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Étiquette : Boulangère fermée rue des Gravilliers Paris Marais

  • Le sort de la boulangerie 29 rue des Gravilliers (IIIe) semble scellé

    A3La façade de la boulangerie du 52, rue des Gravilliers (IIIe) (Photo VlM)

     

    Fermée depuis plusieurs mois, la boulangerie  de la rue des Gravilliers (IIIe), une "petite institution" dans le quartier,  est à louer. Nous parlions déjà dans un article du 25 janvier dernier de son avenir incertain et aussi en 2013 dans un article du 04 mai !

    Aux dires des riverains,  la pose d'une pancarte "à louer" ne fait plus aucun doute, la boulangerie ne rouvrira plus et conforte leur affirmation.

    Le matériel a été discrètement enlevé, le conduit d’évacuation des fumées aurait été  supprimé, il serait  même question d'un litige entre le propriétaire et le dernier locataire ou son successeur ?

    L'affaire parait confuse mais il est un fait, la boulangerie est  bel et bien fermée depuis des mois et il y a fort à parier qu'elle ne rouvrira plus,  son sort il est vrai tenait à un fil depuis 2013 lorsque les anciens boulangers qui l'exploitaient  ont pris leur retraite.

    Dommage pour le  quartier,  dommage pour les habitués,  dommage pour les odeurs agréables qui s’échappaient du fournil et embaumaient la rue.

    Dominique Feutry

     

  • Le « Carreau du Temple » (IIIe) a mangé son capital !

    Carreau du temple rénové 02 05 14Le Carreau du Temple, rue Eugène Spüller (IIIe) (Photo VlM)

    Le "Carreau du Temple" est une SPL (société publique locale) de droit privé, dont le capital social est détenu par la  Ville de Paris à hauteur de 70 % et le Département de Paris pour 30 %.

    La SPL a pour mission la gestion et l'exploitation du Carreau du Temple avec toutes les activités qui s'y attachent.

    Les deux premières années d'exploitation se sont traduites par une perte cumulée de 554.000 €. Autant dire qu'il ne reste rien du capital social initial (300.000 €) et de la "subvention d'investissement" destinée à gonfler ses fonds propres.

    En conséquence, dans le but d'éviter  la cessation d'activité, les actionnaires publics sont appelés à procéder à une augmentation de capital qui ressemble à un sauvetage : ils sont invités à verser 300.000 € pour reconstituer le capital social. C'est une manière de subventionner la société pour effacer ses pertes antérieures. Le conseil de Paris va en délibérer prochainement.

    Il reste, cette opération faite, à savoir s'il existe une chance que l'exploitation du Carreau trouve un équilibre pour son exploitation. Son chiffre d'affaires annuel tourne autour de 2 Millions d'€, ses coûts de fonctionnement excèdent ce chiffre de 250 à 300.000 €. Il y a deux approches possibles : augmenter les recettes ou/et diminuer les charges.

    L'accroissement de l'activité se heurte à l'opposition des riverains à toute forme d'agression et de pollution de leur environnement. La SPL peut essayer toutefois d'imaginer des activités dont l'impact sur l'environnement serait maitrisé. Sinon, c'est sur les charges qu'il faudra jouer.

    Deux nouvelles directrices ont été nommées il y a un an. Nous avons prévu de les rencontrer prochainement. Ce sujet doit être à l'évidence en bonne place sur leur agenda.

    Il est encore tôt pour tirer la morale de l'affaire. Mais on risque peu de se tromper en affirmant qu'il faut tempérer les enthousiasmes chaque fois qu'un projet à caractère public est annoncé. La Fontaine pourrait en faire une fable. Le chantier des Halles et sa fameuse "canopée", avec le "carreau du Temple", lui en fourniraient la matière.  Soyons également attentifs aux "22 projets qui vont réinventer Paris" (article du 5 février).  Quant à la chute, elle pourrait être celle-ci : "en toute chose, il faut considérer la fin" (Le renard et le bouc – Jean de la Fontaine).

    Gérard Simonet