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Étiquette : bancs publics

  • Anne Hidalgo veut transformer l’esthétique de Paris : nous soutiendrons ce qui est « raisonnable »….

     

    Banc bois en série république 24 11 20Place de la République : il ne s'agit pas de madriers déposés là en attente d'enlèvement mais du nouveau mobilier urbain qui tient lieu de bancs publics ! (Photos VlM, clic gauche pour agrandir))

     

     

    La Maire de Paris annonce sur son site officiel : "Consciente de l'enjeu autour de l'esthétique du paysage parisien, la Ville de Paris lance une démarche participative sur le design urbain. Objectif : se doter d'une nouvelle doctrine d'aménagement de l'espace public fin 2021".

    Les bancs publics en font partie, au même titre que les abribus, les kiosques, les sanisettes, les poubelles, etc… Ces accessoires n'ont pas de raison de rester figés dans l'esthétique d'Hector Guimard que nous apprécions là où elle s'exerce, en particulier sur les bouches de métro. Ils doivent s'adapter à leur temps et tenir compte des exigences liées au confort des exploitants ou à l'ergonomie offerte aux usagers.
     
    On a des craintes cependant. Ce qu'on voit place de la République mais aussi le long des berges de la Seine et en d'autres lieux ne serait pas inquiétant s'il s'agit d'une facétie sans lendemain des "Écolos" de la mairie de Paris mais serait grave si c'est la manifestation d'une doctrine qu'on est en train de nous imposer par petites touches.
     
    Banc  bois brutLa plaisanterie va assez loin puisque de "vrais bancs" ont été façonnés avec ces matériaux de récupération
     
     
    La place de la République est désormais bordée de ces pièces en bois brut. Évidemment les tagueurs en font leurs choux gras et le contribuable paie les interventions de nettoyage. On a vu les équipes spécialisées à l’œuvre après la manifestation du 23 novembre qui a ému les consciences. L'effacement au karcher est difficile et long car le bois est poreux. La sagesse ou l'esprit de résignation pourrait suggérer de les laisser en l'état. Mais qui ira s'assoir sur un siège couvert de peinture au risque de se relever avec imprimé à l'envers sur ses fesses  la marque indésirable de ces signes cabalistiques ?
     
    Bancs bois tagués république 24 11 20"Bancs" souillés, équipes de Propreté de Paris au travail pour un nettoyage au karcher
     
    Il y a chez les "Verts" de Paris des opinions sur lesquelles une majorité de parisiens peut s'accorder. C'est le cas pour la place de la voiture dans notre ville, la pollution de l'air et l'alignement des deux roues motorisés sur la règle générale en matière de vitesse, de bruit, de contrôle technique et de stationnement. Mais par pitié qu'ils renoncent aux attitudes extrêmes (certains parlent de terrorisme intellectuel…) qui les font percevoir comme des partenaires déjantés pour la gestion de Paris !
     
    GS
     
     
  • L’invitation « ad libitum » d’Anne Hidalgo aux bars-restaurants à occuper l’espace public fait craindre des jours et des nuits difficiles pour les riverains !

     

    L'attirail 2

    Le bar-restaurant "L'Attirail", 77 rue des Gravilliers (IIIe) a pris possession du trottoir dans sa totalité (Photo VlM/EC)

     

     

    Les habitants de la rue des Gravilliers en ont vu de toutes les couleurs avec cette rue du temps heureusement révolu de la mono-activité des grossistes-importateurs de maroquinerie. Ils ont appris à être compréhensifs avec les nuisances tant qu'elles ne sont pas excessives et ils admettent que les bars-restaurants de la rue "jouent le jeu" en rentrant leurs terrasses improvisées dès 22h00.

    Leurs plaintes sont donc parfaitement recevables quand ils se plaignent que "L’Attirail" se permet d’annexer parkings et trottoirs de façon excessive et reste ouvert jusqu’à  01h30 du matin comme en témoigne cette  photo prise à 23h30, un jour de semaine.

    Ils craignent, en constatant que les engagements au titre de la charte avec la mairie de Paris ne sont pas respectés, que les exploitants aillent au-delà du 30 septembre dans l'occupation anarchique d'un espace public qui n'appartient plus au public avec toutes les nuisances qu'on peut en attendre pour le voisinage.