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Étiquette : benjamin lancar

  • Benjamin Lancar, candidat UMP aux élections législatives dans la 5ème circonscription (IIIe, Xe), répond au questionnaire de « Vivre Paris ! »

    Lancar benjamin 22 11 11

     

    Monsieur le Président,

    Vous avez bien voulu attirer mon attention sur la question de la protection des riverains et des piétons, et sur le respect de leurs droits fondamentaux dans nos arrondissements, et je tenais à vous en remercier. En tant que candidat aux élections législatives dans la 5ème circonscription de Paris, avec Déborah Pawlik, ma suppléante, j’accorde en effet une importance majeure au fait d’être à l’écoute des habitants de nos quartiers, afin de m’emparer au mieux de leurs préoccupations et d’y apporter des réponses concrètes.

    La lutte contre les incivilités sera la mission régalienne de mon mandat de Député. Le Paris des noctambules ne doit pas représenter une menace pour la tranquillité des Parisiens. Je suis ainsi pleinement conscient du fait qu’à minuit, 99% des Parisiens dorment. Tout en maintenant l’attractivité touristique de Paris, je m’engage en tant que Député à respecter le fragile équilibre entre résidents et noctambules.

    La question du « vivre ensemble » concerne également le partage de l’espace public dans nos quartiers entre les piétons, vélos, véhicules motorisés, cafetiers, hôteliers et restaurateurs. Dans cet esprit, si vous m’accordez votre confiance les 10 et 17 juin prochains, je m’engage à organiser rapidement une table ronde avec les commerçants, les habitants et les associations de riverains, concernant l’exploitation commerciale dans l’espace public notamment sur la question des zones piétonnes et des terrasses. Je ferai voter à l’Assemblée nationale de nouveaux pouvoirs aux élus locaux pour verbaliser plus sévèrement les actes d’incivilité (terrasses qui dépassent le périmètre réglementaire, deux roues sur les trottoirs…).

    La lutte contre la délinquance doit également être renforcée. Notre circonscription fait figure de mauvais élève, avec par exemple la plus forte hausse à Paris (35,9%) d’atteintes volontaires à l’intégrité physique, constatées dans le 10ème arrondissement. Toutefois, les incivilités ne sont pas une fatalité ; il n’est ici question que de volonté politique. Pour renverser cette tendance préoccupante je propose le développement de la vidéo-protection, le déploiement de plus de policiers aux abords des gares et de la place Bernard Lazare, l’expérimentation d’une police municipale ainsi que la verbalisation systématique des incivilités et l’aggravation des amendes.

    Je suis particulièrement attentif à la protection des riverains et des piétons qui n’est pas une option pour moi car la sécurité est un droit absolu pour chaque citoyen. J’espère que mes réponses vous permettront de voir la portée de mon engagement au service d’un meilleur vivre-ensemble.

    Espérant avoir répondu à vos interrogations, et me tenant à votre entière disposition, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

     

  • François Fillon chez les commerçants de la rue de Turenne

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    François Fillon au milieu des journalistes, à hauteur du n° 30 de la rue de Turenne (IIIe). A gauche sur la photo, Benjamin Lancar.

     

    François Fillon, premier-ministre du gouvernement précédent, a remonté ce matin 22 mai la rue de Turenne dans le IIIe arrondissement, en compagnie d'une meute de journalistes et du candidat UMP aux législatives de la 5ème circonscription (IIIe et Xe arrondissements) Benjamin Lancar, lui-même accompagné de Déborah Pawlik, sa suppléante et de Martine Weill-Reynal, élue UMP à la mairie du IIIe arrondissement

    M. Fillon s'est arrêté quelques minutes pour un échange avec chaque commerçant du côté pair de la rue. Dans la cohue qui l'enveloppait, ces questions entendues : "C'est quoi la vie après Matignon ?" ou "Allez-vous conduire l'UMP aux législatives ?" ou encore "Serez-vous candidat pour Paris ?" et "Que pensez-vous de la parité ?"

    Pourquoi les journalistes s'acharnent-ils à poser des questions auxquelles ils savent qu'ils n'auront pas de réponse car ce n'est ni le lieu ni le moment. Une déformation qui s'apparente d'une certaine manière au réflexe de Pavlov.

                                                                                                                                    Fillon lancar turenne face 22 05 12
    Les mêmes à la sortie d'un magasin visité

  • Annonce étonnante de l’entourage de Bertrand Delanoë et cafouillage à propos des « nuits capitales » du 14 au 20 novembre !

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    Nuit sur fond d'orage dans le Marais. Photo A.U. droits réservés

                                                                                                                                  
    Préparez vous cette année encore à subir cette initiative, dérivée des "états généraux de la nuit" qui se sont tenus l'an dernier à l'Hôtel de Ville.

    Le message des organisateurs aux parisiens était clair : si vous voulez dormir la nuit, entre le 14 et le 20 novembre, partez de Paris. Les réactions indignées de "Vivre Paris !" les ont conduits, à 9h52 le 12 novembre, à retirer cette déclaration. Les commentaires de "Vivre Paris !" n'ont cependant pas été publiés ce qui a fait dire à nos amis que la Mairie de Paris ajoutait la censure à l'outrance. On note toutefois qu'à 12h09, ces commentaires apparaissaient enfin !

     On peut voir cette annonce sur le site de la mairie de Paris, rubrique "BLOGS", article "POUSSE LE SON" (sic). La phrase retirée était : "c’est du 14 au 20 novembre alors si vous avez envie de passer des nuits calmes mieux vaut poser tout de suite votre semaine de vacances au fin fond de votre campagne préférée."

    Bien que la phrase en question ait opportunément disparu, l'entourage du Maire de Paris n'a pas hésité pas à évoquer des déplacements de population. Bigre ! Dans quel système de pensée vivons-nous à Paris ?

    Merci quand même au directeur de la publication du site d'avoir retiré ces propos méprisants qui sonnaient très mal aux oreilles des parisiens.

    Au même moment, on nous annonce la création d'une "Association de Médiation pour un Usage Optimal de la Nuit (AMUON)" avec comme objet – pas très clair – de  "permettre l'ouverture d'un dialogue à travers une médiation innovante, mieux adaptée aux aléas de nuits capitales pas comme les autres".  

    On observe que ses dirigeants sont tous des professionnels du spectacle et de la nuit.

     Pour faire bref, on crée le bazar et simultanément un organisme pour atténuer les effets du bazar. On peut être sûr dans ces conditions d'avoir le bazar ; il y a fort à craindre qu'il s'avère ensuite impossible de gérer la relation avec les riverains. Et on trouve naturellement, dans les sources de financement de cette association, une fois de plus et malgré la crise, des subventions d'origine publique, notamment de la commune, c'est-à-dire nos impôts.

    Voilà à quoi certains adjoints de Bertrand Delanoë consacrent leur temps : tout faire pour développer la fête la nuit à Paris, en ne se préoccupant de la qualité de vie des parisiens que pour leur dire : "dégagez".

    En cette période où la situation de notre pays est grave, on est rassuré de constater qu'il y a au sommet de la capitale, des gens qui se préoccupent de questions sérieuses. Il est clair qu'en proposant à notre jeunesse des nuits endiablées arrosées d'alcool, ils éliminent leurs angoisses et les préparent efficacement à un avenir meilleur.

     

    Post-scriptum # 1 du 16 novembre 2011

    Nos craintes étaient fondées. Une subvention de 50.000 € a bien été attribuée à l'association "Nuit Vive" qui organise les "Nuits Capitales". Voir Délibération Conseil de Paris

    Il est intéressant, du reste, à la lumière de ce qui se passe aujourd'hui, de relire les débats de juin 2010 autour de la conclusion d'une convention avec l'association "Nuit Vive" car ils rendent bien compte de la dérive festive impulsée par le Maire de Paris en 2010 et en désigne les acteurs : MM. Ian Brossat, président du groupe communiste et élu du XVIIIème arrt, Mao Péninou, élu du XIXème, Maire-Adjoint chargé du "Bureau des Temps", Christophe Girard, Maire-Adjoint à la Culture, élu du IVe, Jean-Bernard Bros, maire-Adjoint chargé du Tourisme, élu du XIIIème.

    Parmi ces promoteurs de l'agitation nocturne et du bruit qui l'accompagne, Yves Pozzo di Borgo, élu "Nouveau Centre" du VIIe, a fait figure de moine convers en surprenant son auditoire par son revirement. Il est vrai que depuis le plaidoyer de sa collègue de la mairie du VIIe Martine Namy-Caulier, élue UMP, en décembre 2009 pour "plus de tolérance quant à la verbalisation excessive des étalages et terrasses" (voeu déposé puis retiré en catastrophe !), on ne sait plus bien à Paris qui se sent responsable de défendre la qualité de vie et la santé des parisiens.

                                                                                                     

    Intéressé par l'association : Cliquez ICI

                                                                                       

  • La rénovation s’achève sur l’espace « Archives-Pastourelle » (IIIe)

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    Porche de l'immeuble France Telecom, 61 rue des Archives (IIIe) avec sa caryatide et son atlante

     

    On ne sait pas dire si ces deux figures classiques de l'architecture sont ici pour suppléer aux consoles du balcon en soutenant son entablement ou si elles sont simplement plaquées sur la pierre pour décorer le porche en accompagnant élégamment l'imposte. Remarquons simplement qu'il s'agit d'un couple homme et femme, que l'homme tourne le dos, ce qui n'est pas habituel et que les deux personnages adoptent une posture plus propice à la lascivité qu'à l'effort. L'ensemble est en tout cas fort joli.

    Passé cet immeuble, dont on a souligné dans un reportage précédent que sa surélévation n'a pas été une réussite esthétique, on entre dans l'univers que nous avions qualifié de maudit dans un passé qui n'est pas si ancien.

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    Devant le 63 rue des Archives (IIIe), en 2006

    On se rappelle en 2006 cet univers inhospitalier où des camions hypertagués, garés en épi sur le trottoir, interdisaient  pratiquement le passage des piétons et créaient une atmosphère anxiogène qui décourageait toute velléité de s'y promener.

    Les choses ont bien changé. Le stationnement en épi a disparu à la suite d'une décision du Maire Pierre Aidenbaum de réaménager, à notre demande, l'espace qui va du musée de la Chasse et de la Nature jusqu'à la Poste "Archives". De façon presque concommittante, France Telecom, propriétaire de la quasi totalité du quadilatère d'immeubles délimité par les rues du Temple, Pastourelle et Archives, décidait une rénovation complète des bâtiments qui lui appartiennent encore aujourd"hui.

    Même l'immeuble de la Poste, dont le caractère stalinien nous a fait douter qu'on puisse un jour le rendre attractif, fraîchement ravalé, s'inscrit bien désormais dans le paysage. Tant qu'il reste propre en tout cas, car le grain granitique de sa façade pourrait s'avérer bien vulnérable aux tags et autres graffiti.

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    Immeubles des 63 et 65 rue des Archives. A droite le bureau de poste "Archives" (IIIe)

                                                                                    

    Sur l'autre rive, côté pair, la rénovation des hôtels particuliers qui se succèdent est terminée depuis deux ans. L'espace est prêt pour un nouveau départ. Il faut espérer que l'îlot des "Anciennes Galeries", qui se prolonge transversalement jusqu'à la rue Charlot, délaissé par "Laser", trouve preneur d'une activité capable d'apporter sa contribution à l'économie du quartier. Il y en a un qui n'attend que ça : le petit restaurant "Sotto Sopra" (74, rue des Archives tél. 01 42 78 00 87) qui, après plusieurs changements d'enseigne (il s'appelait "Piaf" précedemment), essaie courageusement de se faire ici une place.