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Étiquette : caméra de surveillance IIIe arrondissement

  • Installation d’une caméra de vidéo-surveillance au carrefour névralgique Temple-Haudriettes-Michel le Comte (IIIe)

     

    Carrefour temple haudriettes 06 06 16Emplacement de la caméra : sur un poteau à venir dont la base se trouve au centre de ces barrières de chantier (Photo VlM)

     

    Il existe mille et une raisons d'installer une caméra de surveillance en ce point. Il fut une époque où  ce carrefour était qualifié de "maudit", victime des livraisons massives des grossistes-importateurs de maroquinerie des rues du Temple, Chapon, Gravilliers … il était le siège de thromboses qui paralysaient le quartier.

    La situation s'est améliorée depuis. Les maroquiniers ont migré vers Aubervilliers. Les grossistes qui restent sont moins nombreux et sont majoritairement des bijoutiers-fantaisie qui n'ont pas les mêmes besoins d'entreposage et de livraisons.

    Si les rues sont plus calmes de jour, on ne peut pas en dire autant la nuit. Il y a deux bars de nuit rues des Haudriettes, deux autres rue Michel le Comte, qui compte aussi une épicerie ouverte toute la nuit, qui ne vend pas que de la limonade. A partir de 4/5 heures du matin, on assiste à une transhumance de buveurs d'est en ouest et vice-versa. 

    La rue du Temple dans sa partie sud est la voie de communication vers le nord des fêtards qui ayant épuisé les ressources des bars du IVe, rue des Archives, du Temple et Ste Croix, viennent s'offrir un complément d'ivresse dans le Haut-Marais.

    Le carrefour est le point où ces migrations se croisent. Des trafiquants de drogue y ont pris position et un commerce illicite mais florissant s'y est installé. Il ne se passe pas une nuit sans qu'un incident violent, une rixe se produise entre consommateurs sous l'emprise de l'alcool et des stupéfiants.

    Ce constat nous a conduit à adresser un  courrier au Commissaire du IIIe en date du 6 mars 2016. Il disait notamment sous la signature de notre président : "je demande au nom de l’association dont l’objet est de veiller à la qualité de vie et à la tranquillité des habitants, que des mesures soient prises pour que les troubles nocturnes cessent".

    Le gérant d'un des bars de nuit de chez nous se plaignait récemment des incidents qui se produisent chaque nuit et affirmait avoir déposé au commissariat des dizaines de mains courantes. Le président d'un des syndicats qui regroupe les bars et autres débits de boissons nous assurait aujourd'hui-même qu'il intervient régulièrement auprès du Préfet de Police de Paris pour que la tranquillité des habitants soit une priorité dans l'arbitrage des conflits entre établissements bruyants et riverains.

    Nous disions dans un article du 26 octobre 2012, à l'époque où le choix des emplacements des caméras de vidéo-surveillance a été révélé, que le IIIe était le moins bien loti. De plus, des considérations de nature idéologique avait prévalu sur des décisions de bon sens. C'est ainsi que des emplacements où la surveillance s'imposait ont été retirés du programme sous prétexte de respect de la vie privée. 

    Caméra temple haudriettes travaux souterrain 05 06 16Travaux de préparation pour l'alimentation électrique de la caméra et sa connexion vidéo au réseau de surveillance. Place Renée Vivien (Photo VlM)

     

    Il semble que le pragmatisme s'impose aujourd'hui et nous nous en félicitons. L'implantation d'une caméra permettant une surveillance à 360 ° à ce carrefour est une décision que nous applaudissons. La police du IIIIe dispose désormais d'un outil qui va rendre sa tâche moins ardue et accroitre son efficacité.

     

  • Où sont passés les fixés sous verre de la rue Malher (IVe) ?

    25372971Les fixés sous verre de la rue Malher (IVe) avant travaux  (Photo EP)

     

    A l’angle de la rue Malher et de la rue des Rosiers (IVe), la vitrine d’un magasin de prêt-à-porter est en réfection et les façades  viennent de recevoir leur « nouvel habit ». Heureusement, des riverains soucieux de préserver leur caractère si particulier à ces rues nous ont alertés pour dénoncer ces travaux.

    En effet,  des coffrages cachent à la vue des passants les jolis fixés sous verre (c’est-à-dire peintures exécutées directement sur le revers d'une plaque de verre) qui ornaient la boutique.  Certains ont imaginé que ces plaques peintes pouvaient être protégées le temps des travaux. En  fait la question de ces panneaux n’a pas manqué d’être posée lors de notre récente assemblée générale à  Sophie Hyafil, architecte des bâtiments de France  qui a indiqué que ce dossier venait d’atterrir sur son  bureau …

     

    Sans-titreLes panneaux après le début des travaux (Photo EP)  

     

    Nous souhaitons vivement que ces peintures, résultat d’une technique d’exécution particulièrement délicate de la part du peintre qui les a réalisées, soient rapidement remises  à  la vue  du public. Il serait vraiment iconoclaste de vouloir cacher ces témoignages d’un passé qui n’est pourtant pas si lointain.

    Dominique Feutry