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Étiquette : Acquisition oeuvres d’art Ville de Paris musées Marais

  • Des oeuvres d’art récemment acquises par la ville de Paris pour des musées du Marais

    1140627901419350Papier peint de la manufacture Deguette et Magnier sur les Trois Glorieuses vers 1830

     

    Au détour d’un numéro récent du bulletin officiel de la Ville de Paris (BMO du 2 décembre 2016), nous découvrons que celle-ci a acquis via l’établissement public  Paris Musées des œuvres d’art qui sont destinées à enrichir les collections de plusieurs musées.

    Parmi eux le Musée Carnavalet, actuellement en pleine restauration, est particulièrement doté puisque l’on découvre au fil des acquisitions égrenées,  des dessins au crayon du XIXe représentant la construction de la tour Eiffel par Gustave Fraipoint (1849-1923, auteur de nombreuses affiches et illustrateur de livres d’enfants), une mine de plomb de 1834 par Léon Feuchère  (1804-1857, on lui doit les décors du  théâtre de l’Odéon  et du théâtre d’Avignon) représentant la cour du 25 rue Notre-Dame de Nazareth (IIIe) et des gravures récentes de Caroline Bouyer sur des chantiers menés entre 2007 et 2010 dans différents quartiers.

    Plus émouvant sont  des tirages numériques de plusieurs artistes (Laurence Geai, Martin Argyroglo et Maya Vidon-White) sur les tristes attentats de 2015 à Paris !

    Une rareté a pu aussi intégrer les collections de Carnavalet, il s’agit d’un splendide papier peint panoramique du XIXe des Trois Glorieuses (acquis pour 55 K€) dont il existe très peu d’exemplaires.

    Le musée Victor Hugo quant à lui se voit attribuer une planche de croquis avec deux personnes de Ruy Blas signée par son petit-fils, lui-même écrivain, Georges–Victor Hugo (1868-1925), une maquette de décor pour l’acte 2 des Burgraves datant de 1902 par Dauphin-Amable Petit (1848-1916) qui avait son atelier rue de Lauzun (IXe) et la Nouvelle Athènes, dessin de 1891 à l’encre et au crayon de Georges Janniot (1848-1934) dont la fille a épousé Charles Dullin.

    Dominique Feutry

     

  • Contrôle et gestion du stationnement par des sociétés privées à Paris ? Pourquoi pas, si les motos paient aussi !

    Temple 10 motos 10 02 14Entassement anarchique de motos sur le trottoir et sur la chaussée  rue du Temple (IVe) (Photo VlM)

     

    Toute la presse aujourd'hui en parle : Anne Hidalgo a déclaré au JDD qu'elle entendait confier le contrôle et la gestion du stationnement payant à Paris à trois sociétés privées dès le 1er janvier 2017 ("Capital", 23 octobre 2016)

    Elle s'appuie sur un rapport qui évalue à 300 Millions d'€ "l'évasion" de recettes qui résulte de l'attitude des automobilistes qui sont à 91 % rétifs à s'acquitter de leur obligation auprès des parcmètres. La Maire de Paris pense que les employés d'une société privée y mettraient plus de zèle que les ASP (agents de sécurité de Paris) actuels et feraient ainsi rentrer plus d'argent dans les caisses.

    300 Millions d'€ c'est l'équivalent de 300 € chaque année par foyer fiscal parisien qui reviendraient dans nos poches, qu'on soit automobiliste ou pas. Une "aubaine" à ne pas négliger. Curieusement, c'est aussi le chiffre des subventions, selon notre analyse, qui sont versées chaque année à des associations fantoches. Il y a  fort à parier qu'on réaliserait une économie similaire en demandant à un cabinet d'audit privé de contrôler l'activité et la productivité de telles associations.

      Subventions associations sachets de pièces delanopolis 2015

    Sachant que les parisiens ont de moins en moins de voitures, ou s'ils en ont une la laissent au garage, ils n'ont pas de raison objective de se plaindre de l'orientation prise. De plus, on ne peut pas se dire citoyen et accepter qu'une loi ou un règlement soit respecté à 9 % !

    En revanche, on a des soucis à se faire au sujet des deux-roues motorisés. Si l'usage de la voiture est encore plus contrarié, le mouvement en faveur de la moto va confirmer son explosion. On ne doit pas s'y opposer par principe car l'espace public occupé par un conducteur de deux-roues est bien inférieur à celui du même conducteur au volant d'une voiture. Il reste à prendre des dispositions pour que ce mode de déplacement respecte toutes nos attentes en matière d'environnement.

    Il faut d'abord que les engins les plus polluants soient retirés de la circulation. Les restrictions applicables au 1er juillet 2016 (MOTO MAG)  le laissent espérer. Il est indispensable ensuite que le contrôle technique, en vigueur depuis longtemps pour les voitures, soit enfin appliqué au deux-roues motorisés pour que cessent leur vacarme et leur contribution à la pollution de l'air.

    Pour finir, de sorte que chaque mode de déplacement ait les chances qu'il mérite, sans passe-droit, sans complaisance coupable de clientélisme, il importe que le stationnement des motos soit organisé sur la chaussée, et sur les trottoirs là où les conditions le permettent, et soit strictement interdit ailleurs. Sur ces places désormais réservées, il est juste et normal qu'une taxe de stationnement s'applique, comme elle s'applique aux voitures, en due-proportion naturellement de l'espace occupé.

    Les alliés Verts de Mme Hidalgo y sont favorables. Nous n'adhérons pas à toutes leurs positions mais en voilà une que certains de nous sont prêts à défendre.

    Gérard Simonet