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Étiquette : Affichage électoral sauvage Marais Paris

  • Il faut une action énergique pour éviter que les affiches électorales nous envahissent !

    A0002testAffiche posée le 01/04/2017  à l'angle des rues Beaubourg et Chapon (IIIe) (photo VlM)

     

    Les murs, façades, vitrines des magasins non occupés et le mobilier urbain ne pourront donc jamais être propres…

    Après l'affichage sauvage des grandes marques sur lequel nous nous sommes exprimés à maintes reprises arrive maintenant l'affichage sauvage  électoral !

    Ce matin une horde d'afficheurs munis de seaux de colle, de balais de différentes tailles et de sacoches pleines d'affiches pliées, encollaient à l'envie et sans aucune gêne tout ce qui leur semblait convenir pour étaler l'effigie de leur candidat préféré.

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    Poseur d'affiches en action rue Beaubourg (IIIe) (photo VlM)

     

    Tout le IIIe arrondissement a ainsi été salement décoré de la rue Charlot à la rue Turbigo en passant pas la rue Beaubourg et bien d'autres. Saisissant contraste entre le Centre Pompidou désert, fermé pour cause de gréve et le travail actif des encolleurs en pleine action.

      20170329_160607Affiche électorale parmi bien d'autres à l'angle des rues des Archives/Sainte-Croix de la Bretonnerie (IVe) (photo MBF)

     

    Si des amendes sont infligées au candidat incriminé, est-il prévu par les textes (si elles sont réglées) qu'elles devront figurer dans les comptes de campagne ou bien seront-elles à la charge du candidat voire de son imprimeur ? Il y a de fortes chances que la note pour leur enlèvement soit supportée par les parisiens.

    Il faut absolument durant cette période électorale que la DPSP fasse, sans complaisance aucune, la chasse à de tels abus. De notre côté, nous n’hésiterons pas à demander le boycott de ceux qui en usent.

    Dominique Feutry

     

  • L’îlot immobilier des « Nouvelles Galeries », rue des Archives (IIIe) a trouvé preneur : s’agit-il d’une confirmation de l’attrait économique de l’hypercentre de Paris

     
    Archives 64 travaux 17 02 17Îlot immobilier des 64-66 rue des Archives (IIIe), ancien siège des "Nouvelles Galeries", qui s'étend rue Charlot par-delà la ruelle Sourdis (Photo VlM)
     
     
     
    Les travaux confiés à Bouygues vont bon train sous la maitrise d'ouvrage du propriétaire de cet ensemble immobilier, la société américaine d'investissement Blackstone. On ne savait pas jusqu'ici quel serait l'occupant (ou les occupants) de ces locaux qui totalisent 24.000 m² de surface exploitable et des parkings souterrains.
     
    Si l'on en croit le magazine "Les Échos Entrepreneurs", un bail a été conclu entre le propriétaire et la société "WeWork" qui gère des espaces de co-working, un concept de partage d'espace modulable qui se développe rapidement et qui conduit la société à ouvrir un second centre à Paris après celui de la rue Lafayette qui sera opérationnel en avril 2017.
     
    Son deuxième centre rue des Archives offrira 7.000 m² à des entreprises de taille variable, souvent petites, à des auto-entrepreneurs comme des entreprises de plusieurs dizaines de personnes, avec partage de ressources dans un esprit de convivialité qui vise à faciliter les échanges.
     
    Le magazine évoque le chiffre de 1.000 postes de travail. Le ratio de 7 m² par employé parait un peu étriqué mais tout dépend de la façon dont sont organisés les postes de travail. L'ouverture est annoncée pour octobre 2017.
     
    Charlot 3 façade en rénovation 24 09 16L'autre façade de l'îlot, 3 rue Charlot, en voie de finition (Photo VlM)
     
     
    Sur les 24.000 m² disponibles, plus des deux-tiers sont encore a priori non affectés. Il faut se souvenir que le propriétaire a consenti au moment des négociations sur le permis de construire, à céder un espace sur la ruelle Sourdis pour construire une crèche qui offrira 66 berceaux de plus dans ce IIIe arrondissement qui en a ouvert beaucoup depuis 2001.
     
    C'est le moment qu'a choisi "Le Parisien" pour publier le 13 février un article signé Christine Henry qui fait état d'un retournement de tendance de la part des entreprises qui, après avoir recherché le calme, l'espace et les loyers économiques de la banlieue, feraient à nouveau le choix des hypercentres des grandes villes pour offrir à leurs employés un cadre de vie plus attractif et convivial.
     
    Il y a plusieurs contradictions dans cette hypothèse qui repose sur des statistiques qu'il conviendrait de vérifier et d'élargir. A première vue, on est encore dans un mouvement d'implantation des grands groupes en bordure des métropoles. C’est le cas pour Paris. Les "Big Four" de l'audit et du conseil international, PriceWaterhouseCoopers, Ernst & Yong, KPMG et Deloitte sont installés dans la proche banlieue et ne font pas mine de la quitter. Leur influence est grande auprès des acteurs de l'économie et c'est ce modèle qu'ils véhiculent.
     
    La Mairie de Paris de son côté fait le constat qu'il y a trop de locaux professionnels vacants et s'emploie à les transformer en logements d'habitation mais décide en même temps de construire la Tour Triangle qui offrira 90.000 m² supplémentaires de bureaux. On cherche la cohérence… Dans l'hypercentre, dont le Marais fait partie, la décision annoncée par la Maire d'interdire – sélectivement – la circulation automobile, perspective qui n'effraie pas les riverains, a moins de chance d'être bien vue par les entreprises qui ont besoin de fluidité pour leurs livraisons et les déplacements de leurs employés et de leurs clients.
     
    Le réaffectation des locaux de la rue des Archives sera intéressante à suivre. On en connait la première étape avec le co-working mais ce n'est qu'une destination-cadre pour des activités à venir. La façon dont la totalité de l'espace sera occupée et avec quelle rapidité nous instruira sur l'attitude réelle des entreprises à l'égard de Paris et de son hypercentre.
     
    Gérard Simonet