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Étiquette : archives nationales

  • L’Armoire de fer et les secrets de l’Histoire de France

     

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    L'Armoire de Fer de Archives Nationales (Photo Arch. Nationales)


    Dans le transfert à Pierrefitte (cf notre article du 21 novembre 2012), les Archives Nationales n'ont pas prévu de déménager sa pièce maîtresse conçue pendant la période révolutionnaire, son célèbre coffre- fort appelé "l'Armoire de Fer". Elle a été commandée par l'Assemblée Constituante en 1790 qui souhaitait protéger le matériel utilisé pour l'impression des assignats. La fabrication de ce meuble spécial a été confiée au serrurier Marguerit sur des plans de l’architecte Paris.

    Il a été installé en 1793 aux Tuileries où se trouvaient alors les Archives et transféré Hôtel de Soubise avec ces dernières, en 1849. Il est placé 7 ans plus tard dans la salle du Trésor des Chartes, au centre du nouveau dépôt édifié sous Napoléon III. Les hôtes de marque qui visitent la gallerie historique peuvent voir l'Armoire qui est fermée par trois portes doubles (en chêne pour la première paire, puis en fer pour les deux autres). Le contenu du coffre objet de remaniements a très vite dépassé sa destination initiale. Dès le début y ont été placés les minutes des lois et décrets, des documents provenant des Tuileries.

    40973_15224Extrait du testament de Louis XIV (Photo Arch. Nationales)


    Au fil du temps ont été aussi ajoutés tous les papiers considérés comme historiques allant de la ratification du traité de Paix d’Amiens en 1527 par Henri VIII d’Angleterre au Serment du Jeu de Paume, sans oublier les testaments de Louis XIV, de Louis XVI et de Napoléon Ier, le Journal de Louis XVI , les clefs de la Bastille, la dernière lettre de Marie-Antoinette, l’étalon mètre, l‘étalon kilogramme et les textes constitutionnels depuis 1791. Cela représente, au travers des 800 pièces que contient l'Armoire, un résumé concret de notre Histoire.

    L’Armoire fut même appelée la vitrine de Jules Michelet qui avait souhaité y réunir les documents les plus symboliques de l’Histoire de France lorsqu' en 1849, il était responsable de la section des archives nationales. Parmi les pièces récentes mises dans ce coffre figurent des documents découverts il y a quelques années dans la statue équestre d’Henri IV datant de 1818 qui se trouve sur le Pont Neuf. Les serrures ont été restaurées à la fin des années 90 grâce au mécénat du Groupe LVMH. Les boîtes intérieures en carton ont quant à elles été refaites par les élèves du lycée Tolbiac de Paris. Dommage que ces documents précieux, et nous en comprenons fort bien les raisons, ne soient pas visibles pour le grand public sauf lors des Journées du Patrimoine.

    Dominique Feutry

     

  • Les pigeons de la discorde

    Nourrisseur 1 de pigeons 20 09 12Le "nourrisseur" de pigeons de Beaubourg

    Depuis
    longtemps les habitants et les commerçants de Beaubourg s’indignaient de voir
    un homme nourrir les pigeons en insultant copieusement les passants qui
    tentaient de l’en dissuader. En parallèle, d’autres riverains se lassaient de
    voir le même homme parquer à l’année dans la rue des Blancs-Manteaux sa
    Mercédes-ventouse, immatriculée en Italie et transformée en décharge ambulante.

    Conscient
    des enjeux de santé publique liés à cette situation, le nouveau Maire de IVème
    arrdt, Christophe Girard, décida avec bon sens de chercher des solutions
    pour mettre fin à cette situation peu glorieuse.  Las ! En réponse à ses très louables
    efforts pour améliorer la propreté (désastreuse) du quartier, le Maire  reçut des plaintes virulentes de la part
    d’habitants du quartier se disant attachés à leur vieil excentrique nourrisseur
    de pigeons. Cette histoire nous fut contée par l’intéressé, le Maire, pas le
    vieil excentrique, lors de la dernière séance du Conseil de Quartier St-Merri
    qui l’assura cependant de son soutien plein et entier.

    Cette
    histoire doit nous interpeller sur notre capacité à vivre en respectant notre
    environnement et en s’appliquant un minimum de règles afin que notre ville ne
    ressemble pas à un bidonville. Je ne débattrai pas sur la toxicité des pigeons
    (les déjections de pigeons peuvent être dangereuses pour les nouveaux-nés, les  personnes âgées ou immuno-déficientes) ni sur
    leur surpopulation à Paris et les dégâts que cela entraine, ce n’est pas le
    sujet.

    Par contre, comment une poignée d’individus
    peuvent-ils s’acheter à moindre prix un semblant de bonne conscience en sachant
    pertinemment qu’ils dégradent le cadre de vie de plusieurs centaines de
    personnes et qu’ils fragilisent la santé des plus faibles ? C’est le même
    schéma quand des bien-pensants défendent les roms en imaginant prendre une
    posture citoyenne et généreuse alors qu’ils ne sont que les complices zélés des
    caïds qui exploitent enfants, femmes et vieillards qui eux-même écument nos trottoirs
    et nos métros. Comment le confort moderne associé à une mauvaise conscience
    héritée de l’éducation peuvent-ils altérer à ce point les facultés de jugement
    de ces personnes ?

    Pour revenir
    à nos pigeons, comment peut-on accepter de dégrader un patrimoine architectural
    aussi exceptionnel que celui du du IVème arrdt pour en faire un cloaque et une
    décharge ?  Il y a des manières
    moins stupides d’exercer sa sensiblerie. En cette période hivernale de
    nombreuses organisations recherchent des bénévoles pour servir des repas chauds à des gens qui ont de vrais problèmes et qui, contrairement à ce vieil
    excentrique, ne bénéficient pas d’un logement social. La mairie saura canaliser
    leur bonté débordante en les aiguillant vers les associations ad hoc.

    En
    conclusion, nous apportons tous notre soutien à M. Girard dans cette grotesque
    querelle et nous nous réjouissons d’avoir un Maire d’Arrondissement qui a
    compris que le diable est aussi dans les petits détails qui améliorent ou
    dégradent la vie d’un quartier.

    Yvon Le Gall

  • Déplacement des archives nationales : le plus grand transfert patrimonial depuis l’après-guerre

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    Camions de déménagement sur le site de Paris (IIIe)                

     

    Depuis le 22 mai dernier, les fonds des archives nationales postérieurs à 1790 partent vers leur nouvelle destination à Pierrefitte sur Seine. Le transport, en provenance de l’Hôtel de Soubise et de Fontainebleau, est prévu respectivement durant 9 mois et 16 mois, soit deux ans au total. Il s’agit d’une tâche immense puisque 250 km environ de documents vont être ainsi déplacés. Les cartes, les plans et les photographies seront déménagés en dernier car ils sont destinés à rejoindre des salles spécialement aménagées.

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    Le nouveau bâtiement de Pierrefitte conçu par l'architecte Massimiliano Fuksas

                        

    Cette opération, la plus importante en la matière depuis l’après-guerre, est préparée depuis 5 ans au travers de la Mission du Chantier du Fonds. Les implications sont multiples. Il a fallu tout d’abord dépoussiérer, reconditionner et désinfecter des kilomètres de documents, tout en respectant un classement selon 6 thématiques (Education-Culture, Exécutif-Législatif…).Ensuite les transports (des centaines de camions sont à pied d’œuvre) sont assurés par une entreprise spécialisée en appliquant des principes de sécurité et sous la surveillance des personnels des Archives nationales. Trois à 4 quatre kilomètres de fonds arrivent chaque semaine dans leur nouveau bâtiment.

    Les salles de lecture de Pierrefitte ouvriront début 2013 (elles ont été ouvertes en avant-première lors des dernières Journées du Patrimoine). En attendant les fonds sont communiqués via des navettes et retournent à Paris lorsque des lecteurs veulent les consulter. Le coût de cette opération est important, 19 millions d’€, mais nombre d’archives étaient en danger faute de pouvoir être conservées dans de bonnes conditions.

    Quant à la Maison de l’Histoire de France qui devait remplacer les espaces libérés, jugé "extrêmement coûteux et un petit peu contestable" par le nouveau Ministre de la Culture, le projet, économies budgétaires obligent, a été remisé comme d’autres (l’Hôtel de Nevers, la Comédie Française, et l’Hôtel de la Marine). Le coût était estimé à 60 millions d’€ (le même montant que les travaux de réfection du Carreau du Temple). Cette déclaration a donc sonné la fin des polémiques sur le contenu de ce musée, l’arrêt des grèves et de l’occupation des locaux par le personnel mécontent. En revanche, rien n’est annoncé sur la destination des salles libérées de la rue des Francs-Bourgeois. Il a juste été dit que l’espace retrouvé permettrait des nouvelles collectes, notamment celles des minutes des notaires interrompues par le manque de place.

    Le quadrilatère conservera le Musée des Archives Nationales et les 55 kilomètres d’archives déjà présentes (celles antérieures à la Révolution). Attendons donc la fin de cette gigantesque opération de transfert et peut-être qu’ensuite nous apprendrons ce qu’il est envisagé pour occuper tous ces mètres carrés et volumes ainsi dégagés.

    Dominique Feutry

     

  • Un réaménagement de la rue du Grenier Saint Lazare à l’étude …

     

    Le conseil de quartier Saint-Avoie vient de nous informer qu’il avait adopté récemment en réunion plénière la proposition faite par la commission «Aménagement de la rue du Grenier Saint Lazare», souhaitant que le projet fasse l’objet d’une étude approfondie par les services de la Ville de Paris.

    Un plan sur un possible réagencement de la rue a été élaboré et présenté. Il repose sur sept idées force qui ont reçu le plus d’approbations :

    – Eliminer les barrières visuelles de façon à dégager les perspectives.

    – Rendre plus homogène les parties Nord et Sud de la rue. Il faut conférer une identité à celle-ci en lui donnant l’aspect d’une esplanade où les installations et le mobilier urbain (containers de récupération de bouteilles, de vêtements, poubelles, vélos, vélib, cabane ascenseur parking, téléphone public, armoire électrique….) seraient homogénéisés et réduits.

    – Prévoir des espaces de circulation tranquilles et sécurisés aux pétions, en particulier les enfants et les personnes à mobilité réduite en supprimant les différences de niveaux.

    – Végétaliser l’espace en privilégiant les fleurs sauvages au sol et la végétation quatre saisons, sans oublier de planter les arbres manquants

    – Repositionner l’arrêt de bus de la ligne 29 en provenance de la rue Michel Lecomte là où il se trouvait auparavant c’est-à-dire à la hauteur du N° 8 (il se situera ainsi plus près des correspondances de bus : lignes 38, 47 et du métro)

    – Conserver à cette rue sa fonction de « poumon » du Quartier de l’Horloge avec un accès aux transports en commun (taxis, bus…), ce qui est malaisé dans les trois autres côtés du quartier. Il est donc essentiel de conserver au sud de la rue la voie de bus en sus des deux autres voies de circulation.

    – Interdire efficacement le stationnement des autocars. Les chauffeurs enfreignent les règles existantes et de surcroît, laissent souvent tourner impunément leur moteur de façon à maintenir le chauffage ou la climatisation à l’intérieur du véhicule, pendant que leurs occupants visitent le quartier.

     

    Les autorités de la Ville et notamment l’adjointe au maire en charge de l’espace public ainsi que le Maire du 3° ont indiqué, tout en rappelant un certain nombre de contraintes, qu’ils allaient se pencher sur ce dossier aux plans technique et financier. Une concertation avec les conseils de quartier est prévue à l’automne 2012 pour une programmation en 2014.

     

    Augurons que ce réaménagement va prendre corps et qu’il aboutira ce qui donnera un peu de lustre à un espace qui semble malheureusement bien délaissé et de plus en plus sale.

     

    Dominique Feutry

  • Fronde contre l’implantation de la Maison de l’Histoire de France dans les bâtiments des Archives Nationales

    Hôtel de soubise occupé sept 2010

    L'hôtel de Soubise, carrefour Archives-Francs-Bourgeois (IIIe), flanqué de l'hôtel de Clisson avec ses tourelles et son portail qu'on peut admirer rue des Archives. Avec le "CARAN" (centre d'accueil et de recherches des archives nationales), il abrite une grande partie des archives nationales. (cliquez sur la photo pour l'agrandir)

                                                                                                                                                                                                                                                                                   

    L'annonce en a été faite cette semaine :  la Maison de l'Histoire de France (MHF) va s'installer sur ce site prestigieux, dont les oiseaux de mauvais augure murmuraient sotto voce début 2009 qu'il était condamné à l'abandon. La rumeur nous avait semblé si étrange que nous avions entrepris d'en savoir plus. Il est assez édifiant de revenir sur notre article du 25 mars 2009 car la crainte des personnels des Archives étaient à l'époque que cette fameuse Maison de l'Histoire, dont on parlait déjà, ne s'y installe pas !

    Aujourd'hui c'est décidé. Le président Sarkozy l'a annoncé à Lascaux. Que voit-on : des personnels qui protestent et décident l'occupation du musée.

    Nous avons rencontré leurs représentants. Le discours n'est pas clair. Au lieu, comme c'est souvent le cas, de dire qu'ils appréhendent tout changement, ce que chacun pourrait comprendre, ils mettent en avant les intérêts supérieurs de la recherche historique en France. En toute franchise, on a du mal au premier abord à comprendre pourquoi l'installation de cette autorité au coeur du Marais nuirait à la recherche. Il peut sembler que la décision prise a plutôt pour effet de préserver les emplois sur Paris, au moment où l'essentiel des documents d'archives sont décentralisés vers Pierrefite-sur-Seine.

    Pour en savoir plus, nous avons rencontré des personnes proches des instances dirigeantes. Le son de cloche n'est pas très éloigné de celui des syndicats. Il apparaît d'abord qu'elles n'ont pas été consultées sur ce projet. Leur grief principal est que  l'implantation de la Maison de l'Histoire de France compromet gravement deux pans fondamentaux de l'activité
    des Archives Nationales : la mise en valeur des archives par des expositions et des activités pédagogiques qui seraient désormais prises en charge par la MHF, et la collecte règlementaire des minutes des notaires parisiens, dont les sites de conservation envisagés sont convoités par la MHF. 

    En clair, la MHF est accusée de mettre en péril les activités des Archives Nationales en les dépossédant de  responsabilités valorisantes et en rendant leur tâche plus difficile.

    De façon un peu égoïste, reconnaissons le, nous avons retenu par ailleurs que les jardins, fermés au public depuis 2003 à cause de Vigipirate, seront ouverts à nouveau dès le printemps prochain.

                                                                                                                                                                                                                                                      

    Pour rejoindre l'association "Vivre le Marais !", apolitique et culturelle, environnement/cadre de vie, cliquez ICI

                                                                                                                                                         

  • Les têtes de listes aux régionales attentifs aux sirènes des industriels de la nuit. Les habitants pourraient le leur faire payer cher.

    Pecresse Huchon jean paul

    Valérie Pécresse, tête de liste UMP, et Jean-Paul Huchon, tête de liste PS, les deux principaux protagonistes en Île de France, font aux industriels de la nuit des risettes qui se soucient peu des habitants. Leurs électeurs, cependant.

       

    Le quotidien "Le Parisien" du samedi 27 février a consacré à nouveau une pleine page au débat entretenu par les industriels de la nuit et les fabricants de boissons alcooliques autour des nuits parisiennes. Nous leur tirons notre chapeau car ce sont des as de la rhétorique. Platon vouerait sans doute à leur talent une admiration sans borne. Partir d'un principe erroné – Paris se meurt – pour convaincre les décideurs de les aider à développer leurs affaires, relève en effet du tour de force.

    Car Paris ne meurt pas. Avec ses 29 millions de touristes par an, un chiffre qui croît chaque année, Paris se classe au premier rang des villes les plus visitées au monde. Les activités de jour et de nuit en profitent bien entendu, comme en témoigne la foule dont nous constatons la présence croissante dans les rues, les bars, les restaurants, les cinémas, les théâtres, les salles de concerts, les discothèques et autres lieux de rencontre.

    Nous ne disposons pas des mêmes moyens pour nous défendre et financer notre propagande, mais nous avons en mains un bulletin de vote. Puisqu'il n'y a aucun débat de fond dans ces élections, il nous appartient d'analyser, sur un sujet qui a trait à notre bien-être, quelles sont les positions prises par les uns et les autres et décider de notre comportement.

    Voici ce qu'ils proposent :

    Jean-Paul Huchon se déclare prêt à augmenter l'aide financière aux établissements de nuit pour qu'ils insonorisent leurs salles. Etrange proposition. Si l'activité est économiquement rentable, les banques sont là pour y pourvoir. Que viendrait faire l'argent du contribuable dans cette galère ?

    Valérie Pécresse nous laisse sans voix : elle pense que le Marais doit être "ciblé" pour bénéficier plus que tout autre quartier, de la manne des pouvoirs publics au prétexte de la "forte concentration d'établissements". Elle oublie simplement que le Marais bénéficie aussi de la plus forte densité d'habitants avec des pointes à 450 hab/ha (APUR) et que la sagesse jointe au respect de ces habitants commande d'y interdire la création de toute nouvelle activité bruyante.

    Le MoDem fait encore plus fort. Alain Dolium, sa tête de liste, parle de créer un label "quartier musique". Nous sommes tentés de lui décerner le label de la légèreté. A-t-il pensé un instant aux gens qui vivraient dans ces quartiers et dont les nuits seraient des enfers ?

    C'est un peu dommage : on ne trouve de déclarations de bon sens que chez certains extrêmes qui suggèrent qu'on devrait organiser la fête là où elle ne gêne personne, et un silence prudent de la tête de liste des Verts, Cécile Duflot, qui considère "qu'il faut faire quelque chose" sans en dire plus.

    "Le Parisien" met une touche plaisante à son reportage en révélant que Ian Brossat, président du groupe communiste à la Mairie de Paris et chargé de l'organisation en juin des "états généraux de la nuit", est harcelé la nuit à son domicile par un mauvais plaisant qui cherche à l'empêcher de dormir. Nous condamnons la démarche même si, pour reprendre une formule utilisée dans d'autres circonstances, nous pouvons la comprendre.

    Ceux qui, dans nos quartiers, défendent ces listes ont encore le temps de s'expliquer. Nous leur ouvrons nos colonnes et celles du réseau "Vivre Paris !" auquel nous appartenons. Dans l'état actuel des choses, nous sommes obligés de reconnaître que notre tentation est de vouer tout le monde aux gémonies et de considérer l'abstention comme un refuge.

      

    Habitants du Marais - et d'ailleurs – venez peser dans ce débat où vous êtes les oubliés. Diffusez largement cet article et rejoignez notre association apolitique en  cliquant ICI