Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Société

  •  2014-07-20-103049-001Plaque tordue de protection en cuivre de bas porte, 1ère étape avant le vol (Photo CL)

     

    Les voleurs n'ont aujourd'hui plus de scrupule pour dérober ce qui leur convient.

    Avec la montée du cours des métaux précieux depuis plusieurs années, les forces de l'ordre ont fort à faire qu'il s'agisse des bijouteries, ateliers de métaux précieux (voir nos articles des 5 décembre 2013 et 23 mai 2014), des câbles électriques le long des voies ferrées ou sur les chantiers pour le cuivre dont le prix à la tonne a flambé il est monté de 3 000 dollars la tonne en 2008 à 7 000 actuellement après être passé par un pic à 9 600 en 2011 …

    L'imagination et l'appât du gain n'ont pas de limite. Ainsi vient-il de nous être signalé que les malfaiteurs s'attaquaient désormais aux plaques de cuivre fixées en bas des portes d'entrée des immeubles! La rue du Bourg Tibourg (IVe) a récemment fait les frais de ce nouveau type de pillage, des plaques ont disparu. La Police a été prévenue, une plainte é été déposée. Le mode opératoire consiste à les dévisser et souvent il a été remarqué la veille du vol qu'un coin de la plaque avait été tordu.

       2014-07-20-103028-001Bas de porte dont la plaque de protection a été volée (Photo CL)

     

    Que faire contre ce type de cambriolage qui risque de s'étendre et viser aussi les poignées de porte, les plaques professionnelles du moment qu'elles sont en cuivre ? Augmenter les rondes de Police ? S'attaquer aux receleurs ? Ce n'est pas simple tant cette délinquance en croissance exponentielle avec l'obligation de prendre les pillards en flagrant délit ? Il faudrait des effectifs de police supplémentaires or ce n'est pas la tendance actuelle si l'on en croit de récentes données parues.

    Le plus malheureux est que ces pillages inquiètent les parisiens et qu'aucun quartier n'est épargné. La seule recommandation que nous pouvons préconiser est que chacun soit vigilant et observateur. Tout comportement anormal doit être signalé à la Police. Peut- être faudra t'il prévoir dans le futur que les plaques ne soient plus vissées mais collées avec ces nouvelles colles extrêmement fortes. Il ne sera plus possible alors de les dérober sans que l'on puisse empêcher les détériorations.

    Dominique Feutry

     

  •   Photo-23L'immeuble 2 rue des Quatre Fils (IIIe). Sur son toit, un projet de bar-restaurant en terrasse (Photo VlM!)

     

    Le Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris du 16 juillet publie la demande de permis de construire suivante :

    "PC-075-103-14-V0015 – 2 rue des Quatre Fils – 93 rue Vieille du Temple. SARL Holding JPN Investissement. Aménagement d’un restaurant de plein air en toiture terrasse du bâtiment R+5 (NDLR : 5ème niveau sur rez-de-chaussée) côté rue, avec implantation d’un ascenseur du R+5 à la terrasse, avec édicule accolé à l’édicule d’escalier existant, après démolition partielle du plancher, prolongement de l’ascenseur en saillie côté cour du R+4 au R+5 et aménagement paysager de la terrasse avec pose d’un platelage bois et rehausse des garde-corps. Surface supprimée 2 m². Date d’enregistrement 24 juin 2014."

    Cette demande concerne l'immeuble à l'angle des rues des Quatre-Fils et Vieille du Temple (IIIe) en diagonale de la brasserie de la Perle, sur le carrefour tristement célèbre pour son mur pignon qui est devenu le dépotoir de tous les barbouilleurs et afficheurs en mal d'expression.

    A noter que s'agissant d'un établissement recevant du public (ERP dans le jargon de la préfecture de police), les contraintes sont lourdes en matière de sécurité et d'accessibilité (aux handicapés). L'accord du propriétaire ou de la copropriété avec majorité qualifiée est naturellement requis. L'occupation d'une partie de l'immeuble par les services de la Propreté de Paris nous fait penser que l'immeuble pourrait être propriété de la mairie, au travers d'un de ses bailleurs sociaux. Mais rien n'est moins sûr.

    Nous avons demandé au Maire du IIIe ce qu'il en est. Il faut souligner du reste que son avis sera sollicité au cours du traitement de la demande par la Direction de l'Urbanisme. Il n'est "que" consultatif mais nous n'avons pas connaissance de dossiers où l'avis de Pierre Aidenbaum en la matière n'ait pas été suivi par la Mairie de Paris depuis 2001 !

    Photo-28L'occupation d'une partie de la place de Thorigny  (IIIe) par "Le Joseph" (Photo VlM!)

     

    Installer des terrasses sur les toits est devenu tendance. Les habitants du quartier de Belleville (XXe) sont vent debout contre un projet d'installation d'une terrasse porté par "la Bellevilloise", qui risque de leur apporter les nuisances que l'on imagine notamment sonores…

    A la charge du nouveau projet, Il faut reconnaitre que les terrasses se multiplient dangereusement en ce moment. Ainsi un bar "Le Joseph" s'est installé place de Thorigny et occupe un vaste triangle sur l'espace disponible. La moitié de la place est désormais encombrée de tables, chaises et parasols et même d'un comptoir réfrigérant. Mais l'emplacement est privé nous dit-on. Tout doit-il pour autant être possible ?

    Les habitants du quartier et "Vivre le Marais !" seront attentifs à la suite qui sera donnée à ce dossier de terrassse sur le toit. La proximité du Musée Picasso qui rouvre bientôt ses portes va amener beaucoup de visiteurs qui fleurent bon les perspectives d'affaires juteuses mais cela ne doit pas être un prétexte pour faire de cette partie du Marais, régi par un plan de sauvegarde (PSMV), une succession de bars-restaurants partout où cela parait possible.

    Dominique Feutry

     

    Post-scriptum du 21 juillet 2014

    La Directrice de cabinet du Maire Pierre Aidenbaum nous fait part de sa position :

    "Pierre Aidenbaum, Maire du 3ème ardt, a bien pris connaissance de votre message dans lequel vous avez bien voulu lui faire part de votre inquiétude sur le dépôt d’un permis de construire pour un établissement recevant du public  à l’angle rue des Quatre Fils et rue Vieille du Temple.

    Concernant votre demande de précision sur la propriété de l’immeuble 2 rue des Quatre Fils, qui héberge notamment les services de propreté de la circonscription, je vous informe qu’il n’est pas une propriété de la Ville de Paris.

    Sur la demande d’avis du Maire aux services de l’urbanisme, je vous informe que le Maire et son 1er Adjoint, Monsieur Gauthier Caron-Thibault, donneront un avis défavorable à ce projet pour les motifs suivants :

    – Projet de restaurant en extérieur pour 27 personnes sur une terrasse de moins de 60 m². Pas d’étude d’impact présentée.

    – Risque d’afflux de clientèle en attente au rdc à un endroit de l’arrondissement disposant déjà en face d’une terrasse très occupée (Bar Restaurant La Perle)

    – Risque que cette dite terrasse serve de lieu d’attente pour ce restaurant en étage renforçant les nuisances sonores qu’elle créé déjà.

    – Contrôle permanent quasi impossible du respect de la jauge autorisée sur la terrasse en étage, laissant craindre une suroccupation bruyante du restaurant en plein air envisagé.

    J’espère avoir répondu à vos interrogations".

     

  •  Photo-21Les drapeaux blancs du 39 rue Beaubourg (IIIe)

     

    Un spectacle inattendu s'offre à la vue rue Beaubourg (IIIe), ce mardi 16 juillet en fin d'après midi. De grands tissus blancs pendent aux balcons de l'avant dernier étage de l'immeuble situé au N° 39  à l'angle de l'Impasse Beaubourg. La rue n'est pas assez étroite pour laisser imaginer que nous serions passés en Italie. Le parallèle est cependant facile à faire tant ce genre de pratique de séchage du linge est inhabituelle chez nous a quelques pas du Centre Pompidou ? Ou bien n'était ce qu'une forme détournée d'anti fête du 14 juillet simulée par l'utilisation de grands drapeaux blancs de la royauté arborés en abondance mais sans armoiries !

    Trêve de plaisanterie où va-t-on si le linge pendait ainsi aux fenêtres et si tout le quartier se mettait  à pratiquer de la sorte ! Déjà dans certaines rues du Haut Marais des alignements de viande pendent et séchent sur des rangées de fils tendus devant les fenêtres… et pour qu'elle ne soit pas arrosée par la pluie, certains ont bricolé et installé des auvents hideux au-dessus !

    Paris est multiculturel mais chacun doit veiller à ce que des comportements anachroniques ne se développent pas trop facilement, battant en brèche les spécificités du Marais. Sur ce plan les conseils syndicaux doivent jouer leur rôle en relation avec les syndics de façon à faire respecter le réglement de copropriété.

    Dominique Feutry   

     

  •    P7140002La Librairie Allemande 42 rue rambuteau (Photo MGD)

     

    Des commerces ferment tandis que d'autres ouvrent.La crise économique, les nouvelles habitudes de consommation, internet, les modes de vie qui évoluent expliquent la disparition de certains magasins du quartier  en particulier les commerces de bouche et les librairies.

    Dans ce dernier cas le Marais qui avait déjà vu fermer le 30 juin 2012 la Librairie Charlemagne rue Saint- Antoine puis Mona Lisait rue Pavé (IVe) (notre article du 06 novembre 2013 ) est en passe de perdre une des dernières librairies consacrée à la littérature allemande, la Librairie MARISSAL appelée aussi librairie allemande 42 rue Rambuteau (IIIe), face au Centre Pompidou.

    Sa consoeur de la rue des Blancs Manteaux (IVe),tenue par Ursula Pusch, a déja arrêté son activité. Il ne restera bientôt plus que la bibliothèque de l'Institut Goethe pour  les personnes qui admirent la culture allemande, et précisément les oeuvres écrites dans "la langue des poètes et des penseurs". Mais le constat est incontestable, de moins en moins de jeunes apprennent l'allemand, résultat de la domination de l'anglais. 

     

    P7140002La nouvelle agence du CIC à l'angle des rues Geoffroy Langevin et du Temple (IVe)

     

    Pendant ce temps sera bientôt ouverte une agence du CIC à l'angle des rues du Temple et Geoffroy Langevin (IVe) qui fera de l'intersection rue Rambuteau-rue du Temple, le carrefour des banques puisque quatre d'entre elles se "disputeront" la clientéle du quartier ! Nous avions annoncé cette création dans un article du 12 mars 2012 et le dépôt d'une demande d'autorisation de travaux. Le CIC y soulignait le caractère particulier de cette agence-là : CM CIC SERVICES, "activités auxiliaires de services financiers". Cette option est-elle maintenue ? On le saura très bientôt.

    Ainsi vont les affaires. Force est de constater aussi que certaines boutiques ferment et restent vacantes bien plus lontemps qu'auparavant, traduisant  l'atonie actuelle des affaires …

    Dominique Feutry

     

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    Viewmultimediadocument 2"Le Bel Canto" 72, quai de l'Hôtel de Ville (IVe)

     

    La presse a rapporté récemment cette expérience d'un nouveau restaurant parisien où il est de bon ton de se rendre. Sa particularité est que le silence absolu est réclamé, ce qui nécessite donc de prendre son repas sans parler. Les critiques sont partagés sur cette expérience. Certains disent que c'est formidable dans une ville où le bruit est présent partout. D'autres prétendent que l'on s'ennuie à mourir.

    Dans le même esprit un restaurant du XVIIIe arrondissement appelé SOURDINE propose, pendant le repas, d'apprendre la langue des Signes ! Les serveurs sont sourds, une led sur la table permet d'appeler le serveur…

    Le Marais n'est pas exempt de particularités de ce type.

    Ainsi 72 quai de l'Hôtel de Ville, un restaurant au nom évocateur, « Bel Canto » (établissement qui a essaimé aussi à Neuilly et à Londres), offre à ses clients un repas servi par des chanteurs et chanteuses d'opéra qui au détour de leur service se mettent à entonner des airs célèbres d'opéra des plus grands compositeurs. Toutes les salles sont munies d'un piano à queue, il n'y a pas de play-back. Effet surprenant et saisissant garanti. Reseignez vous cependant sur les prix : ils peuvent aller assez haut dans l'aigu.

    (72)-Terasse_DLN_Paris_4"Dans le Noir", 51 rue Quincampoix (IVe)

     

    Au 51 rue Quincampoix (IVe) le restaurant « Dans le Noir » offre une autre spécificité. Vous pénétrez, comme le nom l'indique, dans une salle plongée dans l'obscurité, sous surveillance de caméras infra-rouges pour être contrôlée en cas de problème. Vous devez d'ailleurs laisser vos téléphones portables et autres objets lumineux à l'entrée. Vous êtes guidé jusqu’à votre table par des serveurs non voyants qui sont avantagés par rapport aux clients. Le menu est une surprise, le repas est donc pris uniquement en se fondant sur l'odorat, le toucher et les papilles.

    Deux expériences qui méritent d'être tentées car ceux qui ont visité ces lieux en sont ressortis encore plus étonnés et ravis, y compris par la cuisine.

    Dominique Feutry

     

     

  • Download 2Intérieur du restaurant "Le Jules" installé pour l'instant à l'intérieur du Carreau du Temple (IIIe)

     

    Comme nous l'avons écrit (nos articles des 4 mars et 15 novembre 2013) les riverains de l'Ilot Charlot Forez Picardie (IIIe) sont depuis quelques années très perturbés par les nuisances sonores générées par une forte augmentation du nombre de bars et restaurants qui avec leurs terrasses transforment ce qui était un havre de paix (d'autres quartiers sont hélàs aussi concernés) en enfer pour les riverains. Cette mono-activité est très préjudiciable non seulement à la qualité de vie, mais également à la valorisation du quartier (voir les tristes exemples de place du Marché Sainte Catherine (IVe) ou la rue Jean-Pierre Timbaud (XIe)).

    L’ouverture du Carreau du Temple par la succession rapide des manifestations d’une semaine à l’autre génère dorénavant très tôt le matin de fortes nuisances dues au mouvement des camions et autres véhicules pour le montage et démontage lesBien cordialement, installations. Certaines manifestations intérieures, concerts notamment, sont intolérables par le niveau émis des nuisances sonores.

    Le Maire du IIIe a annoncé en réunion du CICA le 30 juin dernier (notre article du 2 juillet 2014) que des erreurs de démarrage avaient pu être commises mais qu'un cahier des charges rigoureux propre à chaque manifestation empêchait désormais d’installer tout matériel le matin avant 6H00. Pourtant à cette heure là beaucoup d'habitants dorment encore et puis qu'en est il des règles de démontage ?

     Img4_grand_445_20La terrasse serait située à cet angle du bâtiment couvrant 200 m² !

     

    Les riverains sont particulièrement choqués d’apprendre que la Mairie de Paris elle-même envisage d’accorder son autorisation pour la création d’une nouvelle et très importante terrasse avec contre terrasse sur un espace libre situé à l'angle rue Picardie/Forez/Perrée devant le Carreau du Temple géré par une Société Publique Locale présidée par Pierre Aïdenbaum.

    La consultation publique menée en 2004 pour le futur du Carreau du Temple et le projet ne faisaient aucune référence à une activité de débit de boissons. Or, depuis peu, le constat est frappant de voir l'évolution de la cafeteria initialement prévue en sous sol se transformer en restaurant au niveau rue, et maintenant, avec l’attribution d’une licence IV en Avril 2014, en débit de boissons, avec le projet de s’agrandir avec une terrasse qui occuperait environ 200 m2 d’espace public ! Ce qui est considérable !

    Où sont les assurances données aux habitants par écrit le 23 janvier 2014 qu’il n’y aurait pas de terrasse à la suite du vœu émis par le Conseil de quartier des Enfants Rouges puis de vive voix lors d'un entretien avec plusieurs représentants des habitants dans le bureau du Maire le 11 février 2014 ? Quid enfin de l'intérêt porté à une pétition qui a rassemblé 76 signatures ?

    "Vivre le Marais !" s'associe au collectif de riverains qui se mobilise afin d'éviter cette nouvelle nuisance. Ils devraient demander à rencontrer le Maire dont ils ne comprennent plus la position sur ce type de sujet, lui qui avait obtenu avec les riverains eux-mêmes  la fermeture des deux établissements bruyants juste en face de celui qui aujourd’hui demande une terrasse.

    Comprenne qui pourra ?

    Dominique Feutry

     

    Post-scriptum du 11 juillet : Pierre Aidenbaum, Maire du IIIe, nous a demandé de publier la réponse qu'il a adressée à "Vivre le Marais !" après avoir pris connaissance de cet article. Sa position consistant à ne pas accorder de terrasse nous réjouit ainsi que les riverains du Carreau du Temple.

     

    "J’ai bien pris connaissance de votre article intitulé « le projet de terrasse du bar restaurant du Carreau du Temple met le quartier en émoi » publié le 8 juillet sur le blog Vivre le Marais. A cet égard, je vous fais part de mon étonnement de constater que vous vous faites le porte-parole de « rumeurs » ; peut-être auriez-vous pu vous renseigner auprès de moi avant de publier ce billet qui est en outre la reproduction parfaite du courrier du collectif Picardie-Forez.

    Permettez-moi de déplorer l’utilisation de ce procédé quelque peu regrettable.

    Pour votre parfaite information, ainsi que celle de vos lecteurs, je vous confirme que je n’ai jamais donné d’autorisation de terrasse pour l’exploitation du bar du Carreau du Temple.

    Je vous remercie de bien vouloir publier ma réponse sur votre blog. 

    Bien cordialement,

    Pierre Aidenbaum

    Maire du 3ème arrondissement "

     

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    Photo-13L'angle des rues Beaubourg et du Grenier Saint-Lazare après l'accident (Photo VlM !)

     

     Les riverains des rues Beaubourg, Michel Le Comte et du Grenier Saint-Lazare (IIIe) ont été surpris d'entendre en début de matinée, ce dimanche 6 juillet, suite à un concert de sirènes un gros choc. Ils ont découvert une voiture accidentée, des policiers en nombre avec leurs véhicules, un reverbère et des  potelets arrachés.

     

    Photo-14Réverbère, poteaux de signalisation, poubelle, potelets, barrières à terre après l'accident (photo VlM !)

     

    Des témoins présents ont expliqué qu'une course poursuite d'une voiture folle remontant la rue Beaubourg s'est terminée dans le mobilier urbain lorsque les suspects poursuivis par la police ont voulu tourner dans la rue du Grenier Saint Lazare. Heureusement il n'y avait à cet endroit, à ce moment là aucun piéton. Aucune vitrine des magasins proches n' a été endommagée.

    Les 3 occupants sains et saufs de la voiture accidentée ont été arrêtés et menottés par les forces de l'ordre. 

    Dominique Feutry

     

  •   Carreau-du-temple_pics_809Une salle du Carreau du Temple (IIIe) pouvant servir à l'exercice du sport

     

    Le Maire du IIIe arrondissement, accompagné d'autres élus, réunissait ce 30 juin, dans le cadre du CICA (Comité d'Initiative et de Consultation d'Arrondissement), les associations afin de les informer de la future "utilisation du Carreau du Temple".

    Après un bref historique sur cette importante rénovation et la présentation du nouveau Directeur Général Alain Herzog qui fut pendant 4 ans à la tête de la Gaieté Lyrique, l'organisation des créneaux réservés du Carreau pour l'utilisation des salles est ensuite détaillée.

    Nous apprenons que 160 demandes ont été reçues d'associations sportives diverses de la capitale et que seules 48 ont pu être satisfaites, sachant toutefois qu'il a été tenu compte du Gymnase de la rue Michel Le Comte et de l'Espace Sylvia Montfort rue Elzévir. 67 créneaux scolaires ont été par ailleurs attribués, non plus dans ce cas par la Mairie du IIIe, mais par la Direction de la Jeunesse et des Sports. Un "comité de suivi" s'assurera de la conformité des utilisations par ces associations en lien avec le contenu de leur dossier de demande initiale. Il est rappelé que les créneaux ne sont attribués que pour un an. Il a été souligné enfin combien chaque demande avait fait l'objet d'une sélection très poussée en tenant compte de critères spécifiques (nature de l'activité, qualité de l'offre, tarifs sociaux pratiqués, proximité …).

     Carreau-du-Temple-intérieur-halles-_-630x405-_-©-Fernando-Javier-Urquijo-Studio-Milou_block_media_bigIntérieur de la halle du Carreau du Temple

     

    Incidemment au cours de la séance de questions/réponses des participants ont souligné le bruit lié aux manifestations organisées tel le récent défilé Yves Saint Laurent, bruit qui rejaillit sur la vie des riverains. Le Maire du IIIe a répondu qu'en phase de démarrage des erreurs qu'il s'évertuait à corriger avaient pu être commises. Toutefois en exigeant désormais un cahier des charges propre a chaque événement, des règles telle celle par exemple de ne rien installer avant 6h00 du matin ont été instaurées. Mais pour les habitants c'est le démontage qui pose le plus de problème en termes de bruit et d'encombrement. Cette phase qui doit aussi être encadrée même si chacun comprend que ce lieu rénové contribue désormais au rayonnement de Paris. Pierre Aidenbaum a répondu que le stationnement autour du bâtiment devait être revu et qu'une réflexion allait être menée sur des aménagements ad hoc.

    Rendez-vous pour une réunion de bilan dans un an.

    Dominique Feutry

     

  •  Download 2Un bar de la rue des Archives (IVe) vers 01h00 du matin le 29 juin avec force sonorisation et projecteurs

     

    La version 2014 de la « gay pride », dont le parcours n'emprunte pourtant pas les rue du Marais, n'a plus rien de commun avec la convivialité en faveur de la communauté homosexuelle qui avait présidé à sa création.

    Comme pour la "fête de la musique" (article du 16 juin 2014), plusieurs établissements de la rue des Archives, de la rue du Temple et de la rue au Plâtre nous ont été signalés par les riverains comme particulièrement bruyants et cela dès le début de la soirée.

    Saisir le prétexte de la fête, qu'il s'agisse de la "fête de la musique",  de la « gay pride » et sans doute prochainement, de la fête du 14 juillet, pour transformer ces événements en tapage nocturne, en attroupements bruyants et en cascades de bière à des fins de revenus faciles est un dévoiement qui à terme tuera l'événement car il le dénature. C'est dommage, pitoyable et égoïste.

     

    DownloadAu même moment un autre bar voisin très bruyant où apparait nettement un nombre effarant de canettes de bière au sol, d'autres sont abandonnées sur le toit des voitures

     

    L'anarchie règne, le bruit est démultiplié par les sonos installées par ces établissements et par les "clients" sur les trottoirs qui vocifèrent à qui mieux-mieux jusque tard dans la nuit. Cela devient préoccupant. Tout est en effet prétexte pour mettre en avant telle ou telle animation débridée, interlope, jusque tard dans la nuit. Que dire aussi de la montée inexorable de l'alcoolisme qui en découle…

    Au petit matin, les habitants sont réveillés par les camions-ramasseurs de toutes les saletés (éclats de verre, canettes, flyers en abondance, bouteilles en verre ou plastic vides, mégots, déjections, etc…), et le nettoiement des chaussées et trottoirs. Cela coûte de plus en plus cher aux contribuables qui résident dans le quartier, au mieux ce sont les établissements -et donc leurs clients-usagers- qui devraient régler la facture. La mairie de Paris doit y réfléchir sérieusement car c'est inique et elle recherche des recettes.

    Les autorités doivent aussi commencer par faire respecter la réglementation, trop souvent et facilement ignorée. Le non-droit qui s'est installé a ses limites !

     

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    Photo-9Mannequin habillé par Henrik Vibskov attendant son tour pour défiler place Baudoyer (IVe) (Photo VlM!)

     

    Un attroupement devant la mairie du IVe, place Baudoyer, ce vendredi 27 juin en début de soirée, n'a pas manqué d'attirer les badauds, surtout des touristes. En se hissant au dessus des têtes des spectateurs qui cachaient la vue, une surprise attendait le curieux.

    Autour d'un piscine éphémère se déroulait un simple défilé de mode, les mannequins débouchant de la porte d’entrée principale de la mairie. cette exhibition ne manquait pas de surprendre tant les tenues présentées semblaient décalées et pour certaines « déjantées ». Était-ce en écho à la Fashion Week qui a lieu actuellement à Paris ?

     

    Photo-12Mannequin habillé par Henrik Vibskov sortant par la porte d'entrée de la mairie du IVe (photo VlM!)

     

    Le créateur de mode qui était à l’honneur s'appelle Henrik Vibskov. Il est danois, il a créé sous son nom sa propre marque et fait partie du New Nordic Movement qui regroupe dans des domaines divers différents designers qui marquent un renouveau en ce début du XXIe siècle.

    En esprit chagrin, nous n’osons pas croire que cette manifestation un peu curieuse à cet endroit a été financée par la mairie car elle n'a guère profité aux riverains a priori peu nombreux. Ceux qui, présents, se disent attachés à la modernité peuvent trouver logique de choquer. A ce propos, nous ne pouvons pas nous empêcher de penser à cette plaisanterie cruelle que fit l'écrivain Roland Dorgelés.

      Boronali_Impression"Coucher du soleil sur l'Adriatique" de Raphaël Boronali

     

    Au Salon des Indépendants de 1910 est en effet exposé le tableau d'un peintre italien inconnu, Joachim-Raphaël Boronali, intitulé « Coucher du soleil sur l'Adriatique ». Les critiques et autres d'alors font des commentaires souvent élogieux de cette œuvre. Ils découvriront plus tard, penauds et dépités, qu'il s'agissait d’une toile peinte par un âne auquel un pinceau avait été attaché à la queue et trempé ensuite dans des pots de peinture de couleurs différentes, cette opération s’étant déroulée en présence d'un huissier !

    Ce tableau est encore visible à l'espace culturel Paul-Bédu à Milly le Forêt.

    Dominique Feutry

    NB: Le Cabinet de Christophe Girard nous a précisé que ce défilé n'avait pas été financé par la Mairie du IVe et que bien au contraire le budget avait bénéficié de revenus provenant de cette opération.