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Étiquette : Bibliothèque Forney Marais Paris

  • Deux expositions temporaires originales à la Bibliothèque Forney (IVe) et au Musée des Arts et Métiers (IIIe)

     

    Cnam_0000646_001_0Voiture à traction aérienne Hélica série D.21 n°1 type 8HP, 1921, inv.16863. © Musée des arts et métiers-Cnam (photo Michèle Favareille)

     

     

    Le Musée des Arts et Métiers saisit l’occasion de la restauration d’une soierie Haussmann (médaillée à l’Exposition des produits de l’industrie française en 1819) et d’un bolide atypique de 1921, l’Hélica, pour organiser l’exposition-dossier « De la soierie au moteur. Dans les coulisses de la restauration. »

    Celle-ci met sous les projecteurs l’activité de restauration rarement montrée au public et qui pourtant contribue à la conservation des collections. Sont ainsi expliqués  « les raisons et les objectifs de la restauration, illustrés par l’exemple du sauvetage de la soierie Haussmann frères de Colmar, rare témoignage d’impression sur étoffes par la lithographie. »  La deuxième partie de l’exposition  rappelle que l’environnement  joue un rôle majeur pour maintenir les œuvres dans les meilleures conditions. Les visiteurs découvriront des matériaux utilisés pour la conservation des collections, mais aussi les défis et la difficulté rencontrés pour assurer la conservation de certaines matières moins maîtrisables. L’exemple de la restauration entreprise en 2015 de l’Hélica, une  voiture à hélice, l’une des dernières qui reste de la production des voitures de Marcel Leyat, qui a nécessité une restauration complète, est présentée aux visiteurs dans l’église du musée.  

    Jusqu’au 08 avril 2018  60, rue Réaumur (IIIe).  Mardi au Dimanche :10h00-18h00 sauf Jeudi fermeture à 21h30 

      

    A la Bibliothéque Forney une exposition-hommage retrace le parcours de Charles Loupot qui fait partie des grands affichistes français du XXe siècle. L’annonce de cet événement précise qu’il «  faut regarder l’artiste comme l’un des inventeurs en France du style Arts déco, dont il ouvrit les portes à sa discipline. C’est le plus peintre de tous les affichistes, le plus «artiste», le plus charmeur, mais il fut aussi le plus graphique, surtout après la Seconde Guerre mondiale lorsque, homme mûr, il invente un art géométrique et rigoureux…»

     

     

    Charles-loupot-affiches-huile-raoul-citroen1

    Affiches créées par Charles Loupot dont les réalisations sont exposées à la Bibliothèque Forney

     

    Longue de 50 années, la carrière de Charles Loupot (1892-1962), au travers de plus de 100 pièces exposées chronologiquement, et à la différence de Cappiello ou de Chéret, couvre un évenail de ce qu'il est possible de faire en communication par l'affiche.

    Jusqu'au 26 mai, 1 rue du Figuier (IVe)- Mardi-vendredi-Samedi : 13h00-19h30 - Mercredi et jeudi :10h00-19h30-  Visites commentées le samedi à 15h00 

     

  • Le Musée Picasso contre l’Hôtel Salé (IIIe)

      A2La pelouse jaunie et écrasée du jardin de l'Hôtel Salé (photo JFLB)   

     

    Le Musée Picasso est dépositaire de l'un des joyaux du Marais : l'Hôtel Salé.

    Or, depuis ses travaux et son agrandissement, il ne cesse de le maltraiter. Il a flanqué le bâtiment d'une horrible annexe, dont une partie a été construite sans permis, au prix de l'abattage du plus bel arbre du quartier, opportunément déclaré malade. Il prétendait l'affubler d'une horrible pergola, que la pression du voisinage l'a contraint à démanteler.Il a défiguré la façade en y disposant des caméras blanches de surveillance qui seraient mieux à leur place dans un supermarché ou une banque, comme si au 21e siècle on ne pouvait assurer la sécurité des lieux avec un dispositif plus discret.

    Il a renoncé à l'éclairage nocturne de la façade qui était de rigueur jusqu'à minuit, conformément aux directives d'André Malraux, et qui offrait aux promeneurs un superbe spectacle gratuit – là était sans doute le problème. Il multiplie les "événements", sans rapport avec la vocation de l'établissement, mais pour en faire tourner la trésorerie, et déploie alors, pendant de longues semaines, une tente blanche qui occulte et insulte le monument historique. Avec le résultat que chacun peut contempler, atterré, au lendemain de la dernière manifestation marchande, en octobre-novembre : une pelouse ravagée.

    Il serait temps que l'administration compétente rappelle au Musée cette évidence : l'Hôtel de Salé est situé dans une zone de protection du patrimoine, dont il doit lui-même bénéficier, à tout seigneur tout honneur.

    Jean-François Leguil-Bayart