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Étiquette : affichage sauvage Marais

  • Les principaux points noirs de l’affichage sauvage du Marais sont connus, la Ville doit agir !

    IMG_0578L'état déplorable actuel de l'immeuble à l'angle des rues Michel le Comte et du Temple (IIIe) (photo VlM)

     

     

    Le 3ème plan propreté annoncé par la Maire de Paris voilà quelques semaines  vise  aussi  l’affichage sauvage, un phénomène qui depuis des mois semble bien difficile à éradiquer.

    Les habitués du Marais ont depuis longtemps repéré les endroits où cet affichage est continuellement perpétré. Nous avons abondamment évoqué le cas du mur de l’Hôtel de Lamoignon (la bibliothèque historique de la Ville de Paris), face au jardin du musée Carnavalet rue des  Francs Bourgeois (IVe), qui est recouvert à l’envie d’affiches diverses, ce mur doit détenir le record de signalements de notre part sur le site  « dansmarue ».

     

    IMG_0580Etat actuel d'un des 2 murs de côté du 28 rue des Francs Bourgeois (IIIe) où se trouve l'ISEG (photo VlM)

     

    Outre cet endroit, et sans être exhaustif, nous avons sélectionné plusieurs endroits emblématiques des abus d’affichage. Le mur de côté du 45 rue des Francs Bourgeois  (Institut culturel suisse),  au  28 de la même rue les murs de chaque côté de l’Institut supérieur européen de gestion (ISEG), en face à côté d’Uniqlo (N° 39) le mur de l’Hôtel de Coulanges,  plus loin le mur de l’Hôtel d’Albret ainsi que celui qui lui fait face et enfin  le mur d’angle de l’enseigne Mac 32 rue de Sévigné (IVe).  Que dire aussi du  mur du 11  rue de la Verrerie (IVe) continuellement souillé !

     

    IMG_0581Mur souillé de l'Hôtel d'Albret rue des Francs Bourgeois (IVe) (photo VlM)

     

    Mais le clou des abus est sans doute actuellement le devant de l’entrée de l’immeuble «  moderne » situé à l’angle des rues Michel  Le Comte et du Temple (IIIe) qui abrite des logements, le Centre des impôts et un gymnase. il est devenu un vulgaire panneau d’affichage géant (voir photo) devant lequel  passent de nombreux touristes hébétés par tant de saleté sur le trajet menant au musée Picasso.

     

    IMG_0582Mur d'angle du magasin Mac 32 rue de Sévigné (IVe) (photo VlM)

     

    Pourquoi les services compétents de la ville et donc les sous-traitants mandatés doivent ils attendre les signalements sur le site « DansMaRue » ou via l’iPhone pour agir. Ne pourraient-ils pas disposer d’une liste des endroits sensibles afin d’agir quotidiennement  et  faire en sorte que les affiches et autres tags soient enlevés le jour même voire le lendemain de leur apposition, afin de décourager  les contrevenants.

    Puissions-nous être enfin entendus !

    Dominique Feutry

     

  • Le réseau « Vivre la Ville ! » s’étend aux Pays bas. Les deuxièmes assises européennes se tiendront à Madrid les 25 et 26 mars

    AmsterdamAmsterdam et ses canaux

     

    C'est officiel : Amsterdam rejoint le réseau "Vivre la Ville !" dont "Vivre Paris ! " est membre. C'est l'occasion de décrire le système de poupées russes qui illustrent bien notre organisation : à la base, des collectifs d'habitants qui souffrent de nuisances locales. On en a plusieurs dans le Marais. "Vivre le Marais !" les fédère et leur fournit des moyens de défendre leur position.

    Trente associations dont la nôtre participent au réseau "Vivre Paris !"

    De nombreuses villes de province se sont jointes à nous pour constituer  le réseau "Vivre la Ville !", qui à son tour s'est internationalisé en réseau européen "Vivre la Ville !"

    A Amsterdam, un partenaire vient d'officialiser sa participation : "l'association des amis du centre ville d'Amsterdam", VVAB pour Vereniging Vrienden van de Amsterdamse Binnenstad. Elle compte 3.200 membres. On dénombre 70.000 immeubles et édifices déclarés monuments historiques à Amsterdam. VVAB œuvre pour la protection et la conservation des monuments ainsi que pour la restauration de l’équilibre perdu depuis quelques années entre la population locale et le tourisme au centre ville d’Amsterdam..

    Les habitants sont préoccupés par la protection de leur qualité de la vie menacée par la pression toujours croissante du tourisme. Ils voient comme un stimulant le fait d’être en contact avec le réseau "Vivre la Ville !" et  d’autres groupes de citoyens dans d’autres villes européennes qui combattent les mêmes nuisances. "Ensemble on sait davantage !"

    Affiche madrid 2017

    Les deuxièmes assises du réseau européen "Vivre la Ville !" se tiendront à Madrid les 25 et 26 mars 2017. L'attente est la même pour les villes d'Europe : maintenir la qualité de vie des habitants des centres-villes, comme le proclame l'affichette ci-dessus.

    GS

     

  • Exposition Kennedy : un véritable matraquage d’affiches dans le Marais

    Affiche-Expos-Kennedy-A4L'affiche qui  inonde le  Marais depuis le début de l'été avec les références du commanditaire (John F. Kennedy Presidential Library)

     

    Impossible de ne pas reconnaitre l’affiche publiée ci-dessus. Elle inonde véritablement le quartier… ainsi que d’autres à l'extérieur du Marais. Certes les personnages concernés sont intéressants et rappellent avec nostalgie à beaucoup, au-delà du drame de Dallas, une époque aujourd’hui révolue.

    Mais doit-on pour autant se permettre, le sujet étant « porteur », de poser l’affiche à tous les coins de rues, sur les barrières de travaux et sur les murs où l’affichage est interdit ?

    Il s’agit d’un véritable matraquage par l’affiche que subissent visiteurs et habitants du Marais. Personne ne peut manquer l’existence de cette affiche et donc des expositions mentionnées ! 

    Mais il est encore plus surprenant de constater que ces affiches ont été laissées en l’état quasiment partout. Personne n’est venu les retirer… Les services de la Ville chargés d’organiser les enlèvements semblent s’être endormis sous l’effet combiné des congés d’été et de la canicule. Cette inaction pose question d’autant que le commanditaire des affiches et donc de leur pose est nommément désigné sur les affiches elles-mêmes.  

    Sans-titre 2

    A quelques mètres du musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, des affiches sauvages qui tardent à être enlevées (Photo CL)   

     

    Ce manque d’empressement est étonnant et ce d’autant plus qu'une nouvelle exposition est déjà annoncée par de nouvelles affiches émanant du même commanditaire. Elles fleurissent elles aussi le long de la rue des Francs Bourgeois (notamment sur le mur de l'Hôtel de Lamoignon), rue du Temple et dans biens d'autres artères donnant d’ailleurs des idées à ceux qui constatent, comme nous, le laisser-faire ambiant. 

    Mais que font les services chargés d’organiser leur enlèvement, vont-ils verbaliser les commanditaires ? 

    Dominique Feutry

     

  • Non à un Marais épicentre de la fête !

    Carnaval-7-95fe9L'affiche du carnaval tropical du 28 juin 2015

     

    Après la  fête de la musique dont nous avons dénoncé les excès (notre article du 22 juin 2015) arrive ce samedi, 27 juin,  la Gay Pride qui créera à n'en pas douter une forte animation dans notre quartier. Mais ce n'était pas suffisant pour nos autorités il fallait encore davantage puisque le 28 juin est annoncé le "Carnaval Tropical", le Marais figurant sur le parcours ! La publicité fait état de "2 500 "carnavaliers" à pied et une trentaine de chars, venus des 4 coins du monde… aux costumes plus beaux les uns que les autres qui seront présents pour vous faire danser au rythme des musiques tropicales". 200 000 spectateurs sont attendus. 

    Un défilé de plus pourrions-nous dite dépités et blasés !

    Pourquoi vouloir appliquer cette sorte de matraquage d'un Marais de la fête qui va totalement à l'encontre du souhait de ses habitants ?

    Alors que nous avons soulevé la question de la densité excessive du Marais, pourquoi s'ingénier à y concentrer les touristes et les fêtards ?

    Notre quartier n'en peut plus, il étouffe ! Veut-on éliminer ses habitants qui au final deviennent gênants?

    On voudrait laisser pratiquement croire que sans fête, il n'y a pas de salut pour le Marais ? Eh bien nous disons non!

    On se demande si la volonté ambiante ne serait pas de faire perdre au Marais son âme pour mieux le tuer ? L'autisme des politiques est inquiétant voire suspect.

    Dominique Feutry

     

  • Les matelas Epéda recouvrent le Haut-Marais d’affiches sauvages !

    épédaRue des Vertus (IIIe)
     

    Des rues entières viennent d'être pavoisées d'affiches sauvages jaunes telle une déferlante pour annoncer le passage d'un camion de matelas de la marque Epeda dans le secteur Nord du Marais et la présence d'un show room ouvert durant plusieurs jours au 171 rue du Temple (IIIe).

    Tous les potelets du quartier, les rues adjacentes à la rue du Temple plus particulièrement, sont couverts d'affiches. Jamais un affichage de ce type n'a eu une telle ampleur !

    La nouvelle Maire annonçait lors d'une visite le 9 avril qu'elle voulait davantage verbaliser ceux qui souillaient nos rues. Nous avons signalé cette situation au Directeur de la Prévention et de la Protection (DPP) de la Mairie de Paris afin qu'il mette fin au plus vite à ces pratiques souvent liées d'ailleurs à quelques salles bien identifiées du Marais.

    Dominique Feutry

     

    Post-scriptum du 11 avril

    Réaction immédiate de Matthieu Clouzeau, directeur de la DPP, qui répond à Dominique Feutry :

    "Merci pour ce signalement,
    Je donne les instructions utiles pour que ces faits soient verbalisés.
    J'ai également transmis votre message à la DPE (direction de la propreté et de l'eau) pour l'enlèvement des affichettes.
    Matthieu Clouzeau"

     

    Nous remercions M. Clouzeau. Nous restons très attentifs à ce que le paysage de la rue ne subisse pas ce genre d'agression visuelle, et de pollution car ces affiches finissent souvent dans le caniveau ou sur la chaussée. Il y a dans le comportement des commanditaires un grand mépris de l'environnement et la conviction que leur démarche marchande peut s'affranchir du respect de l'environnement. C'est vrai pour Paris, c'est encore plus choquant lorsqu'il s'agit d'un secteur sauvegardé comme le centre historique de la capitale.

    Post-scriptum du 11 avril

    Nous constatons avec satisfaction que les affiches sont parties. Nos compliments à la DPP, à la DPE et à leurs agents.

     

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  • Anne Hidalgo rompt le consensus sur le renoncement à l’affichage sauvage dans la campagne des municipales à Paris

    Anne hidalgo affiche sauvage 28 02 14

     

    C'est bien d'elle cette fois qu'il s'agit et non pas d'un personnage à son effigie qui véhicule un message désobligeant. Les arrondissements apparemment n'ont pas été consultés et ne savent que répondre. Les concurrents, prêts à bondir au premier prétexte, frétillent dans leurs starting-blocks.

    La sollicitation récente des services de la Propreté de Paris pour que soient retirées des affiches attaquant la Première Adjointe au Maire de Paris, révélée par le Canard Enchaîné, avait le 21 février déclenché une polémique dont la presse s'est fait largement l'écho. Cette opération, quoique légalement répréhensible, avait pourtant le mérite d'être comphéhensible et moralement tolérable.

    En agissant activement avec ses propres affiches et massivement sur Paris, Mme Hidalgo ne mérite plus notre bienveillance. Des équipes à ses ordres ont bel et bien défiguré la capitale en collant ces affiches sur tous les supports disponibles, notamment les armoires de commande des feux de circulation. Oublie-t-elle qu'une affiche sauvage est passible à Paris au titre de la réglementation en vigueur, d'une amende avec recouvrement d'office de 250 € par site souillé (entretiens du 1er avril 2011 avec François Dagnaud, Maire-Adjoint de Paris chargé de la Propreté).

    Va-t-elle s'appliquer cette sanction à elle-même, qui viendrait plomber ses comptes de campagne ? Probablement pas, mais alors que penser de quelqu'un qui aspire à la fonction de Premier Magistrat de la Ville et qui transgresse des lois dont elle est garante ?

    Il faut d'urgence que cette situation inacceptable cesse. Que ces affiches soient retirées (aux frais de la candidate et non pas de la Ville) et que l'ensemble des candidats dignes de respect optent pour un comportement vertueux. Nous l'avons déjà dit, l'affichage est une course à l'échalote et un jeu à somme nulle. Arrêtons ce combat dérisoire.

    Revenons au consensus et n'en démordons plus !

     

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  • Le secteur Archives-Ste Croix (IVe) : un vrai dépotoir !

    Flyers ste croix 39 fête musique 2013Rue Ste Croix de la Bretonnerie (IVe) …. qui n'en finit pas de porter la sienne !

     

    Il ne se passe plus une fin de semaine sans qu'apparaissent sur ce secteur sinistré de la propreté, de grandes affiches sauvages et racoleuses, agraffées sur tout ce que les rues comportent de poteaux et potelets et des tonnes de "flyers", documents publicitaires sur papier glacé, qui recouvrent par paquets voitures et rebords de fenêtres avant d'atterrir sur la chaussée et les trottoirs, où ils ont vocation à porter leur message à ceux qui les foulent aux pieds.

    Des tags, et des collages plus ou moins heureux, complètent ce spectacle de désolation pour les habitants et ceux – merci à eux – qui ont la tache ingrate de nettoyer cette misère.-

    La mairie de l'arrondissement donne le sentiment de ne pas s'en émouvoir. Seuls quelques riverains ont le geste citoyen – mais risqué – de décoller une affiche ou de mettre au panier une pile de flyers ramassée ça et là. Il fut un temps où la Maire du IVe s'en préoccupait en soutenant des groupes de volontaires pour le ramassage des déchets, dans le cadre des travaux du conseil de rue des Archives. Depuis près de deux ans, on laisse faire. Démission, désinvolture, complaisance…. Toutes les hypothèses sont possibles.

    On est d'autant plus déçu qu'une démarche concertée avec l'Hôtel de Ville et son Maire-Adjoint à la propreté de l'époque, François Dagnaud, avait conduit dans un premier temps à la réhabilitations des coffres des bouquinistes de la Seine et laissé augurer d'un règlement possible du problème des flyers. Nous avions exposé la solution dans notre article du 1er avril 2011.

    Il suffisait, comme on le disait, d'ajouter un seul mot au Code de l'Environnement. Mais comme la demande venait d'une municipalité de gauche, la majorité de droite à l'Assemblée Nationale n'était pas prête à lui faire cette faveur. Aujourd'hui que tous les pouvoirs sont à gauche, on ne semble pas pressé de s'en occuper. Mao Péninou a pris le relais de M. Dagnaud comme Maire-Adjoint chargé de la propreté. On peut craindre qu'ayant été l'ordonateur des "états généraux de la nuit" en 2010, il garde secrètement une sympathie pour les activités dont les flyers font la promotion.

    Il appartient au Maire du IVe, Christophe Girard, de prendre la mesure de la situation. Va-t-il quelques fois à pieds dans ces rues, le matin au lendemain d'un week-end ? Sachant qu'il est un homme de culture, que ne tape-t-il du poing sur la table pour sauver l'honneur de son quartier et montrer à ses administrés qu'il est capable d'inventer la "Nuit Blanche" et autres festivités mais aussi d'en maitriser les avatars. Rappelons que "la fête" on le sait, c'est pour les visiteurs, la saleté c'est ce qu'ils laissent trop souvent en souvenir aux habitants.

    Gérard Simonet

     

  • « Le Dépôt » (IIIe) modifie son concept et devient une boite de nuit à part entière

    Aux ours 10 le dépôt 24 06 13"Le Dépôt", 10 rue aux Ours (IIIe)

     

    "Le Dépôt" retrouve sa vocation d'il y a dix ans : une vraie boite de nuit pour homosexuels. L'annonce en a été faite pour la fête de la musique le 21 juin. Un de ses espaces, celui du rez-de-chaussée, comporte désormais une piste de danse de dimension respectable. Plus de petits salons particuliers à ce niveau. En revanche, la deuxième volume leur est consacré. Aucune autorisation n'a été nécessaire pour ce changement

    Alain Calleew, le gérant et Emmanuel Perna son bras droit qui nous a piloté, accueillent plusieurs centaines de clients chaque nuit. Jamais aucun riverain ne s'est plaint auprès de nous de nuisances sonores ou autres. Il est vrai que le bâtiment est rationnel, volumineux, bien insonnorisé et que la gestion des flux de clients est facilitée par la largeur des voies, qu'il s'agisse de la rue aux Ours ou du boulevard de Sébastopol et de la rue Etienne Marcel.

    Enfin, le détail a son importance, l'hôtel de police du IIIe est mitoyen ! Comment ne pas rester dans ces conditions à l'intérieur des clous ?