Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Vivre Paris !

  • Vieille du temple changement sens 03 03 23Carrefour Perle/Vieille du Temple (IIIe) : deux panneaux "sens interdit" ont fleuri…. (Photo VlM – cliquer jusqu'à deux fois pour agrandir)

     

     

    Premier indice de la mise en œuvre du nouveau plan de circulation du Marais : le tronçon de la rue Vieille du Temple qui va de la rue des Francs-Bourgeois à la rue des Quatre-Fils a subi une inversion du sens de circulation. Quand on vient du nord en parcourant la rue Vieille du Temple, au croisement de La Perle ou des Quatre-Fils, il faut aller à droite. Cinquante mètres plus loin on sera bientôt bloqué car la rue des Quatre-Fils va elle aussi changer de sens !

    En attendant de vivre les avatars qui en découlent, nous l'avons constaté ce matin, les usagers s'engagent tout simplement dans le sens nouvellement interdit. Il n'y pas de police, si on croise un véhicule venant en face, on se débrouille… voilà ce qu'il en est aujourd'hui !

    On ne peut tirer aucune conclusion à ce stade : tant que le dispositif intégral ne sera pas en place, tant que la police municipale (on nationale ?) ne sera pas là pour réguler le trafic (et sanctionner le cas échéant), la circulation vivra des moments chaotiques. On constate cependant qu'il règne déjà sur nos quartiers un calme qu'on n'a jamais connu dans le passé. Les rues hors week-end sont vides et les chaussées déjà occupées par des piétons qui pensent que dorénavant la rue est à eux. Ils semblent aussi plus nombreux tout comme les cyclistes toujours aussi décomplexés….

    Il reste des points noirs cependant : l'axe est-ouest est aussi chargé que par le passé. Il faut voir ce que va donner l'inversion de sens de la rue des Quatre-Fils. La voie  Beaubourg/Renard (IIIe-IVe) reste très encombrée et les motos continuent à nous infliger leur bruit insupportable et un comportement qui n'est pas des plus civilisés.

    Notre pétition qui demande que les riverains bénéficient des mêmes autorisation de circuler que les taxis a recueilli à ce jour 1.143 signatures. Le Maire Ariel Weil n'a manifesté aucune réaction. Il a plus d'attention pour les taxis que pour ses administrés !

    Gérard Simonet

     

    NB : en raison d'un dysfonctionnement en cours d’investigation, il n'est pas possible en ce moment de déposer des commentaires en fin d'article. Il n'y a rien de volontaire de notre part. Nous espérons que Typepad, l'hébergeur du blog, rétablisse rapidement ce service qui apporte beaucoup à nos échanges.

  • Droit sommeil

     

    Droit au Sommeil Paris Centre

     

    Notre confrère associatif de Paris-centre publie un dossier pour ceux qui souffrent de nuisances sonores notamment un guide pratique qui peut être précieux.

     

    Nous nous faisons un plaisir de donner le lien pour l'accès à leur site !

     

    Requiescant in pace !

     

  • MoussyRue de Moussy – IVe – En face de l'école. (Photo mairie de Paris-centre)

     

     

    La sécheresse frappe la France. On perd jusqu'au souvenir de la pluie bienfaisante dont le monde vivant a besoin. En compensation, la mairie de Paris nous envoie depuis quelques jours une pluie de nouvelles agréables. Elles sont généralement relayées par les élus de Paris-centre qui ont choisi de s'en réjouir avec nous. 

    Aujourd'hui, nous apprenons de Florent Giry, Adjoint d'Ariel Weil pour la voirie et les mobilités, que "quatre pieds d'arbres rue de Moussy dans le IVe sont remis en état, alimentés en terre et équipés de grilles".

    Est-ce un prélude au retour des pieds d'arbres traditionnels avec leur grilles en fonte moulée et la fin des permis de végétaliser qui ont conduit le "Maire-bis" de Paris Emmanuel Grégoire à déclarer ; "Nous n'aurons plus de fosses d'arbre à Paris (…) parce que ce n'est pas satisfaisant sur le plan esthétique et que cela pose d'énormes problèmes d'entretien" (extrait de son "Manifeste pour la Beauté" de la capitale).

    Pied d'arbreSans commentaire…


    Nous l'espérons, en relevant que la route est  longue pour réparer les erreurs d'une équipe d'apprentis-sorciers à l'Hôtel de Ville qui s'est crue autorisée, parce qu'ils en ont eu le pouvoir, de façonner Paris à leur image et à leur doctrine.

    GS

     

  • LaribLa "salle de shoot", dont le nom officiel est désormais "halte soins addictions (HSA)" doit être implantée dans l'enceinte de l'hôpital Lariboisière, sans lien fonctionnel avec l'hôpital. Elle est aussi "un espace de réduction des risques par usage supervisé". Usage et soins se trouvent combinés dans ces définitions. C'est un défi mais il comporte des menaces qui alimentent l'inquiétude des citoyens.

     

     

    Huit associations "qualité de vie", dont "Vivre le Marais !" et deux personnes physiques se sont groupées pour confier à un avocat au Conseil d’État et à Cour de Cassation la mission de déposer un recours pour excès de pouvoir contre l'arrêté du Ministre des solidarités et de la santé du 26 janvier 2022, portant approbation du cahier des charges national relatif aux "haltes soins addictions (HSA)".

    Les requérants annoncent qu'ils produiront ultérieurement un mémoire complémentaire.

    Ils rappellent que la salle Lariboisière résulte d'un premier arrêté du 22 mars 2016 initialement dédiée aux "injecteurs" puis étendu en 2019 à d'autres usages notamment la consommation de crack.

    Le recours sollicite du Conseil d’État l'annulation de l'arrêté incriminé et un dédommagement financier. Les raisons invoquées par les requérants sont :

    • la non-conformité aux dispositions de la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH)
    • la méconnaissance des dispositions de la loi du 26 janvier 2016 définissant les HSA
    • l'incompétence de l'arrêté qui détermine des règles sans disposer de l' habilitation législative nécessaire
    • l'absence de critères permettant de juger l'opportunité d'implanter des HSA à proximité de lieux résidentiels en s'assurant du respect de l'ordre public, de la tranquillité et de la sécurité des citoyens.
    • l'absence de consultation du public concerné, habitants, commerçants, associations….

     

  • Archives 33 la fronde 13 04 22 clotureCafé-restaurant La Fronde, 33 rue des Archives (IVe)

     

     

    Noua attendions le 1er avril avec appréhension car cet établissement s'était distingué en 2020-21 avec une terrasse éphémère qui avait soulevé un concert de protestations indignées.

    Force est de reconnaitre que la leçon a été tirée et que la version 2022-23 répond mieux au cahier des charges du nouveau RET (règlement des étalages et terrasses) pour le terrasses estivales. La clôture à claire-voie est du meilleur effet et la plateforme s'inscrit harmonieusement dans l'espace libéré par les voitures.

     

    Archives 33 la fronde terrasse et trottoir 13 04 22

    Le passage parcimonieusement réservé aux piétons est a priori convenable, pour autant que la rangée de tables et chaises rouges en bordure ne migre pas vers le centre sous la pression de la clientèle attablée. Il est souhaitable que les services de la mairie demandent le retrait de ce mobilier car il est porteur de conflits.

     

     

  • FontaineFontaine des Haudriettes, 51 rue des Archives (IIIe).

     

     

    Voilà des gens qui se soucient peu que la Fontaine des Haudriettes, fontaine publique, soit un monument historique œuvre de l’architecte Pierre-Louis Moreau-Desproux (1727-1794), peu leur chaut que le fronton triangulaire domine un bas-relief délicat, une naïade de Pierre Mignot (1715-1770). Ils sont à l'image des exploitants du café qui ont poussé l'impudence jusqu'à placer des deux côtés des rubans pour délimiter l'espace dont ils se sont emparé !

    Nous élevons une vive protestation : les terrasses estivales ne doivent en aucun cas empiéter sur l'emprise de monuments historiques, dont la vue doit rester dégagée. La mairie de Paris-centre est saisie.

    GS

     

    Postscriptum du 13 avril

    La mairie de Paris-centre nous informe qu'un procès-verbal a été dressé et que l'établissement est sous surveillance.

    Pourquoi faut-il en arriver là et se livrer à de tels abus ? Il faut préciser que cette fontaine est "en eau" et accessible théoriquement au public.

    Le 14 avril

    L'espace a été libéré hier. Aujourd'hui il est occupé de plus belle avec deux fois plus de tables et de chaises. A ce rythme, dans trois jours il occupera tout le carrefour…

    Le 20 avril

    Dans le courant de l'après-midi, nous n'étions pas présents mais nous l'avons constaté vers 16h00, les abords immédiats de la fontaine ont été dégagés par la police municipale sur demande de la mairie de Paris-centre. La fontaine est libérée.

     

  • MontorgueuilRue Montorgueuil (IIe) : sympa pour ceux qui n'y vivent pas, un enfer pour les résidents… Jacques Boutault a été le seul Maire EELV d'arrondissement à Paris de 2014 à 2020. On attendait qu'il tape sur la table et défende la tranquillité des riverains mise à mal par l'anarchie des terrasses et la colonisation des trottoirs. Les attentes ont été déçues. Ariel Weil, Maire du nouvel arrondissement Paris-centre qui englobe le IIe était attendu à son tour sur ce dossier. Il s'y est attelé et l'annonce d'un règlement sur mesure pour le secteur de la rue Montorgueuil et des rues afférentes, qui fait partie intégrante du RET (règlement des étalages et terrasses) de Paris, rompt avec la tolérance coupable qui prévalait. Et s'il ne règle pas tout, il semble porteur d'un espoir d'amélioration sensible.

    La mairie de Paris-centre a publié le 25 mars un communiqué de presse qui introduit le nouveau règlement applicable au secteur Montorgueuil/Saint-Denis. Elle prend le risque de contestations devant le tribunal administratif mais elle l'assume. Gérard Simonet.

     


    Le communiqué de presse :


    "Fruit de de la volonté de la mairie de Paris-Centre de trouver un chemin entre des intérêts souvent divergents
    et de la concertation menée avec les commerçants et les habitants, ce règlement, plus restrictif que le règlement parisien des étalages et terrasses de 2021 et inédit de par l’importance de son périmètre, sa continuité géographique et le nombre de bars, cafés et restaurants concernés permettra de préserver l’équilibre entre festivité et tranquillité au sein de ce quartier emblématique du cœur de la capitale".

    "Le secteur Montorgueil/Saint-Denis, piétonnisé depuis le début des années 90, se caractérise aujourd’hui par une très forte densité de bars et restaurants, la plupart disposant de terrasses. Celles-ci sont parfois situées dans des rues étroites, générant des problèmes d’accessibilité pour les piétons et des nuisances sonores pour les habitants. La situation s’est encore compliquée depuis la pandémie et l’apparition des terrasses estivales. Il était donc nécessaire de penser un règlement adapté aux spécificités de cette zone".

    "A l'initiative du Maire de Paris-centre, Ariel Weil et en présence de Dorine Bregman (Adjointe de Paris Centre en charge des commerces et de l'artisanat, de la vitalité économique et du tourisme) et Véronique Levieux (Adjointe à la Maire de Paris et élue déléguée de Paris-centre en charge de la tranquillité publique et de la vie nocturne) des ateliers à l'attention des commerçants et des riverains ont permis d'établir des objectifs et de trouver des solutions".

    "Les grands principes posés par ce nouveau règlement sont les suivants :

    • les règles posées par les règlements particuliers antérieurs sont réaffirmées, réactualisées et étendues à toute la zone;
    • en particulier, le maintien d’un passage piéton systématique sur les trottoirs est conforté ou instauré ;
    • les terrasses installées sur la chaussée sont interdites ;
    • les contre terrasses situées sur le trottoir d’en face sont interdites ;
    • les terrasses situées devant le commerce voisin sont interdites ;
    • les terrasses doivent être alignées au droit strict de la devanture du commerce ;
    • les terrasses pérennes existantes sont dans l’ensemble maintenues ;
    • aucune terrasse n’est autorisée dans les tronçons de voies inférieurs à 6 mètres de largeur.

    "A la suite de la publication au bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, ce règlement particulier entrera en vigueur le 26 mars 2022.
    Contacts presse :

    Audrey Keysers:
    audrey.keysers@paris.fr / 01.87.02.62.04
    Benjamin Blanchard :
    benjamin.blanchard@paris.fr / 06.52.19.41.39

    Mairie de Paris-centre"

     

     

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    Enfants rougesMarche-des-enfants-rouges-fresque
    Ce Marché des Enfants Rouges est en soi une histoire politique. Jacques et Laurent Dominati étaient aux affaires dans le IIIe quand sont intervenues les élections municipales de 1995. Ils n'ont pas senti que le vent du "tout bagnole" tournait et se sont obstinés à vouloir détruire le marché pour y construire un grand parking souterrain. Les socialistes conduits par Pierre Aidenbaum ont plaidé pour la survie et le développement du marché. Ils ont gagné et n'ont pas lâché les commandes depuis lors. D'une certaine manière, ce marché est leur talisman. (Photos BB et Pascal Fonquernie)

     

     

    Le Maire de Paris-centre Ariel Weil s'est rendu sur place aujourd'hui 15 mars en compagnie d'Audrey Pulvar pour rencontrer les commerçants et les inciter à défendre la candidature du Marché des Enfants Rouges à une distinction crée par le regretté Jean-Pierre Pernaut : "Le plus beau marché de la Région".

     

    Enfants rouges weilLe Maire Ariel Weil, Dorine Bregman Adjointe en charge du commerce et de l'artisanat, et la conseillère régionale Audrey Pulvar, en visite au Marché (Photo VlM/HH)

     

    "Ce marché couvert, fondé en 1615 par Louis XIII, est le plus vieux marché alimentaire de la capitale, situé en plein cœur du Marais, rue de Bretagne. Au XVIIIème siècle, il prend le nom de Marché aux Enfants Rouges en hommage à un hôpital-orphelinat voisin, dont les petits pensionnaires, vêtus d'un uniforme rouge, venaient dans le marché comme dans une cour de récréation" (mairie de Paris-centre).

    L'agence de communication PARISMARAIS, n° 1 pour la promotion du Marais et de ses merveilles vient de publier un dossier sur ce marché qu'il convient de visiter comme un monument historique…

    La Mairie de Paris Centre se félicite de voir le marché aux Enfants Rouges participer à l'édition régionale de "Votre Plus Beau Marché". Seul marché parisien à concourir à l'édition 2022, il a besoin de nos votes pour aller plus loin et représenter l'Île-de-France. Les votes sont ouverts depuis aujourd'hui, et seront hébergés sur TFI&vous jusqu'au 8 avril.

    Pour soutenir le marché des Enfants Rouges, votez en ligne en cliquant dans ce lien !

    GS

     

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    Tour triange 06 05 19
    A l'initiative de l'association France Nature Environnement

    Communiqué de presse

    Non à la "Tour Triangle" en réunion publique

    ce mercredi 9 mars 19h00 Mairie du 15e

     

    Nous invitons tous les Parisiens, Franciliens, amoureux de Paris à venir exprimer publiquement leur désaccord et rejet de la Tour Triangle lors de la réunion publique du mercredi 9 mars 2022 à 19h Mairie du 15e.

    Il est encore temps d’abandonner le projet Tour Triangle.

    Il est encore temps d'empêcher le désastre écologique de cette tour pharaonique et son cortège de pertes financières pour la collectivité.

    La majorité du Conseil de Paris, éxecutif compris, a voté contre ce projet à la séance du 18 novembre, c'est dire combien cette tour est devenue indésirable, malgré le greenwashing forcené d'Unibail et AXA, dont l'apport financier de dernière minute a permis le lancement du chantier.

    Le quartier de la Porte de Versailles est déjà massivement doté en bureaux, les transports en commun y sont saturés. Cette construction d’un monstre de béton, acier et verre avec une efficacité énergétique 5 à 10 fois inférieure à des bureaux basse consommation, est en totale contradiction avec le Plan Climat de la Ville de Paris de 2020. Ces travaux énormes vont durer au moins 4 ans, jusqu’à 100 camions circuleront par jour dans ce quartier régulièrement congestionné. Les arguments de notre pétition restent valables.

    Nous avons de forts espoirs concernant les actions en justice en cours. Elles mettent en évidence des dysfonctionnements majeurs lors des prises de décisions. Notre plainte pour octroi d'avantage injustifié pour le bail à construction et la plainte pour délit de favoritisme concernant l'octroi de la concession et le cadeau des 263 millions à Unibail soulèvent une succession de passe-droits.De nouvelles pistes juridiques prometteuses s'ouvrent aussi parallélement au civil et au tribunal administratif.

    Les arguments de notre pétition restent valables.

    Soyons nombreux pour dire Non à la Tour Triangle en réunion publique ce mercredi 9 mars 19h Mairie du 15e!

     

    Rappelons les termes de notre pétition "Non à la Tour Triangle" :

    Paris le 8 mars 2022

    Ce projet de tour – une serre géante de 43 étages, 95.000m², dont 70.000m² de bureaux en blanc, sur une parcelle de 7.600m² prise sur le foncier du parc des expositions porte de Versailles – abriterait notamment un centre culturel, un bar et un restaurant panoramiques, un belvédère, un centre de santé et un hôtel de 120 chambres. Le coût du projet oscille autour de 700 millions d’euros.

     

    Unibail et AXA ont choisi le jour du lancement de la COP26 pour annoncer le lancement du chantier Tour Triangle !

    Paris n’a pas besoin de cette tour Triangle contestée depuis l’origine :

    – par les Conseillers de Paris (un premier vote avait rejeté le projet)

    – par les Parisiens et associations mobilisés depuis l’origine (2011)

    – par les élus du 15ᵉ arrondissement

    – par de nombreux recours et actions en justice

    – par le rapport 2020 de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile-de-France

    https://www.ccomptes.fr/system/files/2020-07/IDR2020-15.pdf

    https://www.ccomptes.fr/fr/publications/Ville-de-Paris-Parc-des-expositions-de-la-Porte-de-Versailles

    Paris n’a pas besoin de cette tour qui est avant tout un placement financier qui ne tient pas compte des besoins des habitants de Paris et de sa banlieue.

    Paris, avec  1,5 millions de m2 de bureaux vides, n’a pas besoin de nouveaux bureaux,

    et surtout pas dans ce secteur du 15ᵉ regorgeant de bureaux et aux transports en commun saturés.

    Paris se dote d’un Plan Local d’Urbanisme bioclimatique. Qu’il respecte dès aujourd’hui ses Plan Climat et Plan de Déplacements Urbains.

    Les tours ne seront jamais des constructions écologiques et celle-ci, de verre et d’acier, présente des risques de réfléchissement et d’aggravation des effets d’îlot de chaleur dont les conséquences ne sont pas évaluées.

    Paris n’est ni New-York ni La Défense, et met en danger son classement au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Le monde entier ne vient pas à Paris pour voir les prouesses architecturales d’une compétition internationale sur les immeubles de très grande hauteur, mais pour admirer la subtile harmonie et la beauté d’une ville horizontale, forgée par des siècles et protégée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Ce projet était déjà aberrant et obsolète en 2008. Il est scandaleux en 2021/2022.

    Nous demandons le retrait du projet de la tour Triangle.

    Signer la pétition ici (cliquer)

     

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    République 2Place de la République, un week-end ordinaire… (Photo VlM/PG)

     

     

    La mobilisation des riverains du Nord Marais commence à porter ses fruits.

    Grâce à une pétition qui réunit déjà 500 signatures et aux trois articles de Philippe Baverel du Parisien, consacrés aux nuisances sonores dans le quartier République, le Préfet de Police a pris les 17 février 2022 un important arrêté qui limite le week-end à 81 décibels le son provenant des très (trop ?) nombreux rassemblements sonorisés sur la place de la République.

    Les riverains du Nord Marais se réjouissent de cette avancée après deux ans de mobilisation contre l’excès de rassemblements très bruyants (100 décibels en moyenne le week-end) : près de 1 000 rassemblements bruyants en 2021 ont été recensés sur la place par l’association « Vivre République ! »

    Ils déplorent toutefois, qu’à ce jour, cet arrêté n’ait pas été appliqué : malgré une présence policière sur la place depuis deux week-ends, les groupes qui se rassemblent habituellement sur la place n’ont pas été contrôlés. Les riverains réclament une application stricte de l’arrêté avec des contrôles  effectifs chaque week-end.

    L’association « Vivre République ! » pointe également la responsabilité de la mairie de Paris qui est le gestionnaire de l’espace public ; elle a donc la faculté d’organiser le week-end des évènements d’intérêt général et non bruyants qui puissent rendre notre quartier paisible et agréable.

    Quelle ne fut pas la surprise des riverains dimanche 27 février à 14h00 de découvrir l’arrivée du Carnaval Antillais qui a généré pendant six heures des bruits de l’ordre de 115 décibels (un avion au décollage !)

    Les riverains acceptent de telles manifestations si elles sont ponctuelles mais en contrepartie, ils réclament depuis 2 ans l’organisation le week-end par la mairie d’événements d’intérêt général et non bruyants (expositions culturelles, marchés, brocantes, animations ludiques et sportives pour les enfants…).

    Une rencontre est prévue avec la mairie de Paris-centre et la Préfecture fin mars. Nous espérons qu’elle permettra la prise en compte des demandes légitimes des milliers d’usagers du quartier de la place de la République .

    Nous demandons encore un effort au Préfet de police et à la Maire de Paris pour que la place de la République soit rendue paisible et agréable à ses riverains et aux promeneurs.

    Philippe Grenez

    Secrétaire Général

    Association « Vivre République ! »

    5 boulevard Saint Martin 75003 Paris

    vivrerepublique@gmail.com