Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Étiquette : Affichage sauvage Marais Paris

  • IMG_2752L'affiche de l'exposition de la Galerie Joseph (place de Thorigny ) posée ici sur une boîte électrique qui inonde le Marais (photo VlM) 

     

    Une nouvelle fois une  galerie ayant pignon sur rue dans le Marais inonde le quartier d’affiches. Celles-ci sont collées partout, sur le mobilier urbain (boites électriques, conteneurs à vêtements …), sur les murs des immeubles comme par exemple celui de l'Institut supérieur  européen de gestion, 28 rue des Francs Bourgeois  (IIIe) ou celui de l’Hôtel de Coulanges formant angle avec Uniqlo (ancienne usine des cendres) au 39 de la même rue …. Des barrières entourant des travaux de voirie ou autres en sont, elles aussi, couvertes …

    Décidément la rue des Francs Bourgeois en raison de sa notoriété est bien mal traitée et devient peu à peu  source de toutes sortes d’excès mercantiles. Souvenons-nous il y a quelques mois de la campagne publicitaire éhontée du magasin MAC Cosmetics (groupe  Estée Lauder) ) qui a massacré avec ses affiches et inscriptions sur le trottoir  l’ensemble de l’artère au prétexte que l'enseigne s’était déplacée de quelques numéros (voir nos articles des 23 et 30 avril, ainsi que du 13 mai 2016).

    "Vivre le Marais !" a alerté le service de la propreté du secteur afin qu’il lance une campagne d’enlèvement de ces affiches et verbalise le donneur d'ordre. La mairie de Paris doit absolument faire preuve de fermeté concernant ce type de pratique qui renforce cette impression prégnante de malpropreté du quartier.

    Dominique Feutry

     

  • Photo-53Affiches sauvages sur une vitrine jouxtant le parking du 23 rue Chapon, (IIIe) (Photo VlM)

     

    Les panneaux d’affichages sauvages se multiplient dans le Marais. Nous avions dénoncé il y a quelques mois (article du 30 août 2014) l’affichage sur les murs de la Bibliothèque  Historique de la Ville de Paris  rue des Francs Bourgeois (en face du Musée Carnavalet)  et sur les murs de l’Espace des Blancs Manteaux (IVe).

     

    Photo-55Affichage sauvage sur une vitrine d'un magasin inoccupé 31 rue Michel le Comte (IIIe) (Photo VlM)

     

    Force est de constater que cela perdure et donne des idées  à ceux qui n’ont pas  le souci de l’esthétique et du respect des lieux.  Ainsi la rue Michel le Comte fait-elle  partie des  rues  visées puisque sur pas moins de 3 endroits  au 25, au  31  et sur les piliers du bâtiment abritant le gymnase,  nombre d’affiches sont collées aggravant l’aspect général  mal entretenu de cette artère très fréquentée.  Non loin de là, au 23 rue Chapon (IIIe), la vitrine qui jouxte l’entrée du parking attenant  est couverte d’affiches. 

     Photo-56Affichage sauvage jouxtant la future entrée des logements sociaux en face de l'Hôtel d'Hallwyll rue Michel le Comte (IIIe) (Photo VlM!)

     

    Le problème, excepté pour le pilier, est qu’il faut agir dès le départ en enlevant les premiers collages qui apparaissent à l’instar des tags. Il existe rappelons-le une façon simple et assez efficace d’enlever toutes ces choses en utilisant le formulaire internet en ligne DansMaRue depuis paris .fr. Il est aussi possible de cliquer sur « Enlèvement des tags et graffitis »  figurant ci-contre et dans les liens utiles de  la page d’accueil du site "Vivre le Marais !"

     Dominique Feutry

     

  •  Photo 2Une des multiples affiches qui ont inondé le quartier ce week-end (Photo VlM)

     

    Des affiches racoleuses ont fait leur apparition comme ce fut le cas à de nombreuses reprises à l’automne 2013, puis en hiver et au printemps de cette année. Seules les vacances ont interrompu cette pratique commerciale consistant à inonder tout un quartier d’affiches plantées sur les potelets et apposées sur les poteaux de feux tricolores aux carrefours. Les couleurs flashies utilisées attirent forcément le regard mais surtout elles donnent une allure de grande foire et de saleté à nos rues.

    Nous avons depuis des mois dénoncé cette pratique, mais il semble que les autorités bienveillantes ferment les yeux. La police se dit incompétente, quant à la DPP (Direction de la Prévention et de la Protection), malgré les multiples interventions auxquelles nous nous sommes livrés, rien n’y fait puisque les affiches fleurissent et refleurissent en abondance!

    PhotoLe local de la rue de Turenne (IIIe) où avait lieu la vente annoncée peu de temps avant l'ouverture le 5 octobre (Photo VlM

     

    Cette attitude est caractéristique du relâchement et du laxisme général sur l’application des règlements et des lois à l’égard de ceux qui commettent ces incartades car ils savent qu’il ne leur arrivera rien. C’est une des raisons pour lesquelles d’ailleurs Paris est devenue particulièrement sale. Certains quotidiens ne titraient-ils pas aujourd’hui qu’un vœu allait être déposé dans les conseils d’arrondissement réclamant la création de brigades vertes, obligeant la mairie de Paris à déclarer aussitôt  que des mesures seraient prises dans les mois qui viennent…

    Il est grand temps qu’une réaction appropriée débouchant, nous l’espérons, sur de vraies mesures, soit enfin prise car cette saleté ambiante est devenue indigne de Paris, indigne pour ses visiteurs et surtout indigne pour ses habitants.

    A force de laisser chacun transgresser les règles comme bon lui semble, tout retour en arrière sera difficile…

    Dominique Feutry