Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Voirie/Déplacements

  • ZoeLa Renault  "Zoé" électrique de la Maire de Paris

     

    Christophe Najdovski, élu "Vert" auprès d'Anne Hidalgo, en charge de la voirie et des déplacements, s'était fait remarquer en affirmant qu'on n'avait pas besoin d'utiliser sa voiture dans Paris. "Vivre le Marais !" l'avait alors interrogé sur la pertinence d'un parc de voitures de fonction à l'usage des personnalités de la Mairie de Paris.

    Voici sa déclaration :

     

    Je vous réponds sur la question relative à la suppression des voitures de fonction de la mairie de Paris.

    Il faut d’abord préciser qu’il y a des situations différentes :

    • la Maire de Paris a une voiture de fonction, une « Zoé » électrique
    • Les maires d’arrondissement disposent d’une voiture de fonction, à l’exception notable de Jacques Boutault, maire (E.E.L.V. -  NDLR) du 2e arrondissement, qui a refusé une voiture, et qui se déplace à vélo
    • Les adjoint/es à la maire de Paris ont accès à un « pool » de voitures partagées. Ils les utilisent de façon très variable. En ce qui me concerne, je me déplace quasi-exclusivement en métro, en bus et à vélo (dont Vélib) dans Paris, y compris dans le cadre de mes fonctions.

    Pour ma part, je suis favorable à la suppression des voitures de fonction pour les maires d’arrondissement. Des vœux en ce sens ont d’ailleurs été déposés par les élus écologistes au conseil de Paris, mais ils ont été rejetés par nos partenaires de la majorité municipale.

    Pour ce qui est du « pool » de voitures partagées destinées aux adjoint/es, je pense que l’on peut en réduire le nombre, et faire en sorte que le nombre de véhicules restant serve exclusivement à des déplacements en covoiturage pour des destinations hors de Paris.

    Les élu/es parisien/nes peuvent se déplacer en transports collectifs ou à vélo dans Paris.

    Bien cordialement,

    Christophe Najdovski

    Maire-Adjoint de Paris, chargé des transports, des déplacements, de la voirie et de l’espace public

     

  • Bla blaDessin à main levée de ce que sera le site quand les travaux seront enfin achevés (Mairie de Paris)

     

    Le bureau du conseil de quartier Saint-Merri (IVe) s'est réuni le mardi 13 janvier avec la participation de membres du collectif Saint-Merri/PIerre au Lard.

    Le Maire du IVe, Christophe Girard, en compagnie de son Premier Adjoint Julien Landel et des représentants des services techniques de la Ville, s'était rendu la veille au chevet de notre trémie mal en point… Julien Landel a donc été en mesure de nous faire des annonces illustrées.

    On a noté que d'ici à début février, un revêtement de couleur grise sera appliqué à l'extrados (la pente) découverte au cours des travaux, et des plantes du type lierre seront plantées au bord de la partie supérieure pour réaliser une végétalisation minimale peu coûteuse. Cet espace sera fermé par des barrières de type "croix de Saint-André" (des XXX) ce qui, nous le redoutons, pourrait se transformer en dépotoir si un entretien approprié n'est pas assuré.

    Ensuite, un feu de circulation sera installé et le sens de la rue inversé.

    M. Landel nous a affirmé que la découverte de cet extrados avait été une surprise pour tout le monde car il ne figurait pas sur les plans transmis aux services techniques de la Ville par l'entreprise qui avait construit le tunnel souterrain aboutissant rue du Renard à la fin des années 70, plans qui ne pouvaient pas faire état de réalisations ultérieures. De manière catégorique, il a également affirmé que cet extrados est lié au souterrain routier et qu'on ne peut absolument pas le détruire.

    Cependant, trois participants à cette réunion qui vivaient déjà rue St Merri lors de la construction des souterrains assurent qu'il s'agit du toit du passage piétons souterrain, supprimé depuis, et non celui de la voie souterraine. Il serait donc possible, selon eux, de démolir cette structure ce qui permettrait d'atteindre l'objectif poursuivi par ces travaux de démolition du bout de la trémie qui ont déjà coûté assez cher. Outre les considérations esthétiques, on pourrait ainsi élargir chaussée et trottoirs pour le confort et la sécurité des piétons et au premier chef les enfants de l'école.

    BlaL'état actuel de la trémie et ses alentours (Photo NC)

     

    L'hypothèse formulée a été vérifiée sur place le lendemain. Elle n'a pas convaincu les représentants de la mairie. Cette réunion "de chantier" a néanmoins permis de modifier l'emplacement des feux de circulation, initialement prévus à l'extrémité de la rue, là où il n'y a pas de trottoir côté sud. En fin de compte, ces deux feux seront installés au niveau du "Who's ", 14 rue St Merri, avec un passage piétons par devant, à l'endroit où le trottoir est large côté école. Il serait aussi prévu une seconde paire de feux non synchronisés, quelques mètres plus loin, à la jonction avec la rue du Renard.

    Au vu de toutes ces péripéties, on ne peut s'empêcher d'éprouver le sentiment que l'étude et les travaux ont été conduits avec une certaine précipitation. Il reste par ailleurs plusieurs points à étudier, notamment le sens de la circulation dans la rue Pierre au Lard (si tant est qu'on puisse y circuler tant elle est étroite !) …

    Le collectif "Saint-Merri/Pierre au Lard"

     

  • Photo-70Passage bien étroit entre la terrasse de l'hôtel Georgette et la carré à végétaliser 36 rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe) (Photo VlM)

     

     Il est parfois des choix subtils des services de la ville qui étonnent et interpellent.

    Dans un article du 21 novembre 2012, nous avions protesté contre la terrasse fermée non conforme, puisqu'elle sert à la fois de salle de petits déjeuners, de salon et de hall d'accueil à l'hôtel Georgette, 36 rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe). Rappelons que le règlement des étalages et terrasses de la Ville Paris précise qu'une terrasse est destinée exclusivement à accueillir et à servir des consomateurs, sur une chaise, devant une table.

    Celle-ci empiète donc de façon significative et non règlementaire sur le trottoir. Les gérants s'en sont défendus en expliquant que la Mairie de Paris avait donné son accord "pour une terrasse fermée". Certes mais les pétitionnaires avaient soigneusement omis de déclarer que cette terrasse n'en était pas une mais bien une extension du local de l'hôtel pour y installer sa réception. La mairie le sait mais elle a décidé d'avaler son chapeau…

    Non contents de ne laisser que peu de place aux piétons du fait de cette struture assez laide au demeurant, les services chargés de créer à tous les coins de rue des carrés de terre à végétaliser entourés d'une barrière bois fort rustique (notre article du 4 novembre 2014) n'ont rien trouvé de plus judicieux que d'en installer un à hauteur justement de cette terrasse contestée.

    Il ne reste donc que très peu de place à cet endroit aux piétons pour passer. Chose invraisemblable alors que justement la largeur initiale du trottoir était importante.

    La mairie doit faire corriger rapidement cette anomalie qui témoigne d'un manque de bon sens évident !

    Dominique Feutry

     

  •   CAM01296Un des carrés de terre à planter avec sa clôture en bois rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe) (Photo FF)

     

    Nous voyons tous les jours fleurir sur nos trottoirs des espaces où sont enlevés bitume et dalles de pierre afin de laisser place à un carré de terre entouré d’une clôture bois d’aspect frustre et peu esthétique.

    Chacun peut se demander quelle est l’utilité de ces aménagements. Est-ce un espace dédié à nos amis les chiens ou autre chose ?

    En fait ce sont des endroits destinés à être végétalisés par les habitants comme cela se pratique dans de nombreuses villes. Rennes et Lyon ont été les villes pionnières en la matière. Voilà qui va permettre à petite échelle un retour aux sources. La Ville n’a-t-elle pas demandé aux habitants de proposer des endroits à végétaliser afin de donner à nos rues un aspect plus vert. L'opération «Du vert près de chez vous » lancée par Colombe Brossel l’adjointe aux espaces verts et dont nous avons parlé (notre article du 8 octobre 2014) procède de cette volonté.

    Nous devrions donc constater davantage de plantations, de fleurissement non seulement dans ces espaces dédiés mais aussi autour des arbres, sur les murs, là où des plantes peuvent être installées en réponse aux  suggestions de riverains. Les services compétents de la Ville doivent valider les projets soumis en tenant compte de l’emprise qui ne doit pas gêner le cheminement des piétons, la compatibilité avec les vitrines des commerces ou les installations diverses proches. Les réseaux existants dans le sous-sol ou les dégradations potentielles, la luminosité et l'ensoleillement entrent aussi en ligne de compte. L’installation n’est donc pas automatiquement accordée.

    ImagesUn exemple de carré à planter avec un entourage plus esthétique

     

    Nous trouvons cette initiative intéressante, elle constitue une des réponses possibles  à la pollution et à l’amélioration de l’environnement.

    Notre préconisation est de faire en sorte de respecter une certaine unité ainsi qu'une esthétique qui s’insère naturellement dans le Marais. il faudra aussi éviter des installations inappropriées de la part des jardiniers en herbe. Les clôtures bois disposées tout autour ne sont pas du meilleur effet. Sur le même registre,  l’exemple des pots, tous différents, installés par les commerçants dans la section de la rue Rambuteau déjà aménagée (entre la rue Saint-Martin et le boulevard de Sébastopol), montre que le laisser faire de la Ville gâche l’harmonie du lieu. C'est dommage ! 

    Dominique Feutry

     

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    CAM01283Barriéres fermant la rue Saint-Merri durant les travaux (Photo FF)

     

    Les travaux attendus qui vont, sans transformer totalement l’endroit, donner un peu de respiration à l’extrémité de le rue Saint-Merri, à l’angle de la rue du Renard, ont démarré.

    L’accès à l’école et à la piscine se trouvera ainsi facilité par l’arasement d’une partie du bassin qui longe la rue du Renard.

    Il s’agit d’une première phase qui devrait intègrer aussi l’inversion du sens de circulation de la rue, avec  davantage de sécurité pour les piétons et notamment les écoliers.

    Des études sont en cours pour étudier la possibilité d’un aménagement plus important à terme du haut de la rue du Renard, le long de l’école avec la difficulté créée par le souterrain d’où sortent les véhicules.

    Contentons-nous de cette première étape pour l’instant avec le secret espoir qu’un beau projet associant les riverains puisse naître des réflexions menées.

    Dominique FEUTRY