riverains et trois associations dont la nôtre ont déposé une réquête devant le Tribunal Administratif contre la Mairie de Paris et la Préfecture de Police, en légalité, pour défaut de maintien de l'ordre. Des mémoires ont été échangés entre les parties et le tribunal. L'audience est attendue avec intérêt par tous ceux qui de près ou de loin ont eu affaire à ce dossier, que la Mairie d'arrondissement n'a pas encore su régler

    Gérard Simonet

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  •  Chine-accros-smartphone-ont-trottoir-reserve-L-BtzR98Passage réservé aux accros du smartphone dans la ville de Chongqing (Photo Paperblog)

     

    Plusieurs quotidiens ont rapporté récemment que les chinois ne manquaient pas d’imagination.

    En effet dans l’une de leurs nombreuses mégalopoles, Chongqing (près de 18 millions d’habitants en plein centre du pays, non loin de la zone où commence le barrage des Trois Gorges dans la province du Sichuan ), les élus ont constaté que les piétons accrocs aux smartphones, plongés sur leurs appareils même lors de leurs déplacements, gênaient les passants en ne leur prêtant pas attention, les bousculant ou provoquant même des collisions désagréables.

    Aussi la mairie a-t-elle réfléchi à une solution qui étonne mais présente un côté pratique indéniable. Des parcours matérialisés au sol par des traits de peinture sont dorénavant dédiés aux accrocs du smartphone. Les autres piétons ayant le reste de la voie pour eux.

    Bien entendu ceux qui sont pour la liberté à tout crin, au risque de perpétrer des incivilités dont ils ont cure, ont une autre perception, éloignée de la nôtre !

    Ne nous trompons pas, cela doit plutôt nous faire réfléchir. La problématique des terrasses sauvages ou des extensions de terrasses non autorisées, les étals des vendeurs à la sauvette de fruits et légumes, les vélos qui circulent abusivement de même que les motos sur les trottoirs sont finalement le résultat d’un manque d’éducation et de civisme combiné à un égoïsme effréné renforcé par un laisser aller consternant. Les chinois nous rappellent que tout n’est pas permis et qu’il existe toujours des solutions palliatives. Encore faut-il en avoir la volonté !

    Imagine-t-on le Marais équipé de passages dédiés recouverts d’un revêtement antibruit réservés aux piétons tirant des valises à roulettes ? Imagine-t-on des couloirs réservés uniquement aux personnes handicapées âgées ou se déplaçant avec difficulté ? imagine-t-on la duplication des couloirs réservés à la façon de Chongqing pour les accros du smartphone ? imagine-t-on d'ailleurs que de telles décisions puissent être respectées ?

    Nous sommes en droit de nous illusionner, mais cette expérience en cours en Chine doit participer aux réflexions que nous pouvons avoir avec les élus, nous usagers, afin de redonner aux piétons l’espace qui leur a été, et est encore, trop facilement et trop souvent confisqué.

    Dominique Feutry

     

  • SanisetteSmallUne des 400 sanisettes JC Decaux de Paris

     

    Un élu, la Maire du Ve arrondissement, vient de relancer le débat sur l'ouverture des sanisettes après 22h00. En effet sur les 400 que compte Paris, 66 sanisettes seulement ne ferment pas la nuit, elles sont situées dans les lieux les plus touristiques tels que les Champs Elysées ou Montmartre. Les autres fermées à 22h00 heures ne rouvrent qu'a 6 heures du matin. il est proposé de fixer la date de fermeture à 2H00 du matin. La Mairie de Paris rappelle que cette extension des horaires est du ressort du Préfet de Police, tout en soulignant que les sanisettes facilitent le trafic de drogue et la prostitution. 

    Il faut admettre cependant que Paris sent de plus en plus l'urine, un état de fait constaté et mentionné parmi les critiques formulées par les touristes lorsqu'ils comparent les capitales. Les épanchements dus aux fêtards et à ceux qui se couchent tard ou n'ont pas de domicile fixe sont devenus légion. Ainsi dans le Marais où l'urine envahit tous les coins de rues et d'immeubles, nous recensons 21 sanisettes (8 dans  le IIIe et 13 dans le IVe). Est-ce suffisant au regard de la fréquentation touristique de nos arrondissements sachant qu'elles sont fermées en dehors des horaires mentionnés et que certaines tombent en panne… ? Le nombre de sanisettes installées reste en deçà des besoins. Pour beaucoup de spécialistes du tourisme, elles devraient au moins être le double. La Mairie de Paris réfléchirait pour qu'il y en ait davantage mais quand les verra t-on ?

    S'il est possible d'utiliser les toilettes des bars-restaurants cela n'est autorisé que pour ceux qui consomment, ce qui est compréhensible. Quelques grandes enseignes telles la FNAC ont installé des sanitaires  dans leurs magasins mais le manque global d'équipements reste criant.

    Sans défigurer le paysage de la rue et en choisissant judicieusement les sites en relation avec la société Decaux ou autre, cet investissement en sanisettes est nécessaire et coûteux d'autant que l'usage est gratuit depuis février 2006, mais les économies en nettoyage des endroits souillés par l'urine a aussi un coût qui doit augmenter de façon exponentielle tant les lieux ainsi arrosés se multiplient au fil des jours du fait de la croissance du nombre de noctambules et de la montée des incivilités.

    Nos autorités doivent prendre ce dossier à bras le corps et élaborer un plan visant à réduire les nuisances  provoquées par les épanchements d'urine. Aucun quartier n'est aujourd'hui épargné. Des tests pourraient être organisés au moyen de toilettes mobiles lors de manifestations nocturnes comme la nuit blanche dont l'édition 2014 est proche. Ce type d'installation a bien été utilsé pour Paris Plage… !

    Nous sommes face à une problématique d'hygiéne publique et donc de santé publique qui ne peut être ignorée.

    Dominique Feutry

     

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  • Cadenas pont seine 12 06 13Les "cadenas du bonheur" (photo VlM)

     

    "Beaucoup trop", et "trop c'est trop !", tel est l'avis de nombreux parisiens et de visiteurs à propos des cadenas accrochés à nos ponts.

    Si le Pont des Arts a défrayé la chronique car il menaçait de se briser sous le poids des cadenas, d'autres ponts sont enlaidis et en danger. C'est le cas dans notre quartier du Pont de l'Archevêché derrière Notre Dame. Même les passerelles du Canal Saint- Martin attirent ces curieuses décorations !

    Pas moins de 700 000 cadenas pendraient ainsi sur les ponts de la capitale ! Si fabricants et revendeurs y trouvent leur compte, seule la sécurité importe pourtant. Mais ce débat n'enflamme pas les élus car les réponses restent timides et dès que des cadenas sont retirés, d'autres les remplacent.

    Les experts estiment que les cadenas représentent 300 kg par mètre de garde-corps et comme ils rouillent, ils entraînent aussi le pont dans leur corrosion et accentuent leur aspect inesthétique et sa fragilité.

    Les aficionados mettent en avant l'aspect tradition citant les nombreux pays où cette pratique est courante comme en Hongrie, en Serbie, en Allemagne, en Italie ou à Sydney et à New York. Nous pouvons aussi nous demander ce qui a pu traverser la tête de Frederico Maccia lorsqu'il a écrit son roman "Trois mètres au-dessus du ciel" ou deux personnes consacrent leur amour en suspendant un cadenas sur le Pont Milvius de Rome. Ce serait dit-on le véritable point de départ de cette curieuse pratique !

    Il faut que nos élus montrent de la fermeté, sans angélisme aucun car les risques d'accidents sont trop élevés. Faut-il que se produise un grave accident pour interdire les accrochages de cadenas ?

    Ah, une précision. Einstein a ajouté à son aphorisme célèbre : "mais pour l'univers, j'ai encore quelques doutes"…

    Dominique Feutry

     

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  • Fdj-2014
      

    Samedi 27 et dimanche 28 septembre 2014, les jardins parisiens seront en fête ! Il s’agira de la 17ème édition.

    Découverte, apprentissage, connaissance des techniques de jardinage et d’entretien, la plupart des arrondissements de Paris proposeront des animations gratuites. Une façon de sensibiliser au végétal les parisiens davantage confrontés à la pierre, au béton et au bitume…

    La Mairie de Paris souligne dans l’annonce de ces journées que celles-ci correspondent aussi aux 10 ans de la Charte Main Verte avec 70 jardins partagés signataires (notre article du 4 avril 2013). Les deux arrondissements du Marais participeront à cette opération.

    Pour le IIIe, il faudra se rendre Square du Temple en face de la mairie du IIIe ou au Jardin Anne Frank (4, impasse Berthaud) ou au Potager aux Oiseaux qui jouxte le Marché des Enfants Rouges. 

      DSC01997Jardin du Clos des Blancs Manteaux 21 rue des Blancs Manteaux (IVe) (Photo La Py Musarde)

     

    Le Square Louis XIII (au centre de la place des Vosges) et le Jardin partagé du Clos des Blancs Manteaux (au 21 de la rue de même nom) sont inscrits au titre du IVe arrondissement.

    Tous ceux qui souhaitent apprendre à jardiner, cultiver un potager, entretenir leurs jardinières ou se parfaire tout simplement pourront aussi se rendre au « Showroom Végétal » de la mairie du IIIe.

    Des occupations plus « campagnardes » que citadines qui donneront peut-être à certains le goût d’un certain retour à la terre. Espérons que le beau temps sera au rendez-vous.

    Dominique Feutry

     

  •  Photo-1L'hôtel de luxe Peninsula nouvellement ouvert avenue Kléber (VIIIe)t

     

    La polémique enfle sur le projet de taxation des séjours dans les hôtels de luxe de la capitale. La Maire est en première ligne sur cette question sachant que les discussions sont en cours avec le gouvernement et la profession qui est vent debout contre l’application de cette probable taxe.

    La question est pour l’instant de savoir quel en sera le montant et où placer le curseur ? Le luxe commence-t-il à la catégorie des 3 étoiles et à 100 € la nuit ou est-ce au-delà ?

    La réponse est que la ville a besoin de boucler son budget et cela pèse lourd dans la balance. Il est vrai que les arguments mis en avant en faveur de cet « impôt » ne sont pas dénués de fondement. D’une part la mairie souligne que des capitales et grandes villes européennes ont déjà mis un tel système en place. Il est aussi rappelé que les touristes bénéficient des services divers comme les transports en commun subventionnés , le nettoyage de la ville dû à l’afflux de touristes (même si nous sommes mal classés)… Tout cela est coûteux et il est vrai que ce sont les impôts des parisiens qui en assurent le financement. Est-ce normal ? Il y a à cet égard une forme d’injustice.

    Les professionnels du tourisme avec le Ministre des Affaires étrangères militent contre cette taxation qui, selon eux, fera fuir les touristes et pèsera sur les recettes dégagées par ces visiteurs dont la France a tant besoin. La réponse de ceux qui ne sont pas d’accord avec ce point de vue est que l’attractivité de Paris est telle que l’incidence sera marginale d’autant que seuls les touristes les plus aisés seuls touchés dans cette affaire.

     

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    Le livre intitulé "S'enrichir grâce à la location saisonnière"

     

    Bien entendu tous ces arguments se défendent mais il est un domaine pour lequel ce sujet devrait être aussi d’actualité, celui des locations saisonnières.

    Non seulement l'offre croit de façon exponentielle. Non seulement elles concurrencent de façon déloyale les hôtels. Non seulement elles amènent des nuisances que nous avons maintes fois souligénes (fêtes nocturnes bruyantes et arrosées dans les immeubles, bruit des roulettes conséquence du va et vient continuel des valises…) mais beaucoup dénoncent l’insuffisance de la réglementation relative à cette activité. Un bon moyen de rétablir une saine concurrence ne serait-il pas d’inclure aussi ces locations dans le champ d’application de cette future taxe ? Seuls les mal informés peuvent croire que les locations saisonnières ne dépassent jamais ce seuil de 100 € qui semblerait à l’avenir devoir déclencher la taxation qui fait débat… Les habitants du Marais savent qu’il n’en est rien bien au contraire !

    Nos édiles et les professionnels du tourisme seraient donc bien inspirés d’étudier l’extension du champ d’imposition de la future taxe aux locations saisonnières, nonobstant la mise en oeuvre des mesures et réglements qui s'appliquent à ce type d'activité.

    Dominique Feutry

     

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  •  Logo 2

    Le logo de "Causses"

     

     

    Après le succès rencontré au 55 rue Notre Dame de Lorette (IXe) depuis 2011, année de sa création, c’est un commerce d’un genre particulier qui ouvre 222 rue St Martin (IIIe).

    Nous l’annoncions dans notre article du 28 août dernier consacré aux changements d’enseignes dans notre quartier. Le magasin "Causses" qui s’installe en effet dans le IIIe est à la fois une épicerie, un restaurant et un endroit où il est possible de suivre des cours de cuisine.

    Une boutique qualifiée par les habitués de "très design, très aérée, super agréable, dont le rayon fruits et légumes est carrément sublime". "C’est bon, frais, un peu original, sympathique et abordable." dit un autre. Car "Causses" est d’abord une épicerie haut de gamme et un lieu qui propose chaque jour une carte réduite de sandwiches, soupes, plats chauds et desserts faits maison. Nous pourrions résumer "Causses" par ce commentaire : « Assez unique dans son genre: des recettes originales et parfaitement réalisées avec des bons produits ».Tout n’étant cependant pas pour autant bio.

    "Causses"  est finalement la synthèse de ce que l’on peut appeler "tendance" actuellement et spécialement dans le Marais avec la création de certains commerces de bouche haut de gamme dans le cadre du projet de la « Jeune Rue » (notre article du 7 mai 20124), l’arrivée de plusieurs épiceries que nous avons relatée, « Bio c’ Bon » (notre article du 15 août 2014) et celle à l’enseigne « Bien l’Epicerie » qui va bientôt ouvrir 8 rue de la Perle (IIIe) (notre article du 28 août dernier).

     

    DSC01361-1024x426Le magasin "Causses" 55 rue Notre Dame de Lorette (IXe) (Photo painrisien)

     

    En réponse à la standardisation et au manque de qualité des produits alimentaires que nous consommons, au choix toujours concentré sur les mêmes marques dans des espaces au cadre sans âme et tristes dont seul le nom de l’enseigne marque une différence, des entrepreneurs avisés répondent en se focalisant sur la qualité, l’accueil et l’ambiance qui aujourd’hui priment pour nombre de clients même s’ils doivent payer un peu plus cher. Ce sont ces valeurs qui guident ces créateurs pour revenir à une authenticité souvent perdue.

    Avec l’ouverture de ces nouveaux points de vente qui s’ajoutent à l’installation de commerces de luxe, nous n’éviterons pas les probables railleries sur la « boboîsation » de nos deux arrondissements.

    Qu’à cela ne tienne car en vérité seul le consommateur est roi et dicte les tendances du marché !

    Dominique Feutry