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Étiquette : aménagement rue des archives

  • Aménagement de la rue des Archives-sud : la Maire Dominique Bertinotti nous invite à clore le débat

    Archives 43 comptoir archives bas

     Une terrasse qui défie la réglementation et les lois du fil à plomb (carrefour Archives-Rambuteau – IVe)

     

    La Maire du IVe avait réuni le 13 janvier l'instance de la rue chargée de délibérer sur les aménagements des trottoirs, dont il question depuis deux ans maintenant. On trouvait rassemblés autour de Gérard Siad, président du SNEG (syndicat national des entreprises gay), un groupe de commerçants de la rue, gérants de bars essentiellement, et un nombre à peu près identique de riverains, membres de notre association pour la plupart.

    Il convient, avant de développer le point qui a fait débat, à savoir la terrasse du COX, de souligner que de nombreuses améliorations, parfois cosmétiques mais certainement pas inutiles, ont été adoptées : déplacement de containers, suppression d'une cabine téléphonique, modification de feux rouges etc ….

    Sur la question des terrasses, Mme Bertinotti avait tranché il y a trois mois (voir article du 9 octobre 2009) en faveur du statu quo en matière de voirie assorti d'une obligation pour les commerces de délimiter leur emprise sur les trottoirs par des parois fixes, jardinières ou cloisons rigides.

    Après réflexion, et examen d'une protestation écrite des commerçants, elle lâche du lest sur les cloisons et décrète un statu quo sans conditions. Et elle reprend son idée de charte de bonne conduite, que les commerçants et les habitants doivent conclure ensemble.

    Sa marche arrière aurait pu nous choquer. En notre âme et conscience, nous avons estimé que la généralisation de terrasses fermées, alors même que le problème se pose principalement pour un bar de la rue, aurait alourdi inutilement le paysage ambiant en créant des ajouts inesthétiques le long des immeubles.

    Nous nous sommes donc rangés au statu quo intégral, sous réserve naturellement qu'il ne soit en aucun cas interprété comme une amnistie des irrégularités existantes. Des terrasses "rideaux de douche" à l'image de la photo ci-dessus, qui inversent à leur profit la règle "un tiers/deux tiers (*)", sans oublier les attroupements du COX le soir, dont le cordon en début de soirée est bien au-delà de la limite sachant qu'il subit au fil des heures un tropisme irrésistible vers le bord du trottoir.

    Nous nous retrouverons prochainement avec le président du SNEG et les autres participants pour établir la charte dont nous veillerons qu'elle ne contredise en aucun point les lois et règlements en vigueur. Cela va de soi, nous a dit Dominique Bertinotti ; sans doute mais nous lui avons rappelé que la Mairie de Paris n'a pas hésité en 2007, à signer une charte avec  l'association "Les motards en colère", qui est en opposition avec le code de la route.

                                                                                                                    

    (*) un tiers pour la terrasse, deux tiers pour les piétons, mesurés avant obstacles tels que lampadaires, poteaux, arbres etc …

    Pour rejoindre notre association agréée,
    loi de 1901, apolitique et culturelle,
    Cliquer
    ICI

      

  • Dominique Bertinotti dessine le nouveau visage des terrasses de la rue des Archives-sud (IVe)

    Terrasse fermée (2)

    Terrasse semi fermée, avec cloisons métalliques qui délimitent l'emprise au sol de l'autorisation délivrée au commerce.

    La Maire du IVe, Dominique Bertinotti a réuni le 8 octobre le "bureau du conseil de rue des Archives", auquel nous participons en qualité d'association d'habitants aux côtés du SNEG (syndicat national des entreprises gay).

    Une expression étrangère résumerait parfaitement les décisions que Mme Bertinotti, avec quelque solennité, nous a annoncées : "back to basics". Ces fondements que nous avons toujours mis en avant sont (I) l'équité : traitement égal de tous les établissements, (II) la loi et les règlement de la Ville de Paris : l'espace public appartient à la collectivité, son occupation n'est pas un droit mais une tolérance qui obéit à la règle de 1/3 pour la terrasse et 2/3 pour les piétons et (III) le traitement complet de la rue coûterait trop cher, alors que les caisses de l'Hôtel de Ville, désormais vides, doivent faire appel aux contribuables par une hausse massive des impôts locaux. Il n'en est donc plus question.

    La réunion s'est tenue dans une ambiance sereine, seulement perturbée un instant par le trublion de service. La Maire nous invite dès maintenant à une discussion sur la rédaction d'une charte articulée sur la délimitation physique des terrasses, jardinières ou cloisons fines. Dans cette perspective, on pourrait voir les consommateurs du COX respecter enfin les limites qui leur sont octroyées. Ils n'ont pas exulté, mais on les espère disposés à céder à la raison.

    Nous avons exprimé quant à nous notre satisfaction sur ces décisions de bon sens. Nous avons reconnu, à l'adresse de Mme Bertinotti, que les craintes que nous avions eues à propos d'une démarche que nous jugions biaisée, étaient désormais balayées. On a senti dans notre groupe comme un parfum de confiance retrouvée.

                                                                                                                

  • Valse des galeries d’art rue Michel le Comte (IIIe) : Art Twist disparaît, BBV Galerie s’installe à côté

    Michel le comte galeries 

    A gauche "Art Twist", au 32 de la rue Michel le Comte (IIIe), à droite "BBV Galerie", dans l'immeuble voisin. Elles ont coexisté "ce que vivent les roses, l'espace d'un matin".

     

    C'est bien triste : la galerie "Art Twist" jette l'éponge. Nous l'avions adoptée car elle était source de jouvence dans cette rue un peu austère, avec ses peintures rafraîchissantes d'artistes contemporains, talentueux mais généralement peu connus, qui vendaient leurs oeuvres à des prix que des bourses modestes pouvaient s'offrir. Le local est désormais "à louer".

    En manière de consolation, Aram Berbérian inaugure sa galerie au 30, dans cet immeuble en pierre de taille, époque Louis XIV, qui possède une porte cochère "dont les deux vantaux sont ajourés à la partie supérieure d'impostes en fer forgé" (A. Gady, Le Marais).

    A l'issue d'une rénovation réussie, on ne reconnaît plus le local crasseux qui faisait se détourner le regard des passants. La galerie est grande et lumineuse. Aux murs en ce moment et jusqu'au 6 juin, une exposition de peintures récentes de Jens Ferm, un suédois ancien élève des Beaux-Arts de Paris (dont on peut voir d'autres oeuvres au Centre Culturel Suédois, 11 rue Payenne – IIIe).

    Nous souhaitons longue vie à BBV Galerie et du succès à Aram, habitant du IIIe, qui a décidé d'investir dans l'art.

                                                                                                                            

    Mots-clés : rue Michel le Comte, galeries d'art, Jens Ferm, Aram Berbérian

                                                                                                           

  • A propos des terrasses chauffées

    Terrasse bâchée 

    Une terrasse bâchée dans le IVe

     

    On sait que les cafés-restaurants ont mal accepté la loi contre le tabagisme actif et passif qui interdit, depuis le 1er janvier 2008, de fumer dans les salles. Les gens de la profession estimaient que la fréquentation de leurs commerces baisserait si on interdisait aux clients de fumer.

    Le législateur est passé outre mais le contrôle s'est voulu tolérant. Il est admis, à Paris, qu'on fume à l'extérieur sur les terrasses ouvertes, mais aussi fermées, pour autant qu'elles présentent une ouverture sur l'un des côtés. C'est du moins ce que nous comprenons.

    Mais chacun sait qu'il fait froid l'hiver. Les consommateurs sont volontaires pour s'installer dehors si on leur permet de fumer mais ils ne veulent pas mourir de froid. Aussi a-t-on vu pousser comme des champignons ces braseros qui entretiennent une température relativement confortable à l'intérieur des terrasses. Comme il s'agit d'une chaleur "rayonnante" (à l'image du soleil), l'effet est assuré même si la terrasse est ouverte.

    Cette évolution pose divers problèmes. De santé publique d'abord. L'objectif de la loi, à savoir la baisse du tabagisme, est contourné et les restaurateurs sont complices. On aurait peut-être dû aller jusqu'au bout du raisonnement et traiter les terrasses comme l'intérieur. C'est ce qui a été fait sans concession dans les avions puis dans les trains. Personne aujourd'hui ne le regrette.

    Il faut ensuite se rendre à l'évidence et donner acte aux "Verts" : en période d'économie d'énergie, on dissipe toute la chaleur des chauffages d'appoint dans l'atmosphère. D'une certaine manière, on marche sur la tête.

    Enfin, il est difficile de dire que ces terrasses fermées par des bâches plastiques, avec une jupe qui traîne sur le sol, participent à la qualité du paysage de nos rues du Marais où le respect du patrimoine historique interdit en principe les agressions visuelles de cette nature.

    Un compromis est-il possible ?

    Nous le croyons. Pour commencer, on peut regretter que les fumeurs s'obstinent mais comprendre en même temps leur attitude et l'accepter dès  lors qu'ils ne gènent pas les autres consommateurs et que les employés des établissements acceptent une soumission au tabagisme passif atténuée, du fait des ouvertures sur l'extérieur.

    Pour répondre aux objections des "Verts", nous pensons qu'une démarche doit être entreprise auprès des professionnels pour que le chauffage soit électrique (infra rouges) de préférence au gaz de ville ou autres hydrocarbures. Ainsi, pas de CO² ni de résidus de combustion. La chaleur rayonnante donne une sensation de bien-être mais elle se transmet peu dans l'atmosphère. Et la production d'électricité, en France, ne fait pas appel aux énergies fossiles.

    Quant à l'esthétique, il faut que les responsables du Paysage de la Rue à la Mairie de Paris et les Bâtiments de France édictent des règles adaptées aux nouvelles circonstances. Nous sommes d'avis que les terrasses doivent être fermées à la base par une cloison métallique qui épouse le périmètre autorisé pour l'occupation du trottoir. La partie haute peut être au choix ouverte, ou fermée par une fenêtre plastique. C'est une façon de clairement délimiter l'emprise sur l'espace public, et de restreindre le recours au plastique inesthétique.

    En l'absence de règles claires, le mouvement est parti dans tous les sens. Il reste maintenant aux pouvoirs publics à définir les conditions d'un compromis qui nous semble accessible.