Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Société

  • 3695795_11-0-4211502894_545x341Le Carreau du Temple, côté rue Eugéne Spuller (IIIe) (Photo Le Parisien)

     

    Cette image insolite du Carreau du Temple, côté rue Eugéne Spuller (IIIe), entouré d'un cordon de CRS est celle que l'on pouvait voir ce vendredi 21 mars à la suite de l'occupation du bâtiment par les intermittents du spectacle qui souhaitaient par cet acte peser sur les négociations en cours relatives à  l'assurance chômage.

    La plupart a quitté les lieux de bon matin ce samedi 22 mars et ne devrait pas, espérons le, remettre en cause le premier événement important prévu, la 8e édition du Drawing Art Paris qui accueillera 87 galeristes à partir du 26 mars.

    Les promoteurs de la  rénovation de ce site célébre n'imaginaient  pas qu'il servirait de symboble de "lutte sociale" de la part des intermittents du spectacle. Une preuve s'il en était besoin que la destination des lieux a bel et bien changé.   

  •   Article_0909-PAR03-DECHETS1Une montagne de déchets ménagers (Photo "20 minutes")

     

     

    2012 marque une évolution significative en Ile de France, le nombre de déchets ménagers et assimilés dits DMA a baissé de 70 000 tonnes en un an. Mais le total reste impressionnant puisque ce sont 5,612 millions de tonnes qui ont été produites ! Ce qui représente 472 kg de déchets par habitant (466 kg par parisien), soit prés d'une demi tonne pour chacun des 11,9 millions d'habitants qui a "'économisé" individuellement une moyenne de 8 kg en un an .

    C'est peu, direz-vous, mais c'est peut-être, et osons le croire, le début d'une tendance baissière. Certains estiment que l'effet de la crise commence à jouer, mais n'est-ce pas une meilleure prise de conscience de nos turpitudes en ce domaine plutôt que l'effet des plans locaux de prévention.

    Au demeurant, il s'agit d'une excellente nouvelle et encore plus si ce mouvement se confirme en 2013. L'action de sensibilisation mlse en oeuvre depuis des années auprés des consommateurs, petits et grands, porte ses fruits. 

    Tous les acteurs concernés et les collectivités en particulier sont  confrontés à la même équation. Comment éliminer les déchets et les valoriser sans mettre en danger la santé humaine et sans nuire à l'environnement tout en maîtrisant les coûts ? Un vaste programme.

    Seule une chose est certaine pour l'avenir, le recyclage a encore de beaux jours devant lui car il faudra encore beaucoup agir et pendant de nombreuses années pour limiter et surtout réduire une telle production de déchets. En ce domaine nous sommes tous responsables.

    Dominique Feutry 

     

  •  Photo (17)

     

    Dans la soirée du 7 mars, les passants qui s'aventuraient devant le 18 rue des Quatre Fils (IIIe) étaient attirés par un petit attroupement, face à une vitrine dans laquelle une personne vêtue d'une toge rouge s'affairait à maquiller de noir son visage.

    Etonnant, inattendu, curieux à la fois à cet endroit, un soir de mars, devant des admirateurs acquiesçant la scène.

    En fait, il s'agissait de faire découvrir une  forme d'art "vivant " dans cette galerie nomée GB Agency qui soutient et défend le "travail d’artistes contemporains de tous horizons… aux parcours et propositions savamment hétéroclites des années 1960 à nos jours".

    Certains précisent que cet endroit est aussi celui "des créations dérangeantes". Rien de tout cela ne transparaissait hier si ce n'est la surprise du non averti.

    Dominique Feutry

  • Haudriettes altercation 06 03 14Devant "l'Echelle du Temple" (*) alias place Renée Vivien (IIIe) le 6 mars, un énergumène et des riverains s'affrontent

     

    L'homme, connu des services de police du IIIe, a été mis en cause pour une forme d'attentat à la pudeur. Tandis que passait un jeune pré-ado rue du Temple, il se mit à uriner dans la rue en exhibant ses génitoires au vu et au su de tout le monde. L'enfant osa courageusement lui signaler qu'il n'agissait pas de façon convenable. L'homme entra dans une grande colère et poursuivit dans le jardin en réagissant vivement contre l'enfant, au point que celui-ci effrayé partit chercher sa mère qui réside tout près. L'altercation prit de l'ampleur, des passants s'arrêtèrent et durent s'interposer entre le forcené et la mère.

    "Tu peux appeler la police !" l'entendit-on hurler à plusieurs reprises de façon histérique.

    Quelqu'un le fit et la police arriva. Elle embarqua l'individu pour un interrogatoire au poste. On espère bien ne pas le revoir ….

     

    (*) C'est là que se trouvait effectivement "l'échelle du Temple"  qui était le gibet où l'Ordre du Temple, jusqu'à sa disparition en 1312, appliquait ses décisions de "haute justice". Lié à une sorte de carcan, le supplicié était exposé à l'humiliation et aux quolibets de la foule

     

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    IMG00057-20140112-1245Une interminable queue, un dimanche, avant d'accéder à la bibliotéhqiue du Cente Pompidou

     

    Les tenants de l'ouverture des bibliothèques jusqu'à une heure plus tardive le soir ainsi, les samedis, les  dimanches et les jours fériés viennent à nouveau de défendre leur point de vue par médias interposés. Un pétition émanant de l'OGN "Bibliothèques Sans Frontières" signée par des personnalités aussi diverses que Lilian Thuran ou Erik Orsenna a pris pour slogan "Ouvrir plus pour lire plus" trouvant anormal qu'une ville telle que Paris ne trouve pas les moyens de rendre ces lieux du savoir accessibles non seulement le week-end, mais aussi après 18h00. A part effectivement quelques bibliothèques parisiennes qui ferment à 20h00 voire 22h00, les autres sont ouvertes en moyenne  40 heures par semaine alors que dans d'autres capitales cette durée atteint 100 heures.

    La queue que l'on constate en fin de semaine devant le Centre Pompidou pour accéder à la bibliothèque fait peine tant elle est impressionnante. 4 heures d'attente (!) est courant, ce qui peut même laisser croire aux néophytes chagrins qu'il existe une véritable indigence d'équipements. Ce n'est pourtant pas le reflet de l'existant en la matière. Mais voilà seules 3 bibliothèques dont Beaubourg sont ouvertes samedi et dimanche. La Ministre de la Culture reconnaît qu'il faudrait évoluer sur ce plan et l'adjoint  à la Culture de Paris s'est exprimé en précisant que Paris devait "…s'adapter aux attentes et au rythme des habitants".

     

    France,_Paris,_Bibliothèque_nationale_de_France,_site_Richelieu,_salle_ovaleLa salle de lecture dite "ovale" de la BNF-Site Richelieu (IIe)

     

    Malgré les possibilités offertes par internet, beaucoup d'étudiants, de chercheurs et de personnes ont besoin de travailler en bibliothèques, des lieux où l'atmosphère calme et l'ambiance favorisent le travail. Le réseau des bibliothèques de la capitale a d'ailleurs recensé 80 millions d'entrées et réalise 14,4 millions de prêts par an…

    Ces statistiques démontrent aux éventuels sceptiques que les bibliothèques attirent du public. Elles favorisent  la divulgation du savoir, de notre patrimoine intellectuel et à ce titre les rencontres et la convivialité. Elles participent ainsi à la vie des quartiers où elles sont installées et constituent  des centres d'attractivité en raison de leur rayonnement et des facilités d'accès. 

    Faut-il tout autant ouvrir les bibliothèques 24h sur 24 comme on le trouve aux Etats-Unis?
    Il est certain que le sujet mérite d'être débattu car s'il intéresse les utilisateurs. ainsi que les personnels des bibliothèques.

    Sans vouloir faire de parallèle trop simpliste avec les ouvertures des commerces le dimanche, le besoin pour les uns et la contrainte pour les autres ressortent de la même problématique à laquelle s'ajoute la nécessité actuelle de réduction des charges et des budgets de dépenses.

    Un sujet à suivre…

    Dominique Feutry

     

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  •   768PX-~1Entrée du Crédit Municipal 55 rue de Francs Bourgeois (IVe)

     

    La crise perdurant, afin d’aider les personnes en difficulté, le Crédit Municipal renoue avec un service qu’il avait supprimé dans les années 70, le prêt sur gage de bicyclettes. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la vénérable institution du Marais étend la gamme des biens qu’elle accepte en gage. Ainsi depuis peu les photographies d’art ou le vin sont acceptés. Voilà un an, il a aussi été possible de déposer des bandes dessinées ainsi que des robes de haute couture.

    Au fil des jours, le nombre de personnes s’adressant au Mont de Piété ne cesse de croître. En 2008, ils étaient 400 à se rendre quotidiennement 55 rue des Francs Bourgeois (IVe). Ils sont désormais 700 qui se pressent dans cette vénérable institution où un million d’objets sont en dépôt. Au total ce sont 190 millions d’euros qui sont empruntés sous cette forme de crédit, contre 78 millions, il y a seulement 3 ans ! Cette évolution montre, s’il le fallait, l’ampleur de la crise pour les particuliers qui dès 8h00 du matin font la queue sur le trottoir en attendant l’ouverture des imposantes portes cochères de couleur bordeaux.

    12788271-vieille-bicyclette-de-cruUn grand bi

    Peut-être que le Mont de Piété sera amené à entreprendre une opération de dégagement comme il a dû le faire lors de périodes de graves crises économiques ? En effet, il rendait alors gratuitement à leurs propriétaires des biens qu’ils avaient déposés et qu’ils ne pouvaient plus récupérer, faute d’être en mesure de rembourser les prêts octroyés en contrepartie ?

    Dominique Feutry

     

  •  Logo

    Le comité de suivi des "états généraux de la nuit" qui se sont tenus il y a trois ans déjà, réuni à  l'initiative de Philippe Ducloux, Maire-Adjoint de Paris, a repris ses travaux le 19 décembre dans un climat plus serein que les fois précédentes.

    Y participait "Vivre Paris !" et des associations locales dont "Vivre le Marais !", des représentants des commerçants et exploitants, la Préfecture de Police, des élus et les Pierrots de la Nuit. De l'avis unanime les échanges ont été de qualité.

    Une typologie de mesures contre les nuisances sonores a d'abord été dressée à partir d’un panel de 31 villes. Ces mesures comprennent des chartes d'engagements (horaires, volume sonore…), de la médiation terrain, des contrôles (mesure du bruit…), des commissions de médiation, des campagnes de prévention, des mesures réglementaires (PV, avertissements, fermetures…).

     

    Nuit de folieLa fête la nuit à Paris (illustration Joe Hye Ryun)

     

    Des représentants de la Ville de Strasbourg ont exposé ensuite la situation locale en la matière. Dès 2009 les travaux d'élaboration d'une charte. La ville qui dispose de 150 policiers s'est dotée d'un personnel formé sur le bruit dont un ingénieur acousticien. Elle a mis en place un guichet unique au service des débits de boissons et des habitants.  Elle y reçoit systématiquement les exploitants qui souhaitent s’installer pour envisager les conditions de leur exploitation.

    Des réunions régulières de commissions avec tous les intervenants (y compris la police les riverains et les professionnels) aboutissent à la mise en place de plans d'actions. 350 caméras, très bien acceptées par la population, ont été installées et des sonomètres sont actuellement en test.

    Dés médiateurs règlent les conflits et agissent en prévention. L'instauration d’un timbre amende (contravention de 3° classe : 45 €) pour nuisance sonore comme le permet la loi est infligé pour des nuisances entre particuliers. Enfin des contraventions sont dressées à l’encontre des personnes alcoolisées se trouvant sur la voie publique (38 €) puisqu’un arrêté l'interdit. Il n'est donc pas possible de sortir dans la rue avec un verre à la main et de fait il n'y a pas de terrasse debout. Les autorisations de terrasse sont très réglementées car la ville est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO ce qui crée des obligations.

    Les représentants de la cité alsacienne, résument ainsi la situation, «la ville a mis en œuvre les moyens de parvenir à une vie nocturne maîtrisée mais apaisée». 

     Strasbourg web 21 12 13Strasbourg, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO

     

    Cette expérience doit nous servir d’exemple même si les deux villes sont différentes car les nuisances sont identiques. Le dialogue est érigé en pratique. Dans cette ville point n'est question de réserver des quartiers entiers à la nuit. Une charte des terrasses existe et bientôt sera discutée l'élaboration d'une charte des organisateurs de soirées privées.

    C'est un fait que les trop fortes concentrations d’établissements dans un même lieu posent trop de problèmes comme tous types de mono activité. Plusieurs associations l'ont souligné et les élus présents (IIe , IIIe , IVe , IXe, Xe et XIe ) ont renchéri en proposant de légiférer pour cela,

    Enfin la Préfecture a indiqué que sur les 11 premiers mois de l’année il y avait eu 40 fermetures d’établissements avec, outre le cas spécifique du XVIIIe, une augmentation dans les Ier, IIIe, IXe et Xe arrondissements. Il y a eu 104 fermetures pour tapage nocturne, 141 pour travail illégal et plusieurs fermetures d’épiceries (vente d’alcools) dont des grandes enseignes. Au total 1 400 établissements ont été sanctionnés en 2013.

    Les participants notamment les associations ont insisté sur le fait qu’il était donc possible de mettre en place des dispositifs visant à réduire les nuisances sonores et induites comme l’alcoolisme dès lors qu’existait une volonté de la part des différents acteurs, une bonne coopération, des moyens et un suivi adaptés. Tous les maires d'arrondissement présents ont approuvé ces propos.

    Dominique Feutry

                     

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    1782444_3_0d04_des-personnes-sans-abri-a-paris-le-27-octobre_e4c6cdcb60370ee22e0fb291c62a485b

    Nous avons reçu une communication de la Mairie du IIIe relative à l'action qui est entreprise afin de venir en aide aux sans abris alors qu'arrivent les  premiers grands froids et avec eux  l'hiver. Nombreuses sont en effet les associations qui se mobilisent et les initiatives individuelles que l'on ne peut citer ici mais qui méritent notre admiration.

    " En cette période de froid, vous êtes nombreux à vous interroger sur l’action de votre arrondissement à l’égard des personnes sans-abri.

    La Mairie du 3e agit tout au long de l’année dans ce domaine. Par la mise en place d’une coordination des maraudes, le développement de nouveaux outils de renseignement et de signalement (dont l’adresse électronique sdf3@paris.fr) ou encore notre projet de « Maison Relais », qui permettra de loger durablement, à partir de l’automne prochain, une vingtaine de personnes ayant connu l’errance urbaine, nous entendons répondre localement à l’ensemble des problématiques que supposent ces situations.

    Dans ce même esprit, nous avions fait appel à vos volontés d’engagement afin de renforcer les maraudes qui sillonnent l’arrondissement pour aller à la rencontre des sans-abri. Après avoir été formés, un certain nombre d’entre vous sont ainsi sur le terrain avec les associations. Cette année, nous renouvelons notre mobilisation citoyenne par la mise en place de deux actions de solidarité : un appel aux bénévoles et une collecte de biens alimentaires.

     

    Mairie-de-paris-3eme-arrondissement-paris-1311154248-475x310La mairie du IIIe

    Appel aux bénévoles. Cet hiver encore, la Mairie du 3e ouvrira une salle de 13 places dans laquelle des SDF pourront dîner et dormir au chaud. Nous souhaitons renforcer ce dispositif avec l’apport d’habitants bénévoles. Si vous souhaitez donner de votre temps pour accueillir les personnes hébergées, leur servir le repas et ainsi venir en appui des bénévoles associatifs, vous pouvez vous porter candidat via l’adresse électronique sdf3@paris.fr. Vous serez alors recontacté et tous les détails de votre éventuelle participation vous seront précisés.

    Collecte de biens alimentaires. Parallèlement, la Mairie du 3e met en place une grande collecte de biens alimentaires. Jusqu’à la fin de l’hiver, vous pourrez donc déposer des denrées non périssables (conserves de légumes, pâtes, riz, semoule, café, sucre, thé, confiture, jus de fruits) à l’accueil de la Mairie, afin qu’ils profitent aux plus démunis.

    La Mairie du 3e travaille continuellement avec ses partenaires institutionnels et associatifs pour la bonne prise en charge des personnes sans-abri. Nous entendons poursuivre cet engagement dont la réussite dépendra de la bonne volonté et de la mobilisation de chacun."

    Pierre AIDENBAUM                                                     
    Maire du 3e arrondissement      

    Gauthier CARON-THIBAULT
    Conseiller de Paris

              

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    La-nouvelle-campagne-contre-les-incivilites-de-la-ratp-10936167sjlhj_1713La nouvelle campagne contre les incivilités de la RATP

     

    On en parle peu, mais la RATP s’est lancée depuis le mois de juin dernier dans une grande campagne contre les incivilités. Des affiches drôles et mettant en scène des animaux montrent ce qu’il ne convient pas de faire dans le métro.

    Profitant de la période des fêtes de fin d’année, la RATP récidive en publiant un guide baptisé « Manuel du savoir –Vivre à l’usage du voyageur moderne ». Sur un ton humoristique cette publication promeut le Francilien qui respecte les autres dans les transports publics. 12 règles de bonne conduite sont développées, il est possible de les consulter sur le site de la RATP. Ce document est le fruit d’une consultation d’internautes voyageurs qui sont fait des suggestions sur site participatif du voyageur moderne.

     

    1000-grenouilleLes affiches de la campagne de juin 2013

    Nous trouvons cette initiative très judicieuse tant au plan comportemental – car de façon amusante il réapprend a bien se comporter en société – qu’au plan commercial puisqu’ainsi la RATP apparaît proactive sur un sujet qui concerne tout le monde, de surcroît dans les transports en commun empruntés chaque jour par 4 millions de franciliens !

    Voilà finalement un bon sujet pour nos élus et nos candidats à la Mairie de Paris. Pourquoi ne pas prévoir une grande campagne sur les incivilités que nous dénonçons sans cesse (tags, déjections canines, bruit, épanchements d’urine, pollution de l’air…) ? En écho à l’action de la RATP, l’impact serait forcément positif et améliorerait très certainement les comportements répréhensibles dont l’origine tient le plus souvent à une absence criante de sensibilisation des citoyens.

    Dominique Feutry

           

  • MPnov2012
    La bijouterie braquée 17, rue Réaumur (IIIe)

     

    Mardi 3 décembre vers 10h00, une bijouterie située 17 rue Réaumur (IIIe), entre la rue des Vertus et la rue du Temple à Paris, a été braquée par deux malfrats. L’un d’eux s’est introduit, muni d’une hache dans la boutique. Après avoir cassé le comptoir, il en a pris le contenu et s’est enfui avec un comparse qui attendait sur un scooter. Selon le propriétaire, les malfaiteurs auraient scié les barreaux d’une porte de secours pour s’introduire dans le magasin. La comptable aurait été blessée au cours de l’altercation. Le montant du butin n’est pas connu.

    Bien entendu la Police Judiciaire mène l’enquête mais la peur s’est installée chez les professionnels de la bijouterie, nombreux dans le quartier. Peur qui a gagné aussi les autres commerçants et les habitants, car personne n’est à l’abri des malfaiteurs de tous poils qui rôdent dans nos rues (nos articles des 05 décembre 2012, 04 mai et 25 octobre 2013). Ces braquages qui ne touchent plus beaucoup les agences des banques, qui ont progressivement mis en place des moyens de prévention, mais se sont reportés, à plus grande échelle semble-t-il, sur les bijouteries, créent un climat qui aboutit aux conséquences malheureuses que l’on connait, outre les traumatismes psychologiques lourds et souvent longs à traiter pour ceux qui subissent ces attaques.

    La police fait sûrement le maximum mais les bandes et les individus qui agissent sont multipolaires et la difficulté pour élucider ces affaires est complexe. Des historiens spécialisés dans le début du XIX e siècle pourraient comparer cette période à celle qui a abouti à la création des Brigades du Tigre de Clémenceau alors Ministre de l’Intérieur. Mais les temps ont beaucoup changé, les méthodes d’alors ne sont plus totalement adaptées.

    Chacun doit donc rester très vigilant car aucun quartier, aucune rue n’est à l’abri de tels faits de délinquance. Nous insistons à nouveau sur la nécessité de quadriller davantage le IIIe arrondissement de caméras de surveillance.

    Dominique Feutry