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Étiquette : Campage anti mégots Paris

  • Un mégot jeté pourra coûter 68 € à son auteur

    ViewmultimediadocumentAffiche de la nouvelle campagne  de la Mairie de Paris contre les mégots

     

    Le 1er volet de la campagne officielle anti mégots fait suite à la fin imminente de l’installation des 30 0000 poubelles publiques dites « bagatelles » munies d’un éteignoir. Il s’inscrit dans une volonté de sensibiliser les fumeurs à adopter un comportement responsable. Des affiches incitatives, nous reproduisons l'une d'entre elles, sont placardées sur des panneaux ad hoc, ainsi que sur 500 bennes à ordures.

    Dès l'automne, l'incitiation passera au stade de la répression avec un nouvel affichage et l'annonce d'une amende augmentée. En effet, un décret du gouvernement, conséquence de l'action des élus parisiens, a récemment porté le montant des contraventions à 68 € au lieu de 35 €, ce qui est plus dissuasif (les ordures laissées sur le trottoir ou les déjections canines seront soumises elles aussi à ce nouveau tarif). Le seul souci est que les fautifs devront être pris en flagrant délit par l'un des 500 agents qui seront habilités à verbaliser dans la capitale et cela ne sera pas possible en dehors de leurs horaires de travail.

     Viewmultimediadocument 2Nouvelle corbeille publique "bagatelle" avec son éteignoir 

     

    Nous en appelons donc à la conscience  des fumeurs, chacun doit savoir qu'un mégot met 12 ans à disparaitre, son traitement dégage des métaux lourds, comme le plomb, particulièrement nocifs.

    Dominique Feutry

     

  • Réhabilitation de l’impasse de l’Hôtel d’Argenson (IVe) : c’est lancé !

    P1080492Impasse de l'Hôtel d'Argenson (IVe) mars 2015 (Photo VlM)

     

    Plutôt que d'une impasse c'est d'un cloaque qu'il faudrait parler. C'est en ces termes qu'on décrivait la situation dans un article paru le 1er janvier 2013. Tout en annonçant la fin d'une situation qui avait trop duré.

    C'est le troisième site privé de cette nature auquel on a jugé nécessaire de s'intéresser depuis la création de l'association en septembre 2000. Ce fut en premier lieu le passage Ste Avoye dans le IIIe, dont les deux entrées, 8 rue Rambuteau et 60 rue du Temple étaient enlaidies à l'extrême par des tags hideux visibles de l'extérieur. Le conseil syndical des immeubles du passage a mis plusieurs années à obtenir que tout le monde s'entende. Des deux côtés, la résidence offre maintenant, depuis l'espace public, la vue sur un ensemble rénové qui ne manque ni de charme, ni de classe, ni de beauté.

    Ste avoye passage 60 temple 09 04 14Passage Ste Avoye, accès 60 rue du Temple (IIIe) (Photo VlM)

     

    L'autre point noir était le passage des Arbalétriers. Propriété privée des immeubles du 34 rue des Francs-Bourgeois et des 56 -58 rue Vieille du Temple, sa gestion est de ce fait divisée en une rive "est" et une rive "ouest". Tout au long des années 2000, cette ruelle médiévale où certains situent l’assassinat en 1407 du Duc d'Orléans par les sbires du Duc de Bourgogne, est restée indigne de son caractère historique du fait des graffiti qui l'avaient envahie.

    Nous avons pesé de tout notre poids pour sa réhabilitation. A l'est on a été écoutés. On le voit sur la photo, la rive orientale (à gauche) est en excellent état. L'autre rive est restée dans un état déplorable. Les copropriétaires concernés sont forcément responsables. Ils vivent dans un secteur prestigieux mais refusent de s'acquitter de la responsabilité de sauvegarde qui est la leur. Quant à la mairie, elle joue les Ponce Pilate. Combien d'années faudra-t-il attendre pour que la sagesse s'impose ?

    Arbalétriers contraste droite gauchePassage des Arbalétriers (IIIe), à hauteur du 36 rue des Francs-Bourgeois (Photo VlM)

     

    Impasse de l'Hôtel d'Argenson, voilà aussi des lustres que nous sonnons le tocsin. Il y a deux ans l'espoir revenait mais rien de concret ne s'était produit depuis. On apprend aujourd'hui que la décision d'installer une grille de contrôle à l'entrée et son financement par les copropriétaires des immeubles en bordure va être mise en œuvre dans les semaines qui viennent. Si l'on en croit une personne proche du dossier, ce sera la fin du cauchemar.

    On aimerait savoir là aussi quelle part la mairie a prise dans l'effort de persuasion des riverains de mettre fin à une situation indigne d'un secteur protégé. Il y a fort à craindre qu'elle s'en soit elle aussi lavé les mains …

    Gérard Simonet