Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Vivre Paris !

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    Braque

    "Le Braque" n'en est pas à une facétie près. Ici, décoration pour la fête de la musique à l'effigie de son enseigne

     

     

    Appuyés par le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum qui les a reçus le 27 mai, les riverains de la rue de Braque regroupés en collectif adressent dorénavant une demande pressante au Préfet de police de Paris et au Commissaire d'arrondissement pour que l'établissement "Le Braque" situé au 11 de la rue, respecte enfin leur tranquillité et qu'en aucun cas l'autorisation de nuit ne lui soit accordée.

    Nous rappelons qu'il y a incompatibilité structurelle à la présence d'établissements festifs dans les lieux résidentiels sauf à obtenir de leurs exploitants une isolation totale la nuit et la maîtrise du comportements de leurs clients. Dans le cas présent, le propriétaire n'assure ni l'un ni l'autre. 

    Dans une lettre adressée à la cheffe du P.E.C. (pôle études et contrôles) de la Préfecture de police, le collectif de riverains souligne le manque d'efficacité des multiples interventions qui ont eu lieu pour mettre en évidence les défauts d'isolation. Il met le doigt sur l'anomalie qui fait que l'exploitant est juge et partie dans l'installation et le contrôle des limiteurs de bruits imposés par l'existence d'une réglementation qui fixe à trois décibels l'émergence de sons à ne pas dépasser. Contrainte illusoire quand on sait que l'exploitant est maître de ces limiteurs et en détient la clé ! 

    Ce restaurant a été pendant des années respectueux de la tranquillité de ses voisins, tout comme le sont la quasi totalité des établissements qui assurent le lien social dans l'arrondissement. A-t-il cédé à la gourmandise du lucre en décidant de faire dériver son restaurant vers un night-club sans en avoir le statut ? C'est ce que pensent les habitants de la rue. Il convient que les détenteurs de l'autorité et les garants de l'ordre public le lui fassent savoir en le priant de revenir à une exploitation paisible de son outil de travail.

    Gérard Simonet

     

     
  • Fête en italie 01 02 16 La nuit ce n'est pas seulement la fête, c'est aussi le travail et le repos…

     

     

    La nuit, ce n'est pas seulement  comme les organisateurs/animateurs des "états généraux de la nuit" en 2010 puis du "conseil de la nuit" en 2014 l'ont pensé, l'affaire des fêtards. C'est pour eux exclusivement qu'ils ont agi, néanmoins, et pour ceux qui en vivent, en prenant trop visiblement le parti des industriels et des marchands de la nuit. Au nom de "Vivre Paris !" nous le rappelions dans un article qui mettait en cause les élus de l'Hôtel de Ville en leur reprochant d'avoir oublié les riverains dans les actions conduites en 2017.

    Depuis cependant, les équipes de Frédéric Hocquard, Adjoint à la Maire de Paris pour la vie nocturne et des représentants de "Vivre Paris !" se sont rapprochés pour rechercher ensemble un modus operandi susceptible d'apaiser les tensions avec des débits de boissons générateurs de nuisances. A cet effet, le Dr Bertrand Lukacs, président de l'association des riverains du canal St Martin – un lieu sinistré – rencontrait M. Hocquard et ses Adjoints au nom de "Vivre Paris !" (article du 1er février) pour jeter les bases d'un dialogue constructif avec la Mairie de Paris

    Un pas important a été franchi entre temps. Le "Conseil de la Nuit" vient d'adresser à l'Association "Vivre Paris !" créée entre temps et présidée par Bertrand Lukacs,  le contenu de propositions dont ils souhaitent s'entretenir avec les dirigeants de l'association.

    Les habitants n'ont pas tous attendu la formalisation de ce dispositif sur lequel nous reviendrons prochainement pour agir sur les nuisances qu'ils subissent. Avec notre aide, ils ont fait comme M. Jourdain de la prose sans le savoir. Ceux qui luttent pour leur tranquillité reconnaitront dans le descriptif annoncé des épisodes du combat qu'ils mènent depuis des mois.

    Nous en avons parlé ces jours derniers à propos du "Braque" et de l'ARQAM (renaissance du quartier des Arts & Métiers) dans le IIIe et de la rue Quincampoix dans le IVe sans oublier la démarche, qui a pris un tour judiciaire, des riverains du Who's (IVe) dont l'audience du 13 juin au Tribunal de Grande Instance de Paris vient d'être reportée au 5 septembre 2018

    Il sera réconfortant pour eux de constater qu'il est proposé désormais une "démarche qualité" au sens de la norme ISO 9001, pour une méthode de gestion des conflits, et que la Maire de Paris et ses Adjoints y adhèrent. Il est vrai que les élections de 2020 approchent et qu'il est assez judicieux pour eux de se soucier enfin de l'intérêt de leurs administrés.

    Gérard Simonet

      

  • Quincampoix 57 le lIV ClubLe LIV Club, 57 rue Quincampoix dans le IVe (Photo VlM)

     

     

    On  peut trouver dans l'étymologie du nom de cette rue, les raisons qui font que les avanies pour ses riverains s'y concentrent. Son nom burlesque vient de la locution du français ancien "cui qu'en poist" qui signifie "à qui en pèse" ou "quelque personne que cela peine", qui suggère que cette rue n'est pas propice aux gens qui s'y attachent… (Wikipédia).

    On le croit volontiers si on mesure l'humeur de ses riverains à l'encontre des lieux festifs qui affectent ou ont affecté leur tranquillité. On a parlé du Dr Feelgood dans un précédent article. L'actualité se porte aujourd'hui sur le LIV Club, au 57 de la rue.

    Pour constater qu'il vient de fermer "définitivement". Voilà des mois que les riverains effectuaient démarches sur démarches auprès de la police, de la mairie du IVe et de la DPSP en dénonçant le tapage nocturne, sans obtenir de résultats, et en regrettant que leurs interlocuteurs se défaussent les uns sur les autres pour ne rien faire. Jugement un peu dur sans doute mais qui correspond à un sentiment commun qui a sa source dans la complexité des structures (mairie, technostructures de la Ville, police nationale, services de la préfecture, DPSP…) dont dépend la qualité de vie des parisiens.

    La nouvelle est arrivée par un message de la directrice de cabinet d'Ariel Weil, Maire du IVe. Il est cruel de se réjouir des déboires des autres et nous ne tombons pas dans ce travers mais c'est humain quelques fois : les habitants de l'immeuble et autres riverains sont satisfaits de se dire que leurs misères ont pris fin.

    Ils n'y sont d'ailleurs pour rien, tout comme les autorités du secteur ; le gérant ne payait pas son loyer, le propriétaire des murs l'a fait traduire en justice et condamner à quitter les lieux.

    Ceux qui se sont mobilisés contre ses excès n'ont qu'une aspiration aujourd'hui : qu'on les protège d'un retour à la situation antérieure. Nantis de leur expérience, ils saurons taper aux bonnes portes. Nous veillerons quant à nous qu'ils soient entendus.

     

  • Bourg tibourg la feria terrasse 14 06 18
    La terrasse du café-bistrot-restaurant "Feria Café", angle Bourg-Tibourg/Verrerie, le 14 juin 2018. Des tables et des chaises, tout simplement, et des arbres sur une placette de charme (photos VlM)

     

     

    Le Maire du IVe Ariel Weil dès sa prise de fonction promettait qu'il s'attaquerait aux terrasses qui défigurent la partie terminale de la rue du Bourg-Tibourg. Il a dû pour cela mobiliser les services de la direction de l'urbanisme et du paysage de la rue, dont  les inspecteurs sont les garants de l'esthétique de notre cadre de vie.

    Il y avait fort à faire rue du Bourg-Tibourg. Certains dossiers sont allés devant le tribunal administratif sans que le bon sens et le bon goût y trouve totalement leur compte. Là en revanche, avec le café-restaurant "Feria Café" le résultat est bien à la hauteur des attentes. Sensible aux interventions répétées du Maire, les gérants ont mis fin à une contre-terrasse qui, il faut bien le reconnaitre, était franchement hideuse et faisait du tort à l'établissement lui-même et à la placette de surcroît.

    Ils reconnaissent bien volontiers d'ailleurs que l'intransigeance du Maire leur a rendu service car les affaires sont meilleures depuis….

     

    Bourg tibourg café féria

     

    On a quelques difficultés à reconnaitre qu'il s'agit de la même prise de vue à deux époques différentes ! Nos remerciements vont au Maire et aux gérants de l'établissement. Il est vivement suggéré à tous nos lecteurs de leur exprimer notre satisfaction en allant tout simplement et de préférence consommer sur sa nouvelle terrasse.

    GS

     

     

  • Feelgood

     Dr Feelgood le jour… et  Mr Hyde la nuit !

     

      

    Avec les beaux jours, les nuisances reviennent en force rue Quincampoix….

    L'an passé, le  6 septembre 2017 et le 29 octobre, nous nous sommes fait l’écho des perturbations graves subies par les riverains du Bar "Dr Feelgood" situé au 37 rue Quincampoix (IVe) qui, en interne, organisait des concerts "Heavy-Metal" dans son sous-sol et, en externe, laissait s’attrouper devant l’établissement une clientèle massive et bruyante, consommant de l’alcool malgré l’absence d’autorisation de terrasse dans cette rue piétonne particulièrement étroite et sonore.

    Rassemblés depuis cette date dans le collectif "Riverains Quincampoix", adhérent de "Vivre le Marais !", les habitants avaient recueilli près de 40 signatures de riverains épuisés et exaspérés et avaient alors saisi la Mairie et le Commissariat du IVe, les services dédiés de la Préfecture (PEC et SISPRI) ainsi que le député de l’arrondissement, Pacôme Rupin.

    Les services de la Préfecture constataient début octobre 2017 que l’établissement enregistré en  "bar restaurant" n’était pas autorisé à organiser des concerts (depuis presque deux ans !) et ne répondait pas aux normes d’isolation phonique requises en cas de diffusion de musique amplifiée. Le bar était alors sommé par les services de la Préfecture d’arrêter les concerts et autres  "événements" ("DJ set") et d’effectuer les mises aux normes nécessaires ("dans un délai de trois mois").

    Après de nombreuses démarches conduites par le Collectif et grâce à l’action des autorités qui s’étaient finalement mobilisées, la situation s’était alors nettement améliorée de novembre 2017 à avril 2018, avec l’arrêt des concerts en interne et de la consommation d’alcool en externe.

     

    Quincampoix

    Rue Quincampoix, vers 20h00, devant l'établissement

    Le répit fut cependant de courte durée puisque, dès l’arrivée des beaux jours, le bar reprennait crescendo ses rassemblements de clientèle qui s’étalent dans la rue verre à la main, crient, s'apostrophent, rient et chantent jusqu’à 2 heures du matin devant le bar portes ouvertes afin que chacun profite de la musique amplifiée…. Les motards, au mépris de la réglementation qui interdit le stationnement de deux roues motorisés sur les voies piétonnes à Paris, garent les grosses cylindrées dans la rue et redémarrent dans un vrombissement insupportable tard dans la nuit.

    Les habitants passent donc à nouveau leurs soirées à ouvrir leur fenêtre pour réclamer un minimum de silence pour pouvoir dormir ou joindre par téléphone la plateforme du « 34-30 » de la Police. Les locataires des appartements concernés préfèrent partir (ceux ayant donné leur congés à l’été 2017 n’ont pas été remplacés) et les propriétaires subissent, au péril de leur santé, ou fuient le week-end où les nuisances atteignent leur pic.

    Nous  le répétons à l'adresse de ceux qui ont autorité en matière de délivrance d'autorisations et de contrôle, la présence d'un lieu festif en milieu résidentiel est insupportable si son insonorisation totale n'est pas assurée et si les consommateurs sont laissés libres de se comporter bruyamment à l'extérieur. Les riverains sont assurés de notre soutien jusqu'à ce qu'ils aient obtenu le droit qui est le leur de vivre en toute tranquillité le soir et la nuit.

     

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      Maires

     

    Les maires des IIIe et IVe, Pierre Aidenbaum et Ariel Weil, entourés de responsables de la propreté de Paris, en bordure de la piazza Beaubourg.

     

    Nettoyage

     

    L'équipe citoyenne en pleine action. Nous saluons leur engagement mais nous sommes loin de l'armée de riverains qui était attendue. On constate que la propreté suscite plus de critiques que de vocations…. Il est vrai que le contribuable n'a pas forcément envie de payer des impôts pour que la Ville soit entretenue et payer en plus de sa personne quand les résultats ne sont pas au rendez-vous.

     

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    Gay bancs Gay potelets

     

    Gay plaques
    Gay plaques

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici le kaléidoscope qu'Ariel Weil nous annonce pour les jours prochains sur les carrefours Archives/Verrerie, Archives/Ste Croix, Temple/Ste Croix et Archives/Blancs-Manteaux.

    Sans attendre, les organisateurs qui sont derrière ces festivités se sont livrés à un marquage des trottoirs dont on sait qu'il est interdit. Ont-ils reçu licence de l'Hôtel de Ville pour y déroger ? Le contribuable paie-t-il pour ces travaux ? 

    Ce maquillage devrait durer le temps de la quinzaine du solstice d'été mais couvrir aussi la période des "gay games" (JO gay de 2018 en août à Paris). M. Weil cependant nous assure qu'il se refuse à les pérenniser.

    Nous lui avons rappelé notre position "nous défendons l'idée depuis toujours que le Marais n'est pas un quartier de bobos, de chinois, de juifs, d'homos, etc …, il est le quartier d'habitants qui ne veulent pas d'étiquette. Le marquage que vous avez accepté est une forme de stigmatisation. Dommage ! Nos amis gay, qui rejettent toute forme de discrimination, le regrettent".

     

     

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    Quai hdv

    Quai de l'Hôtel de Ville (IVe), 8 juin 2018 vers 11h30 du matin (Photo VlM)

     

     

    La Mairie de Paris annonce triomphalement une baisse de 6.5 % du trafic automobile (mesuré par les capteurs de la direction de la voirie) depuis le début de l'année 2018. Il saute aux yeux que cette information est destinée à servir les intérêts de la politique conduite par Anne Hidalgo et son Adjoint en charge de la voirie et des déplacement Christophe Najdovski, notamment sa décision d'interdire les berges rive droite à la circulation.

    Nous ne disposons d'aucun outil pour juger de l'exactitude de cette information. Simplement une impression, qui se base sur nos observations des principaux axes de circulation. Depuis quelques mois, il apparait qu'il y a moins de circulation en effet rue Beaubourg et rue du Renard. La rue des Archives est calme comme les matins de Corée si on oublie les thromboses épisodiques qui résultent du stationnement intempestif de certains livreurs. Les voies est-ouest sont moins favorisées mais il ne fait pas de doute que le déplacement des grossistes-importateurs vers Aubervilliers a fait chuter la circulation des camions de livraisons qui étaient la plaie de nos quartiers jusqu'en 2010.

    Les rues Saint-Antoine et de Rivoli ont souffert des travaux d'aménagement de la piste cyclable mais la fin du chantier a sonné le retour à une circulation relativement apaisée.

    M. de la Palice dirait que le trafic sur les berges a fortement chuté puisqu'elles sont fermées à la circulation… Les riverains des quais hauts font cependant remarquer que le flux s'est reporté sur eux. C'est objectivement crédible mais on ne le remarque pas nécessairement en dehors des heures de pointe, comme en témoigne la photo. Y a-t-il eu "sublimation" de trafic par suite d'un changement des comportements ?

    En conclusion, il nous semble que le cocorico des dirigeants de la mairie, même s'ils font certainement tout pour biaiser les mesures et en tirer argument, n'est pas forcément injustifié. A défaut d'instruments pour une mesure objective, nos lecteurs sont invités à  nous faire part en commentaires de leurs constatations et de leur jugement.

    GS

     

  • Nd nazareth 40 terrasses cosmo coltrane 07 06 18

    Rue N.D. de Nazareth numéros 38 et 40, un café et un restaurant propriétés de la société LGA, le Coltrane et le Cosmos, en bordure de l'entrée de rue du Pont aux Biches (IIIe)

     

     

    On ne le dit pas assez aux commerçants, il n'est donc pas inutile de le rappeler, une autorisation de terrasse, en application du règlement des terrasses et étalages de la Ville de Paris du 6 mai 2011 (négocié avec nous dans le cadre de "Vivre Paris !" par l'actuelle ministre des transports Elisabeth Borne alors Directrice de l'Urbanisme), est accordée "à titre temporaire, précaire et révocable. Elles peuvent en conséquence, être supprimées, dans le cas de leur non-respect par leur bénéficiaire, ou pour des motifs d’intérêt général. Les autorisations sont délivrées à titre personnel pour les besoins du commerce exercé par le bénéficiaire".

    Dans le cas qui nous intéresse, les motifs invoqués par la Direction de l'Urbanisme de la mairie de Paris (DU) sont sérieux : non respect  à plusieurs reprises des limites de l'emprise accordée sur les trottoirs et dépôts de matériels sur la voie publique sans autorisation, le tout constaté pas des procès-verbaux établis par des agents assermentés.

    Par un arrêté du 23 décembre 2016, la Maire de Paris, Anne Hidalgo, sur demande du Maire du IIIe Pierre Aidenbaum sensible aux plaintes des riverains, décidait en conséquence de ne pas renouveler l'autorisation de terrasse dès le 1er janvier 2017. C'est cet arrêté que l'exploitant a contesté en exerçant un recours devant le Tribunal Administratif.

    On mesure ici les inconséquences de notre État de Droit. Celui qui bénéficie d'une faveur et ne s'en montre pas digne se sent autorisé à faire condamner l'autorité dont il détient cette faveur…. Il est heureux que le Tribunal Administratif n'ait pas fait droit à cette prétention.

     

    Copie du jugement du Tribunal Administratif de Paris

     

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    Panneau

    Nous aimons Picasso, Modigliani ou Chagall mais ces affiches n'ont rien à faire à nos carrefours où elles enlaidissent le paysage et réduisent la visibilité des piétons qui traversent les rues

     

     

    Elle est la "direction anti-incivilités" de la mairie de Paris. Depuis sa création en 2016, la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection) de la mairie de Paris n'a cessé de se structurer et d'accroitre ses effectifs de sorte qu'elle est aujourd'hui visible et commence à compter aux côtés de la police nationale, au sein du dispositif de maintien de l'ordre de la capitale.

    Il y a fort à faire à Paris car les incivilités sont nombreuses. Parmi elles, l'affichage sauvage. Ce panneau "art expo" photographié a fleuri dans le IIIe au point que plusieurs personnes se sont dévouées pour les retirer et demandé que nous intervenions.

    Nous avons prévenu samedi l'unité territoriale de Paris-centre. Sa réaction a été immédiate. La réponse qui suit nous est parvenue de son chef : "suite à votre message, nos équipes sont intervenues pour retirer les affiches et verbaliser. Elles ont pris contact avec le contrevenant pour rappeler le caractère totalement illégal de cet affichage sauvage".

    Il a eu la courtoisie de nous informer dans la foulée de leurs interventions récentes : "Je vous précise que nos équipes ont également procédé au désaffichage et à l’établissement d’un CRA pour les affiches suivantes :

    • Relevé d’affiches Solidays : 178 affiches rue Saint Antoine  (IVe), 56 affiches rue Rivoli/Saint Denis, 8 affiches boulevard Sébastopol, 20 affiches rue Aubry- le- Boucher
    • Enlèvement de 20 affiches de tapis persans, contact pris avec le responsable au 33 rue des Lombards.
    • Procès-verbal pour affichage sur voie publique 1 rue des Ecouffes (IVe)"

    Nous invitons les habitants du Marais à rester vigilants à ce genre de nuisance et de saisir la DPSP des incivilités constatées en informant la Cheffe de circonscription des arrondissements centre (1er, IIe, IIIe, et Xe) Sophie Lachasse <sophie.lachasse@paris.fr> ou son Adjoint Meziane Outahar <meziane.outahar@paris.fr> au 01 42 76 75 94.

    Solidays qui se prévaut du soutien de la mairie de Paris a dû faire la grimace. Il n'y a pas de raison pourtant qu'ils échappent à la loi…