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Étiquette : caractère de cochon

  • La rue Charlot a un « Caractère de Cochon »…

    Charlot 44 caract cochon 04 12 13La belle devanture de couleur bordeaux du 42 rue Charlot (IIIe) (Photo VlM)

     

    Un commerce de bouche s’est installé il y a quelques temps déjà au 42 rue Charlot (IIIe) face au Marché des Enfants Rouges. Son nom est « Caractère de cochon ».

    Spécialisé dans les meilleures charcuteries provenant de notre pays mais aussi d’Espagne, d’Italie et d’autres contrées, ce magasin tout neuf qui n’est pas grand malgré un large choix fleure bon la vieille échoppe aux bons produits telle qu’il n’en existe plus et c’est tant mieux.

    En effet, si beaucoup regrettent la fermeture de ce type de boutique, il existe et c’est exemple le montre, des entrepreneurs hardis qui n’hésitent pas à se lancer dans ces activités, même s’ils apparaissent à contrecourant. Il faut ajouter toutefois que le propriétaire est une figure du quartier et qu’il a eu le temps, avant de se lancer, de bien analyser le marché. 

    264534_127639454104586_1378244804_nL'intérieur de "Caractére de cochon"  

     

    Il est vrai que lorsque l’on pénètre dans les lieux, attiré par un agréable fumet, le vendeur vous donnerait envie de goûter tous ses produits… Les jambons, sans doute affinés dans des petites exploitations traditionnelles, les saucissons et les pâtés sont remarquables et de qualité très supérieure. A la coupe, dans les sandwichs, tout est possible pour pouvoir les déguster.

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    Rue Charlot, le soleil après la pluie (Photo VlM)

     

    « Caractère de cochon » est déjà devenu une adresse, il faut aller le découvrir…

    Dominique Feutry

     

  • L’Hôtel de Bérancourt et sa cour originale, rue Charlot (IIIe)

      Paris_3_hotel_de_berancourtCour intérieure de l'Hôtel de Bérancourt avec au fond le corps de logis de forme incurvée

     

    Situé 28 rue Charlot (IIIe), l'ancien Hôtel de Bérancourt dit aussi de La garde ou Hôtel de Polignac a été inscrit en 1968 à l'Inventaire des Monuments Historiques pour ses façades et toitures sur rue et sur cour, ses escaliers avec leur cage d'époque Louis XIV et son ancien jardin.

    C'est en 1701 que Jean Baptiste de la Garde président aux enquêtes au Parlement de Paris acquiert l'hôtel dont sa fille héritera ensuite. Elle avait épousé le marquis de Polignac écuyer du Comte d'Artois. Le bien passa en 1784 à un conseiller du roi Alexandre Brillon de Saint-Cyr qui fut exécuté durant les massacres de la Révolution. Ses biens confisqués furent rendus à la famille ensuite.

    Le portail de la façade sur rue est « rectangulaire à refends timbré d'une clef, muni de vantaux rehaussés de feuillages».  A l étage se trouve un joli balcon en fer forgé.

    Il est vrai que lorsqu'on pénètre dans cet édifice, on est attiré par la cour intérieure dont le corps de logis est de forme incurvée avec ses deux portes surmontées de mascarons et d'intéressantes mansardes.

     Hôtel de La Garde © Nicolas JacquetLe pavé à fendre de la cour (photo Nicolas Jacquet )

     

    Très classique la façade est agrémentée de beaux garde-corps et de moulures sur le pourtour des fenêtres et d'autres disposées en longs bandeaux marquant les étages. Par le passé existait un belvédère qui surmontait les combles.

    Notons aussi, comme dans beaucoup de cours d'hôtels particuliers, la présence d'un pavé au sol proéminent et plus élevé que les autres appelé "pavé à fendre" et qui servait a couper le bois afin de ne pas abîmer les pavés de l'espace public où cela était interdit.

    Dominique Feutry

     

    NB : Les commentaires sont issus pour la plupart de l'ouvrage de Danielle Chadych chez Parigramme, "Le Marais", et du "Dictionnaire des rues de Paris" de Jacques Hilairet.