Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : bar club pierre au lard

  • Nouvelle demande de Permis de Construire pour le Bar-Club du 1-3 rue Pierre au Lard

    Pierre au lard 3 enseigne
     L'ancienne galerie d'art 3 rue Pierre au Lard (IVe)

     

    Le pétitionnaire avait déposé  une demande de permis de construire enregistrée le 27 octobre 2010 sous la référence PC 075 104 10 V 0029, pour la "réhabilitation d'un bâtiment d'un étage à usage commercial en vue de l'installation d'un bar-club". Cette demande a été refusée par la Mairie de Paris par arrêté du 10 janvier 2011.

    Il vient de déposer une nouvelle demande de permis de construire enregistrée le 2 mars 2011 sous la référence PC 075 104 11 V 0010, pour le même objet. On note cependant qu'il ne fait plus état de la "création d'un niveau de sous-sol" et que la SHON (*) créée passe de 395 m² à 6 m². La SHON démolie quant à elle passe de 291 m² à 20 m². Ce nouveau dossier est en cours d'instruction.

    L'enseigne "WOO-Paris" qu'on peut voir sur la photo a fait l'objet d'une injonction de dépose de la direction de l'urbanisme de la Mairie de Paris le 13 janvier 2011. Constatant que l'enseigne n'avait pas été déposée, un procès-verbal a été dressé le 7 mars 2011.

     

    (*) SHON = surface hors oeuvre nette. Voir définition et calcul

     

  • Interview sur les terrasses de Paris pour National Public Radio (USA)

    Interview national public radioLe président de "Vivre le Marais !" répondant pour "Vivre Paris !" aux questions d'Anita Elash, micro à la main, correspondante de "The World", pour le compte de National Public Radio.

     

    Nos amis d'outre Atlantique ont souvent du mal à nous comprendre. Il arrive, comme c'est le cas aujourd'hui pour les terrasses, qu'ils dépêchent un journaliste pour démêler sur place un sujet qui, dans leur logique, leur semble surréaliste.

    Le dossier des terrasses en fait partie. Nous sommes les spécialistes en France des mesures antagonistes : on interdit de fumer dans les salles mais on prie les fumeurs d'aller en terrasse et on ouvre la boite de Pandore. On interdit de consommer debout sur le trottoir mais les attroupements autour de certains bars jouissent d'une impunité surprenante. Aux USA, en Californie et à New-York maintenant, au moins c'est clair : il est interdit de fumer où que ce soit.

    On y viendra …. dans dix ans. Avec ce décalage qu'on retrouve systématiquement sur toutes les décisions de bon sens ou de santé publique qui ont été prises dans les pays civilisés et qui sont inévitablement décriées chez nous à leur annonce. Exemple : la limitation de vitesse sur routes, la ceinture de sécurité, les phares blancs et plus récemment l'interdiction (encore partielle) de fumer.

    Anita Elash  attendait essentiellement deux réponses : d'abord la confirmation que "Vivre Paris !" ne veut pas la mort de Paris. Le nom même de notre réseau est un clin d'oeil à "Vive Paris !" Qui a bien pu lui souffler une pareille ineptie ? Il n'est pas très difficile de deviner : ceux qui font des affaires mirobolantes avec la vente de boissons la nuit et qui en veulent davantage. Rappelons que le nombre de visiteurs à Paris cet été a battu tous les records. Il n'a pas été non plus très difficile de lui montrer que nous oeuvrons pour le rayonnement et la réussite économique de Paris, qui reposent sur d'autres critères bien plus valorisants que la fruste consommation nocturne d'alcool.

    Elle a voulu aussi savoir pourquoi nous acceptons chez nous de chauffer les terrasses, c'est à dire l'atmosphère, et pourquoi ce serait un moindre mal d'imposer l'électricité. Nos explications sur la transmission de chaleur par rayonnement dans l'infrarouge, propre à l'électricité, et la transmission par convexion, plus caractéristique du chauffage au gaz, le fait que cette source de chaleur implique une combustion, génératrice de dioxyde et de monoxyde de carbone, et pas l'autre car notre électricité est d'origine nucléaire, l'ont amenée à nous faire répéter deux fois les explications. La vraie question, sous-jacente, est restée sans réponse, car il n'y en pas : "comment est-il concevable, en période d'économie d'énergie, qu'on en vienne à chauffer les rues ?"

    Il n'est pas sûr que ses auditeurs comprendront les finesses du raisonnement parisien. National Public Radio diffuse sur tout le territoire américain, sur le modèle de la BBC anglaise. Nous sommes honorés que notre message aille aussi loin et bien que conscients que nul n'est prophète en son pays nous aimerions que ceux qui prennent pour nous des décisions regardent bien en face nos contradictions et s'appliquent à les résoudre.