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Étiquette : affichage sauvage

  • La RATP en appelle aux forces de l’ordre pour que le bus 29 cesse d’être dérouté à cause des livraisons en pleine voie…

     

    Bus 29

    Le bus 29 au carrefour rue des Quatre-Fils/Archives (IIIe), le long du Musée de la Chasse et de la Nature (Photo VlM) 

     

     

    Une plainte du responsable de la ligne 29 à la RATP, Lucas Leseurre, vient de traverser le ciel des transports en commun comme un éclair. Dans un message adressé au Commissaire central du IIIe, au chef de la subdivision-centre de la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection – mairie de Paris) et au Maire-Adjoint de Paris en charge des déplacements et de la voirie Christophe Najdovski, il annonce que la ligne 29 "a repris son itinéraire habituel mais que depuis le 8 Janvier, 180 passages environ ont été supprimés (déviation du Marais par République) suite au blocage de la rue des Haudriettes".

    Il affirme que "cette situation est pour leurs voyageurs et leur contrat Île-de-France Mobillités inacceptable et ajoute que la RATP demande "qu'une solution pérenne soit trouvée pour que l'exploitation cesse d'être perturbée".

    De quoi s'agit-il ?

    Un Monop' est installé depuis huit ans au 5 – 5bis rue des Haudriettes (IIIe). Il nous est agréable de préciser que les relations qu'il entretient avec les riverains sont de bonne qualité. Ainsi a-t-il tenu compte de nos observations à propos de ses enseignes et de son éclairage. Disposer d'un commerce de détail dans ce secteur, à mi-chemin entre Bretagne et Rambuteau, est une facilité que beaucoup d’entre nous apprécions.

    Il génère des nuisances cependant. Plusieurs camions de gros calibre viennent livrer chaque jour. Les services de la voirie ont décidé il y a un an de "sacraliser" un espace livraisons à hauteur du n° 2 de la rue. La place n'est pas toujours libre en dépit de cette mesure et les chauffeurs-livreurs trouvent le trajet entre l'espace et le magasin beaucoup trop long pour les dizaines de palettes qu'ils doivent trimbaler. Résultat : ils arrêtent le camion en pleine voie devant la porte du magasin. Les véhicules s'entassent derrière et parmi eux, trop souvent, le bus de la RATP.

    Le conducteur du bus 29 a donc pris l'habitude, quand il sait qu'on est à l'heure de pointe (06h30 – 07h30) de se dérouter de son parcours en empruntant un cheminement par République. Les usagers du bus l'attendent vainement aux arrêts.

    En cédant devant les exigences d'un commerce privé, on est très loin de respecter l'obligation de service public que la RATP doit assumer.

    Que peut-on faire ?

    De leur côté, les forces de l'ordre se défendent en rappelant que des instructions fermes ont été données aux agents pour qu'ils verbalisent les stationnements indus. Son Directeur Matthieu Clouzeau donne des chiffres :"au cours des 6 derniers mois, nous avons dressé 2 verbalisations de camionnettes en arrêt pleine voie et 174 PV à des véhicules stationnés sur l’aire de livraisons…."

    Outre que le chiffre de 2 verbalisations de camions en pleine voie en six mois ne parait pas très tyrannique, il faut se rendre à l'évidence : ce genre de mesures, aussi énergiques soient-elles, ne suffisent pas. La RATP affirme qu'il aurait fallu rapprocher l'aire de livraisons du magasin et, nous ajoutons, exiger du commerçant le renoncement absolu aux livraisons pleine voie. C'est une approche à approfondir mais la zone de livraison ne sera réellement sacralisée que si elle est allouée exclusivement au Monp' avec clé d'accès. Nous croyons savoir que c'est possible sur le base d'un contrat avec la mairie ou la préfecture et le paiement de royalties.

    Est-ce raisonnable ? Nous n'avons honnêtement pas la réponse mais nous comptons sur nos lecteurs pour suggérer une issue là où nous craignons qu'on soit bel et bien dans l'impasse…

    GS

     

  • Berges de la Seine : les communicants d’Anne Hidalgo s’inspirent de Gribouille !

     

    Berges fréquentées pont neuf 22 02 18 Berges dimanche matin 22 04 18

     

     

     

     

     

     

     

     

    La foule au Pont Neuf, en 2018 et les restes éloquents d'une nuit genre "saturday night fever" en avril 2018  (Photos VlM, cliquer gauche jusqu'à deux fois pour agrandir)

     

    Pour nous faire aimer les berges piétonnes, alors qu'il serait judicieux de mettre en avant leur caractère bucolique, la beauté et la sérénité des lieux et le respect qu'elles inspirent consacré par l'UNESCO, Anne Hidalgo et son Adjoint à la Voirie et aux déplacements, Christophe Najdovski (qu'on a connu mieux inspiré…) nous proposent LA FÊTE pour le 18 novembre.

    Avec l'affiche que nous reproduisons, comme s'il n'y avait pas assez avec le Canal St Martin, ils invitent les parisiens du centre (et d'ailleurs) à montrer ce que ces berges peuvent devenir si la Mairie de Paris s'engage dans ce sens : un espace livré aux marchands, à la consommation d'alcool (et de drogues), au bruit des sonos individuelles et un vaste dépotoir que le spectacle de certains dimanches matin, avant l'intervention coûteuse d'une armada d'agents de la propreté, laisse malheureusement augurer.

    C'est dommage ! Tout le monde n'est pas d'accord avec la politique qui a été conduite sur le réaménagement des Rives de Seine mais il y avait suffisamment d'avis favorables pour que l'opinion finisse par y adhérer. Pourquoi gâcher cette perspective en organisant dès maintenant ce que nous ne voulons pas voir arriver ?

     

      Berges

     

    Vous nous invitez à la fête, nous resterons chez nous à l'abri de nos fenêtres à triple vitrage. Mais nous ne désespérons pas que notre message soit entendu pour que la voix de la raison, celle des riverains et de ceux qui ont fait de ce site leur lieu de promenade favorite soit entendues.

    Gérard Simonet

     

  • La Mairie de Paris répond à nos interrogations sur sa capacité à traiter l’affichage sauvage…

     

    Affichage sauvage turenne parc royal 10 10 16Un carrefour particulièrement "gâté": Turenne/Parc Royal (IIIe)

     

    Il y a dix jours, nous exprimions dans un article daté du 6 mars, un mélange d'admiration et de doute sur une intervention de la Ville sur le mur du carrefour Vieille du Temple/Quatre-Fils qui fait face à la brasserie de La Perle. Deux jours en effet après notre signalisation et malgré sa surface considérable il avait été nettoyé !

    Selon Gilles Alayrac, sous-directeur à la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection – la nouvelle "police incivilités" de la Mairie de Paris), cette performance n'a rien de fortuit mais résulte d'une coopération nouvelle et bien structurée entre les services de la propreté et ceux du maintien de l'ordre municipal.

    Voici le contenu de la lettre qu'il nous a adressée :

     

    "Dans votre parution du 6 mars dernier, vous vous êtes félicités de l’intervention rapide  des services municipaux pour retirer un affichage sauvage pour une campagne publicitaire au bénéfice de la Boutique GIVENCHY de l’avenue Montaigne à Paris.

    Je tenais à vous apporter quelques précisions sur cette opération qui n’a rien d’exceptionnel et qui entre dans le cadre du fonctionnement régulier des services municipaux en matière de lutte contre l’affichage sauvage.

    En effet, il existe une coopération étroite entre les services de la Propreté du Paris et ceux de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection, de sorte que lorsqu’un affichage sauvage est constaté, celui-ci est retiré par les services techniques de la propreté et une procédure de mise en recouvrement est engagée par la DPSP conformément à l’article L. 581-29 du Code de l’environnement.

    En l’espèce, deux enlèvements d’affiches ont été exécutés à l’encontre de GIVENCHY, l’un le 19 février et l’autre le 6 mars. Les deux ont donné lieu à une procédure de recouvrement qui a été facturée à la société qui a procédé à cet affichage irrégulier.

    Pour le seul 4e arrondissement, 215 enlèvements d’affiches ont été réalisés en 2017 et 19 sur les deux premiers mois de l’année 2018.

    Il ne s’agit donc pas de hasard comme le précisait votre publication mais d’un travail régulier quotidien sur l’ensemble du territoire parisien avec naturellement des contraintes matérielles d’intervention et des urgences à prioriser pour organiser cette prestation des services municipaux.

    De façon générale, sachez que chaque retrait d’affiche illégale donne lieu à l’engagement d’une procédure de recouvrement pour couvrir les frais engagés par la ville de Paris pour la remise en état de l’espace public et qu’une contravention est systématiquement dressée contre l’auteur matériel de l’infraction lorsqu’il est pris sur le fait en train de procéder à cet affichage irrégulier.

    Espérant avoir ainsi répondu à vos interrogations, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération très distinguée."

     

    Dont acte. Nous nous en réjouissons.

    Avec deux bémols cependant à la clé : il est dit que 215 enlèvements ont été effectués en 2017 contre 19 sur janvier/février 2018 (2 mois). On est donc sur une tendance de 114 enlèvements pour 2018 soit une baisse d'activité de 47 % !?

    Il est à craindre en outre que les annonceurs prestigieux auxquels on a affaire soient peu sensibles aux amendes qu'on leur inflige. Pour les frapper au cœur, il faut retirer leurs placards TOUT  DE  SUITE. Agir vite ne demande pas plus de travail et réduit à néant le potentiel de communication de l'annonce. C'est l'arme ABSOLUE !

    On apprécierait que les services concernés en soient conscients et agissent en conséquence. Ce conseil est notre modeste contribution à la réponse qui doit être faite à cette nouvelle forme d'agression de notre cadre de vie.

    Gérard Simonet

     

  • Le COX Bar (IVe) nous offre son maquillage 2018…

    Cox 11 archives devanture peinte 12 01 18Devanture du COX Bar, 15 rue des Archives (IVe), alias "Le Chalet de la Poutre (*)" (photos VlM)

     

     

    Il n'est pas dans nos habitudes de nous esbaudir des facéties décoratives du COX mais cette fois nous sommes séduits. Nos compliments pour cette ornementation n'en ont que plus de poids, car elle ne manque ni de charme ni d'audace. Pas très sûr évidemment que l'esprit du PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais soit respecté. Mais il arrive qu'on fasse de jolies choses en bousculant les règles…

    Pourquoi ce maquillage ? On chuchote qu'une fois par an l'établissement revêt une parure éphémère pour célébrer une longévité qui ne se dément pas puisqu'il existe dans sa forme actuelle depuis 1995. La décoration illustre un thème en lien avec son orientation. C'était "Tapette Market" en janvier 2017 ; c'est "Le Chalet de la Poutre" cette année. On prend les paris pour 2019…

    GS

     

    Cox devanture détail 12 01 18Façade en trompe-l’œil sur le square Ste Croix de la Bretonnerie

     

     
    (*) Ce titre sonne comme un contrepet, mais on ne l'a pas trouvé, un peu comme pour "l'album de la comtesse" du Canard Enchainé !
     
  • Afficheurs sauvages, annonceurs indélicats, dans le Marais passez votre chemin !

    VueEnsemble57 rue des Archives (IIIe), 29 novembre 2017 (photo VlM)

     

     

    Quarante huit heures chrono : le temps qu'il a fallu aux services de la propreté de la Ville de Paris pour enlever ces affiches sauvages commanditées par un annonceur qui n'ignore rien du caractère illégal du service qu'il souscrit auprès d'un prestataire qui se flatte de contourner la loi.

    A l'un comme à l'autre nous disons à ces vandales "Dans le Marais, passez votre chemin !". La population est attentive au respect du patrimoine dont elle est dépositaire. Vos affiches seront enlevées et l'opprobre pèsera sur les produits et les boutiques dont vous êtes censés faire la réclame.

    Précisons que la signalisation de cet affichage a été effectuée sur l'application "DansMaRue" de la mairie de Paris dont voici à nouveau le lien .  Si vous constatez d'autres affiches du même genre, utilisez l'application pour les faire retirer. On peur regretter à ce propos que l'inspection ne soit pas effectuée par la mairie elle-même et qu'il faille que les citoyens s'en mêlent…

    C'est néanmoins un service qui fonctionne généralement bien. En demandant l'enlèvement nous défendons nos quartiers car une affiche qui ne dure pas ne sert en rien les intérêts de l'afficheur et de l'annonceur, qui sont touchés au portefeuille qui leur sert de cœur.

    Notre mise en garde ne signifie pas qu'ils peuvent agir impunément en dehors du Marais. Le "Règlement Publicité de la Ville de Paris" est valable partout mais il appartient à nos amis d'autres arrondissements de réagir comme il se doit avec l'aide des services municipaux, comme nous le faisons ici en remerciant et complimentant au passage les services de la Ville.

     

  • Travaux importants au carrefour des rues du Temple et de La Verrerie (IVe)

      IMG_1196Les travaux d'amélioration du chauffage urbain à l'angle des rues du Temple et de La Verrerie (photo VlM)

     

      

    D’importants travaux ont lieu actuellement à l’angle des rues de La Verrerie et du Temple (IVe) devant l’entrée du BHV et il ne s’agit pas de l’aménagement d’une nouvelle sortie de métro dans le cadre du prolongement de la ligne 11 (voir notre article du 16 janvier 2017).

    En fait ce sont des travaux d’entretien du chauffage urbain. Des barrières délimitent à plusieurs endroits les emplacements concernés et la circulation est interdite rue de La Verrerie entre les rues du Temple et des Archives et sur la portion de la rue du Temple, entre la rue de Rivoli et la rue de la Verrerie.

     

    IMG_1198Imposant matériel installé rue du Temple (photo VlM)

     

    D’après les informations affichées, il est expliqué que le caniveau en béton armé servant de protection au réseau de chauffage urbain est remis en ordre. Puis de nouvelles canalisations sont posées et soudées sur place et contrôlées ensuite par un organisme agréé avant que ne soit coulée une dalle de protection en béton armé.

    Un schéma très bien documenté à l’appui de ce chantier nous informe que le chauffage urbain est constitué d’une double canalisation, l’une pour la distribution de chaleur qui arrive des sites de production comme les déchetteries, l’autre servant au retour de l’eau vapeur.

     

  • Langage de sourds entre la mairie du IVe et les habitants à propos du « budget participatif »…

      Francs-bourgeois lamoignon tagué 04 11 15
    Hôtel d’Angoulême Lamoignon, carrefour rue des Francs-Bourgeois/Pavée (IVe) avec son échauguette qui offre une visibilité sur les deux voies (photos VlM)

     

    C'est un des plus beaux hôtels-monuments historiques du IVe, avec l'Hôtel des Ambassadeurs de Hollande, l'Hôtel Lambert, ceux de Sully et de Sens…. Le nom de l'architecte se perd un peu dans les sables du XVIème siècle mais le bâtiment est de style renaissance. Philibert Delorme pourrait bien en être l'auteur car des indices convergents militent en sa faveur. On note en particulier la forme de la charpente en carène de bateau renversée, qu'on trouve aussi à l'Hôtel de Marle (rue Payenne – IIIe). Il n'y a pas de doute pour cet édifice qui porte la signature indiscutable du fameux architecte.

    Depuis 1928, l'Hôtel est la propriété de la Mairie de Paris qui en a fait le siège de sa Bibliothèque Historique,  logée jusque là dans le IIIe à l'Hôtel Le Peletier de Saint Fargeau.

    Hôtel lamoignonCour intérieure de l'Hôtel Lamoignon, 24 rue Pavée (IVe)

     

    En dépit de ses lettres de noblesse et de l'intérêt historique et architectural de ce monument, depuis la disparition en 2012 de son précédent directeur Jean Dérens que nous avons eu la plaisir de rencontrer, son mur côté rue des Francs-Bourgeois est régulièrement victime des tagueurs et des afficheurs sauvages. Ces vandales et les annonceurs qui les missionnent ont peu de respect pour le monument qu'ils n'hésitent pas à défigurer. Ils  ne voient que le bénéfice à tirer d'une exposition de leurs marques dans une rue prestigieuse et très passante.

    Nous intervenons régulièrement pour que les choses changent. Il arrive que les services spécialisés de la mairie se mobilisent pour un grand nettoyage et il est probable que Mao Péninou, Maire-Adjoint de Paris en charge de la propreté, dise vrai quand il affirme que des procédures judiciaires ont été lancées pour faire condamner sévèrement les donneurs d'ordre. Il est sans doute sincère aussi quand il nous dit qu'il milite pour un renforcement des sanctions pénales à leur égard.

    On est obligés de constater cependant que les résultats ne sont pas encore au rendez-vous. C'est cette conclusion qui a motivé le dépôt d'un dossier en mairie du IVe par l'association amie "Marais-Quatre" pour qu'un aménagement du mur rende l'affichage virtuellement impossible. L'idée était de recréer l'habillage du mur qui a existé à une époque et qui a disparu depuis (notre article du 28 juillet).

     

    A0 A1

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En réponse, Marais-Quatre a reçu une notification des services du budget participatif qui indique qu'en accord avec la mairie du IVe, ils renoncent à la protection du mur et proposent à titre de "dédommagement" un dispositif de consultation des activités de la bibliothèque que personne n'a demandé. On aurait préféré qu'au lieu de ce hochet on nous réponde que l'argent tout simplement ne serait pas dépensé….

    "Marais-Quatre" ne  s'avoue pas battue mais le combat s'annonce difficile. Pour ce qui nous concerne, nous constatons que ce mécanisme de "budget participatif", qui revient à déplacer ce qui est du ressort des élus vers des gens sans légitimité, est porteur de déceptions. Le projet de "Marais-Quatre", œuvre d'un architecte de renom, et son objet tout à fait respectable a valu à l'association une fin de non-recevoir et une double peine : celle d'avoir perdu son temps et de constater que la mairie est prête à dépenser inutilement l'argent des contribuables.

    GS

     

  • Un colleur d’affiches « clandestin » en action rue Beaubourg (IIIe)

     

      IMG_0918Colleur d’affiches "clandestin" 56, rue Beaubourg (IIIe), le 13 juillet 2017 (photo VlM)

      

     

    Nous avons écrit, dialogué, débattu et dénoncé à maintes reprises le scandale de l’affichage sauvage dans le Marais. Les différentes élections passées, le nombre d’affiches de candidats collées un peu partout est par exemple encore bien trop élevé faute d’une action volontariste de la  Mairie ! Dans  ces conditions l’anarchie règne, se développe et prospère allégrement en toute impunité, la période des vacances encourageant même les moins téméraires.

    La multiplication de ces abus pratiqués en plein jour au vu et au su des passants est telle qu’il ne faut pas bien longtemps pour croiser un colleur d’affiches clandestin  qui tartine allègrement murs et vitrines de commerces inoccupés, ajoutant son lot à la malpropreté ambiante.

     

      IMG_0915Le véhicule utilisé par le colleur d’affiches (photo VlM) 

     

    Certains osent affirmer que Paris se délite et que tout va à vau-l'eau ! Lorsque que l’on constate ces actions illégales et  leurs conséquences sur notre environnement quotidien,  Il n’y a qu’un pas pour penser que ces augures vont finir par avoir raison !

     

  • La résistance s’organise contre l’affichage sauvage électoral….

    Affiches riposte à affichage sauvage 21 06 17

     

     

    Le mouvement est lancé. Nous sommes ici en Nouvelle Aquitaine, à Libourne ; photo prise le 14 juin entre les deux tours des élections législatives. Celle ou celui qui a affronté une telle réaction a dû avoir du mal à s'en remettre.

    En relation avec d'autres associations qui luttent contre l’agression publicitaire nous examinerons à la prochaine occasion la faisabilité sur Paris de mesures de ce type. Qui peuvent aussi se décliner à l'encontre de l'affichage commercial….

     

  • « La Mouette Rieuse » remplace « Mona Lisait » rue Pavée (IVe)

      A00

    L'entrée de "La Mouette Rieuse", 17 bis rue Pavée (IVe) (photo VlM)  

     

    Fermée depuis 4 ans (voir notre article du 6 novembre 2013), la librairie "Mona Lisait", dont la disparition s'est inscrite dans une tendance générale de fermeture des commerces de livres, renait finalement de ses cendres. En effet que n'a t'on dit sur le devenir de cet immense local  magnifiquement situé en plein centre du Marais, face à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (l'Hôtel de  Lamoignon)  et à deux pas du Musée Carnavalet. On pouvait s'attendre à l'installation d'un magasin de luxe ou de prêt à porter. 

    Finalement grâce à des entrepreneurs audacieux qui croient à la pérennité de la vente de livres en boutique, le 13 bis rue Pavée (IVe)  est redevenu un lieu de culture et fait un pied de nez à tous ceux qui voulaient jouer les Cassandre.  Lumineux, aéré, sobre, cet espace où ont été employées des couleurs douces appelle les passants à entrer.   

    D’après nos informations, neuf mois de travaux et 1 million d’euros d’investissements ont été nécessaires pour donner cette belle allure aux locaux de 470 m2  sur  3 niveaux avec une  idée intéressante consistant à transformer le pan de mur, côté jardin des Rosiers-Joseph Migneret, en mur vitré permettant de plonger sur le jardin. L’effet est assez bluffant. D’ailleurs au fond du rez de chaussée, profitant de cette vue sur la verdure,  est installé un café-salon de thé où il est possible de se restaurer.

     

    A0Le bar-salon de thé dont le vitrage permet d'admirer le jardin des Rosiers-Joseph Migneret (photo VlM)  

     

    Le choix des livres et de cadeaux proposés est important avec au niveau rue les soldes d'éditeurs, au 1er étage les romans et un dernier étage destiné à recevoir des expositions.

    Voilà qui nous réjouit, nous rassure sur la vente de livres en magasin et surtout permet de diversifier l'offre des commerces dans ce secteur très visité du Marais.   

     

    Ouvert du lundi au dimanche de 10 heures à 20 heures et jusqu’à 21 heures les vendredis et samedis

     

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