Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Urbanisme, PSMV

  •   Photo-36Façade du 46 rue des Archives (IVe) en juillet 2014 (Photo VlM)

     

    Le dépôt de demandes de permis de construire postérieurement à l'exécution des travaux deviendrait-il une pratique courante au mépris des dispositions des lois et réglements ?

    Souvenons-nous de la polémique relative au permis rectificatif demandé par le Musée Picasso (notre article du 02 juin 2014) pour des changements substantiels du projet initial, alors même que les travaux visés avaient démarré depuis plusieurs mois !

    Le Bulletin Officiel de la Ville de Paris (BMO) du 30 septembre 2014, nous apprend que la SARL qui a acquis le garage de la rue des Archives (IVe) au n° 46 pour le transformer en magasin de prêt-à-porter (notre article du 28 août 2014) a fait une demande d'autorisation préalable de travaux afin de modifier la devanture et créer un baie sur le mur pignon avec pose d’un store, le 9 septembre alors que les travaux ont démarré à l’été !

     

    La devanture non autorisée du  "Mini Market"  9 rue Michel Le Comte (IIIe) (Photo VlM)

     

    Au 9 rue Michel Le Comte (IIIe) tout le monde peut se rendre compte de la laideur inappropriée de ce commerce dénommé "Mini Market" avec une façade comprenant quasiment tout ce qui est interdit dans le cadre du PSMV (notre article du 13 mai 2014), enseigne drapeau, panneau lumineux défilant, devanture au couleurs "flashies", installation d’un meuble réfrigéré sur le trottoir pour la vente de glaces et de boissons …. Nous avons prévenu la Direction de l’Urbanisme qui a répondu avoir envoyé par deux fois ses agents et pourtant rien n’a changé… sauf que sur la page 3275 du même BMO, une demande de modification de la devanture d’une épicerie située à la même adresse, a été déposée le 11 septembre 2014, soit plus de 4 mois après les travaux !

    Sommes-nous dans un état de droit, comme cela nous est rappelé à tout instant ? Incrédules nous pourrions presque croire que ce ne peut être autrement, et pourtant les cas que nous venons d’évoquer montrent que le laxisme ambiant permet tous les abus. Ces manquement sont pourtant du ressort des tribunaux correctionnels …. Encore faut-il qu'un procès-verbal soit dressé par la Sous-Direction du permis de construire et du paysage de la rue qui, de notre point de vue, fait mollement son travail. L'architecte des bâtiments de France en a également le pouvoir.

    Dommage pour ceux qui au contraire sont respectueux des règles et des textes en vigueur et gare à eux s’ils commettaient la moindre entorse.

    Dominique Feutry

     

  •   7fed1c60ab3e519ce9515e3c276aa81dLes toits de Paris (Photo Pinterest)

     

    Est-ce le vol du pygargue à queue blanche lâché dimanche dernier de la Tour Eiffel et équipé d’une mini caméra afin de filmer la capitale vue d’en haut ou, tout simplement, parce que la beauté des toits de Paris est unique, que la Maire du IXe arrondissement compte déposer au prochain Conseil de Paris un vœu visant à les faire classer au patrimoine mondial de l’Unesco ?

    Il est vrai que ces toits en zinc et en ardoise sont singuliers et donnent à Paris, malgré des formes différenciées, une harmonie toute particulière.

    Bien entendu si ce vœu est adopté et qu’ensuite le classement est obtenu une stratégie devra être mise en place non seulement pour mettre les toits en valeur mais surtout pour les protéger. Ainsi il ne faudrait plus laisser fleurir les terrasses-bars comme nous l’avions craint un moment pour le Marais (notre article du 19 juillet 2014) sur l’immeuble au 2 de la rue des Quatre Fils à l’angle de la rue Vieille du Temple (IIIe). Le Maire de l’arrondissement avait démenti aussitôt que cela puisse être autorisé. Plus utile serait de végétaliser les toits plats comme la candidate Anne Hidalgo l'avait suggéré lors de sa campagne électorale.

    Il n’empêche que si cette demande est une bonne nouvelle, celle-ci doit être instruite et de longs mois s'écouleront avant d’obtenir une réponse que nous espérons positive. Ensuite, il conviendra d’élaborer une règlementation ad hoc, nous verrons alors si le lobbying lié à certaines activités est entendu et s'il s'active pour en installer ici ou là avant que cela ne soit plus possible. Auquel cas ce serait déjà une façon d'entacher le classement à venir!

    Dominique Feutry

     

  • P1080375Le jardin du musée Picasso presque totalement libéré de la pergola en acier galvanisé qui a fait couler tant d'encre. Au fond à droite, les trois derniers éléments (Photo VlM, cliquez gauche jusqu'à deux fois dans l'image pour l'agrandir))

     

    Le Président du musée, Laurent Le Bon et le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum l'avaient annoncé à Dominique Feutry sans vouloir toutefois le garantir car les aléas potentiels étaient nombreux : la pergola objet de nombreuses critiques était condamnée à vivre sous d'autres cieux.

    Une grue s'affaire à retirer les dernières poutrelles, dont un chargement a déjà quitté le site. Ce ne sera bientôt plus qu'un souvenir dont les stigmates sont des trous dans le sol qui seront rapidement bouchés. Quant aux bâtiments neufs qui bordent les jardins au sud, leur esthétique est discutable mais des plantes grimpantes se chargeront de les faire oublier. C'est une tristesse d'ailleurs, à l'égard des architectes d'aujourd'hui, qu'on en soit si souvent réduits à exprimer ce genre de souhait à propos de leurs oeuvres !

    Des discussions ont eu lieu pour les cars avec le Maire du IIIe. Une conclusion se dessine : ce moyen de transport jusqu'au musée pourrait être réservé aux enfants handicapés. Personne ne s'y opposera et les véhicules peuvent être des minibus. En revanche ceux qui, grands ou petits, peuvent marcher viendraient à pieds du boulevard Beaumarchais où les cars ont tout la latitude de s'arrêter et de dégager.

    Maintenant qu'un épilogue est en vue, en attendant l'ouverture du musée pour le 22 octobre et l'accrochage des oeuvres, il convient d'adresser des remerciements à Laurent Le Bon pour sa compréhension et ses décisions courageuses et à Pierre Aidenbaum pour son sens reconnu de la conciliation.

    François Margolin, réalisateur de films et riverain du musée et Alexandre Gady, Président de la "Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France" (S.P.P.E.F) qui ont in solidum déposé une plainte au pénal contre le permis de construire, méritent aussi notre gratitude pour leur engagement contre les dérives du projet. Et nous n'oublions pas non plus les habitants du collectif "Thorigny", que nous avons soutenus par notre recours gracieux contre le projet, et dont la vigilance et la mobilisation sont heureusement récompensées.

      Musée picasso façade jardin 25 09 14Harmonie retrouvée devant la façade de l'hôtel Salé côté jardin – 25 septembre 2014 (Photo VlM)

     

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  •   Chalon-Luxembourg_facade_jardinHôtel de Chalon-Luxembourg (1625), rue Geoffroy L'Asnier dans le IVe, siège de la commission aux premières années de son mandat (photo Wikipédia)

     

    En annonçant qu’elle souhaitait réformer, voire même supprimer selon certains médias, la Commission du Vieux Paris (voir nos articles des 22 et 23 août), la Maire de Paris n’imaginait pas déclencher de telles foudres auprès des parisiens attachés à cette vieille dame qui a fêté ses 125 printemps !

    La réaction d’Anne Hidalgo face à cette bronca à laquelle s’associait "Vivre le Marais !", même si notre avis n'a pas toujours rejoint celui de la commisssion (cf l'Hôtel de Mayenne), ne s’est pas fait attendre et c’est la décision la plus raisonnable qui l’a emporté. Elle vient de nommer Bernard Gaudillère à la présidence de la Commission en précisant que les 40 autres membres seraient nommés prochainement. Leur nombre ne changeant pas.

    Ancien Directeur de Cabinet de Bertrand Delanoë, ancien Directeur Général des Douanes ayant fait partie de plusieurs cabinets ministériels, Bernard Gaudillère qui siège dèjà à la Commission du Vieux Paris depuis 2008 et dont l’intérêt pour notre patrimoine est connu, a écrit différents ouvrages sur les institutions italiennes et participé notamment à un hors-série de « Parlements » consacré au Second Empire.

    Dans la lettre de mission que lui a adressée Anne Hidalgo (*), le mot « continuité » a été employé, ce qui est plutôt un gage pour ne pas revenir sur les attributions de la Commission qui, comme nous l’écrivions en août, a montré toute son utilité dans la protection et la conservation du patrimoine parisien.

    Bien entendu la Commission devra aussi selon les mots de la Maire, « …concilier… ambitions architecturales et préservation fondamentale du patrimoine…». Il ne faudrait pas que cette exigence par essence  contradictoire, serve de prétexte à des réalisations par trop fantaisistes.

    Cette décision, dans son principe, est une bonne nouvelle pour tous les amoureux de Paris attachés à son riche passé, car cette commission est un symbole. Nous tenons à souligner que la voix de la sagesse l’a emporté, ce dont nous nous réjouissons.

    Dominique Feutry

     

    (*) Pour télécharger la lettre de mission de la Commission, cliquez ICI

     

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  • Palais justice 03 02 12Le Palais de Justice de Paris et la Sainte Chapelle (Photo VlM)

     

    La vocation d'une association de défense du patrimoine et de la qualité de vie des habitants n'est certainement pas de passer son temps dans les prétoires. Elle n'est pas non plus de réserver ses ressources, généralement modestes, à la défense de ses positions face à des tribunaux.

    Cependant, les évènements nous conduisent, assez souvent reconnaissons le, quand toutes les possibilités de conciliation ont été épuisées, à réagir pour défendre nos intérêts et ceux de membres de notre association.

    C'est ainsi que dès 2005, à la suite de procès-verbaux dressés par la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris et par l'Architecte des Bâtiments de France, nous nous portions partie civile devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, dans une affaire de construction sans permis, aux côtés de membres d'une copropriété de la rue au Maire (IIIe). Le prévenu condamné en première instance, fut condamné à nouveau en appel et sa demande rejetée en cassation. Nous ne savons pas s'il s'est acquitté de ses amendes à l'Etat, assez lourdes au demeurant (plus de 20.000 €), mais il a réglé au début de cette année (sic) les dommages-intérêts qu'il avait été condamné à nous verser et apuré avec élégance sa dette à notre égard.

    Justice femme balance et glaiveLa Justice : le glaive et la balance

     

    Nous avons eu affaire ensuite à diverses plaintes de riverains victimes de nuisances nocturnes de la part d'établissements recevant du public. Des procès-verbaux dressés par la police d'arrondissement ou par le Bureau d'Action contre les Nuisances (BACN) de la Préfecture de Police conduisirent leurs exploitants devant le Tribunal de Police de Paris. Les plaignants ont souhaité que nous nous portions là aussi partie civile. A deux reprises, dans le IIIe, nous obtenons satisfaction et les prévenus écopent d'amendes de 1.000 à 2.000 € tandis que le Tribunal nous attribue des dommages-intérêts de plusieurs centaines d'€ qui, à ce jour, ont tous été payés.

    Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le langage des tribunaux, précisons qu'on se porte "partie civile" dans les affaires qui relèvent du droit pénal (infractions et délits). Notre association peut y prétendre car nous apportons aux juges la matérialité de notre "intérêt à agir", en rappelant l'objet de nos statuts, notre couverture géographique et "l'Agrément" du Préfet de Paris-Île-de-France dont nous bénéficions au titre du code de l'environnement.

    Autour du projet de création d'une grande boite de nuit rue Pierre au Lard, nous avons joué un rôle d'observateur, très concerné certes, mais non impliqué. Le collectif de riverains qui s'est constitué à cet effet y a pourvu avec beaucoup de compétence et de détermination. On sait que le Tribunal Administratif leur a donné raison en annulant le permis de construire que la Mairie de Paris avait accordé en première analyse puis rejeté un recours des pétitionnaires contre le refus signifié par la Mairie de Paris, d'une cinquième demande de permis de construire.

     

    COX  devanture
    Le COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe). Une vision de matin calme, peu comparable à celle des soirées (Photo VlM)

     

    Par ailleurs, dès 2010, le COX-BAR déposait une plainte en "diffamation et injures publiques" contre le Directeur de la Publication du site Internet "Vivre le Marais !", moi-même, Président en exercice de notre association. Une première assignation en référé devant le Tribunal de Grande Instance fut déclarée nulle et l'exploitant du COX-BAR condamné à verser des dommages-intérêts, dont il s'acquitta sans délai. Sans se décourager pour autant, il confirmait dans la foulée sa plainte devant le Parquet de Paris, pour les mêmes motifs, en sollicitant un jugement "au fond".

    Il fallut attendre fin 2013 pour que la Cour statue. Une fois de plus, notre adversaire était débouté pour nullité de la procédure. Condamné à nous verser des dommages-intérêts, par ordonnance de janvier 2014, il s'est acquitté de sa dette et des frais afférents, sans trop d'empressement, ces jours derniers.

    Le volcan n'est pas éteint et le feu couve toujours. Exaspérés par les attroupements journaliers du COX-BAR et les nuisances qu'ils engendrent, plusieurs riverains et trois associations dont la nôtre ont déposé une réquête devant le Tribunal Administratif contre la Mairie de Paris et la Préfecture de Police, en légalité, pour défaut de maintien de l'ordre. Des mémoires ont été échangés entre les parties et le tribunal. L'audience est attendue avec intérêt par tous ceux qui de près ou de loin ont eu affaire à ce dossier, que la Mairie d'arrondissement n'a pas encore su régler

    Gérard Simonet

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  •  Aidenbaum2Pierre Aidenbaum, Maire du IIIe arrondissement (Photo VlM)

     

    "Vivre le Marais !" a rencontré Pierre Aidenbaum Maire du IIIe arrondissement.

    L'échange très courtois a permis de faire un tour d'horizon sur l'arrondissement et nous vous restituons les points les plus intéressants.

    Tout d'abord il nous a été confirmé, comme nous l'avait indiqué quelques jours auparavant le Président Laurent Lebon que l’ouverture du Musée Picasso aurait bien lieu comme annoncé depuis quelques semaines, le 25 octobre prochain. Une visite sera d’ailleurs réservée aux riverains qui ont souffert de toutes ces années de travaux.

    L’information la plus importante concerne la pergola tant décriée, installée côté jardin, et qui cachait le bâtiment. Le Maire du IIIe nous a indiqué que celle-ci "était appelée à disparaître dans son entièreté". Nous avions déjà précisé à ce sujet dans un article du 27 juillet que nous pourrions bientôt annoncer de bonnes nouvelles. C'est donc chose faite et les riverains ont été entendus !

    Reste la question de la fréquentation qui risque d'augmenter. Cet afflux de visiteurs fait craindre aux habitants pour leur tranquillité, nonobstant aussi les risques de davantage de circulation occasionnée en particulier par les cars amenant touristes et scolaires. Sur cette question le Maire s'est voulu très rassurant rappelant qu'avant les travaux, le flux de visiteurs n'avait pas créé de différend avec les habitants et qu'il existait deux emplacements de cars devant le jardin Léonor Fini rue Vieille du Temple.

     

    6a00d8341d8a0f53ef01a3fcfe908c970b-500wiLa pergola décriée implantée devant le Musée Picasso (Photo VlM)

     

    Le souci des autorités est aujourd’hui de pouvoir permettre un accès rapproché aux enfants handicapés qui viendront au musée dans le cadre des activités scolaires qui leur seront réservées le matin. La création d'un ou deux emplacements de bus réservés à ces derniers, sans doute à un endroit autre que celui où se trouvaient les deux emplacements précédents, est à l’étude. Toutefois il sera demandé que les véhicules ne stationnent qu'au moment de l'arrivée puis à celui du départ.

    Pour ce qui concerne les autres visiteurs acheminés en car, ils devront se rendre au musée à pied vraisemblablement à partir du boulevard Beaumarchais.

    A ce propos le Maire a rappelé combien le nombre de cars stationnant de façon illicite avait diminué sensiblement dans l’arrondissement car des places de parking avaient été créées pour cela et de son côté la police agit.

    Nous avons insisté auprès de Pierre Aïdenbaum pour que des efforts soient faits à nouveau en matière de propreté en citant plusieurs cas (y compris des murs tagués). Nous avons dit que les autorités devaient être particulièrement vigilantes quant au respect par les commerçants des autorisations de terrasse, notamment après les travaux d'aménagement de la rue Rambuteau et le soir car les agents de la ville n'étant plus en fonction, les abus sont nombreux. La Ville de Paris doit être davantage engagée sur  ce sujet. Le cas de la rue Saint-Martin, dans sa section comprise entre la rue aux Ours et la rue Rambuteau, là où s'installent des attroupements de consommateurs d'alcool  provoquant le soir et dans la nuit des nuisances sonores, a été évoqué. Le Maire rappelle toutefois, même si la procédure peut paraître longue, que plusieurs fermetures administratives récentes ont touché des établissements du IIIe. 

    Nos avons incidemment demandé si la plaque en marbre cassée enlevée, rappelant l'endroit où fut emprisonnée la famille royale à la Révolution qui était apposée sur le mur de la mairie, allait être remplacée (notre article du 19 juin2014). Il nous a été répondu que son remplacement était prévu et qu'un matériau moins fragile que le marbre était recherché.

    Dominique Feutry

     

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  •   PhotoL'immeuble en briques du 45-47, rue Saint-Paul (IVe) (Photo VlM)

     

    Tout de briques, enchâssé parmi d’autres maisons étroites, l’immeuble au 45-47 rue Saint-Paul (IVe) formant angle avec l’entrée du Passage Saint-Paul situé non loin de la rue Saint-Antoine, dénote à cet emplacement et apporte couleur et originalité au quartier.

    Haute de 6 étages, la construction, bien que très étroite et n’offrant que deux fenêtres par niveau et un petit balcon végétalisé au 6ème, a une certaine allure avec ses briques de couleurs différentes savamment disposées. Certaines sont même placées en saillie accentuant la verticalité. A partir du second niveau, une partie de la façade est en avancée comme une sorte de haute échauguette qui essaie de rompre l'aspect étriqué de l'ensemble tout en permettant d'augmenter la surface intérieure.

    Les bâtisseurs ont tiré le meilleur parti du peu de terrain dont ils disposaient sans rompre véritablement l’harmonie avec les bâtisses voisines.

    Dominique Feutry

     

  •   Photo-35La rue Rambuteau en travaux (Photo VlM du 5 septembre)

     

    Nous avons déjà communiqué sur la deuxième tranche des travaux de la rue Rambuteau qui rappelons le dureront jusqu’au 30 novembre prochain.

    Après les premiers aménagements du côté des N° pairs (IIIe) qui avancent au rythme annoncé, débuteront le 8 septembre les travaux de la chaussée. Les conséquences ne seront pas neutres puisque la circulation sera totalement neutralisée entre la rue Beaubourg et la rue des Archives. Les livraisons des commerçants seront perturbées. Quant au bus 29, il sera dévié et cela jusqu’au 8 octobre. Un arrêt a été prévu rue du Renard (IVe) côté Centre Pompidou, juste en face de la rue Pierre au Lard.

    A partir du 10 octobre, commenceront les aménagements des trottoirs du côté pair de la rue (IVe), la circulation sera alors rétablie sur une voie et les zones de livraison définitives devraient être accessibles.

    Bien entendu piétons et cyclistes devront être particulièrement vigilants car chacun essaie de passer où cela lui parait le plus carrossable et un accident peut se produire très rapidement.

    Les riverains, commerçants et habitants ainsi que les habitués de la rue espèrent que les échéances annoncées seront tenues, que le résultat de cet embellissement sera probant, procurera davantage de confort aux usagers et une meilleure allure à cette artère très passante. Les riverains forment aussi le voeu que les terrasses respecteront les règlements et ne pofiteront pas de l'élargissement des trottoirs pour s'étendre davantage auquel cas ces mois de désagrément et le côut de cette opération ne leur serviraient à rien.

    Dominique Feutry

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  •  Photo BLes bananiers de la cour du 13 rue de Sévigné (IVe) (Photo VlM)

     

    Le Marais recèle de nombreux trésors et notre blog ne manque pas d’en faire état, qu’il s’agisse de monuments, de lieux particuliers ou même d’illustres habitants. Au détour d’un immeuble, d’une cour ou d’un jardin, nous découvrons tel détail, tel ensemble qui charme nos yeux et nous nous étonnons de le connaitre si tardivement.

    C’est ainsi qu’au 13 de la rue de Sévigné (IVe), non loin de la caserne des pompiers, un porche ouvert permet d’accéder à une cour où est installé un magasin de prêt a porter « Stanbridge ». On remarque au fond une intéressante bâtisse du XIXème siècle, sorte de chalet à un étage. Le PSMV du Marais (plan de sauvegarde et de mise en valeur) révisé lui a donné pertinemment droit de cité.

    Sévigné 13 galerie bananiersCour 13 rue de Sévigné etvue sur le chalet  (Photo VlM)

     

    Mais ce sont d’immenses bananiers qui surprennent le plus, ils ont pris racine dans une plate-bande et mesurent  plusieurs mètres de haut! De beaux spécimens alors que  tout est contre eux, le climat, le lieu…

    Etonnant !

    Ils sont à voir mais vous chercherez en vain les bananes…

    Ajoutons, pour être complet sur cette adresse, que Denis-François Bouthillier de Chavigny (1665-1730) ministre de Louis XIII habita quelque temps dans l'immeuble avant de devenir évêque de Troyes.

    Dominique Feutry

     

  • _var_www_creditmunicipal_upload_1_1417La tour restaurée de l'enceinte Philippe Auguste 55 rue des  Francs Bouurgeois (IVe) (Photo Crédit Municipal)

     

    Après des semaines de restauration d'éléments patrimoniaux exceptionnels, les travaux dans l'enceinte du Crédit Municipal, 55 rue des Francs Bourgeois (IVe), avec l’enlèvement des bâches et des échafaudages, viennent de prendre fin. Ceux-ci avaient débuté en juin.

    En restaurant la tour de l’enceinte Philippe Auguste une surprise attendait les restaurateurs, la couleur d'origine, un beau jaune ocre, est apparue. Elle est d’ailleurs visible de la rue et de l’intérieur des bâtiments. Les pavés du sol ont eux aussi été refaits afin de faciliter l’accès à l’établissement.

    Il suffit désormais d’attendre l’édition 2014 des Journées du Patrimoine, les 20 et 21 septembre, pour découvrir ces bâtiments refaits à neuf qui, rappelons le (notre article du 08 novembre 2012), comprennent aussi des immeubles du XVIIIe siècle. L’ancien « Mont de Piété » a prévu pour ces deux journées exposition et visites guidées.

    A découvrir.

    Dominique Feutry