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Étiquette : canari

  • Concours international de chant lyrique de Canari : la soprano Pauline Feracci remporte le prix Paris Marais !

       Lauréats

    Les sept lauréats du concours (Photo VlM/CS)

     

    Dans une église Saint-François aussi bondée qu'en ses meilleures célébrations liturgiques, la finale entre les candidats issus des éliminatoires de la semaine a eu lieu le vendredi 1er septembre.

    Le premier prix hommes a été décerné au ténor Galeano SALAS (Mexique) qui a su convaincre le jury de son talent avec notamment  "Che gelida manina" de Puccini (La Bohême). Il n'y pas eu de premier prix femmes, ce qui montre le niveau d'exigence de ce concours. Un deuxième prix a été attribué à la soprano Pauline FERACCI (France) pour son interprétation de l'air de Norina de Don Pasquale (Donizetti) et la façon délicate dont elle nous a servi Meyerbeer avec l'air "Ombre légère" de l’opéra "Le pardon de Ploermel".

    Un deuxième prix hommes a été attribué à Kyubong LEE, Baryton de Corée du Sud. Le prix spécial du jury a été partagé entre deux mezzo-sopranos, Anna GOMA-CURTIELLA (Espagne) et Élisabeth GILLMING (France).

    Saint françoisLe public, église Saint François

     

    Le prix "PARIS  MARAIS" a été décerné à titre personnel par deux membres-dirigeants de "Vivre le Marais !" et "Culture et Patrimoine", pour manifester le soutien de leurs associations à un évènement qui illustre leur volonté de promouvoir la musique instrumentale et vocale et leur souhait que l'activité culturelle ne se concentre pas sur Paris.

    Il a été attribué à Pauline FERACCI, accompagnée par la pianiste Magali ALBERTINI. Une rencontre avec le point de vue du jury, qui a considéré qu'elle avait dominé la compétition face à des concurrentes elles aussi de très haut niveau qui ont séduit un grand nombre de personnes dans l'assistance.

    Nous resterons en contact avec elle sur Paris avec l'intention d'organiser des concerts ou récitals auxquels les habitants du Marais seront conviés.

     

    Pauline Pauline feracci

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pauline Feracci. A gauche remise du prix Paris Marais

     

    MagaliA l'accompagnement, en alternance avec Olivier Cangelosi, la pianiste Magali ALBERTINI, premier prix du conservatoire de Paris

     

    Nous avons enregistré la dernière prestation de Pauline FERACCI : "Ombre légère" de l'opéra  "le pardon de Ploermel" (Meyerbeer). Partagez avec nous le ravissement de l'entendre en cliquant dans ce lien vidéo.

    Enfin le public a décerné son prix à Yuko NAKA pour son interprétation de "un bel di vedremo…" (sur la mer calmée…) de Madame Butterfly de Puccini.

    Gérard Simonet

     

    Pour visualiser l'émission diffusée le 1er septembre sur France Trois Via Stella cliquer ICI

     

  • Festival de chant lyrique de Canari : 2017 sera un grand cru !

    Lauréats 2016Concours international de chant lyrique de Canari. L'attribution des prix en 2016

     

    C'est du 28 août au 1er septembre que se dérouleront les épreuves du concours 2017. Rappelons que "Vivre le Marais !" et l'association amie "Culture & Patrimoine Paris-Marais" se sont associées pour qu'un prix spécial "Paris Marais" soit attribué cette année sur financement privé pour signifier la volonté de nos deux associations de militer pour la déconcentration de l'activité culturelle en France vers la province et promouvoir la musique vocale et instrumentale (notre article du 11 juillet 2017).

     

    Marinca

    Paysages majestueux du Cap Corse : Canari, le hameau de Marinca et la pointe de Minerbio (Photo RS)

     

    Aux dirigeants parisiens qui cherchent à s’accaparer les évènements pour satisfaire leur ego, nous répondons que la vie artistique et sportive ne doit pas être l'apanage de la capitale. En mettant en valeur les sites innombrables qui bénéficient d'une histoire, de paysages exceptionnels, d'une architecture remarquable, d'espace et de la volonté de leurs dirigeants de développer localement la vie culturelle, nous témoignons que des associations parisiennes sont prêtes à s'engager dans un processus de transfert des activités qui en découlent vers la province.

    La justice y trouvera son compte autant que la raison. Paris, ville surpeuplée, n'est pas en mesure de faire face seule au développement parabolique du tourisme de masse qui a commencé à investir les points chauds de la planète. La France a besoin du tourisme pour survivre mais il faut qu'elle sache le gérer. Cent millions de visiteurs par an, le double d'ici dix ans, concentrés sur le Mont St Michel, la place du Tertre, Notre-Dame de Paris et le Marais c'est impensable. Mais cent ou deux cents millions de visiteurs en France bien distribués sur le territoire, c'est à la fois possible et souhaitable.

    ScagliaJacques Scaglia, photo prise par Rita Scaglia, sa fille

     

    Canari se prépare à jouer sa carte dans la redistribution des rôles, sans prétention mais avec la détermination que lui insuffle son fondateur et directeur du festival Jacky Scaglia, ancienne basse à la Scala de Milan. Il se flatte que le magazine "Diapason" ait cité le concours de Canari parmi les trois plus grands concours français de chant lyrique…

    Les candidats retenus sont au nombre de 23 (contre 20 l'an passé) avec 9 sopranos, 4 mezzos, 4 ténors, 4 barytons et 3 barytons-basses. Les nationalités dessinent la carte du monde ! 7 français, 1 japonnais, 4 coréens (du sud…), 1 suisse, 2 argentins, 1 mexicain, 1 américain,  1 belge, 1 ouzbek, 1 allemand, 1 espagnol. Les organisateurs, un brin régionalistes, ajoutent : 1 basque et … 1 corse.

    Le répertoire (chaque candidat présente 6 morceaux) mélange airs connus ou pas, avec quelques morceaux de bravoure comme "Salut demeure chaste et pure" de Gounod et son contre-ut pour le ténor. Ils sont accompagnés par deux pianistes professionnels qui alternent : Magali Albertini et Olivier Cangelosi.

    Gérard Simonet

     

  • Le Conseil de Paris vote la mise en oeuvre d’un décret permettant de mieux contrôler les locations saisonnières

     

    AaLe Conseil de Parais en séance

      

     

    Nous avons évoqué à de nombreuses reprises les excès des locations touristiques et ses conséquences néfastes dans les copropriétés et sur le marché de l'immobilier.

    Le Maire du IIIe arrondissement Pierre Aidenbaum a fait une intervention à ce sujet au dernier Conseil de Paris, que nous reproduisons in extenso. A la suite de sa proposition le Conseil de Paris a voté la mise en application du décret dit Airbnb qui est issu de la loi sur le numérique de mai 2017. Il donne la possibilité aux communes de plus de 200.000 habitants et à celles de la petite couronne parisienne de contraindre les loueurs de logements meublés utilisant des plateformes internet de type Airbnb, Homeaway, Abritel… à se déclarer en mairie pour obtenir un numéro d’enregistrement. 

    La capitale est la première grande ville à mettre en œuvre le dispositif d’enregistrement obligatoire. A compter du 1er décembre 2017.

    Airbnb, pour laquelle Paris est le second marché du monde avec 65.000 logements revendiqués (devant New York et Londres), a proposé de mettre en place un système de blocage automatique dès lors que le maximum des 120 nuits est dépassé, puis de transmettre à la ville les coordonnées de ceux qui demandent à dépasser ce seuil. Ce système déjà en place à Londres et à Amsterdam permettait ainsi des contrôles ciblés et efficaces.

    Pierre Aidenbaum, comme Véronique Levieux conseillère de Paris élue du IIe, considère du reste que ce nombre de 120 nuits devrait être revu à la baisse avec l'interdiction de le considérer "par plateforme". Nous découvrons à ce propos que des propriétaires découperaient cette tolérance pour qu'elle s'applique pour chacun des sites de réservation…

    Espérons que ces  dispositions vont permettre de mieux réguler un marché devenu quasi incontrôlable. 

     

    Intervention de Pierre Aidenbaum
    Mairie du 3ème arrondissement
    Conseil de Paris : Séance des 4 et 5 juillet 2017

     

    Aidenbaum 19 02 14

    Madame la Maire,
    Mes chers collègues,

    c'est en effet avec une grande satisfaction que j'ai vu arriver à l'ordre du jour de notre Assemblée cette délibération actant la mise en place d'un service d'enregistrement préalable des locations touristiques saisonnières. En effet, comme vous le savez, ce phénomène en pleine expansion, surtout dans le Centre de Paris, constitue une offre intéressante pour les touristes qui veulent visiter la Capitale, mais non régulée, elle amène avec lui son lot de problématiques qui interpellent de plus en plus nos concitoyens : nuisances dans les copropriétés, captation de logements qui ne servent plus à héberger des foyers qui font la mixité du Centre de Paris, transformations non autorisées de logement en chambre d'hôtel au détriment de ces derniers. Il est grand temps d'apporter des solutions pour que cette économie du partage ne devienne pas une économie de l'éviction sociale.
    Vous avez d'ores et déjà réussi à obtenir de la principale plateforme de locations touristiques saisonnières la récolte de la taxe de séjour et son reversement à la Ville, ce dont je vous remercie.

    Depuis, vous avez toujours marqué votre attachement à ce dossier, notamment en augmentant le personnel enquêteur au nombre de 25 agents, ce qui est naturellement insuffisant, mais qui a déjà permis, depuis le début de cette année par exemple, la poursuite et la condamnation à des amendes pour 300.000 euros des propriétaires les plus récalcitrants.
    Cette vigilance a permis de régulariser ou de faire revenir à leur vocation initiale près de 900 logements qui sont autant de solutions pour les familles qui cherchent à se loger.

    Néanmoins, ce phénomène qui se déploie à la vitesse d'Internet ne pourra pas être régulé uniquement par des contrôles inopinés, des opérations coups de poing ou des signalements souvent difficilement exploitables.  J'ai déjà eu l'occasion de le dire ici même, il faut responsabiliser les plateformes, qui doivent elles-mêmes garantir le respect des règlements et des lois par les propriétaires qui les utilisent.  C'est justement d'éléments législatifs dont nous manquions et que la loi pour une République Numérique a en partie comblé.

    En effet, je voulais remercier le précédent Gouvernement pour avoir voté cette loi et je salue cette mesure qui nous permet de proposer aujourd'hui cette délibération : la possibilité pour les communes de mettre en place une sorte de permis de louer pour les propriétaires désireux de louer leur résidence principale, moins de 120 jours par an, ou pratiquant la location commerciale à titre habituel.
    Cette déclaration préalable permettra de délivrer un numéro d'enregistrement qui devra obligatoirement être mentionné sur chaque annonce. En outre, les plateformes de location devront stopper à 120 jours de location, ce qui est trop à mon avis et j'y reviendrai, les locations occasionnelles pour les résidences principales afin de faire respecter la loi en vigueur.
    Ce nouvel outil permettra de mieux localiser les appartements utilisés dans ce cadre et de mieux repérer ceux qui semblent ne pas respecter le règlement municipal.

    Ce travail d'exploitation des données préparera et facilitera le travail des agents enquêteurs, et donc, le retour à un usage autorisé. 

    Je me permettrai pour conclure, Madame la Maire, de préciser que j'appelle le nouveau Gouvernement à ne pas perdre le sens de l'action de leurs prédécesseurs. D'autres décrets doivent être pris pour finir de responsabiliser les plateformes comme la transmission aux services fiscaux des revenus issus de ces locations pour une imposition directe, disposition inscrite dans la dernière loi de finances, je le rappelle, ou le calcul des fameuses 120 nuits par appartement et non par plateforme. Madame la Maire, mes chers collègues, l'économie de partage est une belle idée, quand elle permet des progrès et que cela bénéficie à tous. Elle s'éloigne de son esprit initial quand elle vise à s'abstenir des lois et qu'elle prend le risque de défigurer nos quartiers.

    Ainsi, c'est avec satisfaction que je vois Paris ne pas attendre pour saisir ces dispositions intelligentes, ce qui va dans le bon sens pour réguler ce phénomène.
    Mais ce n’est pas suffisant, il faut aller plus loin et notamment envisager de réduire la durée de location des nuitées limitée aujourd’hui à quatre mois par an. A cet égard, je partage la proposition de Véronique Levieux pour demander à ce que ce délai soit réduit à deux mois; mais aussi prévoir des mesures spécifiques pour les quatre arrondissements du centre de Paris. D'autre part, ne serait-il pas également envisageable, dans une nouvelle loi, d'étudier la possibilité d'un quota maximum par secteur de manière à trouver des solutions à ce phénomène qui, si nous ne prenons pas le problème à bras le corps, va s'accentuer malgré tout ce que l'on pourrait faire ?

    Je vous remercie.

     

  • Bilan de l’édition 2017 de la fête de la musique dans le Marais

     

    AB1Des musiciens se préparant à jouer rue Pecquay (IVe) (photo VlM) 

     

     

    Beaucoup, beaucoup de monde (bas de la rue des Archives, une partie de la rue du Temple, devant les mairies d'arrondissement…  

    Beaucoup de bruit (énormes baffles aux fenêtres avec un niveau de décibels élevé souvent insoutenable …).

    Beaucoup d'alcool accentué par la canicule … Le lien entre ce dernier et la musique n'est pas évident ?

    Beaucoup de projecteurs  et de lumières, de matériels comme cette très grosse boule recouverte de petits miroirs pendue à un élévateur entre le Cox  et l'Open Café (établissement qui venait de rouvrir après des travaux suite à un incendie), des fumées type feux de Bengale, des brumisateurs attiraient le chaland  en sus des concerts organisés ou improvisés de tous styles avec des musiciens de tous niveaux.

    La police de son côté avait pris des mesures alignées sur l'enjeu sécuritaire actuel. Les secteurs "les plus chauds" étaient interdits à la circulation automobile comme l'an passé. Quelques débordements ont été constatés à certains endroits,  conséquence de forte alcoolisation.

     

    AB0Grosse boule recouverte de petits miroirs pendue à un élévateur entre le Cox et l'Open Café (photo VlM) 

     

    Les services de la propreté ont eu fort à faire eux aussi les déchets habituels abondaient de même que les épanchements d'urine et autres laisser-allers. De toutes façons les toilettes mobiles étaient en nombre trop limité.

    Curieux aussi pour ceux qui se rendaient au travail ce jeudi 22 juin de croiser encore des fêtards très avinés qui n'avaient d'autre solution que d'aller dormir.

    Il est dommage et navrant de constater que les fondements à l'origine de la fête de la musique aient été dévoyés au fil du temps. La fête de la musique était au début une musique essentiellement jouée par des amateurs, mais surtout de la musique vivante et pas enregistrée comme trop souvent aujourd'hui. 

    La musique n'est plus l'essence de cette manifestation mais le prétexte aux excès de décibels, aux excès éthyliques qui provoquent malpropreté,  bagarres, débordements qui vont bien au-delà des horaires limitant la manifestation. Ainsi en est-il du bruit infligé aux riverains !

    Si la musique est là pour nous élever, nous transcender, il est regrettable en revanche que la fête de la musique puisse justifier tant d'incivilités. 
     

    Dominique Feutry