Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : Assez des fêtes extérieures du musée Picasso Paris Marais

  • Le champ de foire du Musée Picasso

    A2Photo du Musée Picasso prise à minuit

     

    Les manifestations extérieures bien au delà des heures habituelles d'ouverture se succèdent semaine après semaine au Musée Picasso. Le jardin devient un petit champ de foire en plein cœur du Marais dérangeant allègrement et sans vergogne  les riverains qui ont le malheur d'habiter là. Hier et ce matin encore tout le secteur raisonnait de la fiesta.  Sonorisation et projecteurs puissants, allers et venues des invités, des véhicules et des équipes d'installation puis de démontage… (voir notre article du 1er juillet 2015).

    "Ce musée est le vôtre, vous êtes chez vous" se plaît à dire  malicieusement et avec déférence à ses visiteurs, le Président du Musée Laurent Le Bon. En fait il n'en est rien, le musée est bel et bien à lui, il est en train d'en faire sa chose avec l'aval de sa hiérarchie et du conseil d'administration.

    Eh bien les riverains ne l'entendent pas de cette oreille, ils sont à cran. Un musée voué à la fête n'est pas de mise, de surcroit dans cet endroit où la densité des habitants est élevée. 

    A1Installation en cours dans le jardin du musée la veille de la manifestation

     

    Nous demandons à Laurent Le Bon et à ses pairs d'arrêter ces déviances…. Le Marais, redisons le encore s'il le faut, n'est pas une annexe de la Foire du Trône !

    Dans la fiche métier d'un conservateur du patrimoine, ce qu'est Laurent Le Bon, fiche publiée par l'ONISEP, il est précisé que pour assurer ce poste le conservateur doit être "… pédagogue et communicant, il va à la rencontre du public…" en réalité c'est à l'encontre des riverains que semble aller Laurent Le Bon. Attention ils sont à bout !

    Dominique Feutry

     

  • La Mairie de Paris se mobilise contre les locations touristiques non autorisées

    Location coute durée charles V 05 04 14L'archétype du locataire touristique avec ses attributs : les "valises à roulettes" (Photo VlM, cliquer gauche dans l'image pour agrandir)

     

    "Un coup d'épée dans l'eau" disent certains, "une opération de communication" affirment d'autres. il n’empêche que la Mairie de Paris, à grand renfort de publicité, vient de lancer une opération de contrôle des locations touristiques afin de détecter celles qui ne seraient pas déclarées notamment dans le Marais (IVe arrondissement), qui est visiblement dans le collimateur. Ce secteur est visé en priorité car il détient un nombre élevé de meublés de ce type, comme le montre l'offre figurant sur "Airbnb" dont le Président, rappelons le, a été reçu en grande pompe par le Premier adjoint Bruno Julliard, en février dernier (notre article du 28 février 2015) !

    D’après les  informations communiquées, les contrôleurs dépêchés par la ville se présentent aux adresses figurant sur le site d'annonces mentionné ci-dessus et constatent si la location est dans les règles ou non. Bien entendu leur tâche n'est pas facile, ils doivent détenir les codes d'accès, tomber au moment où des touristes occupent le logement incriminé et prouver qu'il s'agit bien d'une location saisonnière non autorisée. Il faut savoir que s'il existe des gardiens, ils sont dans ce cas peu enclins à donner des renseignements car ils peuvent tirer avantage de cette activité.

    Les agents de  la ville ne verbalisent pas, mais constituent un dossier lorsqu'il y a infraction, la Mairie décidera ensuite si elle entame des poursuites judiciaires ou non.

    Compte tenu du nombre limité de contrôleurs face au nombre élevé de locations saisonnières existant à Paris (le nombre 30 000 figurant sur le site Airbnb est souvent avancé), les 80 contrôles actuellement engagés dans notre quartier sont bien peu. Ils ne sont pas inutiles néanmoins car ils entretiennent une psychose qui rend les fraudeurs mal à l'aise et conforte les résidents dérangés dans leur droits à mener les actions qui s'imposent, notamment à l’intérieur de leur copropriété.

    La Marie nous apprend que 20 propriétaires non en règle ont été condamnés l'an passé, totalisant, outre les frais de justice, presque 600 000 € d'amendes.   

    Certes cela peut coûter cher mais pour l'instant le risque reste contenu et les parisiens doivent continuer à subir toutes les nuisances liées à ces locations qui rapportent "gros" à leurs propriétaires (voir nos articles des 13 février 2012 et 10 septembre 2014), sauf à prendre leur problème en mains pour le gérer de manière active.

    La Mairie de Paris a de son côté encore beaucoup à faire pour récupérer des surfaces d'habitation et refréner la spéculation immobilière ! La vraie solution serait de plaider pour une amélioration de la situation des loueurs traditionnels qui sont totalement découragés de mettre leur bien sur le marché tant le risque d'impayés et d'aliénation de leur capital dans les arcanes de l'action judiciaire est grand.

    Dominique Feutry